Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Première régle : Ne jamais parler du Fight-Club ... | Pv |

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Liirzyn

Créature

Théme http://www.youtube.com/watch?v=jgMLcbILjts&feature=related



Faire craquer les phalanges. Les omoplates. Les clavicules.

Faire claquer la langue contre le palais.

Rouler des yeux.

Vider un verre.



Un cérémonial inquiétant et déstabilisant, propre à Liirzyn, s'établissait avant chaque combat. Elle devina le goût du sang au fond de sa gorge, et une goutte d'eau qui tombait de manière répétitive au fond de la pièce. Elle eut un sourire pour elle-même, dévisageant chaque personne. Elle leur avait toujours mis la raclée, au combat à mains nues ... Mais ce soir, dans cette cave sombre et éclairée de bougies et d'ampoules foireuses, l'enjeu serait différent. Et, en entendant le défi, tous s'étaient tournés vers elle. Un combat qui impliquerait autant d'armes que la personne voulait. Un combat qui pourrait se terminer par la mort ... Seul le gagnant choisirait. La voix de celui qui avait proféré ces mots s'élevait encore dans l'esprit de la jeune tueuse. Elle quitta le siège sur lequel elle était assise, et marcha doucement au milieu des gens.

La foule s'écartait pour qu'elle passe.
Elle faisait peur, sans doute. Ou était-ce son regard assassin qui intimidait ... Personne ici ne savait qu'elle était une tueuse professionnelle. Mais ils et elles l'avaient tous vues se battre, et comme une machine crée dans ce but. Et cela était vrai ... Le danger ruisselait dans ses veines, le meurtre inondait ses pupilles, la folie était inscrite sur chacun de ses pores ... Elle était une menace. Et cela ne faisait que lui plaire ... Oubliée les périodes mélancolique à regretter son humanité. Ce soir, au milieu des coups et des ruses, elle se sentait au-dessus de tout. Immortelle, incapable de perdre, prête à tout.

Assassiner, vaincre, gagner, terrasser.


Elle vint se poster sous une ampoule. Vêtue d'un slim noir, troué au genoux, un débardeur blanc par-dessus, la poitrine bandée pour plus d'agilité, des Dr Martens aux pieds pour plus de puissance. Et ces yeux, rouges, qui regardaient autour d'elle. Et ce sourire, fou et provocateur. Et cette voix grinçante. Elle ne semblait même pas humaine.

- Alors, personne ne veut jouer avec moi ?

Elle maintint son sourire, et resta immobile, les bras croisés sur son buste, attendant son prétendant. Ses membres la démangeaient, elle n'attendait qu'une chose : un combat, et un défi. Pour réveiller son adrénaline, sa force, tout ce qui faisait d'elle un être un tant soi peut vivant.




« Modifié: dimanche 26 juin 2011, 20:15:20 par Liirzyn »
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Kiichi

Humain(e)

Re : Première régle : Ne jamais parler du Fight-Club ... | Pv |

Réponse 1 dimanche 26 juin 2011, 22:35:15

Une seule règle : oublier toutes les règles.
Se mettre sur la gueule pour le simple plaisir de détruire quelque chose, de jouer au jeu millénaire de celui qui a la plus grosse. Porter des coups assez puissants pour s'en faire saigner les phalanges, pour briser des os comme d'autres le font avec du bois sec. Atteindre les organes à mains nues en hurlant de toutes ses tripes sa sauvagerie et son envie de dominer, d'anéantir.

Voilà ce qu'avait proposé le type qui avait quitté l'arêne improvisée dans ce grand hangar crasseux où le sol était tâché de vieux sang. Une proposition de guerre ouverte, le genre bien dégueulasse et brutale. Un drôle de frisson avait parcouru l'assistance dont les têtes s'étaient retournées sur elle, cette putain de bonne femme qui avait tout du cadavre anorexique complètement shooté. Et la nana avait semblé jouir d'être le centre de cette morbide attention, un peu comme si la crainte qu'on pouvait lire dans les yeux de ceux et celles qui l'avaient laissée passer l'avait faite mouiller plus sûrement qu'un chibre fiché en elle.

Elle s'était plantée là, épouvantail aux yeux sanguin qui défiait le monde avec la gueule de ceux qui s'estiment tout-puissants. Une provocation qui fît reculer les troupes comme autant de pucelles devant une meute de queues enragées.
L'épouvantail avait de la gueule et aucun prétendant.
A part ce gamin qui la fixait, adossé à ce pylône metallique, légèrement en retrait. Une masse, une brute taillée au couteau de boucher, avec un regard de grand. Oh non, pas un de ces petits branleurs qu'on pouvait facilement croiser dans les salles de sport où dans la rue. Celui là était une sorte de molosse mal léché, un gorille urbain.
Le défi sans règles avait attiré son attention. Les réactions de l'entourage face à l'épouvantail étaient parvenues à la retenir.

Personne ne s'était présenté, durant les longues secondes qui avait suivi l'entrée en scène du cadavre en slim. Alors pourquoi pas ? Kiichi n'avait rien contre le fait de cogner une nana et celle çi semblait être un appeau à torgnoles, le genre qu'on s'excite à briser et qu'on prend plaisir à baiser encore et encore une fois sa petite gueule réduite à un amas de chair sanglantes, qui finiraient par se mêler à des flots de foutre gluant.
L'image le fît frissonner. Kiichi n'était pas une brute de ce genre, malgré tout. Pourtant, il avait senti l'excitation tant physique que sexuelle parcourir ses veines alors que l'adrénaline y était pompée. L'ambiance du hangar, peut-être. L'odeur de l'hémoglobine séchée, possiblement. Les effluves de sueur rance et brutale, sûrement.
L'idée de pouvoir se lâcher sans crainte des conséquences, sans l'ombre d'un doute.

Alors il s'avança. Sans un mot, sa carcasse de gladiateur fendit la petite assemblée, certains se voyant expulsés d'un coup d'épaule puissant. Son regard était fixé dans les pupilles folles de l'Epouvantail et il ne cillait pas, son assurance tout à fait intacte alors qu'il finissait par lui faire face de toute sa masse, jettant sa veste d'écolier et le débardeur blanc qu'il portait au-dessous.
Son torse de buffle éclairé sous la lumière crue se leva à peine lorsqu'il prit la parole.

- Amène toi, cadavre.

Fausse invitation. Sans cérémonie, sans préliminaire, son bras gauche partit dans un direct fulgurante vers la mâchoire de l'Epouvantail.
Avec l'intention de l'éclater purement et simplement, même si son corps se préparait à une éventuelle riposte.

Liirzyn

Créature

Re : Première régle : Ne jamais parler du Fight-Club ... | Pv |

Réponse 2 dimanche 26 juin 2011, 23:16:14


Un vague de frissons avait parcourut l'assemblée. L'un d'eux avait tressauté. Il avait osé relever le défi. Là, elle se sentit vivante. Enfin un adversaire, enfin quelqu'un qui semblait la mériter. Un combat, c'était beaucoup plus décapant qu'une nuit dévorée par des pulsions sexuelles. Chaque combat était plus revigorant qu'une assemblée d'étreintes. Chaque coup, chaque tache de sang, chaque odeur de sueur et chaque cri de violence faisait battre le cœur de la tueuse.

Alors, comment accueillit autrement cette arrivée, cette insulte, que par un profond soupir de soulagement. Ses yeux, infimes, brillèrent de mille feux. Elle savait que ses yeux étaient un atout, dans chaque combat. Pas de pupilles, pas d'iris, juste un globe rougeoyant, tantôt foncé, tantôt clair. Aucune émotion ne se lisait au creux de ses orbites, sinon cette envie de combat, de tuerie, et cette passion pour une bestialité loin de tout ce qui pouvait être humain. Personne ne pouvait deviner où elle regardait. Un point fort, encore. Elle releva la tête, méprisante et souriante, quand il l'appela. Le cadavre. Aucun autre terme ne pouvait mieux la définir. A la seule différence qu'un cadavre était inerte, mais qu'elle ... Elle ne laissait filtrer aucun coup. Imbattable, immortelle, elle ne craignait aucune chose ... Le seul souvenir de son combat - perdu - contre Blain raviva sa violence, et elle accueillit le coup de son adversaire comme il se devait.
Vivement, elle tourna le visage, manquant de peu une collision entre son poing et son "charmant" minois, et attrapa entre les doigts gelés de sa main gauche la main du jeune homme, comme un appui. Elle devinait son pouls battre, dissimulé sous sa chair, à l'abri sous des montagnes de muscles. La prise fut brève, mais forte.

- Ne me sous-estime pas
... siffla t'elle.

Le silence les entourait, entiérement. Il était d'une lourdeur suintante.

En prenant appui sur cette main, elle put se propulser contre lui, lançant son pied droit vers son ventre, dans le but de le frapper avec rudesse et violence. Non, elle n'était pas féminine, ni délicate, ni raffinée. Elle devina que son pied, s'il parvenait à l'arrêter malgré la vitesse qu'elle avait, pourrait être violemment réceptionné. Elle jouait le tout pour le tout ... Mais elle était prête à saisir tout ce qui pouvait la sauver ...
Elle n'était animée que par le sang et le danger.
« Modifié: dimanche 26 juin 2011, 23:30:32 par Liirzyn »
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...

Kiichi

Humain(e)

Re : Première régle : Ne jamais parler du Fight-Club ... | Pv |

Réponse 3 mardi 13 décembre 2011, 23:39:46

[Désolé si ce n'est pas fameux, c'est la r'prise ^^"]


Il se plia en deux tandis que ses dents serrées retenaient un flot de bile qui lui avait inondé la bouche alors que la Doc Martens s'était enfoncée dans son estomac malgré les abdominaux épais comme des briques.
Le gorille n'avait pas cherché à esquiver un seul instant, pas plus qu'il n'avait cherché à parer ou contrer. Non, il s'était laissé frapper sans hésitation, assez fort même pour que l'Epouvantail soit à deux doigts de le faire gerber tripes et boyaux sur le sol de cette cave dégueulasse qui daubait l'urine et la vieille merde.
Ca faisait mal.
Putain, ouais.

Le colosse se releva pourtant, la masse musculaire lui servant de torse se bombant à nouveau sous la lumière crue alors que les épais câbles qui lui servaient de muscles se tendaient sous sa peau.
Le molard qu'il lâcha après un renâclement animal lui laissa un filet de bave et de bile mêlées perler au coin des lèvres, mais il l'essuya d'un revers de main avant d'ôter les mitaines de combat rouge qu'il ne quittait jamais.
Ses poings se refermèrent suffisamment fort sur eux-mêmes pour qu'ils laissent échapper un craquement sinistre qui bien que bas restait parfaitement audible.

- Qui sous-estime qui, Cadavre ? S'tu veux gagner, va falloir me buter.

Il n'avait cherché qu'a la tester. A présent, le golem des villes savait qu'elle connaissait son affaire et qu'elle n'hésitait pas.
Elle la jouerait vicieuse si elle devait avoir à le faire et c'était très bien comme ça. Ce serait la pire des salopes si ça lui permettait de l'écraser. Sans remords, sans états d'âme. Sans même un esprit guerrier.
Cette pute décharnée n'était qu'un animal qui avait besoin de détruire. Et ce soir, lui n'était pas mieux. C'était même son foutu mec idéal, en fait.

- T'a vraiment une sale gueule, Cadavre. Et un corps dégueulasse. C'est cool. J'vais pouvoir m'lâcher, ça changera pas grand'chose que j'te défonce.

Son poing gauche parti une nouvelle fois, missile à destination du menton de la face aux yeux rouges. Mais son poing reparti brutalement en arrière alors que dans le même temps le droit se lançait, feinte grossière mais efficace.
A lui cette fois de viser l'estomac.
Pour la faire gerber. La plier en deux.
Si elle encaissait ça, ce ne serait certainement pas sans conséquences pour elle. Si elle le parait aussi. Son adversaire n'avait pas que l'aspect d'un buffle, il en avait aussi la force.

Et il frappait pour détruire.

Liirzyn

Créature

Re : Première régle : Ne jamais parler du Fight-Club ... | Pv |

Réponse 4 mercredi 14 décembre 2011, 15:30:20




Les mots ne l'atteignaient plus depuis longtemps ... Le cadavre, édifié pour obéir et assassiner froidement, encaissa les tendresses qu'il hurlait, au milieu de cette masse grouillante, dans cette cave suintant l'alcool et le sang. Oui, pour gagner, elle serait une véritable garce, sans doute la pire de toutes ... Et le coup qu'il lui assena la fit littéralement voler. Ses pieds quittérent le sol l'espace d'un instant, avant qu'elle touche à nouveau le sol sur ses deux pieds, soulevant alors un amas de poussières. Dans un hoquet, elle porta sa main à son ventre, où ses tripes semblaient éclatées ... Un violent goût de sang, amer, envahit sa bouche, sa langue, et teinta ses dents. Un autre hoquet agita son buste,, avant qu'elle ne porte sa main à sa bouche, essuyant un léger filet sanguinolent qui perlait hors de sa bouche. Son seul réflexe fut d'avaler, comme elle le faisait toujours.

Elle releva les yeux, qu'elle avait vissée sur le sol, vers Kiichi, son visage ne se permettant aucune émotion. Ses traits restaient immuables, malgré la douleur qui ronronnait dans ses entrailles. Liirzyn toussa, cette fois avec une voix féminine, et non pas rauque comme à son habitude.

- J'aurais du mal ... à frapper un gosse.

Dit-elle d'une voix étonnament claire, qui surprit l'assemblée. Toute cette populasse connaissait ce bruit rouillé et ruiné qui lui servait de voix, mais pas cette voix presque douce, mais toujours aussi malsaine. Un pas, et elle s'avança vers lui, les mains grandes ouvertes, les muscles détendus. Chaque pas injectait dans ses veines une douleur puissante, qui dégageait une adrénaline indomptable. Ainsi, nous pouvons nous amuser ... Elle s'approcha, de sorte à se trouver proche de lui, défiant son regards de ses yeux sanguinolents, où rien, rien ne se refléterait jamais.

- Un putain de gamin qui devrait rentrer chez lui ...

La tueuse prit une lente inspiration, et courut vers lui. Sa main, ouverte, se transforma en un poing rigide, et elle lui assena un coup dans la gorge, visant sa pomme d'Adam, afin de lui offrir un coup puissant. Et s'il parvenait à parer coup, le second poing de la belle viendrait se plonger dans la poitrine de Kiichi, pour marteler son coeur, une sensation déstabilisante quand le coup est rude ... Et croyez-moi, il le sera

Mais son seul refuge, suite à ce coup, la mettait en danger : elle atterissait sur le sol, dos à lui, à genoux. S'il était assez rapide, il pouvait lui offrir un coup qui serait plus douloureux que celui qu'il venait de lui coller dans le ventre. Si elle se montrait assez rapide, elle pourrait le contrer. Le temps, dans cette cave, s'arrêtait toujours au moment d'un combat, quand les coups pleuvaient et rythmaient toutes les respirations.
Six petits enfants de cire vivifiés par l'énergie de la lune. Si tu l'ignores, je le sais ... Six plantes médicinales dans le petit chaudron ...  Cinq zones terrestres. Cinq âges dans la durée du temps. Cinq rochers sur notre soeur ... Quatres pierres à aiguiser, qui aiguisent les épées des braves ... Trois parties dans le monde, trois commencements, trois fins, pour l'homme comme pour le chêne ...



Dans sa poitrine est le dard de la fléche; son sang coule à flots ... elle beugle ... tête levée ... La trompe sonne ...
Feu et Tonnerre. Pluie et vent. Tonnerre et feu ... Rien, plus rien. Ni aucune série. Pas de série pour le nombre un; la nécessité unique, le Trépas, père de la douleur; rien avant ... rien de plus ...


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