Une musique sombre et brutale résonnait dans mon esprit depuis un long moment, un trop long moment... Elle va me rendre folle si je n'arrive pas à me l'enlever de la tête mais que faire bon sang que faire ?! Ma raison déjà effilochée va être réduite en miette si cette chanson ne s’interrompt pas très vite ! Je sais pourtant que mon esprit est en morceaux depuis longtemps mais j'aimerai encore profiter des rares bon souvenirs de mon ancienne vie encore un peu, encore un peu... Mais si ce chant sombre qui me pousse à tuer ne s’arrête pas, j'ai peur que ma résistance acharnée ne serve à rien. Ce n'est pas la première fois que la chanson douce de la folie retentit dans mon crâne mais cette fois, les notes sanglante du chant de la mort m’obsède et me possède complètement sans que j'y voie un échappatoire... Où était ma si douce soeur qui n'avait pas son pareil pour m'apaiser en chantonnant un tout autre chant : celui de la vie et de la joie qui m'avait tant de fois sauvé de la destruction et du mal qui me rongeait. Mais elle n'était pas là... Pas ici, nulle part où je pourrais la retrouver car je ne sais pas moi même où je suis. Tout ce dont je suis sûr c'est que si je ne trouve pas très vite un repère, une personne ou quoi que ce soit qui m'aide à ne pas sombrer dans mes pensées obscure... Je vais ombrer dans le mal et la mort !
Mais; à ma plus grande surprise, un petit édifice apparaît comme invoqué par mes désirs : la grande bâtisse ressemblant à un temple ou à une chapelle mal entretenue est sagement posée là, au milieu de nulle part mais c'est déjà bien plus que ce que je peux oser demander aux cieux pour mon salut. Ce n'est qu'en posant le pied dans le lieu de culte que je comprends mon erreur : La musique retentit follement dans mon crâne comme si par sa seule puissance, elle voulait ravager cet endroit saint et propice à la méditation. Un vieil homme approche de moi sans être intimidé le moins du monde par mon attirail et mes armes particulières : l'insouciance liée à son âge et à son statut sans doute... Mais voilà que le vieillard m’adresse la parole sans que je puisse comprendre un piètre mots de ce qu'il me raconte : trop tard pour le prévenir de ne pas m'approcher à présent, qu'il meure ! Et aussitôt dit, aussitôt fait car mon sabre rouge lui transperce la poitrine avec un vrombissement vorace comme si l'arme elle même raffolait du sang que je lui offrait !
Mais voilà que tous les autres chevaliers et écuyers se tournent vers moi, avec horreur pour la plupart et avec fureur pour le reste. Mais ils ne sont pas assez fort pour vaincre la puissance que me confère la folie prodiguée par cette chanson qui occulte mon esprit par ces notes enchanteresses et mortelles dont certaines semblent se graver au fer rouge dans mon cerveau...
http://www.youtube.com/watch?v=CqZpX3QnO3g&feature=player_detailpageLe combat commence et je sens un sourire déformer mes traits alors qu'un homme puis un autre tombe sous mes coups d'une précision d’orfèvre... N'y a-t-il personne qui puisse m’arrêter ? Si ce n'est pas le cas, mourrez ! Mais voilà que j'arrive à une chambre plus grande qui semble faire office de chambre de méditation ou entrainement principale... Peut être que les meilleurs guerriers de ce lieu y sont... Mes autres adversaires ayant été décevant, il me faut plus de mort et de sang pour contenter la folie qui abrite mon âme !