Enfer et Damnation

Marchant calmement dans les ruelles sombres du quartier de la Toussaint, la belle Ishtar sous sa forme humaine avance dans la rue principale, regardant les sex shop et autres endroits fait pour attirer luxure et stimuler les instincts primaires des humains. Faisant bouger le latex de sa robe à chacun de ses pas, la dragonne mystifiée en humaine noire de peau toisait de ses yeux violets la personne qui semblerait la plus indiquée pour une envie qui l'avait titillée toute la journée. Elle avait donc quitté son palais à Inferis pour prendre un portail et rejoindre la Terre. Un petit sort pour changer son apparence en cette enveloppe humaine qui faisait toujours assez d'effets aux mâles et femelles humains pour lui attirer une certaine sympathie de ses sous créatures.

Ses pas résonnaient dans le froid du quartier, son regard passant de personnes à personnes sans aucune gêne. De plus, avait-elle besoin d'être gênée ? Pour les gens de Terra, les humains étaient parfois simplement un moyen, au pire une gêne. Pour les infernois, ou encore pour la race d'Ishar de sa lignée, les humains étaient simplement des sous êtres qui étaient parfois bien utiles... Dans le cas présent, Ishtar cherchait une de ces âmes torturés que la société humaine savait si bien faire... Je sais, vous n'êtes pas d'accord avec Ishtar, mais le Dieu humaine ne vous auraient pas rendu si nombreux si c'était pour juste dépendre de vous même... Vous devez servir de plus grandes créatures que vous...
Comme Ishtar !

Finalement le regard mauve de la dragonne se posa sur un jeune homme... Blondinet, grandes cernes...
Un toxico fou dangereux sûrement. Elle s'en approcha calmement, petit sourire charmeur. Avec ses boobs en avant bien moulés dans le latex, elle s'approcha sans aucune crainte.

"Bonjour mon joli. Tu veux de la compagnie ?"

Au premier abord, on aurait cru qu'il étais vraiment loin. Les yeux mi-clos, refusant lui-même de dormir par crainte de ses cauchemars, il fixait obstinément un poste de télévision allumé derrière une vitrine d'un centre commercial. Il ne suivait même pas ce qui passait a l'écran: il se forçait simplement a regarder pour ne pas dormir.

Pour personne, on ne pouvait remarquer là un grand criminel, un type qui a tué plus de personne qu'il n'as de mèches de cheveux et tenant comme à un cristal une pelle commune entre ses mains, visiblement pas neuve. Personne ne s'était vraiment inquiété de voir un tel instrument: des magasins de jardinerie, il y en a dans ces grandes galeries marchandes, tout comme des magasins pour adulte, multimédia, et on en passe. Le plus inquiétant, peut-être, était de constater qu'il était là depuis plusieurs jours, revenant sans cesse pour s'empêcher de dormir. Quant à ce qu'il faisait la nuit pour passer le temps, les détails ne sont que peu importants.

Inspirant un grand coup, il restait dans sa contemplation de ce poste de télé, avant qu'un évènement extérieur ne vienne perturber sa transe méditative qui rendrait jaloux un moine tibétain. Un évènement extérieur qui devait frôler le bonnet D et qui visiblement et pour une obscure raison, avait gagné de l'intérêt a lui parler. Levant son nez en passant des cheveux blonds derrière ses oreilles, il la regardait avec une sorte de surprise mélangé à de l'incrédulité. On lui parle ? A lui ?

"... Bonjour, madame."

La pelle qu'il tenait d'habitude sur ses genoux fut posée à côté de lui, sur le même banc vide. Il la laissa prendre place si elle le voulait. Après tout, regarder la télé ensemble, c'est toujours mieux.

Ishtar s'installa à côté de Sandji dans le seul espoir de stimuler chez lui ses instincts primaires qui lui ordonnerait de s'accoupler. Elle s'installa de façon provocante, sortant de sa sacoche une petite sucette qu'elle se mit à lécher calmement comme une perverse. Visiblement ce jeune homme se forçait à rester éveillé. Elle le cerna et vit son intérêt croissant pour ses boobs et pour sa sucette. Elle lui souria de ses 44 dents avant de donner un coup de langue sur la sucette à la cerise en lui faisant un regard coquin.

Lui promettant un paquet de sucette et une sucette en bon et du forme devant son poste de télé privé, elle amena Sandji dans les rues du quartier de la Toussaint vers sa chambre d'hotel. Oh c'était modeste tout en montrant un confort non négligeable. Une télé plate diffusait les programmes nocturnes de chaînes spécialisées qui n'avaient pas peur de montrer hentai et porno sans publicité sauf entre les films. Ishtar alla vers la salle de bain en bonne professionnelle en laissant à Sandji un saladier remplit de sucettes de divers goûts, avec ou sans gomme à l'intérieur.

Puis, Ishtar sortit de la salle de bain dans un superbe bikini, en vinyle noir très brillant, laissant voir le piercing à son nombril et ses anneaux intimes bien moulés par le vinyle. Elle s'approcha du jeune homme en lui souriant.

"Met-toi à l'aise mon mignon... Je vais m'occuper de toi."

En vérité, il ne s'attendais vraiment pas à ce qu'une gentille dame, sortie de nulle part, vienne pour lui parler et avoir autant de bonnes intentions à son égard. Et puis, elle connaissait bien ses points faibles: les bonbons, ça c'est son domaine. Et reconnaissant là une amatrice du bon goût et des édulcorants, des esprits aussi raffinés que les leurs ne pouvaient que se comprendre. Qui a dit que ce n'était réservé qu'aux enfants ?

Embarqué on ne sait où mais facilement séduit par le pouvoir des colorants artificiels et de la jolie robe de madame, pas la peine d'en avoir plus pour le convaincre de le faire crapahuter à travers tout Seikusu si il le fallait. Enfin arrivé dans une très jolie chambre d'hôtel (qui ne valait rien comparé à sa maison, mais ça c'était son avis), il put prendre une chaise et attendre, avec pour seule compagnie à présent que des sucettes. Et ça, y'as (presque) pas de meilleurs amis dans la vie !

Prenant sans hésiter une de couleur verte, chopée au hasard, il se retrouva bien vite la joue gonflée avec un bâton en plastique sortant de sa bouche, alors que la musique d'une publicité diffusée à l'attente d'un autre programme concernant la sodomie sauvage (autant dans l'acte que dans le décor) à haut degré éducatif n'emplisse toute la salle. Regardant la télé avant que Ishtar n'arrive, quand elle réapparut enfin il faillit faire tomber sa sucette par terre. Les yeux grands ouverts d'incrédulité, il hésita à remettre sa sucette en bouche de peur de la perdre une seconde fois.

" ...Vous semblez avoir une encore plus grosse poitrine vu d'ici, madame. "

Le tact n'était pas compté dans son éducation récente. Il ne faisait que décrire ce qu'il voyait, pas la peine de s'attendre à des flatteries romantiques dénuée de sens et relevant plus de la panoplie du peigne-cul que du Don Juan. Alors à ce titre, autant causer crûment et sans chichis.

Elle sourit sous la flatterie. Calmement, elle s'approcha. Ishtar avait mit des longs gants en latex et un porte-jarretelle discret retenait également une paire de bas en latex qui semblait aller parfaitement de paire avec ce qu'elle portait sur les bras. S'avançant sensuellement, elle monta à califourchon sur Sandji avant de lui sourire de plus belle en écrasant ses seins contre ses pectoraux.

"Merci mon mignon."

Elle commença à défaire les vêtements de Sandji sans trop hésiter. Visiblement, elle voulait passer à la suite et jouer de plus belle avec cet humain. Quand sa poitrine fut révélée, elle caressa de sa main de latex le corps du jeune homme avant de lui prendre sa sucette de la bouche, la mettant dans la sienne en lui faisant un regard malicieux.

"Tu as été sage mon petit ? J'espère que oui... Ou plutôt, j'espère que ce sera intéressant comme résultat..."

Soudain Sandji se sentit bizarre... Ishtar avait recouvert ses gants d'une substance paralysante... et comme elle s'attendait à un toxico, elle avait mit la dose ! Au pire elle le mettait dans le coma, au mieux elle l'aurait dans un état de cataplexie qui lui permettrait de faire ce qu'elle veut. De plus, avec son excitation sexuelle, la toxine se diffuserait plus facilement dans l'organisme et ferait effet d'un coup. Ishtar souria de plus belle, ayant été immunisée contre la toxine utilisée.

"Bien bien, mon petit humain. Tu vas être sage hein ?"

Elle s'éloigna un bref instant avant de sortir un parchemin ancien, le dépliant à côté d'elle. Ishtar regarda son continu avant de tracer d'étranges symboles avec un crayon sur le corps de Sandji. Elle le laissait bien voir ce qu'elle faisait, n'ayant aucune crainte. Puis ce fut des onguents et des cataplasmes bien précis, venant de bouteilles disposés sous le lit. Elle commença à faire ses manipulations avant de sortir une dague de derrière un coussin.

"Ô créatures de l'outre monde. Faites voyager l'âme de cet humain à travers l'espace et le temps... Qu'il rejoigne les déchus et que son âme reprenne forme physique... Sous sa forme de pénitence pour tout ses crimes !"

Elle plongea la lame soudainement en plein centre de sa poitrine !
Des éclaires apparurent soudainement alors qu'Ishtar se révéla sous son apparence de dragonne. L'âme de Sandji se sentit aspirer dans un vortex existant sous lui. Il passa à travers des nuages de couleurs, des puits sans fonds, des marées et des océans, dans une galaxie vide et sans consistance avant de retomber violemment sur Terra...

Il put alors constater dans le reflet d'une flaque d'eau l'immonde résultat...
Sandji avait changé...
Il allait devoir rembourser son droit de vivre...
Mais pour le moment il serait...

UN PRINNY !!!!
Give it your prinny best, dood !

Si ce n'était pas de sa naïveté complète, jamais rien de tout cela n'aurait eu de raison d'arriver. Un peu étonné de la voir si rapprochée, il la laissa s'approcher à sa guise malgré tout, ne se doutant absolument de rien et sûrement pas de ce qui allait arriver.

Rapidement dévêtu de son manteau et sa chemise, il laissa Ishtar faire sans trop se douter de rien. Jusqu'à ce qu'il sentit le latex contre lui, et une sensation bizarre lui envahir le corps. Il se sentir d'abord comme engourdi, incapable d'empêcher Ishtar de lui piquer le bonbon, et juste se tenir a la table en tentant de garder son équilibre. Mais même si son esprit restait vif, son corps ne suivait pas.

Incapable de répliquer physiquement, il épuisait ses dernières forces pour rester debout.

" Q-qu'est ce que t'as fait ? Méch-a-ante... "

Son corps resta crispé ainsi alors que ses yeux lui permettaient de voir. Mais aucun son ne pouvait sortir de sa bouche, aucun mouvement de ses membres, il était prisonnier de son propre corps. La regardant faire avec de la rage dans les yeux, se jurant de lui extirper des excuses une fois libéré, il ne put rien faire face à ce qui allait arriver.

Incapable même d'hurler, il sombra dans ces ténèbres sans avoir laissé un mot depuis son corps d'origine. Il vit des tourbillons de couleur, d'images, de sentiments et d'odeurs. Avant de tomber à nouveau sur cette planète maudite, sur laquelle il avait déjà dû errer autrefois, et qu'il avait appris à détester par dessus-tout. Et si ce n'était pas le tout...

Un cri inhumain sortit de son bec lorsqu'il remarqua l'atroce transformation. Devenu à présent un pingouin aux gros yeux ridicule de poisson, arqué en demi-cercle d'un air féroce, parcouru d'une peau d'un rouge vif et avec un sac posé sur son ventre doucement arrondi, cette forme grossière était trop pour lui à comprendre en si peu de temps. Le choc fut tel que son coeur s'arrêta, et il tomba le nez en avant dans la flaque d'eau, avant d'exploser. Ainsi se termina sa vie...











...Du moins, pour celle-là. Car sur les restes fumants de son cadavres, une lueur vinrent faire rayonner ses yeux, et sur ce corps noirci revint la couleur rouge vif caractéristique qu'il as dorénavant. Se souvenant de tout, il s'assit sur ce qu'il lui servait de fesses et passa ses nageoires sur sa tête. Qu'avait-il mérité pour devenir ce pingouin hideux, ce manchot grossier qui avait succédé à son magnifique minois hérité de sa douce maman ? Où était-elle d'ailleurs ?

Sans compter qu'il comptait bien retrouver cette foutue sorcière pour lui régler son compte comme il l'avait jamais fait. Non seulement le renvoyer sur ce maudit monde pourri était une punition déjà bien trop importante, encore fallait-il qu'il aie l'air ridicule, maintenant!