Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

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Tatsumi Ido

Humain(e)

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 60 samedi 27 novembre 2010, 19:01:21

"Roh, c'est rien! J'suis locataire, j'devrais quand même avoir quelques clés. Konoka dit qu'elle me les filera au fur et à mesure que j'aurais des ceintures plus colorées. J'la soupçonne de me motiver."

Il eut un bon rire franc. Après avoir chassé le "rat" et s'asseyant à la mangue, Tatsumi fut un peu surpris de trouver de la poussière sur son dessert. Il n'était pas resté aussi longtemps pourtant! Nettoyant un peu la saleté, il repris son dessert où il l'avait laissé.

"Ouais, c'est bizarre quand même. Y a jamais eu de rat. Ou de corbeau. Ou quoi que ce soit comme animal quand j'y pense. Même les chiens errants changent de trottoir quand y s'approchent du dojô. Faut croire qu'ma senseï est aussi crainte dans le monde animal!"

Bien sur ce n'était pas vrai, il devait souvent chasser les corbeaux qui s'amoncelaient sur le toit certain soirs. Il souriait encore quand Naoya pointa du doigt un élément qui lui avait échappé jusqu'à présent. Elle se changeait où? Avec les mecs, il n'y avait pas de chichis... Mais là? Il avait toujours son sourire mais un tressaillement de la joue droite laissait entendre qu'il était en fait en mode "figé".

"Ha heu bennnn"

Il fit rapidement le tour de son appart. Il utilisait les douches et les toilettes du rez-de-chassé comme salle d'eau. Il n'allait quand même pas lui demander d'aller dans les vestiaires pour se changer, il faudrait repasser dans le dojô en pyjama! Il ne restait plus qu'une solution...

"Je vais attendre dehors..."

Ce fut avec une démarche de robot que Tatsumi atteignit la porte, l'ouvrit et la referma derrière lui. Il avait le feu au cerveau et aux joues. Une fille était venue chez elle. Elle allait mettre un kimono trop court. Et dormir ici. ICI CHEZ LUI! Les dieux ne l'avaient pas tout à fait abandonné!! Bon ce serait en tout bien tout honneur et il se passerai rien. Après tout il n'était qu'un gosse par rapport à elle... Mais ce qu'elle était canon! Mystérieuse, brillante, futée, débrouillarde... En plus, elle vivait en sachant qu'il y avait des trucs super dangereux dans les rues sans avoir peur donc elle était aussi super courageuse! Une fille comma ça ça courait pas les rues. Et elle était chez lui! Nerveusement, il se tamponna le bandage du front. C'était décidément une super soirée...

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 61 samedi 27 novembre 2010, 22:27:44

^
Naoya se mit à rire un peu quand Tatsumi lui parla des animaux qui ne s'approchaient pas à moins de cent mètres du dojo. Selon lui, Konoka était responsable de tout cela. Mais peut-être que la raison était plus naturelle. Peut-être que les oiseaux n'avaient pas vraiment de quoi se percher dans les environs. Ou bien que les chiens errants, comme ils le disaient si bien, ne venaient pas vraiment ici. Enfin, c'était un peu drôle de la manière dont il l'avait dit mais bon. Ca l'avait fait sourire, sans aucun doute et y'avait pas que l'alcool qui était responsable.

"Qui sait ... Peut-être que le monde animal vous évite ..." avait-elle dit en souriant.

C'était sûrement pas vrai mais bon, au moins, Tatsumi ne se posait pas plus de questions sur le gros rat qui avait squatté le faux plafond. Quoi que, il aurait peut-être aimé apprendre que Konoka avait quelques inquiétudes à son égard et qu'elle avait déjà tracé tout son avenir pour lui. En y repensant, c'était peut-être égoïste de la part de Konoka, ou bien celle de Naoya, de ne pas lui en parler. Après tout, il devait pouvoir vivre sa vie comme il l'entendait. D'accord, il aimait bien les cours de kendô. Mais peut-être que ça ne lui plairait pas d'apprendre que tout ceci était dans l'unique but d'aller chasser les saloperies qui traînaient dehors. Mouais ... Peut-être que c'était pas cool de ne pas lui en parler. Seulement, Naoya ne le connaissait pas assez pour lui dire ce qu'elle savait. Et franchement, elle préférait laisser ça à Konoka. Ils se chiperaient le nez et puis, voilà, ça resterait entre eux ... Mieux valait-il que l'infirmière évite de se mêler des affaires des autres sinon, ça finirait par lui retomber sur le coin de la figure. Enfin bref.

Naoya remarqua ensuite qu'elle avait quelque peu perturbé le pauvre Tatsumi qui était resté sans voix suite à sa question. Bin oui ? Où est-ce qu'elle se changeait ? Peut-être qu'elle pourrait aller en bas ... Ou ailleurs, enfin, elle ne savait pas trop non plus. Tout ce qui sortit de sa bouche en premier lieu, ce fut quelques onomatopées. Elle l'avait pris de cours, pour sûr. Finalement, après quelques minutes de réflexion, Tatsumi en vint à la conclusion ... qu'il devrait attendre dehors. Mouais ... Mouais ... Il ne laissa pas vraiment le temps à Naoya de dire quoi que ce soit d'autre parce que voilà qu'il reprenait une nouvelle fois la porte. L'infirmière se frotta le front pendant quelques instants, se demandant si elle n'aurait pas mieux fait de prendre le risque de rentrer chez elle, même si elle aurait sûrement du mal à le faire.

Tatsumi était donc parti... Autant se changer rapidement pour qu'il revienne finir son dessert, parce qu'il avait encore un peu de mangue dans son assiette. Naoya croisa alors les bras pour atteindre les extrémités de son pull et hop, voilà qu'elle le retirait. Il sentait encore bon la lessive que Naoya utilisait lorsqu'elle lavait ses fringues. Normal, elle ne l'avait pas beaucoup porté ce jour ci puisqu'elle avait passé le plus clair de son temps en tenue d'infirmière. Naoya tendit alors la main et récupéra le kimono blanc qu'elle enfila alors. Elle se leva alors, en chancelant un peu à cause de l'alcool et regarda le kimono. Mouais ... Bon ... Mi cuisses ... Un peu court ... Mais un poil moins court que sa tunique. Ca passerait, du moins, c'était ce qu'elle se disait. Naoya ôta ensuite son pantacourt qu'elle plia, tout comme son pull. Ses deux vêtements rejoignirent alors son sac. Elle se rapprocha ensuite de la porte, histoire de l'ouvrir.

"Hum ... C'est bon."

Genre, tu peux revenir, la voie est libre. 

Tatsumi Ido

Humain(e)

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 62 dimanche 05 décembre 2010, 10:26:37

Naoya confirma les craintes de Tatsumi mais le ton soulignait qu'elle aussi rejoignait un peu les idées d'humour qu'il essayait de mettre dans l'atmosphère. Il rit, de bon coeur. C'était agréable comme sensation après les révélations qu'elle avait fait avant. Elle était sur le point de partir, de croire qu'il allait la prendre pour une folle. Elle était vraiment mal à l'aise. Et maintenant, elle était là, plaisantant avec lui. Une fille canon, courageuse et qui se sentait bien avec lui. Les dieux ne l'ont pas abandonné...

Malheureusement, il dut à nouveau sortir, le temps pour elle de se changer. Il voulut d'abord rester devant la porte mais, en entendant le bruit du tissu que l'on retire il ne put tenir et marcha doucement en bas des escaliers pour s'occuper à la fois les mains et l'esprit. Car son esprit voguait dangereusement vite au-delà des horizons du désir flottait déjà dans les étendues paisibles de l'envie qui se trouvait au-delà. Dur de contrôler sa libido quand on est un ado qui s'est fait jeter par toutes les filles jusque là.

Il trouva ce qu'il cherchait, à savoir un tapis en mousse épais d'environ deux mètres sur cinquante centimètres. On l'utilisait pour les cours des très jeunes élèves histoire qu'ils ne se fassent pas mal en tombant. Bien sur il y en avait plusieurs pour délimiter une zone de combat mais Tatsumi se contenta d'un seul, celui qui était en meilleur état. En arrivant à nouveau en haut des escaliers, il arriva au moment où Naoya l'informa qu'elle s'était changée. Rentrant dans la pièce en évitant de la regarder autant que possible, il posa le matelas de fortune dans un coin de la pièce. Ça lui suffirait nettement pour cette nuit. Se tournant vers elle, il eut une fracture nette de l'oeil droit et un peu de sang se mis à lui couler de la narine gauche.

"Wah...."

Il ne put pas dire grand-chose d'autre. Non seulement le kimono lui allait bien mais le potentiel érotique d'une telle tenue de combattante sans porter de pantalon ou de t-shirt en dessous était nettement plus élevé que ce qu'il croyait. Ne voulant pas faire craquer les coutures de son pantalon, Tatsumi se rassit pour s'installer à sa mangue.

"Heu... Le kimono vous va bien... Désolé il y a pas de pantalon de dispo... "

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 63 dimanche 05 décembre 2010, 13:10:29

Comme Naoya lui avait indiqué que tout était ok de son côté, qu'elle avait finalement revêtu ce qui allait lui servir de pyjama pour la nuit, Tatsumi avait fini par rentrer dans sa chambre, tout en portant un espèce de matelas. Ca lui rappelait les matelas qu'elle trouvait à l'école, lorsqu'elle faisait de la gymnastique et que ces trucs là servaient à éviter de se péter franchement la gueule. C'était le bon temps, d'une certaine manière. Pas de boulot si ce n'était les devoirs de l'école, pas d'ennuis si ce n'était d'essayer d'être le ou la plus populaire, d'avoir le plus d'ami(e)s ou bien de se trouver un copain, ou une copine. Ouais ... Le bon temps ... Mais tout ceci était déjà bien loin derrière elle et sauf si elle emmerdait un dieu ou bien qu'elle trouvait quelqu'un avec de tels pouvoirs, jamais Naoya ne retournerait dans le passé. Quoi que ... Quand on est jeune, on n'aspire qu'à une chose : grandir le plus vite possible pour se détacher des parents et faire ce qu'on veut. Et quand on est plus vieux ... Bin, c'est l'inverse. On aimerait bien pouvoir revenir dans le passé, histoire d'être dépendant et de ne pas avoir à prendre de décision ... En somme, faut savoir se satisfaire de ce qu'on a, même si c'est pas le top du top. M'enfin.

Reprenons, je disais donc, Tatsumi était revenu dans sa chambre avec son matelas. Mais depuis qu'il était revenu, pour le moment, il n'avait pas encore croisé le regard de la jeune femme. Peut-être parce que, d'une certaine manière, Naoya l'intimidait. Ou peut-être parce qu'il ne savait pas comment il pourrait réagir et que ça pourrait la surprendre. Qui sait ? Naoya, quant à elle, avait encore un peu tiré sur le bas du kimono, histoire de voir si c'était pas un peu élastique et si ça pouvait pas se grandir un peu. Parce que les trucs courts, elle en portait déjà assez quand elle était à l'hôpital. Manque de chance, ça s'étirait pas plus. Dommage ... Dommage ... Oh, et puis, si jamais ça allait pas, elle pourrait toujours remettre son pantacourt. Bon, il était vrai que c'était pas vraiment l'idéal de dormir avec mais bon, ça serait mieux que rien.

Finalement, au bout de quelques instants, Tatsumi se tourna. Et là ... Bin, on aurait pu dire que c'était le drame, mais ce n'était pas vraiment le cas. Sûrement que le pauvre jeune homme ne devait pas avoir l'habitude de rameuter des gens dans sa piaule, et qui plus est, des femmes. Mine de, il aurait pu être à la limite de la crise cardiaque ! Naoya aurait su quoi faire dans ce cas-là. Mais là, un de ses yeux et une de ses narines s'étaient mis à déconner. Et une simple honomatopée s'échappa de sa bouche.

"Euh ... T'es sûr que tout va bien ?"

Question sûrement un peu stupide, vu la réaction qu'il avait eu mais bon, il était pas tombé dans les pommes non plus. Voir Naoya ainsi l'avait certainement quelque peu troublé. Mouais ... Ca lui apprendrait à rester chez des gens qu'elle ne connaissait seulement que depuis peu. Tatsumi retourna alors s'asseoir, histoire de finir sa mangue. Naoya, elle, avait fini la sienne pendant qu'il était en train de forcer les casiers. Et puis, s'asseoir alors qu'il était en train de manger, c'était peut-être pas une brillante idée. Pourquoi ? Parce que, forcément, le kimono allait remonter le long de ses cuisses et là, le pauvre Tatsumi aurait très certaTu einement du mal à terminer sa  mangue ... Du moins, c'était ce que se disait l'infirmière, mais sûrement qu'elle ne devait pas vraiment se tromper sur ce point là. Finalement, Tatsumi lui fit un compliment, en lui disant que le kimono lui allait bien. Naoya n'avait pas vraiment cette impression mais bon.

"Merci ... Mais, tu es repassé au vouvoiement ?" lui fit-elle remarquer.

Tatsumi ne l'avait peut-être pas fait exprès ... Ou alors, c'était elle qui le perturbait plus qu'elle ne l'aurait souhaité.

Tatsumi Ido

Humain(e)

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 64 dimanche 05 décembre 2010, 14:55:28

L'infirmière, en plein dans son rôle, s'inquiétait pour la santé de son patient. Lui-même se sentirait bien mieux si elle maintenait une distance suffisante, son coeur la remerciait en silence pour ça d'ailleurs.

"J-J'vais bien! C'est juste que..."

Comment articuler ça sans passer pour un vieux pervers? Surtout qu'il venait de passer au vouvoiement sans s'en rendre compte! Il se donnerait des baffes parfois! Tout en mangeant, histoire de se donner une contenance, Tatsumi tenta de parler entre deux bouchées.

"C'est que... J'sais pas si quelqu'un te l'a déjà dit en face mais... Waoh... T'est incroyablement sexy sans même le vouloir! Ça doit être une espèce de don. Moi j'fait fuir les commerçants et j'attire les loubards dès qu'j'pénètre dans un quartier la première fois. Ça doit être ce truc appelé phéromachinchose... Toi, t'est tout simplement... J'crois que waow ça fait limité mais en même temps... ça dit tout. T'devrais faire de la photo pour les fins de mois. J'suis sûr qu'il y a plusieurs photographes qui se battraient pour te payer comme modèle!"

Le cerveau à géométrie variable de Tatsumi venait de trouver une échappatoire et s'y engouffra avec la prestesse d'un naufragé voyant arriver vers lui une bouée. Reprenant du poil de la bête, il avait d'ailleurs fini de manger la mangue et put donc parler à la jeune femme avec un air un peu moins gêné rivé à la figure.

"D'ailleurs... Y a souvent besoin de modèles au lycée! Au club d'arts plastoc y parait qu'ils ont jamais personne pour les peintures et les sculptures. T'est payé pour pas bouger! J'ai voulu postuler mais j'trouve toujours la porte fermée avec sûrement une chaise derrière la clanche parc'que même en forcant la serrure j'peut pas entrer!"

Il n'était pas venu à l'esprit de Tatsumi que les élèves terrifiés croyaient qu'il venait pour les racketter et qu'ils se barricadaient donc depuis qu'ils avaient remarqué qu'il rodait dans les environs. Il n'avait aucune chance de participer au club de dessin vu que ses talents plaçaient les gribouillis au rang d'art majeur mais il espérait par ce moyen croiser plus souvent la route de son ange blanc. Au moins dans des conditions moins stressantes que dans un hôpital ou à la chasse aux suceurs de sang!

"J'sais pas si il y a un club photo. Ce s'rait encore moins fatiguant mais au moins les modèles du club d'arts plastoc sont bien payés. J'dois avoir leur petite annonce dans la poche de ma..."

Il prit alors les débris de sa veste et farfouilla dans une poche... pour laisser sa main ressortir de l'autre côté! Le papier devait se trouver réduit en copeaux et éparpillé dans toute la rue du convini à l'heure qu'il était...

"J'verrai ça au lycée..."

Il se releva, la tête un peu tournante. Il dut même s'appuyer un peu contre le mur. Alccol+ augmentation de la pression cardiaque+ baisse de la quantité de sang dans la tête... alchimie féroce s'il en est une. Il alla donc à son armoire pour sortir le futon. Grand matelas replié, il le déploya sur le sol et posa dessus la couverture et la lourde couette. C'était un modèle pour deux personnes car Tatsumi avait le sommeil très agité. Il déposa un coussin en position central et pris l'autre pour le poser sur le tapis en mousse. Il avait encore des couvertures en rab et se les sortait déjà.

"Tu veux dormir quand?"

Il aimerait bien continuer la conversation, ayant peu de chances de parler à un membre du sexe faible. Konoka ne rentrait pas dans cette catégorie vu que la discussion avec elle se résumait à "pitié, nooooon". Mais l'alcool avait fait quelques ravages, lui-même voyant des ombres d'éléphants roses à la limite de son champ visuel.

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 65 dimanche 05 décembre 2010, 16:21:04

Le pauvre ... Tellement qu'il était perturbé, il en avait du mal à trouver les bons mots ! Mais histoire de se remettre d'aplomb, Tatsumi avala quelques bouchées de son dessert. Puisqu'il avait retrouvé ses mots et que son cerveau avait arrêté de mélanger toutes ses idées, du tac o tac, voilà qu'il lui disait qu'elle était plutôt bien foutue. Mouais ... Mais c'était pas vraiment de sa faute. A dire vrai, toutes les fringues qu'elle portait lui allaient plutôt bien, même ce fichu kimono qu'elle trouvait un peu trop court mais bon. Entendre cela de sa bouche ... C'était ... Comment dire ... Bien évidemment que ça lui faisait d'entendre cela mais bon. Tatsumi était peut-être un peu trop jeune pour que quelque chose se passe entre eux. Ca ne serait pas vraiment décent, du moins, selon elle.

"Euh ... Oui ... On me l'a déjà dit. Mais peut-être pas aussi directement."

Naoya se racla quelque peu la gorge. Un don, c'était un don selon Tatsumi. Elle dirait plutôt que c'était la génétique et que c'était grâce à ses parents, et pas à un don. A moins que y'avait un Dieu qui avait décidé de faire d'elle une créature de rêve. Sauf que, la jeune femme ne croyait pas vraiment aux Dieu. Disons que, elle ne croyait seulement que ce qu'elle pouvait voir. Bien évidemment, si jamais elle en rencontrait un dans les prochains jours, voire semaines, et bien, elle changerait d'avis mais bon, ça ne serait pas pour tout de suite non plus. Tatsumi lui parla alors des phéromones, sans pour autant avoir trouvé le bon mot. Soit disant que lui faisait fuir les gens et que les loubaMais quirds s'approchaient de lui dès qu'il approchait. Pour Naoya, selon Tatsumi, ça devrait sûrement être différent. Oui et non, les ennuis, elle les attirait quand même, et cela même si elle ne les voulait pas forcément.

"J'ai déjà deux boulots, quoi que ... C'est le même, d'une certaine manière. Mais qui sait ? Si jamais je deviens mauvais en tant qu'infirmière, je pourrais me reconvertir."

Naoya en doutait mais bon. C'était à voir. Car après tout, les goûts de Tatsumi pouvaient bien différer des goûts d'un photographe. A voir ... Tatsumi poursuivit sur ce sujet, ajoutant que le lycée recherchait parfois quelques modèles au club d'arts plastiques. Ouais ... euh ... De ce qu'elle se souvenait des arts plastiques, et bin, les modèles étaient plutôt dénudées. Et franchement, Naoya n'avait pas plus envie que cela de s'exhiber, sauf si, Tatsumi lui assurait que ça ne serait pas le cas mais bon. Déjà qu'elle n'avait pas beaucoup de temps pour ses propres loisirs. Aller poser, cela ne faisait pas vraiment partie de ses projets, du moins, pas dans l'immédiat.

"Ne pas bouger ? Hmmm ... Ce n'est pas vraiment pour moi."

Naoya eut un léger sourire lorsqu'il lui parla du fait qu'il avait tenté de postuler à plusieurs reprises mais qu'à chaque fois, il ne pouvait pas rentrer du fait que la porte était bloquée.

"Ils ne sont pas très sympas alors. Car s'ils manquent de modèles, comme tu le dis, ils devraient accepter tout ceux qui sont volontaires."

En tout cas, Tatsumi s'accrochait à cette idée. Peut-être qu'il avait envie que Naoya soit un peu plus présente au lycée. Ou peut-être c'était pour cacher une certaine gêne qui s'était instaurée depuis qu'elle s'était changée. Qui sait ... Elle eut un nouveau sourire lorsqu'il tenta de fouiner dans l'une des poches de sa veste et que sa main ressortit de l'autre côté, sans rien. La veste était déchiquetée, et sûrement qu'il avait perdu le papier en cours de route.

"Pas besoin Tatsumi. Tu sais, déjà que je n'ai pas beaucoup de temps libre, je ne sais pas si j'aurais le temps de poser."

Parce que, quitter son boulot, ce n'était pas vraiment dans ses projets non plus. Naoya aimait bien ce qu'elle faisait. Elle avait l'impression qu'elle rendait service aux gens et qu'elle aidait les autres. Et puis, elle les écoutait parler, encore et toujours, et parfois, elle avait l'impression qu'ils se sentaient bien mieux. Alors, autant continuer sur cette voie là. Tatsumi se redressa alors et Naoya eut l'impression qu'il avait du mal à tenir debout. Sûrement que c'était les effets de l'alcool qui commençaient à faire leur apparition.

"Tu devrais éviter de faire des gestes trop brusques. Ou tu vas finir par te retrouver par terre."

Naoya connaissait cela. Bon, il était vrai que quand elle buvait, elle le faisait généralement chez elle. De ce fait, elle n'avait pas beaucoup de chemin à faire pour rejoindre son lit douillet. Ou bien si elle avait vraiment trop de mal à marcher, et bien, elle restait dans son canapé à attendre de dessouler un peu. Mais Tatsumi préférait s'activer. Ou du moins, il préparait la couche de la jeune femme. Tatsumi avait le temps, sauf s'il était bien trop crevé et qu'il préférait aller se mttre au lit. D'ailleurs, il lui demanda quand elle comptait se coucher. Et bien, elle ne savait pas trop. Y'avait des nuits où elle ne dormait pratiquement pas.

"Je ne sais pas. Quand tu seras fatigué."

Et quand bien même qu'il partirait se coucher, et bien, pas sûre que Naoya s'endorme tout de suite. Pourquoi ? Parce qu'elle n'était pas chez elle. Et parce qu'elle dormirait dans un lit différent du sien.

"Mais si tu veux qu'on continue à parler, ça ne me dérange pas."

Naoya marqua une petite pause.

"Tu sais, tout à l'heure, tu me disais que tu attirais les loubards. Mais je suis sûre qu'un jour, tout ça passera et que les ennuis resteront loin de toi."

Du moins, c'était ce qu'elle espérait, sinon, sa vie ne serait pas vraiment drôle.

Tatsumi Ido

Humain(e)

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 66 dimanche 05 décembre 2010, 20:14:48

Tatsumi n'avait pas vraiment eu l'impression de faire un compliment. Ce ne fut qu'à la réaction de Naoya qu'il se rendit vraiment compte de ce qu'il avait dit. Il aurait été seul, il se serait suicidé à coups de boule dans la table basse. Il était en train de partir totalement en vrille avec ces histoires et il fallait qu'il trouve un moyen de déconnecter sa libido de sa langue avant de finir par la faire partir en pleurant. Et de s'exposer aux châtiments personnalisés de Konoka. Tentant la castration chimique, il se resservit un nouveau verre de saké. A ce moment, l'ange blanc commentait l'idée de faire le modèle. Visiblement, il lui manquait à la fois le temps et la patience.

"Dommage Naoya-san... Personnellement, si j'savais peindre, j'adorerai le faire avec un modèle si..."

Sa parole fut coupée par une gifle violente de sa main gauche. L'hémisphère droit de son cerveau, visiblement encore en état de marche, venait d'interrompre juste à temps le cafard qui se promenait dans son cerveau. La larme à l'oeil mais toujours souriant, Tatsumi continua sans se démonter.

"...si beau."
*Jolie rétablissement acrobatique. Maintenant, cloue-moi cette langue au fond de ton palais et laisse-là là-bas!*


Mais Tatsumi n'écoutait que difficilement des ordres, surtout ceux venant de son cerveau. Il but donc une goulée et chercha un message caché dans la déclaration de Naoya-san. Ils ne sont pas sympa? Dur à dire vu qu'il ne les a jamais vu! Ou peut-être que si, vu que ce n'était pas marqué sur leur front qu'ils appartiennent au club d'arts plastiques. Encore une fois elle s'inquiéta pour sa santé, lui arrachant un soupir de plaisir.

"C'est gentil de t'inquiéter pour moi, Naoya-san, mais ça ira. De toute façon je ne vais pas quitter le sol du reste de la soirée..."

Et son ange blanc continuait de gonfler son petit coeur sec de paroles tendres qui l'amenaient aux frontières de la béatitude. Elle voulait bien continuer de parler... En plus, elle parlait de lui, disant qu'elle espérait qu'il éviterait un jour les ennuis. Se donnant du courage, il but un peu de son verre et envisagea ce qui devait se dire maintenant.

"Ben j'ai toujours plongé dans les embrouilles, aussi loin que j'me rappelle. Tiens, une petite histoire d'Okinawa! J'étais en première année de collège et j'ai vu qu'un gars avait plein de trucs derniers-cri. Pourtant ses parents étaient pas spécialement riches... J'l'ai cuisiné un peu et il m'a dit qu'il se faisait son fric avec les huitres. Celles d'une baie contiendraient des perles. Illico, j'ai séché les cours et, pendant trois jours, j'ai plongé comme un malade. J'sait pas combien de kilos d'huitres j'ai péché et... rien. Pas la moindre petite perle."

Il eut un petit rire puis un nouveau coup d'alcool. C'est fou ce que la pièce tournait au fait. Une variante des tremblements de terre se spécialisant dans le mouvement circulaire peut-être?

"Sauf que le couillon se faisait du fric avec de l'herbe. Pas vraiment de l'herbe de Provence hein! Il s'est fait serrer par les profs et ils ont cru qu'il était que le vendeur. Vu qu'jétais pas là depuis trois jours, il a cru malin de me balancer en disant que j'étais le trafi.. le tra... le sale type quoi! Résultat, midi du quatrième jour, trempé et crevé, je vois débarquer un pion accompagné de deux flics. Rapport qu'ils avaient des questions à me poser sur un trafic de dope. Ils ont été trop bavard et j'avais tout pigé. Furax, j'ai balancé tout ce petit monde à la flotte (c'était une jetée, c'était facile, y avait des morceaux d'huitres partout...) puis j'suis allé direct au poste. Y z-ont cru que j'venais me livrer et ils ont fait c'qu'on appelle techniquement "une confrontation de suspects". Y z'ont pas été déçus du voyage. Ce couillon a avoué tous les crimes de ces trente dernières années avant que les flics réussissent à me sortir du poste."

Rire, lampée.

"J'arrive pas à rester calme dans ces cas-là... Ce sale type s'est fait du fric en polluant des poumons. En plus, il s'est foutu de moi et a essayé de me tremper dans ses combines... Pour le juge, c'est une tape sur la main. Pour moi, c'est une tape un peu plus haut sur l'anatomie. Et un peu plus fort, avec des intérêts... C'est là que les flics ont commencé à se méfier de moi. Et les jeunes aussi. En fait, tout le monde s'est méfié... Et j'ai fait que ce qu'j'appelle techniquement "un nettoyage au coeur des fibres". Allez, à toi! T'as pas une histoire marrante? J'suis sûr que tu dois avoir des clients pire que moi à l'hosto!"

C'est fou ce que ce matelas lui paraissait attirant d'un coup...

Naoya Akiyoshi

E.S.P.er

Re : Service des urgences, début de soirée. PV Naoya Akiyoshi

Réponse 67 lundi 06 décembre 2010, 11:17:39

Tatsumi s'était servi un nouveau verre. Peut-être parce qu'il avait soif après tout ce qu'il avait dit. Naoya aurait pu faire de même, et boire une nouvelle fois. Seulement, elle n'était pas vraiment sûre que ça soit une bonne idée. Elle avait déjà bu ... combien de verres ? Elle ne savait plus trop. Mais honnêtement, celui-là aurait été de trop. Donc, autant s'abstenir même si un autre petit verre lui ferait bien envie. Elle n'avait pas vraiment envie non plus de déblatérer tout plein de conneries. Quoi que, à ce petit jeu là, encore, Naoya savait tenir sa langue. Et puis, elle avait aussi l'habitude d'écouter, et de ne pas trop parler. Au moins, même si elle était bourrée, elle ne risquait pas de s'aventurer sur un terrain miné, voire explosif. Enfin ...

Il lui sembla que Tatsumi était légèrement déçu. Peut-être qu'il avait vraiment envie qu'elle serve de modèle, de temps en temps. D'ailleurs, il lui fit remarquer que s'il savait peindre, et bin, il aimerait bien l'avoir pour modèle. Enfin, il n'avait pas vraiment terminé sa phrase parce que voilà qu'il s'était stoppé et qu'il s'était giflé ... Sûrement qu'il n'avait pas envie de dire d'énormes bêtises, d'où le fait qu'il avait préféré se stopper avant de le faire. Naoya eut un léger sourire lorsqu'il acheva finalement sa phrase.

"Apprends à peindre. Et qui sait ? Peut-être qu'un jour, je te servirai de modèle."

Bon, c'était pas sûr qu'elle le fasse du fait qu'elle était pas mal occupée par ses journées et que pour le moment, elle devait un peu libérer son emploi du temps mais bon. Peut-être que si elle passait moins de temps dehors, elle aurait le temps de faire d'autres choses qui seraient bien plus intéressantes.

"Au pire, je pourrais t'apprendre. Mais il faut que j'arrive à dégager un peu mon emploi du temps. Et je doute que Konoka voit ça d'un bon oeil."

Mouais ... Si Konoka apprenait que Tatsumi voyait Naoya pour qu'elle lui apprenne la peinture ... Bin, elle doutait du résultat. Sûrement que la senseï viendrait chercher le jeune homme par la peau du cou et le ramènerait direction le dojo pour qu'il reprenne son entraînement illico. Les entraînements, c'était bien beau mais bon, y'avait pas que ça dans la vie. Enfin, il ne devait pas y avoir que ça non plus. Non, fallait que Tatsumi prenne le temps de vivre sa vie, de faire ce qu'il a envie et non pas ce qu'on lui dit de faire. Parce que recevoir des ordres, ou suivre des directives, ça allait bien cinq minutes mais bon, le faire toute sa vie ... Quoi que ... D'un certain côté, Naoya, quand elle bossait, était bien obligée de suivre les ordres des médecins. Quoi que ... C'était quelque peu différent. Oui, ce n'était pas pareil, du moins, selon elle.

Après un moment, Naoya songea tout de même à s'asseoir. Bon, il était vrai que sa tenue n'était pas vraiment des plus adéquates mais elle essayerait de faire son possible pour ne pas perturber plus le pauvre Tatsumi qui l'était déjà pas mal depuis qu'elle avait revêtu son kimono. Après tout, ce n'était pas comme si elle avait prévu de faire exprès de ne pas rentrer chez elle et de rester chez lui pour la nuit. Mais bn, il était vrai que si elle avait un peu moins bu, sûrement qu'elle aurait pris le risque de rentrer, quitte à tomber sur de méchantes bestioles pas belles et pas gentilles. Quoi que ... Jusqu'à présent, ses sorties nocturnes étaient plutôt calmes, enfin, elle ne croisait jamais personne de bien méchant. Naoya espérait bien que cela continue de la sorte mais bon, elle ne décidait pas non plus de l'avenir. Donc à voir quoi.

Même si Naoya s'inquiétait pour lui, ce n'était pas vraiment de sa faute. C'était dans sa nature de se préoccuper des gens, de leur bien être, de savoir si tout allait bien pour eux ou bien s'ils n'avaient pas besoin de quelque chose. Elle n'était pas infirmière pour rien. Alors, quand Tatsumi lui demanda de ne pas s'inquiéter pour lui, et bin, elle eut, à nouveau, un léger sourire sur le visage.

"C'est une habitude. Même si on me demande de ne pas m'inquiéter, je crois que je le ferais quand même."

C'était pas de sa faute, c'était comme ça et Naoya n'y pouvait rien. Mais bon. Tatsumi but alors une nouvelle gorgée de son saké et commença à lui raconter un peu sa vie, du fait que malheureusement, il avait toujours côtoyé les ennuis et que ça ne s'arrêterait peut-être pas de sitôt. D'ailleurs, pour illustrer ses propos, il lui raconta même une petite histoire, enfin, un truc qui lui était arrivé. Tatsumi cherchait à se faire du blé et on lui avait dit qu'il pouvait toujours s'amuser à pêcher des huitres, histoire de récupérer des perles. Et il l'avait fait, seulement, il n'avait pas eu la chance d'en trouver une.

"Ce n'est vraiment pas de chance. Tout ce mal pour rien."

Et il enchaîna, après avoir bu une nouvelle fois, sur le fait que le type qui lui avait refilé le tuyau lui avait simplement menti et qu'il faisait dans le trafic de l'herbe. Histoire d'être bien sûr que Naoya comprenne, Tatsumi lui avait dit que ce n'était pas de l'herbe normale, enfin, pas des trucs qui pouvaient se trouver en pharmacie ou bien au coin de la rue. Mais plutôt des trucs illégaux. Il lui raconta la suite, disant qu'il avait eu des ennuis à cause de ce mec, que les flics avaient voulu discuter avec lui mais que finalement, ils avaient fini à la flotte sans qu'ils ne puissent faire grand chose. Finalement, cette histoire lui en avait porté un coup. Car c'était depuis ce jour là que les gens avaient du mal à lui faire confiance, qu'on préférait le regarder de loin et qu'on préférait garder ses distances.

"C'est dommage de juger un livre rien qu'à sa couverture."

En somme, ce qu'elle voulait dire, et bin, que c'était dommage que les gens n'arrivaient pas à apprécier Tatsumi simplement parce qu'il avait été au mauvais endroit, au mauvais moment, et qu'il avait simplement voulu se faire un peu de fric. Mais bon, parfois, les gens sont stupides et on ne peut malheureusement pas y faire grand chose. D'une voix enjouée, Tatsumi lui demanda si elle n'avait pas une histoire drôle. Hmmm ... Naoya se mit à réfléchir.

"Une histoire amusante ? Hmmm ... Je ne sais pas ..."

Elle baissa la tête une nouvelle fois pour réfléchir.

"Oui, j'ai peut-être quelque chose. Enfin, je ne sais pas si c'est très amusant mais bon. J'ai eu une patiente qui venait régulièrement dans l'ancien hôpital où je travaillais. J'étais au courant de tous ses problèmes et la dernière fois qu'elle est venue, elle est tombée sur un nouveau médecin, et son étudiante. Cette patiente avait des douleurs abdominales. Le médecin a demandé à son étudiante en médecin de lui faire un toucher vaginal. Sur le coup, je n'ai rien dit, mais ça avait l'air d'être amusant."

Naoya marqua une pause pendant quelques instants, histoire de reprendre son souffle.

"L'étudiante a ramené un plateau, a mis ses gants et a tiré le rideau pendant que j'étais appelée ailleurs. Et là, au moment où je comptais revenir, j'entends un drôle de cri. Tu vas me dire, où est le problème. Et bin ... C'est que cette patiente était en fait un travesti qui était passé à plusieurs reprises entre les mains de la chirurgie. Ce qui est drôle, enfin, je trouve, c'est que ni le médecin, ni l'étudiante, l'avait remarqué. Je peux te dire que cette histoire à faire tout le tour de l'hôpital."

Pour sûr !


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