ThèmeNom/Prénom/Surnom : Gardénia Vildvin, mais maintenant c'est Litenblomma (à prononcer « Liteunblouma, signifie « petite fleur »)
Age : Quatre siècle, bientôt cinq.
Sexe : Femelle
Race : Fantôme, créature donc.
Orientation sexuelle : Végétophile, ne sait pas vraiment, sinon.
Description physique : Bien sûr la mort laisse quelques séquelles physiques. Tout d'abord, nous avons affaire avec une jeune femme, de taille moyenne. On peut dors et déjà remarquer sa peau blanche comme le papier, où toute ombre est absente. Sa silhouette est plutôt bien proportionnée, grâce à ses belles formes qui ne sont pas trop excessives, mais qui restent quand même agréables au regard. Sa peau est extrêmement douce au toucher, telle la soie, et elle est tout aussi légère, mais elle est aussi froide que le contact de la neige sous des pieds nus. Ses membres sont plutôt fins, avec assez peu de muscle du au manque d'exercice physique. Cependant il n'y a pas beaucoup de graisse non plus. Les doigts de la demoiselle sont plus longs que la moyenne, et sont, eux aussi, assez fins. L'être fantomatique se déplace toujours sans bruit, en flottant continuellement au ras du sol, mais gardant une démarche élégante dans ses mouvements.
Son visage est tout aussi blanc, et représente, grâce aux deux diamants grisâtres que sont ses yeux, une grande lassitude. Il semble presque avoir été taillé dans le marbre tellement ces traits sont fins et délicats. Ses grands yeux gris (autrefois bleu azur) rajoutent une pointe d'innocence dans ce joli portrait presque irréel. De longs cils noirs les encadrent, donnant de l'élégance à ce si joli regard. Elle possède une petite bouche aux lèvres grisâtrement claire. Parlons maintenant de ses cheveux. Autrefois d'un blond miel, ils ont pris une teinte grise plutôt claire, mais gardant un petit éclat miel à la lumière. Ses cheveux ont plus tendances à boucler, surtout à leur extrémité. Ils tombent à environ mi-cuisse et ils sont, pour la plupart du temps, détachés.
La jeune fille ne porte uniquement que du blanc. Parce que c'est une couleur pure, voyez-vous... Et elle ne porte que de beaux vêtements, raffinés, et élégants. Aussi, il n'est pas rare de voir quelques ronces (voir du lierre, de la vigne vierge, etc.) s'enrouler autours de ses membres, se sont ses amis, il faut la comprendre...
Caractère : Il n'y a pas plus attentionnée et dévouée que Litenblomma. C'est une jeune fille aimant les nouvelles rencontres, et elle se dévoue à ses invités. Pourquoi? Car c'est sa nature, et que quand elle était petite, on lui a toujours dit de bien accueillir les invités. Elle est de nature ouverte et extravertie, mais dans les limites du raisonnables. Pourtant, la plupart du temps, elle est malheureuse. Car jamais personne ne vient la rendre visite... La jeune fille reste donc seule, avec ses plantes, avec qui elle entretient une relation plutôt spéciale...
En effet, Litenblomma aime ses plantes, littéralement. Elle aime la nature, tout simplement. Toutefois, il lui est arrivé quelques écartement avec celle-ci... Enfin vous le découvrirez par vous même...
Sinon... La sagesse lui est venue avec l'âge, ainsi que la méfiance, bien que parfois elle se fasse toujours avoir de temps en temps. C'est une fille calme et posée, analysant toujours ce qui se passe.
Histoire : Partie I:Les Vildvin étaient une famille riche de Nexus. Riche au sens qu'ils possédaient une grande propriété avec 7 hectares de terres. Cette richesse a été hérité des ancêtres, ayant travaillé dur pour collecter cet argent. Les descendants en abusèrent un peu, préférant le luxe de leur demeure plutôt que d'allé travailler pour s'enrichir. Les Vildvin ne faisaient donc rien en particulier.
Ils avaient une fille, la gentille et douce Gardénia. Elle passait le plus claire de son temps dehors, dans les énormes jardins de la propriété, à regarder les fleurs et même les plantes en général. Des fois elle allait se balader dans la grande serre, même si elle n'en avait pas le droit. Elle eut une enfance tout à fait normale pour une fille de parents riches, on lui appris les bonnes manières, à se tenir comme une dame doit le faire, etc.
Ce fut la même histoire pendant les seize ans de sa vie. Il fut temps pour elle qu'on lui trouve un mari. Chaque jours d'une semaine entière on lui présenté moult et moult prétendants, mais rien à faire. Gardénia souhaitait rester libre comme l'air, elle pensait au plus profond d'elle qu'elle n'était pas prête à s'engager avec quiconque. Bien sûr qu'il y avait quelques garçons de gentil dans le lot, la jeune femme l'avouait, mais rien à faire... Quand on est pas encore prêt, il faut attendre le bon moment. Mais l'oppression parentale la poussa à bout, au point d'en pleurer la nuit. Le septième jour, dissimulant ses larmes sous sa couette, elle voulait que toute cette mascarade cesse. Elle se leva d'un bon, reversant par ailleurs le poêle lui servant de bouillotte, rependant le bois brûlant sur la couette, qui pris feu. La chambre pris peu à peu feu, et la maison commença à partir en fumée. Tout le monde dormais, il était impossible que quelqu'un donne l'alerte. Pourquoi Gardénia ne l'a pas remarqué? Elle était partie en courant, bien avant que l'incendie se déclare, pour se réfugier dans la serre de la propriété, cherchant du réconfort dans les plantes. Le manoir retourna aux cendres dans son dos. Gardénia se retourna, et aperçut derrière la vitre une masse orangée. Sanglotant de plus belle, elle sortit de la serre et observa l'incendie de loin, la main couvrant sa bouche, étouffant ses sanglots. La rosée et la pluie matinale éteignirent ce feu à petit feu (oh le jeu de mot!). Désespérée, le jeune fille avait tout perdu, absolument tout. Elle s'enferma dans cette serre, dont elle ne sortit jamais. Ainsi elle mourut de faim au bout d'une semaine et demi, parmi ses seuls amis au monde.
Partie II:Mais ce n'est pas vraiment la fin, pour elle.
Le corps entreprit sa décomposition, tout en se faisant « dévorer » par les plantes. Petit à petit, ils commencèrent à ne faire plus qu'un, autant physiquement que spirituellement. Le reste des évènements est un peu flou.
Gardénia se réveilla, allongée au sol. Un peu sonnée, elle se releva doucement. L'endroit avait vieillit, certaines des vitres étaient cassées, laissant l'eau du ciel s'infiltrer pour former une petite marre. C'est dans une de ces petites marres que Gardénia vit son reflet pour la première fois. Elle avait souffert de dépigmentation de son épiderme ainsi que de ses cheveux. Bien sûre qu'elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait, mais elle devait se rendre à l'évidence: elle était morte, bel et bien morte. Elle se retourna, et aperçut un squelette humain attaché par les bras par des ronces contre un arbre, tel Jésus sur sa croix. Elle hurla.
Les jours passèrent, et Gardénia s'accoutuma de sa nouvelle situation. Plus besoin de se nourrir... Pas de parents, pas de prétendants... le pied! Des journées avec ses amis végétaux... Des années, et des années... sans prendre une seule ride... Durant ces années, elle s'instruit des livres qui se trouvaient dans la serre, des livres de botaniques pour la plupart. Mais ces années, qui se transformèrent en siècles, devinrent « bien vite » ennuyantes. Comme toute femme, elle avait des besoins charnels à assouvir... Gardénia découvrit les plaisirs solitaires, puis vint l'utilisation d'objets insolites, et ce qui découla à l'utilisation des plantes elles-même. Ronces, vignes vierges, lianes... Elle ne connut pas vraiment la douceur et la chaleur humaine.
Situation de départ : A perdu sa virginité avec des plantes, il y a longtemps... Néanmoins elle n'a jamais rien fait avec un être humanoïde.
Autres : Litenblomma n'est pas soumise aux contraintes de la gravité, grâce à son statue de fantôme (elle peut donc planer et marcher aux murs et au plafond, mais c'est tout). Cela ne lui confère pas un aspect immatériel, cependant.
De plus, elle contrôle la flore environnante seulement. Elle ne peut pas faire pousser quelque chose qui n'existe pas, mais peu accélérer le processus de développement chez une plante. Cela dit, elle doit boire beaucoup d'eau afin d'assurer une efficacité maximale de son pouvoir.
Doublette. 
