une affaire pas commune (PV)

nous. Aujourd'hui au programme de la journée, pillage, agression divers et bien sur proposition de protection rapproché au petit commerçant. J'avais trouvé cette technique lors d'une de mes ballades sur Terre. Les films comme le « Parrain » ou « Scarface » donne de très bonne idée à appliquer sur Terra, comme cette  idée protection forcé.

Le principe? Simple, proposer au petit commerçant une protection en échange d'une modeste revenu mensuelle. Disons, un bon sac de pièces d'or. Je sais, je suis gentil. Et que se passe t-il si il refuse? Moi et mes hommes on casse tous chez eux et on revient le lendemain avec une proposition plus élevé. Pour le moment sa marchait plutôt bien.

Mais voilà, on m'a rapporter qu'un petit aubergiste refuse de s'acquitter de sa facture. Il aurait, soit disant, mis en pièce les deux messagers que j'avais envoyé. Comme je ne supporte pas qu'on me refuse mes demandes, j'ai donc décidé de m'y rendre avec six de mes hommes et de le convaincre de payer une fois pour toutes.

Après avoir parcouru une bonne partie de la ville, on parvint enfin devant l'entrée. Je fit signe à mes hommes de rentré et de commençait à s'amuser. J'attendis cinq bonnes minutes, tout en regardant les rares clients s'enfuir, avant d'y pénétrer à mon tour et de lancer assez fort.

-vous me décevais mon Chère Karlz, je croyait que l'ont s'était arrangé. Vous me voyais forcer vous le rappeler et je déteste sa, vous le saviez pourtant.

Emma était arrivée la veille au soir en ville, épuisée, ses habits trempés avait séché au soleil mais lui donnaient une impression de saleté. Par miracle elle avait réussi à garder son épée près d'elle tout le long de son périple : elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux, cette arme appartenait autrefois à sa mère qui lui avait léguée peut avant sa mort.

La jeune pirate s'était mise à rechercher une auberge pour se restaurer et passer la nuit en sécurité. Sans vouloir se l'avouer, elle avait peur, une angoisse lancinante la broyait de l'intérieur. Elle était seule, totalement esseulée, son équipage avait disparu et elle se retrouvait dans une terre qu'elle ne connaissait pas. De plus elle était épuisée, elle n'avait pas dormi depuis plusieurs jours, et son ventre la torturait ; elle n'avait rien mangé non plus à part quelques baies sauvages qu'elle s'était forcée à avaler malgré la peur que celles-ci soient empoisonnées.

Après plusieurs heures d'errance à travers la cité, elle s'était arrêtée devant une petite bâtisse qui semblait être une taverne. Elle rentra dedans précipitamment et expliqua ses malheurs à l'aubergiste malgré la honte qu'elle éprouvait à avoir à demander de l'aide. Le gérant, un brave homme, lui avait offert une chambre et un bon repas chaud. Elle l'avait dévoré et ayant le ventre plein était monté dans sa chambre : une petite pièce douillette qui lui convenait parfaitement.


Malgré l'énorme fatigue qu'elle ressentait, elle eu la force de nettoyer les seuls habits qu'elle possédait. Elle les mit à sécher, ferma à clef la porte de sa chambre par réflexe, cacha son épée sous le lit au cas où un voleur passerait par là et s'étendit dans le lit totalement nue.


Épuisée, elle avait dormi de onze heures au soir jusqu'en fin d'après midi le lendemain. Requinquée par cette nuit de sommeil, mais son ventre gargouillant encore de faim, elle s'était vite habillée de ses vêtements secs qui avaient retrouvé un semblant de propreté, puis avait attaché solidement son épée à sa ceinture.


Elle fut surprise d'entendre des cris d'hommes, une querelle semblait avoir lieu en bas. Emma n'éprouvant pas de peur devant les bandits, puisqu'elle en était une elle aussi, descendit les marches prudemment, visionnant la scène. Elle se méfiait alors de la police : elle était peut être recherchée, même si elle doutait qu'on ait pu la voir s'enfuir de son navire lors de la bataille qui avait ruiné son équipage et son bateau.

Ce semblait être un groupe de racketteurs, il était six, non sept ! Emma, sans se soucier d'eux, ni de son sauveur l'aubergiste, se dirigea vers un buffet et se servit à manger.
Le gang ne semblait pas l'avoir remarquée, peut importe, elle se mit à grignoter tranquille les mets disposés dans son assiette, ne se souciant pas de la scène qui se déroulait sous ses yeux.

(je vais continuer à la troisième personne pour pas faire trop tâche  )

Onishiru et ses hommes avait investi les lieux. Le chaos, voilà ce qu'était l'objectif du chef de gang. Mettre le boxons, s'amuser du mieux qui le peu. Son véritable objectif était de mettre le chaos dans tous Terra pour ensuite instaurer ses règles. Ambitieux ? Beaucoup trop. Alors en attendant qu'il récolte assez de force pour s'imposer ainsi, il s'amuse et amuse ses hommes dans des actes de vandalisme et de barbarie sans précédant.

Ce petit aubergiste en allez être la victime du jours. Bien sur qu'il ne pourrait jamais payer une telle somme, mais sa famille oui! En étant vendu comme esclave au bonne personne. Quelque duc à Ashnard qu'il connaissait bien serai ravi d'avoir son épouse.

Les hommes de Onishiru se baladaient dans tous le rez-de- chaussé du bâtiment et commençait à casser négligemment du matériel.

-roo... les mecs ! Faite un peu attention. Il y a des choses très fragile ici.

Un sourire machiavélique s'affichait sur le visage du chef. Il adorait l'ambiance de peur qui émanait du pauvre aubergiste qui était fermement tenu par deux hommes. Onishiru voulut se dirigeait vers le pauvre Karlz mais quelques personnes attira son attention.

La majorité des clients était partis, sauf deux au fond et une près d'un comptoir. Oni laissa son regard sur celle près du buffet un moment. Il se dit qu'elle était très jolie et qu'il pourrait s'amuser un peu avec elle avant de repartir. Il fit signe à ses hommes de s'occuper de ceux du fond et se dirigea vers la belle rousse.

Deux hommes se déplacèrent vers la table de Jessie et l'abordèrent avec un certain manque de respect caractéristique des membres du Red-Snake quand ils virent qu'ils ont à faire à une femme. L'un d'eux s'approcha de Jessie et avec un coup, il fit tomber les bottes de la table.

-Alors ma jolie, on joue les timides ?

Le deuxième s'approcha de l'inconnu et entrepris de vouloir enlever sa capuche

-et toi ! Regarde moi!

leur insolence les aveuglaient, ils ignoraient de qui il s'agissait et pensaient jouer les gros dur avec.

Onishiru se déplaça dans l'auberge et se dirigea droit vers Emma. Il prit une chaise et s'assit en plaçant le dos en face de lui.

-salut toi! Tu n'as pas peur? Tu as du courage et moi j'aime sa. personne tas dit que tu avais un jolie postérieur ?

Il souriait. Onishiru avait été créer ainsi et cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il adorait cette état de pervers sans respect.

   Emma, la tête ailleurs, dégustait son repas, fixant le ciel à travers une fenêtre. Elle réfléchissait à ce qu'elle avait faire dans l'avenir, maintenant qu'elle était seule. En effet, elle ne connaissait rien de ce monde, de cette terre : elle ne savait d'ailleurs même pas où elle se trouvait, puisque cette ville n'avait rien de familier avec elle. La jeune pirate avait remarqué de nombreux étranges énergumènes, et se demandait vraiment où elle avait pu atterrir.


   Un bruit sourd la fit revenir à la réalité. Ces enquiquineurs de bandits étaient encore là, Emma lâcha un soupir moqueur, cet exercice de braquage devant se faire en vitesse, on ne sait jamais ce qu'il peut arriver. La corsaire fronça les sourcils : qu'ils était embêtant à faire ce vacarme, elle leur aurait bien donné une leçon. Mais la prudence était de mise, là, elle n'avait pas tout un équipage près à la défendre si jamais elle se faisait surpasser.


   Au fur à mesure que les hommes cassaient du matériel, Emma porta la main discrètement sur le pommeau de son. On ne sait jamais, si un de ces pitoyables êtres s'en venaient à lui vouloir du mal. Elle comprenait qu'elle ne s'échapperait pas si facilement de cette situation, elle ne se savait pas spécialement belle, mais connaissait les mœurs de ces gens là. Et ses compagnons pirates, s'ils avaient été dans la même positions, auraient surement emmenés les femmes à l'étage.


   Comme elle s'y attendait, un individu vint à elle. Jetant un petit coup d'œil à quelques tables plus loin, elle remarqua qu'une autre femme, surement une étrangère se faisait embêter. Elle ne donnait pas cher de sa fleur, et pensait déjà que celle-ci était perdue. Tenant fermement son épée entre sa main, elle s'apprêtait à dégainer à n'importe quel mauvais geste de l'homme.


   Celui-ci avait les cheveux d'un noir profond. Il ne semblait pas dangereux, et assez jeune, Emma avait alors totalement confiance en elle, et se pensait capable de le pourfendre en quelques fractions de seconde. Lorsqu'il lui parla, elle mit quelques instant à répondre, marquant ainsi son mépris. Elle dit paisiblement, d'un air nonchalant :


"Dégage de là, morveux."

Onishiru était installé juste à coter d'Emma et il jouait à présent avec un mèche de cheveux de cette dernière.

-morveux !?! allons je suis plus âgé que cela .

Il affichait un sourire satisfait et continuait à manipuler cette mèche entre deux doigts.

-pardonne mon manque de tact, je suis comme sa, quand quelqu'un me plais je tien pas ma langue.

Un grand bordel se fit entendre, d'içi là il n'y avait rien d'inhabituel, ses hommes mettaient le boxons dans toute l'établissement. Puis un coup de feu suivit d'un bruit vraiment étrange. Onishiru n'avait jamais entendu un pareille bruit. Il se leva d'un bon et observa les deux femmes du coins qui avait tuées quatre de ses hommes. Puis la grande blonde hurla.

-Fallais le dire que vous cherchiez les emmerdes, parce que perso, j'était partante pour vous péter la tronche a la seconde même où vous êtes rentrés dans ce rade

Onishiru la regarda un long moment, sa tête lui disait quelque chose. Puis il ordonna à l'un de ses deux hommes survivant, celui le plus près de la porte.

-va chercher des renfort, je sens qu'on va rire. Ha oui ! Qu'ils prennent avec eux ma petite surprise.

L'homme détalla comme un lapin apeuré et le chef de gang poussa un soupir en voyant la scène. Puis il mis sa main derrière son dos et sorti un pistolet automatique de douze coup. Onishiru l'avait volé avec tous une cargaison sur terre. Il savait comment sa tirait mais ignoré tous de son fonctionnement et se voyait obligé de le jeter après avoir vider le chargeur. Il le pointa en direction de Jessie tous en pensant que c'était elle qui commandé. Marco, le dernier acolyte, avait pris le pauvre aubergiste en otage. Onishiru éclata de rire.

-HA HA HA HA... vous êtes surprenante miss ? Enfin bref. Il semblerais que vous soyez très doué dans l'usage d'un pistolet et votre amie est pleine de surpris aussi. Je vous propose un marché. Tu fait un duel à mort avec mon amie Marco et si tu gagne je dégage sur le champ. Si tu perd, je raserai cette endroit par le feu.

Il eut un nouveau rire. Onishiru n'avait aucune intention de partir, même su Jessie acceptait son offre. En attendant, Oni ne voyait pas en Emma une menace et avait fini par presque l'oublier et lui dévoilant son dos

    Emma regardait les hommes d'Onishiru évoluer dans la pièce, sans même daigner baisser les yeux vers celui-ci. Elle regarda avec étonnement deux femmes attaquer le gang, et laissa paraître un petit sourire lorsque celles-ci se levèrent et tuèrent deux des membres de la bande. Elle fut aussi surprise découvrir le trou béant qu'avait fait une des deux femmes dans le corps d'un malfrat, et se promit de se méfier de ce genre d'arme.


   La jeune pirate fut impressionnée de la prestance dont faisait preuve la jolie Jessie James. Elle ne la connaissait pas, et n'en avait jamais entendu parlé étant recluse à sa vie de pirate, et à son bateau. Elle fut heureuse de voir que d'autres femmes savaient se battre, et faire preuve de courage, plus qu'en ne vit en elle une rivale.


   L'homme qui semblait être le chef de la petite troupe la collait de plus en plus, elle lui fit un regard froid lorsqu'il lui toucha les cheveux, se retenant de lui arracher la tête après ce geste. Elle préférait attendre le moment idéal, elle savait être prudente, et connaissait par cœur ces scènes de pillage. Elle attendit patiemment que le garçon se retourne vers l'inconnue aux cheveux blond, lançant, fixant Onishiru d'un œil glacial.


    Lorsque celui-ci se retourna pour ordonner des renforts, elle sentit l'excitation montée en elle, elle allait pouvoir combattre. Les batailles, elle aimait cela, enfoncer son épée dans des corps la grisait, et voir des pauvres gens implorer sa pitié lui gonflait son orgueil. Emma rit de la bêtise de cet homme, lui tournant, elle s'apprêta à venir l'égorger, quand il sortit une mitraillette et canarda la pièce.


    La belle pirate ne pris même pas la peine de se protéger : le garçon ne maîtrisait apparemment pas son arme et l'utilisait n'importe comme. De plus il lui tournait toujours le dos, et ne semblait plus s'intéresser à elle. Emma le vit jeter le dangereux objet, qui n'avait servi à rien à part à faire du bruit, et l'entendit prendre la parole. Voilà qu'il proférait des menaces de mort, et qu'il voulait que cela ce joue dans les règles de l'art, avec un duel.


    Cette comédie avait assez durer. Emma se leva un instant, comme un chat : discrètement et rapidement, sans éveiller les soupçons du brigand. Elle dégaina son épée dans le même instant, et attrapa un petit couteau dans sa main gauche qu'elle pointa sur le bas du dos du bandit. Son épée quand à elle, terriblement tranchante vint se poster juste devant la gorge du jeune homme.


Elle vint doucement s'exprimer à l'oreille d'Onishiru.


"Écoute moi, petit homme... tu vas déguerpir d'ici rapidement avant que je change d'avis et que de te coupe la tête !"


   La voix était autoritaire, aucune peur ne se faisait sentir. On ressentait juste de l'énervement et de l'impatience, l'homme devrait l'écouter..

   La jeune pirate gardait Onishiru contre elle, l'empêchant de faire le moindre mouvement sous peine de se faire décapiter. Elle respirait calmement, tenant ses armes fermement, elle n'hésiterait en aucun cas à frapper : ce n'était pas la première fois qu'elle était confronté à la mort, et savait parfaitement ce qu'était que tuer.


   Un petit sourire apparu alors sur son visage que la deuxième femme ramenait le corps d'un bandit en fuite, qui allait appeler d'autres personnes à la rescousse. Mais le retour de ce corps éveilla la curiosité d'Emma : qu'elle sorte d'arme pouvait déchirer, et détruire comme cela autant de chair humaine? La belle corsaire n'avait jamais été confronté à la magie, ou aux êtres fantastiques de Terra, elle ne connaissait que les simples humains.

 
   La guerrière blonde se présentait, Emma n'avait jamais eu vent de son nom, mais apparemment elle était quelqu'un de connu en cet endroit. Elle était une voleuse apparemment, ce qui toucha la roussette, ravie de rencontrer enfin une "femme forte". En tous les cas, cette femme savait se battre, et elle lui plaisait.


   Elle sursauta quand Jessie lança le poignard, ne s'attendant pas à ce qu'elle fasse ce geste, elle pensait que Onishiru était le sien. Elle eut peur que la lame transperce le corps et vienne aller se planter dans sa poitrine, mais heureusement pour elle, le poignard était trop court. Cependant elle avait, par réflexe enfoncé à son tour sa dague dans le dos du brigand.


    Le croyant mourant, elle voulu l'achever. Elle trancha alors nettement son cou au niveau de la pomme d'Adam, ce qui fit jaillir une fontaine de sang chaud. Emma balança alors le corps inanimé devant elle : sa chemisette était encore parfaitement blanche elle voulait la garder dans cette état. Elle nettoya rapidement ses armes sur les tissus du bandit, puis rengainant elle observa la belle blonde.


" Jessie Wild? Jamais entendu parlé..."

   Dit-elle nonchalamment, surement par provocation, mais aussi parce qu'elle l'estimait.

Onishiru souriait, mais il senti d'un coup qu'on l'attrape par derrière et qu'on lui mettait un couteau sous la gorge. Bien qu'en mauvaise posture, Onishiru ne s'arrêta pas de rire.

-et bin! Tu est plein de surprise ma belle.

La situation changea quand l'acolyte de Jessie Wild était revenue avec le pauvre hommes les jambes découpé. Jessie lui fit la morale tentant de lui démontrer qu'elle était plus forte que lui , mais ce dernier n'y prêta aucune intention. Tous ce qu'il voyait c'était une bonne femme qui se croyait plus forte que lui. Bon d'accord il avait un peu trop le sot aujourd'hui, mais Onishiru restait persuader que personne ne lui arrivaient à la cheville.

Puis dans un mouvment brusque, elle lui envoya un long couteau qui lui traversa les tripes. La douleus était intense, le chef de gang n'avait pas lâché sourire malsain. Puis celle qui l'avait attrapé par derrière lui trancha la gorge. Dans un raale violent, Onishiru s'effondra sur le sol. Mort. ..

cinq minutes passa. Les deux femmes faisait connaissance. Le corps inanimé bougea dans un spasme et d'un coup la vie revind à Onishiru. Il toussa, cracha puis s'appuya sur ses bras pour se mettre à genoux. Malgré l'énorme tâche de sang, l'ouverture dans sa gorge avait disparu.

-Pouffiasse!! elle ma tué

Onishiru était rempli d'une haine. Il se releva péniblement et attrapa la poignet de la lame qui lui traversait le ventre. Puis il rigola

-Ha ha ha... je vois que vous ignorez é qui vous avez à fair. Je suis intouchable. Voyez !

Il retira la lame et montra la blessures qui se referma. Onishiru n'était pas humain. Il était le fruit d'une création de laboratoire, une aberration perverse, une insulte à  la nature.

-je dois l'admettre vous m'impressionnez, je crois que j'ai trop jouer pour aujourd'hui.

Il s'avança et regarda bien Jessie dans les yeux.

-Jessie Wild, oui ! J'ai vu ton affiche. Je t'aurais bien laissé en vie, mais je me sentirai mieux si cette lame te transperce le cœur.

Il tourna sont attention à Emma Watson.

-quand à toi belle rousse, je te conseillerais de bien faire attention à toi, qui sait ce qui se tapis dans l'ombre.

Onishiru se déplaça jusqu'à la sorti puis se retourna juste avant de partir et pointa les deux femmes du doigt.

-on se reverra! Je vous en fait la promesse.

Il tournis le dos et parti. Le premier truc qu'il ferait en rentrant et d'ordonner de bruler le soire même cette auberge.

   Emma se rapprocha de la belle inconnue, la toisant du regard. Jessie Wild était plus grande qu'elle, elle semblait aussi plus vieille et plus expérimentée. La poitrine de celle-ci était beaucoup plus développée que la sienne, ce qui rendit quelque peu jalouse la belle rousse sur le moment. Elle observa ce revolver dévastateur que portait la bandit à sa ceinture, le canon était incroyablement long. La pirate n'appréciait pas en général le tir, ni ceux qui avait recours aux armes à distance, mais elle devait reconnaître que cette personne avec une certaine classe.


    Elle la vit avec surprise abattre l'aubergiste, pas que cela la dérangeait, mais parce qu'elle avait cru voir en elle une justicière. Ce ne semblait pas être le cas, et tant mieux ! Elle ne méprisait rien de plus que ces énergumènes, ayant un besoin constant de prouver leur bravoure et leur courage aux autres gens. Soulevant un sourcil elle l'interrogea :


"Les Wild Fangs?"


   S'apprêtant à serrer la main à la blonde pulpeuse, elle regarda avec horreur Onishiru se relever. Ne pouvant contenir un mouvement de surprise, elle se retourna rapidement et dégaina son épée par réflex. Elle n'eut même pas le temps d'intervenir que déjà le chef de gang s'apprêta à fuir pitoyablement. Rangeant son épée, elle n'aperçut pas Jessie recharger son arme et ayant oublié la dernière tueuse, postée devant le perron, Emma s'étonna d'entendre son interlocutrice s'adresser à une tierce personne pour exiger la mort du brigand.


    Elle ne vit pas la scène, et ne vit qu'avec amusement la tête rouler sur le pallier de l'auberge. Jessie la détruisit avec rage, même Emma qui avait le cœur bien attaché fut étonnée de la fureur dont la blonde faisait preuve. Quand elle lui expliqua sa méthode pour éviter d'avoir des ennemis, Emma lui fit un sourire complaisant sans lui répondre. Elle s'avança vers le perron pour sortir, et pris la main que lui tendait Jessie pour bien marcher sur le corps décapité.


    Après que l'inconnue se fut débarrasser du corps,  Emma s'apprêta à prendre congé, soulevant son tricorne en guise d'adieu. Mais la belle bandit semblait avoir d'autre plan pour elle. La jeune pirate n'avait pas spécialement envie de suivre cette femme, mais elle n'avait nulle part où allait et accepta l'invitation après quelques instants de réflexion.

 
    Elle grimpa maladroitement sur le cheval, n'ayant jamais utilisé de monture, elle aurait pu se montrer intimidé mais son orgueil lui commandait de ne rien laisser paraître. Ainsi elle monta le cheval sans ménagement, préférant utiliser la vigueur, à une prudence qui ici n'aurait pas été de mise. Emma sentait quand même inconsciemment une angoisse monter en elle, elle n'avait jamais apprécié ces bêtes-là, elle entoura alors fermement - peut être même un peu trop - le bassin de l'impressionnante cavalière.


"Jessie Wild, enchantée. Mon nom est Emma Waston, fille de Richard Watson et de sa bien aimée Mary Read.

Et vous, qui êtes-vous?"

-LA BAS ! C'EST JESSIE WILD !


   A ce mot la jeune pirate dégaina son épée d'un air menaçant, non pas pour défendre Jessie, mais parce que de leur fuite dépendait sa propre vie. Elle était aussi dans cette taverne lors du combat, et si elle était restée en ville, elle se serait probablement faite arrêter. Faisant tournoyer son épée dans sa main, Emma failli à plusieurs reprises tomber à terre n'étant pas habituée à la course d'un cheval. D'une main elle s'accrochait au bassin de la brigande, de l'autre elle s'assurait qu'aucun garde ne s'approche trop de la monture.


   Un homme armé, peu prudent voulu attraper la jambe des femmes pour les faire tomber de la monture. Avant qu'il n'ait pu tendre le bras, Emma lui administra un coup rageur, la lame lui fendant la chair du torse. Un autre se prit un coup de pied de la part de Jessie, ni une ni deux la corsaire fit passa son épée dans sa main gauche et la lui enfonça dans le torse.


   Les deux bandits semblaient connaître parfaitement le système de fuite d'une ville et en quelques instant toutes les trois étaient hors des enceintes de Nexus. Jessie se retourna le revolver en main : en quelques centièmes de secondes, Emma pointa son arme dans son dos, par reflex, mais elle la retira, un peu honteuse, lorsqu'elle compris que la belle blonde voulait appuyer son arme sur son épaule et fit feu sur leurs poursuivant.


    Emma avait bien remarqué que l'arme de Jessie ne semblait pas être un pistolet ordinaire, mais d'un naturel peu curieux, et surtout parce que pour elle une arme était tout ce qu'il y a de plus intime elle ne posa pas de question. Sa propre épée, elle y tenait comme à la prunelle de ses yeux. Elle n'avait pas de pouvoir extraordinaire, elle n'était pas incrustée de rubis, ou de quelque dorure que ce soit, mais elle avait été léguée par sa mère lors de sa mort. L'épée n'avait aucune particularité à part qu'elle était incroyable tranchante. Elle était assez courte, et large, c'était une parfaite arme pour une femme, vigoureuse, mais légère.


    Lorsque la course du cheval ralenti, Emma en profita pour essuyer contre sa botte le sang qui perlait sur la lame de son épée, puis elle la rengaina l'air quelque peu sombre.


"Ca va a l'arrière ? Comme je le disais les Wild Fangs sont le groupe que je dirige, Sekhmet est mon bras droit." s'exclama Jessie à Emma


Enchantée de te rencontrer Emma, je trouve intéressante l'idée de travailler avec toi dans un futur proche. Lui dit Sekhmet


    Emma n'était pas très bavarde lorsqu'elle ne connaissais pas les gens, peut être était-ce de la timidité, en tout cas la belle pirate n'avait jamais reçu ce mot comme reproche


"Enchantée de même" Dit-elle en toisant Sekhmet du regard.


"Travailler? Pour les Wild Fangs je vais être obligée de décliner votre offre. Je ne sais pas de quelle organisation vous me parlez mais moi je dois me trouver un équipage afin de retourner sur les flots.


Mais je vous remercie pour cette balade, ce fut amusant."


    L'envie ne manquait pas pour la belle pirate de rejoindre ces deux femmes, mais elle était méfiante. En effet, même si les brigandes semblaient être des êtres droits, Emma était toute seule, et ne pourrait en aucun cas se défendre si elle se faisait attaquée par celles-ci, ou si elle tombait dans un traquenard.


"Quant à moi, je vais retourner à Nexus, il doit y avoir des gens braves  dans ce bourg"


Dit-elle alors qu'elle s'apprêtait à descendre de monture.
 
   

    Emma s'apprêtait à descendre de la monture puissante qu'elle chevauchait aux côtés de la terrible Jessie Wild, lors que celle ci posa sa main - douce mais forte - sur sa cuisse. La terrible femme à la chevelure blonde lui rappela alors quels étaient les dangers auxquels s'exposait la pirate en retournant à Nexus. Emma était une personne impulsive, nerveuse, mais elle savait aussi être réfléchie. Après un court instant d'hésitation, elle se remis bien en place sur la selle.


Tu dois avoir raison Jessie. Soit je vous suivrai, pour l'instant...


    Dit-elle d'un ton froid, mais confiant. Son bouclier de méfiance commençait à se défaire devant la brigande, elle commençait enfin à la croire de bonne foi et à lui accordait sinon de la confiance, mais au moins une mise à l'essai. Jessie lui proposa à nouveau de s'associer au petite groupe, la réponse d'Emma fut cette fois affirmative, mais bien nuancée :



Bien, je travaillerai avec vous. Du moins, je vous suivrai dans quelques opérations puis je déciderai de continuer, ou bien de retourner parcourir les flots.

Sachez tout de même que je ne permettrait aucun ordre. Je ne suis pas femme à obéir, d'habitude, c'est moi qui commande. J'accepte avec plaisir de m'associer à vous deux, mais pas de me subordonner.


   Emma attrapa la bouteille que lui tendait Jessie avec plaisir : toutes ces péripéties lui avaient donnée soif. De plus son corps s'échauffait à rester aussi proche de la plantureuse blonde, et l'alcool n'allait surement pas arranger les choses. En effet, souvent lorsqu'elle avait bu, Emma pouvait devenir violente, et très entreprenante avec le sexe féminin.
Sans vouloir se contrôler, et ainsi que pour impressionner ses deux compagnonnes, elle bu de longues rasades d'alcool avant de rendre la bouteille à Jessie.


Allez hue !


    Cria-t-elle pour faire partir le cheval au galop alors qu'elle s'essuyait la bouche avec sa manche. Elle remit ses mains autour de la taille de Jessie, les serrant vigoureusement sur le corps parfait. Des idées érotiques commençaient à fuser dans sa tête, elle essayait néanmoins de se contrôler, mais les remous du cheval ne l'aidaient pas véritablement...