Ce n'était pas normal. Leur relation était hautement toxique, corrompue, dépravée, égoïste et totalement inhumaine. Mais c'était la leur. Ryo n'avait que peu de choses lui étant propres. Son job régissait sa vie, et sa vie dépendait de son job. Son loft, ça restait quatre murs et un toit. Son pognon: il s'achetait de quoi bouffer, se payait des putes de luxe, et changeait chaque année les pneus de sa caisse. Il n'avait plus de famille, ses amis ou en tout cas ses relations, pouvaient lui planter un couteau dans le dos à n'importe quel moment et il ne passait jamais de soirée sympa avec ses potes: il n'en avait pas. Ryo était un homme seul, prisonnier d'une cage qu'il avait lui même érigé, corrompu qu'il était par la facilité et l'opportunisme. A une époque, il avait été un bon flic mais c'était il y a longtemps. Aujourd'hui, il vivait et parfois, quand il buvait trop de bourbon, il se demandait s'il n'était pas temps que cela cesse.
L'arrivée bordélique de Cora dans sa vie avait permis la résurgence de sentiments anciens, depuis longtemps oubliés, et d'émotions qu'il croyait à tout jamais bannies de son être. Il ne s'était pas ramolli, loin de là, mais il avait changé. Assez pour que parfois, cela se remarque.
Chez lui, le concernant et il en était conscient sans pouvoir rien y faire, cela exacerbait ses désirs et sa volonté de la déboiter sans limites. Il s'était attaché à son corps, à sa façon d'être, à sa connerie attachante quand elle ne se prenait pas au sérieux. Il passait son bras autour de sa taille ou de ses épaules quand ils se baladaient, ce qui était aussi nouveau pour lui. A sa manière, par son attitude possessive, il montrait son attachement et avait cessé de lutter contre lui-même. Il avait cette salope dans la peau et dès qu'il pouvait la troncher, cela finissait en carnage sexuel.
C'était le cas aujourd'hui. Il lui avait fait subir des sévices fabuleux. Elle dégorgeait de foutre, son corps en expulsait par paquets compacts. Son visage de chienne, aussi adorable que bon à souiller, dégoulinait de sperme. Une épaisse couche s'étalait sur sa peau, persistante, plus simple à racler qu'à nettoyer. Cora avait du foutre dans les cils, des mèches de ses cheveux courts étaient collées et aplaties tandis que d'autres pointaient chaotiquement. Elle avait les yeux rougis, larmoyants, vitreux d'avoir trop forcés . Elle sentait fort et ses lèvres lustrées brillaient de dépôts masculins.
"Trop bonne à niquer."
Elle suivait une logique imparable: sa chatte explosée, sa gueule ravagée, ... ne manquait plus que son fion à détruire. Elle s'installa dans ce sens et Ryo fut aussitôt sur elle, un peu trop brusquement même. Il fallut qu'elle s'accroche pour ne pas s'effondrer sous lui. La pénétration anale fut brutale. Ryo enfonça dans ce cul divin son mandrin comme un fer chauffé à blanc dans du beurre mou. Son bassin s'écrasa contre le fessier de l'américaine et il sentit son gland heurter un truc un peu dur, dans le fond. Rien à foutre! Il recommença et la fanfare s'activa. Il l'étouffa de sa grosse main sans parvenir à contenir tout ce qu'elle avait besoin de gueuler. Les deux débiles dehors s'étaient rapprochés, captivés, hypnotisés. Impensable d'imaginer ça dans ce putain de pays de coincés!
"ARGH! HAN! HAN! HHAAA!"
La furie furieuse de Ryo actait une sodo traumatisante. Sa grosse queue pulvérisait la rondelle de Cora qui n'avait plus rien d'élastique. Il pompait dans une masse molle et modulait le bide de Cora en fonction de l'orientation de ses coups de reins. Quand il ne la cognait pas, il se fichait en elle et remuait pour mélanger la soupe. Il se redressait, soulevait Cora qui pendait devant lui comme une serviette mal essorée.
Il lui avait craché sur le dos, avait tiré sur ses bras pour la contraindre à des positions soumises dures à encaisser. Il lui pétait sa boite à merde, l'enculait comme la dernière des putes et s'apprêtait à se vider encore une fois en elle. Cora était son vide burnes. Il l'éclatait comme jamais.