Le rêve de mon étudiante était assez « précis », si l’on pouvait dire. En tout cas, tout le cadre montrait clairement une orientation claire sur le sujet. Il s’agissait, aurait-on dit, du campus de l’université. Typique d’une université américaine, avec un complexe sportif assez développé, puisque c’était cœur de l’instant. A en croire les bannières, c’était un genre d’olympiades sportives. En soi, rien d’anormal quand on connaissait mon étudiante en japonais. Il s’agissait d’une jeune femme pour le moins classique, avec comme principale obsession le sport. Donc jusqu’ici, le contexte était cohérent, dirions-nous.
D’ailleurs je voyais bien la jeune femme, un peu plus loin, sous une sorte de petit dais où il y avait son nom. Comme pour signifier un espace réservé à l’athlète. Mais sans aucune zone d’intimité, par contre…
Vous trouviez ça bizarre ? Attendez, vous n’aviez pas la suite. Parce que le plus étrange était à venir…
Sur un grand panneau, plus loin, il y avait la liste des épreuves. Et les noms étaient pour le moins bizarre, ou à tout le moins, étaient évocateurs d’un rêve fort peu sage, bien évidemment.
La première de celle-ci, qui devait bientôt commencer était, apparemment, une course d’obstacles à franchir. Pas des haies, non, bien sûr, mais quand je regardais le parcours, je ne peux m’empêcher d’être un peu pantois. En guise d‘obstacles, il y avait des sextoy à enfourcher.
Une voix, amplifiée par un mégaphone, invitait les coachs à aller s’occuper de leurs athlètes. Je me décidais à aller me mêler aux coachs, et quand je vis une personne que je connaissais une jeune femme bien pourvue au corps musclé et aux appâts tout en rondeurs, je me disque j’allais devenir son coach, c’était un rêve, alors que le coach habituel ne soit pas là mais remplacé par un de ses professeurs beau gosses, c’était une bonne chose, non ? du coup, j’entrais sous sa tente et je lançais.
« Alors, tu t’e échauffée, t’es prête ? »
Je souriais, ravi du truc, et je me disais que je me réservais le droit de modifier certaines épreuves, pour la fin.
« Tu te sens d’attaque, championne ? »