Tani était en train de prendre sa douche dans cette pièce qui ne portait aucun mur et aucune vitrine. C’était une sorte de douche à l’italienne. Le sol était fait pour que l’eau s’évacue dans la grille proche du mur et les autres murs n’avaient qu’a porter l’humidité. C’était même plus simple à nettoyer. Après cette douche, sortant de celle-ci pour se balader dans le couloir qui menait à toutes les pièces jusqu’à la porte à son bout, il s’était vêtu que d’un simple linge autour de la taille. Les cheveux encore mouillés, il se dirigea à l’autre extrémité du couloir qui menait au grand salon qui faisait à lui seul la moitié de la surface de l’appartement.
La fenêtre étant ouverte, il pouvait entendre en bas de l’immeuble un groupe de personne faire un sacré grabuge contre la porte de l’entrée. Tani passait alors la tête par la fenêtre pour voir ce qu’il s’y passait … un groupe d’abrouti qui semblait crier sur quelqu’un qui venait d’entrer. Tsuh. Pas moyen d’être tranquille. C’était pourtant un immeuble pour la classe supérieur. Le sécuritas allait certainement vite arriver.
Revenant alors dans le couloir qui menait à toutes les pièces, il allait se diriger vers l’une des deux chambres quand soudain, il pouvait entendre quelqu’un appeler à l’aide dans le couloir … Voila donc la responsable de tout ce raffut ? Evidement, c’était la voix d’une femme. Elle ne semblait même pas parler la langue ! Mais bon … par curiosité, Tani allait ouvrir la porte très légèrement, histoire d’observer le couloir extérieur … Si elle était bonne, peut-être que …
En ouvrant la porte, il laissait l’odeur de sa fraiche douche entrer dans le couloir. Les cheveux goutaient encore un peu sur le sol et en passant la tête, il pouvait observer ce petit bout de femme … Il restait silencieux, l’ayant été jusqu’à maintenant et en ayant fait attention d’ouvrir sans bruit. Mais comme il ne sentait pas l’odeur de son savon ayant été dedans depuis quelques minutes, il ne se doutait pas que cela pouvait trahir sa position ! Mais elle n’avait certainement pas le temps de sentir l’odeur qu’il se mit à s’adresser à elle.
-T’es dans la merde ? … Et tu cherches à mettre les locataires dans la merde pour sauver tes fesses ? Je sais pas ce que tu as fais mais tu as l’air mal, les gars du bas n’ont pas l’air de lâcher l’affaire …
Des petites frappes pour lui. Il soupirait alors, toujours habillé que d’un linge et n’ouvrant pas plus sa porte pour qu’elle ne puisse pas se faufiler ! Mais il pouvait très bien jouer avec elle tient … Lui donner un peu d’espoir et ensuite ? … Qui sait, l’abandonner sur le palier de la porte ? Peut-être allait-il trouver un autre trésor ? Début du test …
-Bon … et j’y gagne quoi si je t’aide … hein ? On a rien sans sacrifice ma petite … Oh et … je te préviens. Si c’est pas assez alléchant, j’appuye sur le bouton de l’interphone qui ouvrira la porte à tes poursuivants … Qu’es-tu donc prête à mettre sur la table ?
L'interphone étant visible avec l'espace qu'il avait fait avec la porte ... on pouvait clairement voir son doigt sur le dit bouton.