Confortablement installé derrière son grand bureau fait d'un ébène noir comme la nuit, "Max", la part la plus sombre et maléfique de Rachele consulte les lettres et les mails que sa secrétaire lui a imprimée pendant que celle-ci, agenouillée entre ses cuisses, s'efforce de la satisfaire.
Mais la Baronne du crime est bien trop préoccupée pour se réjouir du travail de la petite esclave ligoté et privée de ses sens par un masque de latex. Elle vient de recevoir un message d'un mystérieux commanditaire et si elle ne se trompe pas sur l'acronyme utilisé, il s'agit sans doute d'une puissante organisation qui agit comme elle sur plusieurs dimensions. Le sujet doit donc être pris au sérieux car un associé déçu de ses services peut rapidement se transformer en rival dangereux. Et si Rachele à vue juste sur la société qui se cache derrière ce O.P.B, une rivalité ou une guerre pourrait rapidement la menée à être capturée et expédiée sur Terra pour y subir un lavage de cerveau. Elle finirait alors sa vie persuadée d’être un personnage de fiction stupide dans un bordel parc d'attraction...
Elle chasse cette idée terrifiante et se concentre plutôt sur les exigences énoncées en annexe. La mafieuse constate avec satisfaction qu'elle n'a pas été choisit au hasard. Tout ce qui est demandé colle parfaitement à ses techniques de travail et ne présentera pas la moindre difficulté. Un sourire malicieux aux lèvres, elle décroche son téléphone et compose le numéro de l'Asylum, le dernier sous-sol de son club, son usine à esclave... A l'autre bout du fil, sa Première Lieutenante (cf fiche personnage, chapitre Lieutenants de Rachele) lui répond.
- Curie ? Prépare la sale de conditionnement nymphomaniaque pour deux personnes je te pris. Ho, et surtout, fait installer une camera su trépied avec un bon micro, j'ai une présentation de notre travail à faire. Je te rejoint dans quelques heures, le temps de trouver nos invités...Sans attendre de réponse elle raccroche et se gosse elle même de son idée. Le message qu'elle à reçu d'OPB est sans nul doute un appel d'offre, et d'autres organisations comme la sienne ont sans nul doute reçu le même message. Il convient donc de rafler un marché juteux qui rapportera sans doute des bénéfices monstrueux. Et pour ce faire, elle décide de faire ce qui lui ai demandé, mais en filmant également tout le procésus...
Un peu comme un documentaire animalier...Pense t'elle avec amusement avant de relever le clapet de son ordinateur de bureau et d'ouvrir ses fichiers pour trouver des cibles potentielles. Rapidement, elle jette son dévolue sur une femme qui a déjà travaillée pour elle sans le savoir, une superbe mannequin lingerie qui avait fait des photo de charme pour décorer le Rachele'S Club. Elle se souvient qu'elle avait une fille en bas âge à l'époque, mes les derniers clichés de ses "indic" montrent qu'elle est maintenant devenue une belle jeune femme en train de sortir de l'adolescence.
- Parfaites... elles sont parfaites...Murmure la mafieuse en plissant les yeux. Elle tire sur la chaîne reliée au cou de sa secrétaire pour décoller la bouche de celle-ci de son entre-jambe, recule son fauteuil et se lève. Comprenant qu'elle va partir, la pauvre esclave nue et attachée de toute pare se met à la supplier.
- Non Maîtresse pitié... ne me laissez pas seule ici... Donnez moi du sexe... j'ai besoin de jouir... pitié...Gémit elle en se tortillant sous le bureau. Son masque la privant de la vue mais aussi de l'ouïe, elle ne réalise même pas que "Max" est déjà partie. La secrétaire était elle même passée quelques années plus tôt dans la salle de conditionnement que Curie prépare en ce moment même pour les deux futur "invités" de Rachele. Il lui était désormais impossible de se concentrer ou de réaliser des actions complexes si elle ne recevait pas quotidiennement sa ration de sexe.
--- Quelques heures plus tard, chez le photographe de Tsuruko Atoshi ---
Quand la top modèle entre dans les locaux de son photographe attitré, quelque chose semble différent et inquiétant. Il n'y a personne dans la rue, personne dans l'immeuble, un silence de mort règne entre ces murs. A mesure qu'elle monte vers le studio, son impression de malaise augmente.
Quand elle entre finalement dans les locaux, personne ne vient à sa rencontre comme ce devrait être le cas. Une fois de plus le silence seul répond à ses appels. Quand elle avance un peu plus, la porte du studio claque violemment dans son dos, et le bruit d'une clef qui tourne dans sa serrure crisse à ses oreilles.
Quand elle entre finalement dans la salle de shooting photo, elle assiste à un spectacle abominable. Tomo Yodosy, son photographe, un ami de longue date, git dans une mare de sang, le crâne éclaté pour la détonation d'un pistolet qu'il tient encore dans la main. A coté de lui, une autre femme git également dans une mare de sang, le visage détruit par la même arme. Avec horreur, Tsuruko réalise que la jeune femme a exactement les même mensuration, la même taille, et le même poids qu'elle. Si elle n'avait pas le visage dans un tel état, on pourrait croire que c'est elle.
- Mon dieu mon dieu mon dieu...
Une voix féminine et suave venant de son dos la pousse à se retourner. En face de Tsuruko, Rachele, dans sa grande robe de couleur crème, coiffée de son grand chapeau, portant de grandes cuissardes et des talons aiguilles, la regarde avec mépris, encadrée par deux puissants grades du corps. Ses longs gants en latex sont couvert de gouttelettes de sang et la belle top model devine immédiatement que son ami ne s'est pas suicidé, c'est cette femme qui l'a assassinée.
- Au secoure... à l'aide... Monsieur Yodosy est devenu fou... haha... je vois d'ici les gros titres du journal de demain pas toi ? "Amoureux éconduit par madame Atoshi, la femme dont il était secrètement amoureux, Tomo Yodosy l'assassine avant de retourner son arme contre lui...Dit elle en faisant de grand geste des bras comme si elle lisait un journal dans la rue. Elle écoute les vociférations de la jeune maman avec un sourire et avant qu'elle ne tente quoi que ce soit elle lui répond.
- Reste calme ma nouvelle petite salope... tu n'as perdue qu'un seul proche aujourd'hui... enfin... pour le moment...Elle lui tend alors un smatphone. Immédiatement, Tsuruko remarque qu'un appel vidéo est en cours et, au comble de l'horreur, reconnait dessus le visage de sa fille, les yeux bandés, ligoté sur son lit dans son uniforme de lycéenne, la culotte baissée, les doigts encore plein de cyprine. Le silencieux d'un pistolet braqué sur sa tempe.
Totalement désarçonnée par ce qu'elle voit, la jeune mère ne se rend même pas compte qu'un garde du corps passer dans son dos. Elle sent soudain sa main énorme plaquer contre son visage un chiffon qui dégage une odeur répugnante et insupportable.
Au bout de quelques instant, elle perd l'équilibre et sa conscience se délite petite à petit à mesure qu'elle sombre dans le sommeil. Une fois endormie, L'homme de main la soulève et l'installe dans une grande valise de voyage trouée pour lui permettre de respirer et commence à descendre vers la limousine.
Pendant ce temps, l'autre se muni d'un gros bidon d'essence et commence à en asperger les deux cadavres et les murs. Rachele le regarde faire en tirant une bouffée sur son porte cigarette. Une fois terminée, elle récupère le smartphone et s'adresse à ses hommes qui attendent avec la lycéenne.
- C'est bon de notre côté, vous pouvez la ramener à l'Asylum. Brulez la maison, brulez tout, mais faite en sorte que ça ressemble à un accident. Assurez vous que tout les documents personnels ont été détruits.Elle raccroche, se dirige vers la sortie, se retourne vers le studio, puis laisse distraitement tomber une braise de cigarette sur le plancher imbibé d'essence...
--- Quelques heures plus tard, à l'Asylum ---
Quand la mère et la fille émergent enfin de leur sommeil narcotique. Elle réalisent qu'elle sont attachées face à face à une étrange machine dont elle ne reconnaissent pas la technologie, vue que celle-ci est de fabrication Tekhane. Elles portent les vêtements qu'elles avaient au moment de leur enlèvement, ce qui laisse à penser qu'elles n'ont pas dormi très longtemps.
(Tsuruko à gauche - Haruna à droite)
Chacune d'elle à de son coté un moniteur de contrôle complexe avec plusieurs écrans tactiles qui indiquent leur rythme cardiaque, leur tracé cérébral et différentes info sur leur état de santé. En face d'elle, dégageant une vive lumière blanche, une grosse caméra sur trépied les filme.
- Bonsoir Mesdames ? Vous avez bien dormis ? Dite bonjour à la caméra, c'est pour vos futurs... comment dire... "employeurs"...Rachele arrive et se positionne d'un coté de la caméra pour que celle-ci puisse la filmer elle quand elle parle "face-camera" et en même temps filmer les deux femmes entravées juste derrière elle. Elle cesse alors de parler avec ses prisonnière et s'adresse durectement à O.P.B. par cet intermédiaire.
- Madame, Monsieur, Bonsoir. Maintenant que toute trace du passé et de la vie de vos deux futurs employées ont été détruites, vous allez assister à la première étape de notre travail de conditionnement.
La machine, que vous voyez derrière moi, est de fabrication thekane et a coté plusieurs millions de crédits, un des plus gros investissement de notre société, mais pour un résultat toujours garanti, quelque soit la force et la personnalité des victimes.Elle parle suffisament fort pour que Tsuruko et Haruna puisse l'entendre. Elle les laisse parler et se débattre pour qu'OBP voit bien que les deux femmes ont une volonté forte et ne sont pas du genre à ce laisser briser facilement. Puis elle reprend:
- Cette machine, vous allez le voir dans quelques instants, va conditionner le corps et l'esprit de nos deus sujets pour les transformer en nymphomanes avides de sexe. La modification de souvenir et de personnalité ne viendront qu'après, avec d'autres machines. Mais nous commençons par créer un besoin irrésistible de sexe chez nos esclave car cela permet de les briser et de les modeler plus facilement par la suite. Vous verrez à la fin de cet exercice qu'elles seront toujorus elles-même, mais que le sexe sera devenu une drogue dont elle ne peuvent se passer plus de quelques minutes. A terme, ce sont elles qui vous supplieront d'avoir plus de clients !Elle se retourne alors vers les deux prisonnières et leur dit:
-Mesdames, nous vous écoutons, avez vous quelque chose à redire par rapport à mon exposé ? Êtes vous d'accord pour devenir des salopes perverses incapables de contrôler leurs pulsions sexuelles ? 
