Les jambes de la servante agacèrent rapidement Mélona, qui généra d’autres tentacules, et les plaqua contre le mur, enroulant du slime à hauteur de ses chevilles, le slime rose agissant ensuite comme de la glu. Ainsi, la servante se mit à gémir en se débattant, les yeux écarquillés par la peur, ce qui ne manqua pas d’interpeller Mélona. Elle posa un doigt sur ses lèvres, et pencha innocemment la tête sur le côté.
« Quoi ? Je suis laide que ça ?! »
Elle était sincèrement étonnée. En même temps, elle venait de dire qu’elle comptait la manger, mais... C’était à prendre au sens métaphorique, bien sûr ! Elle allait juste lui faire férocement l’amour, voilà tout. Seulement, la jeune servante restait paniquée, et Mélona se tapota les lèvres, levant les yeux au ciel en réfléchissant.
« Hmmm... Tu as peut-être peur que ton employeur ne te sermonne pour la disparition de toutes ses pâtisseries... Oui, vous, les humains, vous êtes très pénibles avec le travail, mais je trouve ça rigolo. Enfin, si ça peut te rassurer, on ira lui parler ensuite, et je lui dirais que j’ai tout mangé. Je lui proposerais de me faire l’amour, et, tu verras, il sera très heureux ! »
Avec Mélona, la vie n’était jamais compliquée. Pour résoudre les problèmes, il suffisait de faire l’amour ! Le sexe, c’était la réponse magique à tous les soucis. Parfois, elle se disait que les humains étaient quand même bien compliqués, pour ne pas résoudre tous leurs problèmes à coups de baise. Mais, d’un autre côté, s’ils faisaient ça, Mélona ne s’amuserait pas autant de leur gêne. Joignant ses mains dans son dos, elle prit une position coquette, et se pinça les lèvres, puis approcha deux grandes mains rosâtres de la femme.
Une lueur malicieuse brûla alors dans son regard.
« Allez. Commençons... Ton supplice ! »
Et, brusquement, ses deux mains gélatineuses se posèrent sur les côtes de la servante... Et la chatouillèrent fortement. Mélona se mit alors à glousser, posant une main devant sa bouche, optant pour un rire cristallin, tout en voyant le corps de la servante se tortiller sur place.
« Hîhî ! Je savais que tu avais une peau très sensible ! »
Mélona arrêta alors, et se mordilla encore les lèvres, puis s’écarta, et commença à manger.
« Pardonne-moi, mais... Tout cha, ch’est vraiment trop bon ! »
Elle avala plusieurs gâteaux, un flan, un tiramisu, entrecoupant cela d’éclairs au chocolat et au café, léchant ses doigts. Pendant ce temps, Céline ne devrait toutefois pas s’ennuyer, car le slime qui la retenait devenait plus chaud, et se mettait à briller, une couleur vive et rose s’illuminant. De la vapeur s’en échappait, et, sans le savoir, Céline était en train d’inhaler un gaz aphrodisiaque, que Mélona offrait pour la calmer.
Au bout d’une dizaine de minutes, elle retourna finalement voir la servante.
« C’est toi qui as fait tout ça, hein ? Tu es vraiment douée, j’ai tout adoré ! »
De fait... Elle avait absolument tout mangé, y compris les miettes !
« Je t’engage, tu seras ma cuisinière personnelle, maintenant ! Tu vois ? Tu n’as plus à t’en faire pour ton employeur, tu travailles pour moi, maintenant ! Je ne sais pas comment on obtient de l’argent pour te payer, mais je sais que les femmes de votre monde font l’amour auprès des hommes pour en avoir, alors... Vu que je fais très souvent l’amour, je pense que je pourrais vite te donner plein d’argent ! »
Pour autant, Céline semblait encore nerveuse, même malgré l’aphrodisiaque. Mélona se rapprocha donc, et posa ses mains sur les hanches de la femme, remontant doucement le long de sa robe. Elle la fit également descendre, et rapprocha ses lèvres des siCélines... Et, tandis que Mélona se rapprochait, le slime recouvrant sa bouche s’écartait petit à petit, jusqu’à ce qu’elle puisse directement embrasser la femme.
Mélona l’embrassa longuement, pendant une bonne minute. Céline pouvait mordre sa langue, ça ne faisait rien, car son appendice s’enfonçait et se regonflait ensuite. Et elle fourra sa langue dans sa bouche, la remuant, pressant son corps contre le sien, avant de lui sourire affectueusement, venant frotter son nez contre celui de la femme.
« Bien... Je sens que tu as toujours un peu peur de moi, Céline, et il faut bien que je te félicite pour les gâteaux... Alors, je vais te faire longuement l’amour, ma petite chérie. Et, si tu deviens ma servante, je te ferais l’amour tous les jours, beaucoup, beaucoup ! »
Elle lui montrait de l’affection.
Après tout, n’était-ce pas de cette manière que les humains se réconfortaient mutuellement ?