Cherche : vache à lait pour démons [PV : Cassandre Harmington]

En effet, Irys se gênait de moins en moins. Au départ hésitante, sa main s'était faite plus décidée sur le corps de Cassandre, passant de simples effleurements du bout des doigts à une prise plus affirmée, jusqu'à saisir la hanche de l'Ushi de la paume entière. La semi-démone assumait-elle ses débuts de pulsions sexuelles ? Malheureusement, la réponse était un poil plus compliquée… Car Irys fonctionnait actuellement à deux vitesses. Son corps savait ce qu'il voulait, mais son esprit continuait de se débattre dans une toile où se mêlaient questions, hésitations, désirs. Du coup, sa conscience ne réalisait qu'en partie ce qui était en train de se passer, là où son corps prélevait son dût.

Irys eut un léger sursaut quand elle sentit la main de Cassandre se poser sur sa hanche. Trop absorbée dans ses pensés, elle n'avait pas remarqué l'Ushi agir. Qu'est-ce que qui avait bien pu motiver l'esclave, d'ailleurs ? Un mimétisme ? L'envie d'être agréable ? Peut-être essayait-elle de l'encourager à aller plus loin, après tout c'est bien elle qui avait suggéré de lui montrer comment être plus affectueuse, qui lui avait dit d'en profiter…
Le contact doux et chaud de la main de Cassandre sur le corps d'Irys fut le coup final aux appréhensions qui tourbillonnaient dans son esprit. La semi-démone abdiqua face aux désirs saphiques qui montaient en elle. Sa main sur la hanche de l'Ushi remonta jusqu'à son épaule, où elle exerça une délicate pression, mais assez ferme tout de même pour coucher Cassandre sur le dos. Dans le même mouvement, Irys s'aida de son autre bras pour se redresser, et ainsi se retrouver au dessus de son esclave, alors que sa jambe avait suivi le mouvement. La semi-démone surplombait l'Ushi, ses bras et jambes de part et d'autre de son corps voluptueux, dans une position quelque peu dominante.

« Cassandre… Je ne me retiendrai pas plus longtemps. »

Irys posa sa main sur la joue de l'Ushi, et au même moment ses lèvres se posèrent sur celles de la vachette. Il n'était pas question d'un bouillon de langues passionné, juste un simple contact lèvres à lèvres, aussi tendre que possible. La semi-démone n'en revenait pas de la douceur qu'elle pouvait sentir se dégager de ce baiser. Elle en avait fait bien d'autres avec sa maîtresse Vyshanna, mais la démone se montrait plus intense, plus passionnelle. Rien à voir avec la tendresse de cet instant. Irys maintint le contact encore un peu, avant de se redresser.

« Cassandre... »

J'ai envie de toi.

Voilà la pensée de la semi-démone, qu'elle n'osa pas prononcer à voix haute. Elle sentait la chaleur qui avait envahit son corps, elle le sentait jusqu'à son visage, qui avait du légèrement s'empourprer. Elle fixait Cassandre dans les yeux, ses cheveux cendrés lui tombant de part et d'autre de la tête. Elle ne voyait plus une esclave, elle voyait une femme qu'elle désirait, et qu'elle allait avoir...

Le contact physique était véritablement initié par la vachette... Et visiblement, ce fut la goutte d’eau qui mit le feu au poudre de l’envie de son interlocutrice, maîtresse et amante ici présente, Irys. Alors que les deux femmes étaient restées allongées, et quelques peu éloignées, il faut quand même bien l’avouer... Et bien soudainement, la fameuse Irys força, gentiment, mais avec fermeté, la fameuse vachette à une chose : Se coucher. Se coucher bien sagement, ainsi, rester bien sagement sur le dos, pendant qu’elle commençait à s’installer par dessus la fameuse Ushi, et la regarder droit dans les yeux. C’était maintenant le moment clef. Il n’y avait plus de doutes, ni même d’hésitations possibles. La machine était lancée, et il n’était plus possible de l’arrêter. C’était l’heure. Tout était prêt pour fonctionner... Que tout cela commence !

« Cassandre… Je ne me retiendrai pas plus longtemps. »

« Ne vous retenez pas voyons ! »

Elle comprenait que la fameuse semi-démone devait avoir du mal... En même temps, c’était sans doute la première fois qu’elle pouvait véritablement toucher une Ushi. Elles n’étaient pas si fréquente, pensait la fameuse Cassandre. C’est vrai... Donc, peut-être que ce comportement avait un sens, au final... Bref, en tout cas, Cassandre se voulait rassurante. Elle gardait une grande innocence, mais sa grande innocence se transformait pour beaucoup aussi en attirance. Ce n’était pas Irys qui succombait elle-même à ses pulsions saphiques... C’était aussi la fameuse vachette, qui assez inocemment, mais quand même, la poussait à accepter ses démons, ses passions, et quitte à finalement se laisser tenter... Autant aller jusqu’au bout n’est-ce pas ? Bref, alors qu’Irys sombrait totalement dans l’envie, elle déclara, dans un soupir d’envie, annonçant un futur soupir de plaisir, même...

« Cassandre... »

« Allez-y, maîtresse, je suis sur que vous pouvez le faire ! »

Cassandre se voulait encourageante. Elle avait maintenant devinée -ce qui n’était pas trop dur, étant donné qu’Irys l’avait quand même dit plus d’une fois, mais bon... Passons. Je rappelle que nous parlons de notre chère Cassandre, donc... Il faut bien se dire qu’elle ne change guère avec le temps... Mais bref, la fameuse vachette savait donc qu’elle n’était pas à l’aise avec les contacts physiques. Qu’à cela ne tienne, pensait la fameuse vachette ! Sans en connaître le principe, rendant la situation assez cocasse, visiblement, notre fameuse Ushi avait décidé de fonctionner sur la théorie de l’électrochoc... Elle n’était pas à l’aise avec les contacts physiques... ? Comme dit précédemment... Qu’à ne cela tienne ! Ou quelques choses du genre ! Elle prit littéralement la tête de sa compagne, et utilisant du peu de force, et surtout du peu de résistance de la fameuse semi-démone à situation, l’amena vers ses seins...

« Puis, comme ça, vous êtes plus jolies ! Vous avez soif ? J’ai mon lait ! »

Cassandre déclara cela avec un très grand sourire, bien contente de pouvoir enfin décoincer sa maîtresse. Puis, il était vrai que vu ainsi, elle avait trouvée bien plus belle la fameuse semi-démone. Avant, avec sa tenue, elle était classe. Maintenant, elle était vraiment belle. En tout cas, elle proposait son lait. C’était relativement logique... Notre fameuse vachette ne connaissait vraiment rien de tout cela, donc, elle commençait par ce qu’elle connaissait. C’est à dire, son arme de frappe par excellence : sa poitrine. Il était vrai... Que... Bah, c’était quand même la première chose qui frappait chez la fameuse vachette... Maintenant, qu’est-ce qu’allait faire la fameuse Irys ? C’était une bonne question, mais elle avait les seins de l’Ushi à portée de bouche... Cela serait très bête de ne pas en profiter, n’est-ce pas ? Notre chère vachette était prête !

Irys, jolie ? Voila une chose que la semi-démone n'entendait pas souvent. Enfin, il est vrai que si elle avait été plus féminine dans sa manière d'être, elle aurait pu avoir du charme... Et la seule personne à vanter la beauté d'Irys se trouvait être Vyshanna, sa maitresse. Enfin, elle vantait de ce qu'elle était plus que sa beauté apparente, ce qui n'était pas tout à fait pareil... Et qui échappait un peu à la compréhension de son Exécutante. Irys essaya de se figurer à quoi elle devait ressembler d'un point de vue extérieur, et ne put qu'admettre qu'ainsi, en faisant abstraction de l'ignoble cicatrice et de son coeur démoniaque, elle se trouvait très séduisante. Elle avait même du mal à croire qu'elle pouvait aussi ressembler à cela. Elle ne voyait plus une guerrière, mais une femme pleine de désirs. Et, étrangement, elle se sentait vivante, pleinement vivante.

La question-proposition de Cassandre la ramena à la réalité, et Irys baissa le regard sur la partie citée. Alors que l'Ushi était allongée sur le dos, son imposante poitrine semblait défier les lois de la gravité et continuait de présenter ses alléchantes rondeurs au regard de la semi-démone, ce qui assécha la gorge de cette dernière. Pourtant, ce n'était pas la première fois qu'Irys contemplait les seins de son esclave, il y avait eu le bain, puis la traite. Seulement, ces fois là la mercenaire avait combattu ses instincts et avait voilé la vérité, allant jusqu'à les considérer comme de simples pis. Et maintenant, elle les voyait comme des organes sexuels, des organes de désir et de plaisir.
Irys avait la gorge certes sèche, mais ce n'était pas de la soif. De plus, le lait n'étanchait pas la soif, il faudrait de l'eau. La semi-démone ne faisait que se jeter de la poudre aux yeux. La maigre partie de son esprit qui luttait encore n'avait pas la force de s'opposer à la violence des instincts qui l'emplissaient désormais. Doucement mais résolument, sa bouche vint enserrer le bout du sein de Cassandre, l'emprisonnant dans un tendre baiser. Irys darda sa langue sur le mamelon ainsi capturé, la tournant sur l'auréole, puis commença à aspirer. Rapidement elle sentit sa bouche s'emplir du lait de l'ushi, qu'elle avala non sans un certain plaisir.

"Ton lait est vraiment délicieux, Cassandre... Mais je veux plus."

Et son regard chargé ne laissait aucun doute su la nature du "plus"...

Ca y est ! Après un combat qui aurait fait passer la bataille de la Somme pour une bataille de pouce de lépreux, la fameuse Cassandre arrivait enfin à faire craqueler une armure que s’était forgé par de nombreux années son interlocutrice, une armure de distance, d’isolement, et de frustration, qui aux yeux de la vachette, était très mauvaise. Avait-elle raison ? Peut-être. Avait-elle tord de s’attaquer ainsi à une personne, sous désir de vouloir... « l’aider » ? Mais qu’est-ce qu’était aidé ? Etait-ce faire quelques choses, pousser quelqu’un à céder à des tentations qu’il avait tenté de retenir toute sa vie ? C’était des débats très compliqués, moralement et éthiquement -ce qui est la même chose, mais j’aime me la pêter avec des termes venant du latin et du grec- et Cassandre... N’était absolument incapable d’y répondre. Car elle s’en fichait ! Elle n’était pas, elle dans toutes ses considérations philosophiques. Elle était dans l’instant.

"Ton lait est vraiment délicieux, Cassandre... Mais je veux plus."

« Oh... ? »

Et l’instant, c’est maintenant. Cette phrase ne veux strictement rien dire, mais vous avez compris. En effet, vous avez bien compris ce qui était entrain de se passer. La fameuse irys, finalement, poussée à bout, avait commencé à apprécier le lait de la fameuse vachette. Il faut bien avouer qu’elle n’avait pas eu vraiment l’occasion de véritablement le goûter, au grand désarroi de notre chère vachette ! Je veux dire, Cassandre était extrêmement fière de son lait. Pour elle, son lait était de loin le meilleur du monde ; Et cela sans aucun doute. Donc, l’idée de l’acheter, sans même goûter son lait... et bien. C’était tout à fait possible à ses yeux ! Mais c’était quand même sacrément dommage. Mais visiblement... Si le lait de la vachette était très bon... Et bien, ce n’était pas assez... Visiblement, Irys en voulait plus... Mais de quoi... ? Bonne question...

« Mais servez-vous maîtresse ! »

Comme dit précédemment, la famesue Cassandre ne savait ce que voulait faire exactement sa compagne, son amante, dans cette situation. Mais qu’importe. Aujourd’hui, pour la première fois de sa vie, sans aucun doute, Irys avait tout les pouvoirs. Et cela, sans aucun lien avec sa force, sa nature démonique, ou bien même, une quelconque relation de puissance. Non, c’était littéralement Cassandre qui s’offrait à elle, comme un présent, le plus délicieux des présents. Cassandre ne savait pas vraiment ce que voulait exactement la fameuuse Irys.... Mais elle était là, et si elle voulait prendre quelques choses, elle puviat le prendre. Bien sur, vous pourriez me faire remarquer que ce que faisait la fameuse vachette, pourrait être extrêmement dangereux pour elle. Si c’était un piège, elle pourrait se faire bouffer toute crue... Et vous auriez raison. Et oui, la naiveté avait ses petits côtés mignons, mais il fallait bien se rappeler que c’était un défaut, et que cela pouvait amener de mauvaises choses...

« Je suis toute à vous ! »

La vachette n’avait pas totalement compris que ce n’était pas Irys officiellement la maîtresse de notre fameuse vachette...  Mais bon. Franchement, dans les faits... Tout le monde s’en fout. Surtout que premièrement, la fameuse maîtresse de la semi-démone semblait tout à fait d’accord avec l’idée qu’elle décide de s’offrir quelques plaisirs saphiques avec la vachette... Mais deuxièmement, aussi, il fallait se dire que de toute façon, elle n’était pas là, et que là, la vachette était avant tout là pour offrir du plaisir. Donc, maintenant, il fallait voir. Les sirènes de la tentations avaient déjà bien entamé la volonté de résister de son interlocutrice... Sans doute allait-elle faire ce qui la démangeait tant. Et le mieux... C’est qu’ici, la vachette était une sirène tout à fait innocente. Pas de crainte de mauvaise fin, la vachette s’offrait sans contrepartie, dans une gentillesse se voulant absolue. ?