Les deux nekos savaient très bien que, aux yeux d’un vampire, la qualité sanguine était un critère prépondérant, bien supérieur à d’autres considérations, comme la beauté physique, ou les sentiments. Un vampire appréciait quelqu’un essentiellement en fonction de son sang, et c’était pour ça que Chocola et Vanillia avaient toujours bénéficié d’une hygiène exemplaire. Elles étaient régulièrement traitées auprès de leur ancienne Maîtresse, en subissant des saignées destinées à purifier leur sang. Cependant, et de manière générale, le sang des deux nekos était relativement sucré, une sorte de conséquence du fait qu’elles mangeaient énormément de confiseries. C’était une facette de leur personnalité que Lady Maria n’avait pas encore découvert, mais qui allait bientôt s’imposer. Les nekos adoraient les bonbons, les viennoiseries, les gâteaux, le chocolat, les glaces… De vraies passions gustatives.
Chocola, elle, se trouvait sous la serviette de sa Maîtresse, partiellement dissimulée par cette dernière, l’eau remontant jusqu’à son cou. Elle avait compris qu’elle ne devait pas lécher le sexe intime de sa Maîtresse, et s’attaqua donc essentiellement à son aine, en léchant le contour, aimant bien relever un peu sa tête pour sentir ses oreilles se faire aplatir par les fesses de Vanilla. Curieusement, Lady Maria avait repris une configuration que les deux nekos faisaient souvent avec Allison. Il était en effet fréquent que l’une soit dessous, et l’autre dessus. Chocola et Vanilla formaient vraiment un ensemble indistinct, comme deux inséparables. Si on en éloignait une de l’autre, les deux viendraient à dépérir.
« Hhhmmm… Haaaa… Mraaaww… »
Toute contre elle, Chocola sentait la douce peau de sa Maîtresse. Elle avait beau être vieille, son corps vampirique n’avait rien perdu de sa superbe. Elle léchait énormément sa peau, remontant un peu, avant de redescendre pour lécher et mordiller un peu l’extrémité de ses jambes. C’est ainsi qu’elle sentit, au-dessus d’elle, des gouttes tomber sur sa tête.
« Nyu… ? »
Relevant la tête, Chocola se reçut alors un premier orgasme en pleine figure, l’intimité de sa sœur expulsant du foutre en plein sur sa tête. Elle en ferma les yeux avant de secouer la tête, et, consciente de perdre du temps, retourna lécher, sentant l’une des jambes de sa Maîtresse caresser son corps, comme pour l’inciter à accélérer, ou, en tout cas, à ne pas décrocher. Chocola continua donc à lécher, frottant son nez contre le corps de la femme.
Vanilla, quant à elle, gémit de plaisir quand Lady Maria vint la mordre… Puis, assez rapidement, au bout de seulement quelques secondes, le premier orgasme fusa, tandis que de multiples miaulements de plaisir s’échappèrent du corps de la neko, dont les mains se crispèrent contre celui de Lady Maria, ses griffes venant caresser sa peau.
« MIIIAAAAAAAAAAWWWW… MIIIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAWWW… RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR… !! »
Ronronnant et miaulant, Vanilla sentit de véritables décharges la traverser, et, après de forts miaulements, elle se mit à couiner et à soupirer, plus silencieusement, tout en continuant à jouir, se transformant en véritable neko-fontaine. Les deux nekos aimaient se faire mordre, mais c’était vraiment le péché mignon de Vanilla, et il y avait aussi, avec sa Maîtresse, une sorte d’inexplicable supplément, comme un magnifique arrière-goût. La doucereuse neko sentait son sang partir dans la bouche de Lady Maria, et, pendant toute la durée de cette étreinte, elle en multiplia joyeusement les orgasmes, se vidant, encore et encore, sur la tête de sa grande sœur.
Vanilla resta dans les vapes quand Lady Maria en eut terminé, un sourire béat sur les lèvres, les yeux dans le cirage… Une vraie petite poupée de chiffon, qui cligna des yeux, couinant silencieusement, avant de revenir en elle.
« Nyyyyuuu… C’était trop bon, Maîtresse !! »
Cependant, il y avait eu des conséquences.
Chocola, quand elle se retira des cuisses de Vanilla, donnait l’impression qu’une bombe à eau avait éclaté sur sa figure. Recouverte de mouille dégoulinant le long de son visage, elle ronronnait silencieusement, léchant déjà ses lèvres, avant que Lady Maria, en retirant sa serviette, exhibant ainsi ses délicieuses formes, n’ordonne à Vanilla de la nettoyer… Avec la langue uniquement. Hochant rapidement la tête, la neko acquiesça, bondissant sur le sol, provoquant quelques clapotis de l’eau.
« Oui, Maîtresse ! »
Ravie d’agir, Vanilla posa ses mains sur les épaules de sa sœur, qui, en retour, posa les siennes sur ses hanches. Agenouillées devant leur Maîtresse, elles e collèrent l’une à l’autre, les lourds seins de Chocola (plus gros ceux que de Vanillia) s’enfonçant contre son torse, puis Vanilla entreprit de la lécher à hauteur du visage, allant lécher ses oreilles de chat, puis son front, ses lèvres, son visage, son nez, ses paupières…
« Hhhmmm-mmhmmmm…
- Mraaaawww… Nyyyyyuuuu… »
Toutes heureuses, les deux nekos se faisaient plaisir, et les mains de Chocola finirent par se déplacer, pour se crisper sur les fesses de sa sœur, les malaxant. Le tout, bien sûr, se faisait sous le regard de leur Maîtresse, Vanilla léchant amoureusement le visage de sa sœur, tandis que leurs queues caudales, redressées, se déplaçaient en l’air, effleurant parfois les mains de Lady Maria, comme une invitation silencieuse à les caresser, voire à tirer dessus… Car, en réalité, qu’on joue avec la queue des deux nekos, notamment en tirant dessus, était une autre chose qu’elles aimaient beaucoup !