De sombre voix se murmurait à ses oreilles, promesse désespoir, dévorant lentement ce qu'elle était, chaque mots détruisant une part d'elle même. Le démon habitant cette relique maudite, prenait un plaisir malsain à détruire lentement un souvenir de l'ange, dévorant lentement ce qu'elle était, réduisant à néant des événements heureux, détruisant lentement chaque visage, chaque nom, chaque lieu que l'ange avait connue. Ses défenses mentales étaient réduite à néant, plus rien ne pouvant empêcher cette créature de se repaître des souvenirs de l'ange. Une éternité de noirceur, de douleur et de folie, la noirceur et l'horreur pour seule compagnie. L'odeur de pourriture remplaçait son oxygène, l'étroitesse de sa cage lui donner l'impression d'être enfermer dans son esprit, en proie à la folie, au tourment. Des jours et des jours de souffrances, sans repère, perdant toute notion, murmure un flot de parole instinct, hurlant parfois quand un souvenir trop profondément encrée en elle disparaissait. Le vide l'habitait, un vide grandissant, la noyant sous un flot d'oublie, peinant à pouvoir rester à flot. Elle finit par oublier une part de ses origines, mais restant consciente de son identité.
Son identité, la seule chose à la quelle elle se raccrochait désespérément, formant une barrière impénétrable face au démon, qui s’affairait à essayer de détruire cette ultime résistance, laissant l'occasion à Syldena de sauver des fragments de souvenirs, se reconstruisant petit à petit, formant un cocon de résistance au sein même de son âme. Mais elle ne pourrait jamais récupérer tout ce qu'elle avait perdue. Les vestiges de sa puissance, le temps et un miracle, lui permirent de garder une par de sa raison, repoussant les ténèbres, s'isolant dans un coin de son âme. Ce ne fut pas l'espoir qui la sauva, mais la rage de sa situation, la fierté pour les siens, la haine pour son ennemi le désespoirs de vouloir mourir. Mais ce n'était qu'une torche dans un abyme de néant ténébreux, illuminant à peine son visage.
Plonger dans les ténèbres, tout avait disparue, même le contacte des barreaux de sa cage, devenue une part d'elle même, même l'odeur de sang et de mort. Mais durant ce temps, vestiges de ses racines, ses ailes avait commençaient à repousse, malgré l'étroitesse de sa cage. S'étend convaincue d'être dans les ténèbres, les éclats de voix la choquèrent violemment, oubliant complètement où elle se trouvait, se souvenant que de son Némésis, de ses tortures, de ses souffrances, des horreurs qu'elle avait put voir dans sa vie.
Elle tourna instinctivement la tête vers la source des bruits, attendant les clameurs d'un combat, ravivant quelque instant de guerrier, cherchant son arme à tâtons. Le sol se mit à trembler, des hurlements se firent entendre, puis l'horrible déchirement du métal, lui rappelant sa cage et l'endroit où elle se trouvait. Elle se sentie happer, malmener, pincer, tirer les cheveux, t-elle une poupée entre les mains d'enfants brutaux.
Elle sentit qu'on l’aspergeaient de liquide, puis une douleur horrible, sentant à nouveau une verge démesurée s'enfoncer en elle, tordant son ventre, alors qu'un démon la tenait par les bras, tirant dessus pour l'enfoncer encore plus. Son crie de douleur résonna dans toute l’arène, amusant les démon. Elle se sentit soulever, alors qu'un autre pénétrant son intimité, la souillant, déchirant son hymen et déchirant ses parois, mais qui tenaient bon, commençant lentement à cicatriser, le sang agissant comme lubrifiant. L'immonde trique déforma son ventre, cogna celle de l'autre démon, avant que les deux ne la viole de concert, la plaquant entre eux. Ses cries de douleurs se succédèrent, gémissant d'agonie, ne pouvant rien faire.
Les démons se battaient pour avoir l'honneur de la souiller à son tour, encourager par ses cries. Celui de ses fesses fut dégager, laissant la place pour un autre qui pénétra lourdement l'ange, mais ayant un trique d'un gabarit plus modeste que l'autre. Et ainsi de suite, les démons se succédant, sans laisser beaucoup de temps aux précédant, tout en parvenant à garder l'ange intacte.