Perdre sa virginité entre les mains d’un incube, c’était quelque chose de très dangereux, surtout qu’Alastar, derrière ses airs innocent et flagorneur, était un redoutable démon. Il maîtrisait plutôt bien la magie rose, étant après tout un Magoa. Même si Onyxian, sa sœur, aimait le martyriser, Alastar était quand même assez puissant, suffisamment pour pouvoir user de magie. Et, en ayant joui dans le corps d’une vierge, il avait planté sa marque en elle. Bien sûr, Kara pouvait toujours lutter contre les effets de cette marque, user de magie, ou se faire soigner, mais... Il n’y avait nul guérisseur pour l’aider, et, surtout, lutter contre ce type d’envoûtement nécessitait d’être extrêmement déterminé, de savoir lutter contre le désir sexuel. Pour Alastar, Kara n’avait aucune chance, et il percevait d’ailleurs le désir croître en elle, malgré le fait qu’elle s’offusqua de sa proposition.
Alastar sourit alors, quand elle lui demanda s’il était « fou », et répondit rapidement, toujours aussi proche d’elle, leurs cuisses se caressant, leurs corps nus l’un contre l’autre :
« Bien sûr que je suis fou, ma chérie... Fou de toi. »
Il se pencha alors vers elle, et l’embrassa. Elle pourrait être surprise, mais, au même moment, Alastar puisa dans sa magie. Ses yeux, d’un bleu étincelant, virèrent brusquement au violet, et fixèrent ceux de la femme, envoyant alors en elle une épaisse vague de plaisir. Une vague de chaleur dut alors se répandre dans le corps de Kara, pendant toute la durée de ce baiser, quelque chose se mettant à fondre dans son bas-ventre. Le sexe en érection d’Alastar caressa alors ses cuisses, et Alastar la poussa légèrement, la couchant sur le lit, s’étalant alors au-dessus d’elle. Ses mains saisirent doucement, mais non moins fermement, les poignets de la nonne, et il releva ses bras, plaquant ensuite ses bras sur le lit, au-dessus de la tête de la religieuse, et prolongea le baiser.
Sa langue heurta les lèvres de Kara, et força le passage, heurtant la sienne. Il y eut un petit frissonnement électrique, puis Alastar joua avec la langue de la femme, sa salive se mélangeant onctueusement à la sienne, pendant que son érection se développait, déclenchant en lui ce délicieux coup de fouet, cette concentration sanguine à hauteur de son sexe, qui l’électrisait avec plaisir. Sa queue se redressa, et s’allongea entre leurs ventres respectifs, puis Alastar se mit lentement à remuer de haut en bas, tout en continuant à l’embrasser, se masturbant ainsi sur le ventre de la femme.
« Ce n’est pas qu’une poignée, douce Kara... Tous les hommes ici fonctionnent comme ça. Ceux qui sont sains d’esprit sont partis depuis longtemps. Faris est ta Sodome, Kara, et c’est à toi qu’il revient de la guérir, de la soigner de ses péchés. Ils sont sur le pied de guerre, tu sais, désireux d’envahir d’autres villes pour récupérer d’autres femmes, les violer, les battre, les torturer... »
En réalité, Alastar aurait déjà pu lui faire l’amour. Kara était en son pouvoir, mais il s’efforçait à ne pas trop « tricher », à user un minimum de sa magie, juste assez pour faire sauter quelques digues, et rendre Kara confuse. Il mélangeait ainsi raison et sensualité, la troublant, l’empêchant de réfléchir. Son corps était contre elle, et, avant même qu’elle ne puisse répondre, il l’embrassa encore, immobilisant toujours ses poignets.
« Tu es magnifique, Kara... Pourquoi Dieu t’a-t-Il fait si jolie ? N’est-ce pas ce que vous apprenez au catéchisme ? Que chaque chose est faite par le Seigneur pour une raison ? Pourquoi Dieu a envoyé une si jolie nonne ici, dans ce village rempli de pécheurs ? La beauté est faite pour servir, Kara... Toi et moi, nous avons la chance unique d’unir nos forces pour ramener une cité sur le droit chemin. »
Après la raison, l’outrecuidance. Il embrassa encore la femme, puis lécha sa joue, et murmura contre son oreille :
« Pourquoi crois-tu qu’ils sont si nombreux à venir à la messe ? Ils veulent tous te baiser, ma belle, ils veulent tous te défoncer pendant des heures contre l’autel, remplir le bénitier de leur sperme, et te bénir avec... C’est à toi de les dresser, Kara, de les éduquer, avec ton caractère, et avec ton corps... »
Le Diablotin retira enfin ses mains, et pencha sa tête. L’une de ses mains pinça l’un des tétons de Kara, coinçant ce bout de chair entre deux doigts, et il approcha ensuite sa bouche de l’autre sein, venant le lécher, et le mordilla ensuite, à hauteur du téton.
Et sa queue, elle, continuait encore à se frotter, glissant le long des lèvres intimes de la femme.
« Tu veux que je te baise, Kara... Je le sens à travers ton corps... »
Il la titillait, afin de la faire craquer !