Un mariage compromis (PV)

Dans les yeux d’Isathiel, Shaïra pouvait lire tout ce qu’elle souhaitait. Elle lisait la peur, bien entendu, mais, quand Nagi et Niga s’approchèrent des seins de l’elfe, ce fut autre chose qu’elle sentit : un désir palpable et fort, une envie, et... Oh oui, ce visage ne mentait pas. Cette expression visuelle, c’était celle du plaisir. Un plaisir qui trahit l’elfe, qui trahit sa frustration lancinante, son envie inconsciente de copuler, couplée à la peur d’avoir mal. Cette peur virginale, voilà le principal obstacle, et c’était bien pour ça que les mésaventures d’Isathiel étaient bien heureuses, car elle allait goûter au plaisir ultime. De sa belle petite voix fluette, elle finit par accepter, et Shaïra sourit. Dans son corps, elle sentait sa verge commencer à pointer, ses écailles frissonnant sous le désir, sous un plaisir naissant. Ses deux serpents léchaient encore les seins de la femme, se concentrant sur ses tétons, glissant lentement, et sa bouche se rapprocha du visage de la femme, mais elle l’embrassa dans le creux de la nuque. Sa bouche se plaqua contre sa peau chaude et tendre, et elle soupira de plaisir. Elle embrassa sa peau, puis lécha ensuite sa joue, remontant le long de sa peau, avant que sa bouche ne se rapproche de la sienne. Elle esquissa un léger sourire, puis approcha son visage du sien.

Ce fut ensuite le moment du baiser. Sa main remonta de son épaule pour caresser l’une des joues de la femme, ses doigts allant s’entortiller dans quelques-unes de ses mèches de cheveux. Elle avait une chevelure également très douce, agréable et soyeuse. La Lamia se pencha alors, entrouvrant les lèvres, son souffle venant sur les lèvres de la femme... Puis elle l’embrassa tendrement, plaquant sa bouche contre la sienne, tandis que Nagi et Niga s’amusèrent. Leurs langues s’enroulèrent autour des tétons de la femme, et tirèrent sur chacun de ses seins, les écartant l’un de l’autre, avant de les tirer en avant, puis de remuer sur eux, excitant la femme. La douleur devait être là, mais elle se couplait aussi d’une once de plaisir, once qui allait vite exploser, tandis que Shaïra continuait à l’embrasser. Elle se pressait contre son corps, et, pendant plusieurs minutes, la Lamia se borna à l’embrasser et à jouer avec ses tétons. Un baiser long et tendre, où elle fit preuve de toute son expertise, mordillant la lèvre inférieure de la femme, coinçant ses lèvres dans les siennes pour tirer dessus, rompant le baiser pour vite le reprendre, frottant tout son visage contre le sien.

« Hmmm... »

Encore et encore, l’Echidna embrassait la femme, avec passion et langueur. Elle finit par rompre le baiser avec le sourire, relevant la tête, sa longue langue reptilienne jaillissant de ses lèvres bouillonnantes pour lécher le nez de la femme. Ses serpents se retirèrent des seins désormais durs de la femme, de ses tétons gorgés de désir. Shaïra se redressa lentement, soulevant son long corps, puis siffla lentement.

« Ce rocher froid ne doit pas être très agréable pour un dos habitué à dormir dans des endroits chauds et moelleux, hum ? Lève-toi, petite elfe, et reste nue... Je vais te montrer quelque chose de bien chaud et d’agréable, quelque chose qui sera encore mieux que n’importe quel lit, et dans lequel tu pourras dormir à longueur de temps... Car, aussi cruelle et mortelle que je sois, Isathiel, Shaïra est aussi une Lamia agréable et aimante envers ses amantes... »

Isathiel avait encore du mal à pleinement appréhender ce qui allait lui arriver, perdre sa virginité entre les mains d'une Lamia, qui allait dans le même temps profiter de son corps fertile pour la féconder et perpétuer sa race. La jeune elfe était toutefois au courant, dans les bases, du cycle de reproduction de ces créatures, et qu'il était en partie la raison de leur faible nombre, à savoir qu'il était très rare que l'union d'une Lamia et d'une autre race donne naissance à une authentique Lamia. Lorsqu'elle s'ennuyait le soir au palais, Isathiel passait volontiers de longues heures plongées dans des livres, et malgré son apparente candeur, elle était une femme également cultivée. Elle savait donc qu'elle donnerait plutôt naissance à des espèce de serpents, une idée qui ne l'enchantait pas vraiment vu qu'elle avait du mal avec ces animaux mais...avait-elle le choix ? Ce qu'elle ne savait pas toutefois, et peut-être Shaïra également, c'était que la pûreté de son sang d'elfe, dont la lignée était très ancienne, allait en réalité permettre un phénomène rare: qu'elle donne naissance uniquement à d'authentiques Lamias. Mais il était encore trop tôt pour s'en rendre compte, et Isathiel se contentait juste de se laisser docilement faire, en se tortillant légèrement sous la gigantesque masse qui l'écrasait.
Shaïra vint alors l'embrasser un peu partout sur sa nuque, et ses joues, tandis que les deux serpents qu'elle manipulait comme une part d'elle même continuaient de faire glisser leurs langues fourchues sur ses seins, qui peu à peu se durcissaient. Isathiel était très perplexe, tiraillée entre des sensation agréables et désagréables, elle ne savait pas trop où se positionner alors que la Lamia menait la dance, jusqu'à finalement l'embrasser.

Hmmmmm...

Shaïra forca le passage de ses lèvres après les avoir embrassées avec les siennes pendant un moment, en glissant sa longue langue dans la bouche de l'elfe, qui était surprise par la douceur avec laquelle la Lamia agissait. Qu'elle prenne en compte le fait que ça soit sa première fois était...touchant, et la preuve qu'elle n'était peut-être pas si cruelle que ça, ou du moins pas que. A force d'être embrassée et caressée ainsi, la jeune elfe commençait petit à petit à se détendre, et même à se risquer à prendre quelques initiatives. Isathiel posa ainsi une de ses mains sur le bassin de Shaïra, à la limite entre sa peau "humaine" et ses grandes écailles, tandis qu'avec l'autre elle se risqua à aller tendrement caresser l'un des serpents qui jouaient avec ses seins. La jeune elfe faisait ça dans le but de s'habituer, et de passer outre sa phobie initiale des serpents, le contact des écailles la perturbait, mais elle se forçait à les caresser néanmoins.
Elles restèrent ainsi un long moment, jusqu'à ce que Shaïra ne se redresse. Effectivement si le contact du corps de la Lamia se révélait être...plaisant, le dos d'Isathiel en revanche la faisait souffrir. Elle fût intriguée par sa demande, mais s'exécuta néanmoins. Isathiel se redressa donc, croisant ses bras juste en dessous de sa poitrine, elle grelottait un peu de froid après que Shaïra se soit retirée, d'autant que l'air de la caverne, malgré le feu, était frais.

Je...tenais à te remercier, malgré tout, de ne pas me violenter d'avantage que ce que ces brigands ont fait. Je suis toute à toi...Shaïra...

Isathiel était sincère, après ce qu'elle venait de vivre, elle prenait toute expression de douceur qu'elle pouvait trouver. Elle était là, debout, nue et offerte à la Lamia, elle et sa délicieuse voix, si mélodieuse et douce, qu'elle était comme une délicate musique à chaque fois qu'elle parlait.

Rien n’avait échappé à l’observatrice Lamia. Isathiel fondait comme neige au soleil, et, mine de rien, Shaïra trouvait ce petit jeu de séduction bien plus excitant et bien plus gratifiant que de la violer sauvagement à même le sol. On aurait pu dire que c’était un ersatz d’humanité en elle, mais, pour cela, il aurait fallu considérer que la miséricorde soit une caractéristique humaine, ce qui, de ce que la Lamia savait de l’humanité, était loin d’être aussi facilement admis. L’humanité était sauvage, faible, cruelle, profitant de chaque faiblesse afin de l’exploiter au mieux. Shaïra agissait surtout ainsi parce qu’elle sentait que, en étant rassurée et obéissante, Isathiel ne se fanerait pas, ne chercherait pas à se révolter, et que ses bébés auraient plus de chance d’accoucher, l’humeur d’une femme enceinte étant après tout très importante pour une grossesse. La Lamia avait donc fait parler sa langue fourchue, et, au fur et à mesure de son baiser, elle sentit la résistance d’Isathiel fondre, se diluant dans le plaisir, amenant finalement l’une de ses mains à caresser sa hanche, et l’autre à caresser la tête de Nagi, qui jouait sur son sein, ce qui fit frémir le serpent de plaisir. Ensuite, Shaïra s’était écartée, et avait donné cet ordre curieux à Isathiel.

Toute nue, la belle protégea encore une fois ses attributs, faisant doucement sourire Shaïra. La pudeur toute innocente de cette jeune femme n’avait pas sa place ici, mais l’Echidna fut ravie de voir que la femme s’épilait... Ou, plutôt, que ses servantes devaient l’épiler. Les elfes étaient par nature un peuple très beau, ayant une haute valeur des critères esthétiques, et on pouvait donc s’attendre, afin de préserver leurs beautés, à ce que leurs femmes s’épilent convenablement. Isathiel était ravissante, mais, avec son faible corps, elle avait froid, ce qui, bien naturellement, était prévu. Elle parla encore de sa voix fluette, la remerciant, faisant sourire doucement Shaïra.

« b]Oh, attends un peu avant les remerciements, Isathiel, je ne t’ai encore rien fait...[/b] »

Shaïra agit alors, très rapidement, et tournoya autour de la Princesse elfique, puis vint serrer sa queue contre son corps. Sa queue s’arrêta à hauteur de son ventre, quelques centimètres sous ses seins, et elle lui sourit, les bras d’Isathiel sortant de cette grosse queue duveteuse et chaude, qui pulsait et vibrait.

« Sens comme ma peau est douce, Isathiel... Mes écailles ne sont pas rêches et dures, elles sont tendres et chaudes... Cette chaleur, tu l’apprécies, hein ? Tu ne la sentiras pas dans tes belles petites robes fines, mais là, dans le confort de ma queue... »

La Lamia s’attendait à ce qu’Isathiel frissonne de partout, car son corps malingre s’était habitué à ce froid ambiant, et elle lui offrait maintenant une forte chaleur. Shaïra serra donc activement sa queue contre elle, sentant le corps de la Princesse se resserrer un petit peu, et l’une de ses mains se posa sur la nuque de la femme, glissant ses doigts dans ses cheveux, pour la plaquer contre son ventre.

« Là, dans ma queue, contre ma peau, Isathiel, tu es dans le plus bel endroit du monde... Tu pourras dormir avec moi... Ma queue te servira d’oreiller. Est-ce que tu ne trouves pas ça romantique, toi dont le peuple aime tant les contes et les poèmes ? »

Elle la serra tendrement contre elle, pendant quelques secondes, et Nagi et Niga se rapprochèrent alors, sifflant près des oreilles de la femme. Shaïra se redressa alors, et caressa les joues de la femme.

« Avant que je ne te prenne pendant des heures, Isathiel, j’aimerais que tu montres tout mon amour à Nagi et à Niga. Nagi a adoré que tu lui caresses la tête, et ils veulent te faire un cadeau... Mais, pour ça, tu dois les embrasser, les embrasser tendrement, et leur dire ensuite que tu les aimes. »

Les serpents sifflèrent de contentement, et un serpent se rapprocha de son visage, sa langue reptilienne venant lécher ses lèvres.

« Voici Nagi... »

Shaïra ne tarda pas à révéler pourquoi elle avait voulu qu'Isathiel se lève, et de fait, cette dernière n'eût pas longtemps à avoir froid, car très vite la Lamia se mit à décrire des cercles autour d'elle, tout en l'envelopant peu à peu avec sa longue queue serpentine. Isathiel avait craint au début que le contact des écailles soit désagréable, mais dès qu'elles touchèrent ses chevilles, elle les sentit en réalité très douces, agréables même, et il s'échappait du corps de la Lamia une chaleur très forte. Shaïra fit ainsi plusieurs tours autour de la jeune elfe, enveloppant dans son étreinte ses jambes, puis son ventre et s'arrêta tout juste sous ses seins. Un peu d'appréhension s'empara alors de l'elfe, car elle avait vu la force que la Lamia pouvait déployer avec cette queue, mais le cocon de chaleur dans lequel elle se trouvait était bienvenu, surtout pour ses pieds qui étaient autant prisonniers que le reste, et qui donc ne touchaient plus la roche froide. Isathiel eut la chair de poule un moment, du fait du changement brisque de température, et se tendit un peu en sentant la queue se serrer autour d'elle, immobilisant de fait complètement ses jambes, mais la Lamia s'arrêta avant que l'étreinte devienne douloureuse. De fait, Isathiel se trouvait désormais juste immobilisée, la queue était si serrée contre sa peau que par ce biais la jeune elfe pouvait sentir les pulsations internes du corps de Shaïra, dont la partie supérieure revint se placer face à elle, afin de poser le visage de l'elfe contre son ventre.
Isathiel pour sa part avait posé ses mains contre la longue queue se Shaïra, ses écailles noires, et non pas les rouges qui étaient en contact avec sa peau, étaient un peu plus rugueuses mais néanmoins confortables au toucher, elle sentait pleinement la puissance de la créature ainsi, toute cette force, qu'elle contrôlait néanmoins pour ne pas la blesser. Il y avait quelque chose d'assez grisant à se trouver ainsi prisonnière, c'était à la fois agréable, et à la fois dangereux car Shaïra n'avait qu'à serrer un peu plus pour la briser, sans qu'elle ne puisse s'échapper. Mais alors que la Lamia plaquait son visage contre son ventre, Isathiel avait bien l'impression que la tuer ne faisait vraiment pas partie de ses projets, mais bel et bien de lui faire, d'après ses dires, une multitude de bébés.

Oui Shaïra c'est...c'est tout chaud...très agréable...j'ai l'impression de me sentir en sécurité.

De ses doigts délicats, Isathiel caressait les écailles de la Lamia, tandis que son visage demeurait plaqué contre son ventre. C'était étrange comme si les choses étaient, tout à coup, plus simples, alors qu'elle était là coupée du reste du monde, et de ses obligations de noble. La jeune elfe se tendit toutefois à nouveau quand les serpents vinrent siffler contre ses oreilles, car avec son ouïe très développée, l'effet de sifflement était d'autant plus grand et étrange. Puis Shaïra décolla son visage de son ventre, et lui demanda alors de justement s'occuper de ses serpents, au moment où l'un d'eux s'approcha en face d'elle. Pour Isathiel, faire une telle chose était un effort, car si Shaïra avait une partie de son corps humanoïde à laquelle l'elfe pouvait s'accrocher, ses serpents eux...et bien étaient purement des animaux. Des animaux envers lesquels elle avait toujours eu une peur assez fondée.

Je...je vais essayer...

Isathiel dégluttit alors, puis posa précautionneusement ses deux mains sur le corps du serpent, dont une à proximité de sa tête. Elle hésita un moment, car la façon dont il ondulait, le contact de ses écailles, ses sifflements faisaient ressortir de vieux réflèxes de rejet, qu'elle devait tenter de réprimer. Puis elle ferma les yeux, et entrouvrit sa bouche tout en sortant timidement sa langue, alors que le serpent approcha sa tête de cet endroit. La langue fourchue, fine, et qui remuait vite, était très étrange pour Isathiel qui ne parvint pas tout de suite à s'en accomoder, mais elle avait fort heureusement le temps pour peu à peu s'y habituer. Étrangement, le côté très improbable, très "monstrueux" de ce qu'elle était en train de faire, à savoir embrasser un serpent, semblait...l'attirer, d'une certaine façon du moins. Elle finit au bout de plusieurs minutes d'essais, par finalement réprimer ses réflèxes de rejet, et à laisser le serpent jouer de sa langue contre la sienne, et elle alla même sur la fin, prendre délicatement le bout du museau de Nagi pour le sucer.

Hm...hmmmmm...je...je t'aime Nagi...hmmmm...

Puis l'elfe prit ensuite sur elle de faire la même chose à l'autre serpent, lui aussi très impatient de goûter au lèvres douces et succulentes de la belle Isathiel, qui peu à peu semblait voir ses inhibitions se lever.

Un sourire orna les lèvres de Shaïra. Ce qu’elle proposait à Isathiel était un sacré coup de poker, l’Echidna le savait. Les serpents n’avaient pas très bonne côté auprès des populations bipèdes. Et ceux de Shaïra étaient longs et beaux. Nagi était devant Isathiel, et Shaïra hésitait. Est-ce qu’Isathiel allait les embrasser, ou refuser ? L’un dans l’autre, ça ne changerait rien. Shaïra pouvait aussi se montrer fourbe, et ce qu’elle faisait en ce moment n’était rien de plus qu’une expérience, une sorte de défi qu’elle entreprenait après avoir vu la main de l’elfe caresser, pendant leur étreinte initiale, le corps du serpent. Nagi et Niga n’étaient que des excroissances de son propre corps, même s’ils disposaient de leur volonté propre. Il s’agissait en réalité de deux enfants de Shaïra, deux serpents qu’elle avait « collée » à ses cheveux en usant de ses potions. Nagi et Niga, ses deux enfants, ses deux bébés... Mais ils obéissaient fermement à sa volonté, tout en ayant aussi, dans une moindre mesure, leurs propres désirs. Et, en ce moment, les deux serpents avaient très envie du corps d’Isathiel. Il s’écoula bien plusieurs minutes de concentration pour l’elfe, plusieurs minutes pendant lesquelles Shaïra ne put qu’admirer son corps parfait, sa silhouette de rêve, qui s’entortillait le long de sa queue duveteuse. On disait quantité de choses sur le caractère monstrueux des Lamias, mais la Nature était faite de telle sorte qu’il y avait autant de choses monstrueuses que de choses agréables. Et Shaïra était ainsi autant monstrueuse que douce et chaude. C’est simple, la Nature n’aimait pas les choses manichéennes, même si, face à elle, Isathiel semblait être un ange de vertu et de chasteté... Mais Shaïra se faisait fort de faire d’elle une véritable succube.

Nagi sifflait lentement, et Isathiel finit par prendre son courage à deux mains. Ses mains étaient posées sur son corps, et sa carapace était chaude et douce, un peu plus dure que la peau humaine, mais non moins agréable. Les minutes défilaient, mais Shaïra n’arrivait pas à s’ennuyer, ne se lassant pas du spectacle qu’offrait le corps de cette magnifique elfe. Elle sentait bien qu’elle aurait pu l’observer ainsi pendant des heures sans jamais se lasser. Oui, elle était vraiment superbe, un spectacle visuel et odorant, correspondant tout à fait à ce que Shaïra aimait. Une beauté naturelle, sans artifices, qui finit par se rapprocher de Nagi, entrouvrant ses belles lèvres... Pour un baiser tout à fait zoophile. Nagi siffla de plaisir, et sa langue fourchue alla s’enrouler autour de celle d’Isathiel, doucement et délicatement. Plus tard, il pourrait serrer cet appendice lingual, et Shaïra pourrait également faire découvrir à l’elfe les vertus magiques de son propre organe buccal... Mais, pour l’heure, il fallait y aller calmement. Elle embrassa Nagi assez rapidement, Isathiel semblant peu à peu se laisser aller, puisqu’elle alla jusqu’à brièvement sucer sa langue, aspirant l’air entre ses belles joues, avant de retirer ses lèvres, et de lui glisser qu’elle l’aimait.

Le serpent en siffla de contentement, et vint tendrement se frotter contre la joue de l’elfe, avant de s’approcher de sa nuque.

« Tu vois, Isathiel ? Ne te fie pas aux apparences... Car ces serpents ne te feront jamais de mal. Au contraire, ils ne ressentent que de l’affection pour toi... Tu vas leur offrir des petits-frères, après tout. »

Comment ne pas l’aimer, par conséquent ? Niga se rapprocha ensuite, tandis que la langue fourchue de Nagi léchait la nuque de la femme, glissant sur sa peau... Puis ses crocs pointèrent, et, tel un vampire, le serpent mordilla la chair de la femme, répandant pendant quelques secondes une onde de douleur... Avant que son puissant venin ne jaillisse. Ce fut comme si un liquide très chaud venait d’entrer dans le corps de l’elfe.

« Voici le premier cadeau... Un puissant aphrodisiaque pour que tu puisses jouir presque instantanément quand je te prendrais. »

Le doux poison était en train de faire lentement effet.

« Quant à Niga... Il compte aussi t’offrir son second cadeau, et celui-ci te sera aussi très utile, ma belle. Allez, ma chérie, souffle-lui tout ton amour, et laisse mes bébés te réconforter... »

Isathiel se laissait petit à petit prendre au jeu, elle se faisait emporter sans vraiment s'en rendre compte, par des années de frustrations enfouies au plus profond d'elle même. Son père avait longuement veillé à ce qu'elle n'aie aucun aventure avec qui que ce soit, maintenant sur elle une lourde garde et une surveillance constante. Mais aucune potentielle aventure n'aurait pu la préparer de toutes manières à ce qu'elle vivait actuellement, elle venait après tout d'embrasser un serpent, ce qui était en soit assez étrange, et la jeune elfe elle même se demandait au fond comment elle était parvenue à le faire sans être complètement dégoûtée. La langue de Nagi avait longuement joué avec la sienne, avant qu'il ne se retire pour ensuite se frotter contre sa joue, Shaïra lui expliqua que ses serpents l'aimaient beaucoup car ils sentaient qu'elle allait être la mère de petits frères. Puis le serpent glissa le long de sa nuque, faisant trembler l'elfe qui avait toujours besoin d' s'habituer à ce contact étrange, puis sans prévenir il planta ses crocs en elle.

AÏE ! AAAAAAH !!!!!

Elle paniqua un moment, en sentant une très vive douleur et chaleur alors que le serpent la mordait. Cela dura quelques secondes, mais des secondes durant lesquelles Isathiel eût vraiment peur et mal, d'autant qu'elle était prisonnière, ses mains pouvant seulement se cramponner à la queue de Shaïra, car elle avait bien eu la sensation qu'essayer de retirer le serpent serait encore plus douloureux. Elle sentit littéralement le venin se répandre dans ses veines depuis l'emplacement de la morsure, sous l'effet de bouffées de chaleur, elle se mit à respirer lourdement...quand Shaïra lui expliqua la nature de la toxine qui était en train de se répandre dans son corps.

Je...je...hnnnnnn...

Elle se tordit alors en sentant son corps chauffer, surtout au niveau de son bas ventre qu'elle sentit se crisper de lui même. Soudainement le contact des écailles douces de Shaïra lui paru encore meilleure, la chaleur corporelle de la Lamia encore plus agréable, et surtout elle se sentit toute chose...excitée, mais c'était là quelque chose qu'elle ne pouvait pas vraiment connaître. La surveillance de son père par le biais des servants étant constante, la jeune elfe ne s'était jamais autorisée le moindre petit plaisir intime, aussi lorsque cette stimulation sexuelle la frappa de plein fouet, ses yeux s'équarquillèrent alors qu'elle sentait son bas-ventre en feu, et son entre-cuisse commencer à s'humidifier d'elle même. Son ventre lui faisait comme des crampes alors qu'elle ressentait une envie étrange, celle de...de sentir quelque chose la pénétrer, d'être remplie, ou même tout simplement qu'on s'occupe de son intimité.
Isathiel se contortionna dans la queue de la Lamia, ses seins se durcirent encore d'avantage, et elle avait les nerfs à fleur de peau, car tout contact lui envoyait des ondes de plaisir démultipliées par l'aphrodisiaque, qui dans le même temps était en train de forcer son ovulation dans l'optique qu'elle soit fertile. C'est à ce moment que le deuxième serpent, Niga, s'approcha d'elle.

Aaaaaah...hmmmmmm...

Bien trop poussée à bout par ces nouvelles sensations, d'autant que l'aphrodisiaque de la Lamia était puissant, elle ne trouva pas la force d'articuler à Niga qu'elle l'aimait, néanmoins la façon dont elle alla l'embrasser compenserait largement. Là où elle avait hésité pour le précédent, elle se jeta littéralement sur Niga pour l'embrasser à pleine bouche, gobant une partie de son museau entre ses lèvres et allant le lécher copieusement, roulant sa langue dessus et cherchant le contact de sa partenaire. Elle se mit également à le caresser avec envie, ses écailles chaudes étaient douces au toucher, et la forme longue et épaisse du serpent lui donnait envie.

Il existait quantité de rumeurs et de légendes infondées sur la prétendue absence d’hormones des elfes, ce qui expliquerait, aux yeux des médisants, pourquoi cette espèce, contrairement aux humains, se reproduisait si peu. Mais Shaïra savait que le sexe était une valeur commune à toutes les espèces vivantes, car elle traduisait le besoin primaire, commun à l’ensemble de toute créature vivante, qu’elle relève de la faune ou de la flore : le besoin de survivre. Le sexe en était l’une des expressions, mais l’Echidna ne s’attendait pas à ce que l’aphrodisiaque marche si bien. De base, elle s’attendait effectivement à ce qu’il fonctionne, car nul ne pouvait résister à son aphrodisiaque sans potions très efficaces, mais, chez Isathiel, ce fut comme si un océan balaya ses murets en bois. Sa frustration explosa subitement, et elle en fut même incapable de parler, incapable de réfléchir consciemment, toute sa retenue, toute sa douceur et sa délicatesse s’envolant devant un besoin impérial, qui semblait s’écrire en lettres capitales sur son corps : BAISER ! Elle voulait du sexe, et Shaïra le sentait, car elle percevait la mouille de la femme, glissant de ses lèvres intimes, sentait tout son corps devenir extrêmement plus sensible au moindre contact tactile.

Le baiser qu’Isathiel fit sur Niga excita profondément le serpent. Ce fut comme si tout son désir se reporta sur lui. Un baiser langoureux, où leurs langues se mélangèrent, et, cette fois, sous l’excitation et le contact des doigts de la femme caressant et grattant sa peau écaillée, sa langue s’enroula autour de celle de la femme, et tira sur cette dernière, se pressant contre elle, Niga frissonnant longuement sous l’effet de vagues de plaisir incandescentes déferlant profondément en lui. Le serpent se retira alors en sifflant, poussé par Shaïra... Car voir ainsi Isathiel embrasser son serpent la rendait quelque peu... Jalouse. Elle aurait pu prendre tout de suite Isathiel, mais... Comme elle l’avait dit, chaque serpent allait infliger un poison différent. En effet, si Niga, à ce stade, allait répandre un autre venin rose, Isathiel en perdrait la raison. Shaïra était convaincue que, à force de trop se focaliser sur le sexe, on finissait par en perdre certaines capacités cognitives, devenant alors une sorte de bestiole, d’animal sauvage incapable de raisonner, comme une espèce de Formien. Par conséquent, le poison de Niga fut différent, et il le déversa dans les belles veines de la femme. À partir de ce moment, chaque contact sur la peau d’Isathiel l’exciterait, que ce soit des baisers, des caresses... Ou les délicieuses morsures de Nagi et de Niga, car plaisir et douleur n’étaient que les deux facettes d’une même pièce.

Le venin de Niga allait avoir pour effet de renforcer l’endurance de la femme, de la rendre plus résistante, car Shaïra allait lui faire l’amour avec toute sa force, et, Isathiel étant une petite poupée fragile, elle s’écroulerait au bout de quelques minutes d’étreinte... Or, Shaïra voulait la baiser pendant des heures, la faire hurler, hurler, et hurler encore, jusqu’à ce que la nuit tombe, hurler à tel point que, si des voyageurs s’approcheraient, ils penseraient à un monstre horrible vivant dans les tréfonds de cette caverne. Pour ça, il fallait la rendre plus endurante, et Niga mordit donc.

« Bien... »

Inutile d’en dire plus, Isathiel ne semblait plus en mesure de comprendre... Alors, Shaïra passa à l’action. Sa queue caudale se resserra davantage sur le maigre et délicat corps d’Isathiel, puis elle se concentra, posant une main sur les cheveux de la femme. La Lamia l’embrassa fougueusement, roulant sa langue dans la sienne, et sa verge jaillit de ses écailles, un membre énorme, un mât érigé. L’organe érectile se rapprocha des lèvres intimes de la jeune femme, de sa fleur encore inerte... Puis Shaïra rompit le baiser, et un sourire malicieux éclaira ses lèvres.

« Allez, ma belle, glissa-t-elle à voix basse, avant que son unique œil ne se fronce, et qu’elle ne bande ses muscles. HURLE, SALOPE !! »

Sa verge se planta alors dans le corps d’Isathiel, et pulvérisa son hymen au passage, comme si une armée entière venait de charger. La verge de l’Echidna se recouvrit du sang intime, Nagi et Niga sifflèrent joyeusement en ondulant lentement, et la main de Shaïra se serra sur les cheveux blonds de l’elfe, avant qu’elle ne tire dessus, et ne commence à donner des coups de reins, s’aidant de sa queue caudale. Cette dernière se mit à tourner d’avant en arrière, s’enfonçant contre le corps de l’elfe, avant de repartir, et de se presser à nouveau.

« Hnnnngnnnhhhh... Hnnnngnnnhhhhnnnn... »

Shaïra grognait lentement, car ce con était vraiment étroit... Ce qui était bon. En fait, et pour le résumer simplement... Baiser Isathiel était tout simplement magnifique.

Le venin aphrodisiaque de la Lamia avait effectivement beaucoup d'effets sur le métabolisme de la jeune elfe, qui n'était de fait que peu habitué à devoir se purger de n'importe quelle forme de toxines. Elle ne buvait pas d'alcool, et de fait faisait très attention à son régime alimentaire depuis des décénies, au contraire d'autres qui en consommant diverses substances pouvaient acquérir une résistance à ces dernières. Et puis, c'était bien la première fois qu'Isathiel ressentait l'envie de se faire prendre, à la puissance de l'aphrodisiaque s'ajoutait donc l'inexpérience de la jeune elfe, qui se laissa donc complètement déborder par l'aphrodisiaque, qui fit donc littéralement sauter ses barrières. Peu lui importait alors qu'elle soit vierge, que la pénétration lui ferait sans doute mal, Isathiel avait juste envie de se faire troncher, au diable sa contenance de d'ordinaire, ce qu'elle ressentait était bien trop fort et impérieux pour l'ignorer ou le contenir.
Niga profita un moment du baiser langoureux que lui offrit Isathiel, avant qu'il ne se retire, pour ensuite aller la mordre.

Hnnnn...oh par les dieux...aaaaaaah...

Isathiel se tortillait dans l'étreinte de la Lamia, alors que son corps assimilait ce nouveau venin, et s'en trouva de fait renforcé pour une durée de plusieurs heures. Ses muscles, ses os, sa résistance à la douleur, tout cela se trouva augmenté à un niveau qui lui permettrait de tout simplement survivre à son accouplement avec Shaïra. Elle le sentit, et elle comprit tout l'intérêt de ce venin dès qu'elle sentit sortir la verge de la Lamia. Même malgré son excitation, et alors que Shaïra et elle étaient en train d'échanger un fougueux baiser, elle sentit une pointe d'appréhension la traverser, car son sexe était vraiment très gros. Isathiel avait l'impression, probablement fondée, que Shaïra devait probablement à l'occasion tuer certaines de ses partenaires en s'accouplant avec, mais la jeune elfe était droguée, et pas assez en état pour faire part de ce genre de craintes. Envers et contre tout, elle voulait sentir ce gros chibre rentrer en elle, déchirer son hymen, et faire d'elle une véritable femme. A cette pensée, Isathiel chercha à se lover d'avantage contre la Lamia, l'entoura de ses bras tout en l'embrassant encore d'avantage.

Hmmmmmm...

Mais la créature s'arrêta alors d'elle même, et la regarda avec un sourire, avant de finalement l'insulter. Elle sentit la queue dans laquelle elle était prisonnière remuer, le sexe de la Lamia trouver l'entrée de son intimité, et sans plus de cérémonie, se glisser en elle. Longue, large, monstrueuse, la verge de Shaïra déchira son hymen, et se fraya un chemin dans son vagin dont elle écarta allègrement les parois internes. Isathiel se tendit alors, si il n'y avait pas eu l'aphrodisiaque, la jeune elfe se serait tordue de douleur, et sans la toxine augmentant la résistance de son corps, nul doute qu'elle aurait commencé à avoir une hémoragie interne fatale.

AAAAAAAAAAAAAAAH !!!!!!!!!!!

Elle hurla effectivement, mais non pas de douleur. Instantanément en sentant ce sexe monstrueux la perforer, la jeune elfe contracta son premier orgasme, et elle se tendit pour cette raison, sa mouille giclant en abondance d'entre ses cuisses. Shaïra se mit alors à lui faire l'amour, en remuant. Isathiel se sentait littéralement remplie, et avait l'impression qu'à chaque mouvement de la Lamia, son corps était sur le point d'exploser, mais c'était en même temps délicieux, et de plus en plus à mesure que la Lamia accélérait le rythme. La jeune elfe serra d'autant plus ses bras autour de Shaïra, en plaquant son visage contre son opulente poitrine, son plaisir était tel qu'elle ne pouvait retenir de fins filets de bave de couler de ses lèvres ouvertes, alors qu'elle soupirait et gémissait comme une chienne en chaleur.

SH...SHAÏRAAAAAAAAAAAAAAAAAH...AAAAAAAAAAAAAAAAAH !

Elle hurlait, elle ne pouvait pas faire autrement pour laisser échapper sa douleur, son plaisir, et sa peur, qui se mélangeaient dans un amas étrange dans son esprit. Elle était juste certaine d'une chose, c'est que ça ne faisait que commencer, et qu'elle voulait se faire baiser pendant des heures.

Parmi toutes les espèces de Lamias qui existaient, l’Echidna était connue pour sa vigueur, pour son caractère redoutable et puissant. Elle aurait effectivement pu tuer Isathiel en la prenant ainsi, car Shaïra n’avait pas pour habitude de faire dans la demi-mesure, ce qui faisait qu’elle prenait toujours, ou presque, ses amantes avec un sexe disproportionné, plus épais et plus volumineux qu’un phallus d’humain. Et, même outre cela, venait surtout le fait que Shaïra était bien plus lourde qu’un être humain. En comptant sa longue queue caudale, l’Echidna faisait bien au moins 200 kilos. Sentir un tel corps s’abattre sur vous, quand on était une jeune femme frêle et gracieuse, pouvait donc vous broyer les reins. La Lamia avait donc soigneusement pris le temps de préparer Isathiel, et toute cette préparation vint à trouver son utilité au moment où sa verge se nicha dans son corps, perforant son intimité. Son hymen lâcha du sang, mais ce sang virginal fut très bientôt effacé par le premier orgasme d’Isathiel, qui vint presque immédiatement après cette pénétration. Seul un cri de plaisir accueillit cet acte, ce cri qui allait en inaugurer bien d’autres.

Et comme elle était belle ! Se tortillant dans sa queue, Isathiel hurlait et hurlait encore, et chacun de ces cris remplissait les oreilles de Shaïra, qui se délectait de ce beau visage radieux, avec des joues très rouges, et une profonde expression de plaisir sur le visage. L’Echidna serra sa longue queue caudale, et continua ainsi ses mouvements. De fait, et c’était également là une différence par rapport au sexe avec un simple mâle, la Lamia ne pouvait pas vraiment, dans ce genre de positions, reculer d’avant en arrière. Elle utilisait donc surtout sa queue caudale pour remuer, car une pénétration sexuelle n’était rien de plus que du mouvement. Le sexe, comme tant de choses, n’aimait pas l’inaction, et il fallait donc remuer, instituer des mouvements d’avant en arrière, et, pour cela, Shaïra serrait et desserrait sa queue, la serrant de plus en plus, ce qui amenait parfois le corps d’Isathiel à se tendre en arrière, avant que la queue ne se relâche, et ne revienne. Et, de cette manière, c’était tout le corps de la belle elfe qui faisait l’objet des divines attentions de la Lamia.

« Hmmmm... Isathiel, haaaa... »

Shaïra aussi soupirait, et, si sa verge était toujours aussi grosse, un petit liquide s’échappait des interstices entre ses écailles internes. Ce n’était pas de la mouille, mais ce liquide était bien lié au plaisir de Shaïra, et permettait de lubrifier le corps d’Isathiel, afin d’éviter que le frottement répété avec toutes ces écailles n’entraîne une irritation de sa peau, tout en accentuant aussi son toucher. Techniquement parlant, ce liquide amplifiait les corpuscules tactiles de la personne qui y goûtait, et l’objectif final était toujours le même : maximiser le plaisir ressenti par Isathiel, l’amplifier énormément, afin de la faire planer... Et ça, Isathiel planait.

Sa belle tête s’écrasa contre les opulents seins de Shaïra, qui posa une main sur ses cheveux. Si Isathiel gémissait et hurlait, Shaïra couinait et soupirait également. Elle sentit la salive d’Isathiel, car, tout autant que l’elfe en ce moment, le sexe aiguisait les sensations tactiles de l’Echidna. Elle sentait donc Isathiel s’écraser contre elle, tout en hurlant son nom, et ces hurlements... Hum ! Il n’y avait pas de mots suffisamment forts pour les décrire.

« Oh, Isathiel, ma belle petite puce... »

Shaïra serra alors plus fort sa queue, enfonçant plus profondément encore sa verge, et resta ainsi, immobile, pendant une dizaine de secondes. La scène devait être si intense pour Isathiel que la pauvre devait même en avoir du mal à respirer... Puis la Lamia desserra l’emprise de sa queue, et la resserra à nouveau, faisant à chaque fois se déplacer toute sa queue, ce qui avait pour effet d’amener toutes ses écailles à frotter le corps d’Isathiel : ses jambes, ses cuisses, ses pieds, ses hanches, le bas de son dos, son délicieux cul... Tout cela était frotté en même temps, comme si des dizaines et des dizaines de mains vous caressaient tandis qu’un étalon vous défonçait le con.

La Lamia tira alors légèrement sur les cheveux d’Isathiel. La belle elfe s’était crispée contre son corps, mais elle avait encore une requête à lui faire.

« SUCE MON SEIN, ISATHIEL !! Vas-y, ma petite pute, SUCE-LE !! »

Shaïra hurlait en donnant ses ordres, car il fallait rester dans le même registre sonore que la belle Isathiel. De plus, elle avait encore un cadeau à lui faire... Car les seins de Shaïra venaient de se gorger d’un lait spécial, un nectar qui aurait pour effet de décupler les orgasmes d’Isathiel, dans la mesure où elle mouillerait bien plus à chaque fois qu’elle jouirait.

Shaïra voulait que toute sa queue soit recouverte par la mouille de la femme pendant les heures et les heures où elle allait être pénétrée et prise...