Wow… Dylan s’efforce de retrouver le souffle, le visage couverte de filet laiteux. Agenouillée devant Stephen, sa bouche enveloppe une dernière fois le gland, en soutenant la base. Elle déglutit bruyamment et abandonna finalement sa verge qui pointait encore d’excitation. Son membre était propre et ne reluisait plus que de salive. Dylan souriait intérieurement, satisfaite. Elle vacillait légèrement, l’endorphine déferlant dans son corps. Une chance, son bel amant l’aida à se relever. Une fois debout, Dylan retira ses lunettes partiellement enduites de foutre et plongea son regard perdu dans ceux de Connor. Elle n’avait plus la force de parler et se tenait maladroitement sur ses jambes. Le texan lui servait d’appuie, pendant qu’elle reprenait ses esprits.
Derrière, John leur indiqua où ils pourront trouver la salle de bain. Dylan ne tardera sans doute pas à rejoindre ladite pièce, histoire de nettoyer son visage et se rafraîchir. Leur hôte tira une autre latte de sa cigarette et exprima sa fatigue, comptant bientôt se retirer pour sa chambre. La nipponne avait la tête tournée vers lui, s’abreuvant de son regard.
Mhhh… Quel délice ! Cette expérience aura été l’une des plus folles pour la psychologue. L’une des plus lubriques. Sa faculté de régénérescence l’aidait à se remettre rapidement des efforts, comme celui fournis par son bassin, mais la férocité de Stephen marquera son petit cul pour un long moment.
Merci John… C’est très aimable à toi. Sa voix était légèrement enrouée par les cris qu’elle avait époumonés.
Sur ce, le maître de maison éteignit sa cigarette d’un air lénifié, mais la braise ne semblait pas vouloir quitter ses yeux. Il se dirigea vers le couloir pour rejoindre sa chambre, tout en leur lançant que le canapé était convertible en lit. Il disparut dans le couloir et Dylan ramena ses yeux vers Stephen, les yeux à demi-clos. Ils s’observèrent un instant, tandis que le salon précédemment chargé de tension sexuelle, garait le calme pour le reste de la nuit. Un mince sourire arqua finalement les lèvres de la psy. Stephen défit le canapé, dépliant un assez grand lit pour qu’ils le partagent.
Je dois nettoyer ça, si tu permets… Fait-elle faiblement, avec une onze d’amusement.
Elle contourna le grand mâle sans éviter d’effleurer son magnifique fessier du bout de son index. Elle marcha en trainant des pieds, mais rien ne venait enlever la beauté de sa nudité. Une fois dans le couloir principal, elle prit la deuxième porte. La salle de bain était spacieuse, décorée comme le reste de l’appartement. Elle contenait une grande cabine de douche et une grande baignoire. Sauf que Dylan était trop fatiguée pour vouloir en profiter et elle se contenta d’asperger son visage d’eau fraîche. L’image de sa figure souillée de sperme était loin d’être charmante, malgré le fait que ça l’amusait un peu. Après quelques minutes à se débarbouiller, elle ressortit des toilettes, un peu mieux rafraîchie.
Dylan… Tiens. John l’interpella juste derrière elle. Il avait enfilé un boxer qui moulait bien sa taille et une mine contente ravissait son visage. Il tendit des draps propres à la jeune femme.
Oh, merci. Dylan prit le tout, en les collants contre sa nudité, lui donnant un air intimidé. Mais c’était loin d’être le cas.
Merci à vous plutôt. Il s’approcha d’elle et déposa un baiser dans sa chevelure. Dylan frémit, dissimulant un sourire derrière les draps et s’éloigna en lui souhaitant une bonne nuit. Une fois auprès de Stephen, elle se permit de couvrir ce dernier avec un des draps. Le climat de la pièce était plutôt frais, mais avec son compagnon qui s’avérait être un vrai fourneau, elle n’avait pas à s’inquiéter. D’ailleurs, elle s’allongea sur le flanc, près de lui, la cuisse et le bras étreignant son torse. Sa tête reposait sur l’épaule saillant de Stephen.
T’es une vraie bête tu sais… Murmura-t-elle, après quelques secondes de silence alors que ses doigts caressaient gentiment le pectoral du boxeur.
L’esprit embrumé, elle se rendit compte que l’effet de l’alcool s’était dissipé, n’étant affecté que par celui de l’après-baise. C’était bon. Elle murmura une bonne nuit après quoi, elle ferma les yeux, se laissant gagner par le sommeil…
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Oh merde… Des rayons de lumière traversait la fente d’un volet mal fermé et agressa les yeux de Dylan. Un peu perdue, elle roula lentement vers Stephen qui était encore plongé dans son sommeil. Sa bouche pâteuse lui rappela l’amer sentiment du lendemain de veille. Elle n’avait pas la moindre idée de l’heure qu’il pouvait être. Néanmoins, elle se leva, un drap entourant son buste. Elle dirigea sa carcasse chétive vers la salle de bain en laissant Stephen dormir.
L’appartement était silencieux et Dylan conclut qu’elle était la première à se réveiller. Elle bu un verre d’eau, s’aspergea le visage par la suite. Ceci suffit à la ravigoter, même si elle avait envie d’un café et d’une bonne douche, songeant également qu’il faudra retourner chercher la voiture. Sur le chemin, une note posée sur la table près du canapé attira son attention :
Désolée de vous abandonner comme ça, mais j’ai oublié de vous mentionner que j’avais une répétition importante aujourd’hui. Ce soir, je donne un spectacle. Voici l’adresse ainsi que deux billets… À vous de voir si vous voulez venir.
P.S Faites comme chez vous. Servez-vous dans le frigo si vous avez faim.
J.
Dylan regarda un long moment la note, tenant un verre d’eau et le drap contre elle. À son avis, John leur accordait un peu trop facilement sa confiance, mais ça devait être normal après tout. Les images de la veille la frappèrent subitement, celles de l’ébat déchaîné dont elle a été « victime ». Son bas-ventre se tortilla, la sensation de l’orgasme intense encore frais dans son être. Son regard se tourna vers Stephen, examinant son visage fort bien dessiné. Elle se mordit doucement la lèvre inférieure, ne pouvant s’empêcher de rougir. Elle réalisait à quel point il était bel homme. Sans doute plus que le sosie de ses fantasmes. Un profond soupire gonfla sa poitrine et s’approcha de lui, trouvant cruel de devoir briser l’instant paisible.
Hey… Assise sur le rebord du lit, elle joignit sa paume vers son flanc qu’elle caressa doucereusement.
Il faudrait que tu te lèves, il est… Ah oui, l'heure... Elle chercha du regard une horloge et perçut un afficheur numérique posée sur une des tables du salon.
Merde… Il était passé onze heures.