Sarah, à travers ce baiser, put sentir le trouble, le conflit, dans l’esprit de Sakura. Sa transformation avait été incomplète, mais, même sans ça, il arrivait toujours, au début, que ses Cérébrates sentent un décalage, un choc entre ce qu’elles étaient auparavant, et ce qu’elles étaient devenues. Ce choc les amenait à avoir temporairement des crises d’angoisse, à vomir, ou à avoir des crises d’épilepsie. Passer d’une vision individualiste et égoïste du monde à une approche collectiviste et globale était un choc difficile pour l’esprit, qui nécessitait donc un petit temps d’adaptation. Sarah sentait le trouble dans l’esprit de Sakura, et elle ne fut donc pas surprise quand cette dernière, pour y mettre fin, lui demanda de coucher avec elle. Elle repoussa Sarah, qui se laissa tomber sur le sol, avant de sentir Sakura s’empaler sur elle, faisant soupirer la Reine des Lames.
« Haaa... »
Son membre se perdit dans le corps chaud et agréable de Sakura, qui se pencha ensuite vers elle. Leurs poitrines se heurtèrent, et Sarah remonta l’une de ses mains, attrapant les longs cheveux de sa Cérébrate, avant de planter son regard dans le sien, leurs lèvres se rapprochant. Elles se frôlèrent, avant que Sakura ne se rapproche de son oreille, pour formuler sa demande :
« Mère... Baise moi... Jusqu'à faire taire toutes ces voix dans ma tête... »
Sarah ferma les yeux, frémissant légèrement. Elle embrassa sa belle sur les lèvres.
« C’est ainsi que ça se passe... »
Elle donna un coup de reins, et retourna la scène, se retrouvant au-dessus. Elle s’appuya sur ses avant-bras, se redressant un peu, son sexe planté en elle, et commença ainsi sa longue danse. Son sexe était déjà planté dans son corps, et Sarah n’eut donc qu’à remuer, soupirant assez rapidement. À aucun moment, son membre ne se retira du corps de la jeune Cérébrate, restant fermement planté en elle. Elle remua peu à peu, donnant du mouvement. Le sexe intime de sa Cérébrate était évidemment très réceptif, s’adaptant à la taille de celui de Sarah, qui était plutôt bien agréable. Ses mains vinrent progressivement agripper les cheveux de la femme, alors qu’elle s’aplatissait contre elle, haletant et gémissant près de ses lèvres.
« Hum... Sa... Sakura, humm... Il faut… Il faut que tu comprennes… Ce que tu es vraiment… Alors, les voix se tairont… »
Il fallait que Sakura admette que, fondamentalement, elle n’était pas humaine, mais une Formienne. Sarah avait vu son passé, elle l’avait lu. Toute la vie de Sakura était centrée autour du sexe. Que ce soit depuis Hiro, ou même depuis qu’elle était avec Alice, Sakura n’avait cessé d’avoir une vie sexuelle particulièrement intense, qui n’avait cessé de s’amplifier et de s’agrandir au fur et à mesure qu’elle améliorait ses capacités, et découvrait ses performances. En réalité, cette rencontre avec Sarah Kerrigan n’était que le point d’orgue de sa découverte d’elle-même. Sarah allait même jusqu’à penser que, fondamentalement, cette forme que Sakura prenait, loin d’être une simple forme formienne, constituait bel et bien sa véritable forme. Pour ça, il fallait lui faire l’amour. Chaque orgasme lui laverait l’esprit, l’éclaircirait.
Autour d’elles, les Formiens s’agitaient de plus en plus, et, par là, il fallait entendre les Chasseurs xénos de Sarah. La Reine des Lames n’avait pas amené avec elle beaucoup de Formiens, simplement une sorte de garde personnelle, qui comprenait, outre une esclave sexuelle, plusieurs Xénomorphes. Les créatures noirâtres bavaient sur elles, mais savaient que Sakura, en ce moment, était la propriété exclusive de leur génitrice. Les sexes tendus, ils attendaient leur heure.
Sarah jouit plusieurs fois dans le con de Sakura, avant de lentement se redresser, et d’enfoncer désormais son sexe dans ses fesses, défonçant sa rondelle sans la moindre forme d’hésitation. Les Formiens n’avaient pas à avoir peur de ce genre de choses. Elle s’enfonça dans l’anus étroit de sa Cérébrate, défonçant le cul de sa fille, et crispa ses doigts contre cette chair en chitine infiniment délicieuse. Sarah adorait ça. La chitine. Soyeux, tendre, doux, confortable, luisant, tellement... Tellement formien ! Elle pressa un peu ses griffes contre cette chair, tandis que, depuis son dos, des tentacules rosâtres commençaient à se former, glissant hors de son corps pour former des verges qui allèrent rejoindre les différents trous de Sakura. Ses piques se hérissaient ainsi de tentacules sortant depuis son dos pour prendre comme il se devait sa Cérébrate.
L’un d’eux, le plus gros, perfora son vagin, un autre, de même gabarit, viola sa bouche, s’enfonçant dans sa gorge, tandis que d’autres agirent, suçant ses seins, s’enroulant autour de ses derniers. D’autres, enfin, s’enroulèrent sur ses avant-bras et ses jambes, entreprenant ainsi de la soulever, jusqu’à ce que son dos heurte les seins de Sarah, qui lécha son oreille, glissant ses doigts griffus sur son corps, avant de poursuivre, dans le creux de son oreille :
« Ôte-toi de l’esprit tous ces schémas terriens... Toute cette castrationque vous vous imposez depuis des millénaires... Ces codes ne sont pas les tiens. Accepte pleinement l’être que tu es... Ce n’est pas de l’inceste, Sakura, rien d’autre que du plaisir. Ce que tu rejoins n’est rien de plus qu’une collectivité où famille et société se confondent dans la même notion... La Nuée, l’Essaim... Une armée innombrable de créatures interchangeables, sauf les gens comme nous... Nous ne venons pas condamner l’humanité, nous venons la délivrer des chaînes dans laquelle elle-même se fourvoie depuis des temps innombrables... C’est ton héritage, Sakura... Tant que tu ne l’accepteras pas, tu ne seras jamais vraiment libre et épanouie. »
Sakura était pour l’heure réservée à Sarah. Elle comptait l’offrir à ses Xénos, mais... Après. À vrai dire, elle voulait suffisamment défoncer Sakura pour que cette dernière se sente mieux, et n’aille d’elle-même voir les Xénormorphes, qui étaient après tout autant les créatures de Sarah que les siennes.