Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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mardi 25 juin 2013, 22:01:31

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Ci-nommé "Le Géant", "Le Malin".


                     
Aujourd'hui





Table ronde, disent-ils. Le meuble est plutôt ovale, comme un œuf, avec le milieu vide et un côté ouvert pour qu'on l'on puisse se mettre au centre. Un genre de fer à cheval géant, quoi. Une table en U. Autour peuvent s'y asseoir une trentaine de personnes. C'est d'ailleurs une trentaine de personnes qui s'y asseyent. Une bonne moitié en costume-cravate pincé, le reste en uniforme militaire. Bardés de médailles, l'air renfrogné, ils forment une belle troupe gavée à la testostérone et aux hormones martiales. Seule une femme s'assied avec eux. Blonde, cheveux court, délicieusement engoncée dans une uniforme très serré. Elle n'a pas l'air plus mal à l'aise que ça. Au contraire. Elle avait tout à fait sa place dans ce monde d'homme, et semblait bien décidée à le prouver à tout ces sales machistes. Sa simple présence en ces lieux est une insulte à l'ancestral patriarcat.

Autour d'eux, des dizaines d'unités centrales aux leds clignotantes, des fils qui traînent, des écrans à la veille grésillante. Des sous-grades passent pour leur remettre des dossiers, avant de prendre congé.

Rien de bien particulier dans un monde instable. En Orient, des forces rebelles soudoyées par des gouvernements portent atteinte aux intérêts occidentaux par une guérilla qui n'est pas au goût de l'Amérique triomphante. Les pontes sont ici réunis pour savoir si oui ou non il faut s'engager auprès des GI. La politique nationale a longtemps été celle de l'éloignement, d'une action globale pacifique. Bien sûr, les Etats-Unis sont des alliés. Mais...

-Il est hors de question que nous nous engagions dans une guerre qui n'est pas la nôtre.

Tous lèvent les yeux vers la blonde guerrière. Cette walkyrie sait parler haut et se faire entendre de ses collègues masculins. Avant même que l'un d'eux n'ait pu émettre la moindre parole, elle a déjà donné son avis, net et tranché.

-Écoutez, madame.
-Générale.


Correction faite avec arrogance. Ce n'est pas un politicien qui va lui dicter sa façon de faire ou d'être, autant mettre les choses au clair tout de suite : Elle est officier, on l'appelle par son grade.

-Oui, générale... La situation est plus complexe que cela. Nos intérêts sont indirectement attaqués.
-Monsieur le Ministre, je n'ai pas voté pour vous et je ne le ferais pas aux prochaines élections. La situation est en effet très complexe, et c'est pour cela que nous ne nous allons pas nous embourber dedans.


L'orgueilleux prend la pique en plein cœur. Quoi ? Une gradée qui ne vote pas pour le parti conservateur ? Oh, oui, c'est compréhensible : Elle n'est qu'une femme, après tout. Une gauchiste de plus. Féministe, et tout ce qui va avec... de la chienlit pour le vieux phallocrate et sa clique d'arrivistes décisionnaires assise à ses côtés. Chacun d'eux d'ailleurs voit bien que leur supérieur l'a mal pris. Ils baissent la tête, regardent ailleurs, font la moue : De quoi exprimer leur désarroi face à cette situation.

-La guerre vous fait peut-être peur, générale, mais vous n'êtes pas seule ici. Simonsen ?
-Nos troupes sont déjà prêtes.


Le vieux général n'attendait que ça. Le sourire malicieux, le port altier, il se redresse sur sa chaise et croise les bras, méprisant du regard celle assise en face de lui.

-Vous voulez dire que vous avez déjà pris vos dispositions alors même que nous n'avons pas encore décidé de notre entrée en guerre ?
-Tout à fait, générale.


La demoiselle bouillonnait. Elle le fixe, l'air rageur, avant de se lever brusquement.

-Vous êtes un minable ! L'argent de nos contribuables devrait aller pour leur bien-être plutôt que pour une guerre vaine ! Et pour quoi, hm ? Aider les américains ? Nous devrions quitter l'OTAN ! Nous séparer d'eux! Les laisser croupir dans leur merde !

En face, l'autre officier se détachait de sa chaise, bien plus calmement. Sa voix de stentor, puissante, et sa carrure imposante rendait toute colère superflue.

-Générale. Vous êtes ici dans une réunion extraordinaire de l'Etat-Major des armées. Si vous n'êtes pas capable de vous contenir, c'est regrettable... J'ajouterai, pour vous répondre, que notre armée n'a pas été utilisée à bon escient depuis bien longtemps. Ils s'en prennent à nos ambassades, à nos ressortissants. La guerre est inévitable, avec ou sans nous. Nous devons choisir le camp des vainqueurs maintenant.
-Vous êtes d'une...
-Taisez-vous. La moindre insulte vous exposera à de graves poursuites. Je vous invite à quitter cette salle maintenant. Nous voterons sans vous. Votre subversion est à un cheveu de ressembler à de la trahison, et je ne supporterai pas ça un instant de plus dans cette salle.


La blonde fulmine. Elle transperce du regard son opposé, puis cherche du soutien autour d'elle. Personne ne parle. On ne la regarde même pas. C'est donc par dépit qu'elle commence à rassembler ses affaires, puis se dirige vers la sortie. Pas un seul au-revoir. Alors qu'on lui ouvre la porte, elle entend, derrière, la voix du ministre. On devine un sourire sur son visage.

-Est-ce que quelqu'un s'oppose à l'entrée en guerre de la Norvège auprès de nos alliés ?... … Bien. Nous pouvons maintenant discuter des modalités de cette guerre, à commencer par les conditions posées à nos alliés.

Tous étaient tétanisés par le bref combat qui venait d'avoir lieu, et nul n'avait eu à cœur, parmi les partisans de la paix, de lever la main. La nation était donc en guerre. Alors que la porte se refermait derrière la blonde, son air contrit s'évanouit, aussitôt remplacé par un grand sourire. Casquette jetée sur le côté, rattrapée par un soldat. La voilà qui chantonne dans son couloir, au grand étonnement des témoins de la scène. Un soudard hausse les épaules en direction de son ami. Morf. Il faut pas chercher, avec les gradés.




       
Hier





-Entre nous... Tu ferais mieux de le faire.

Le type chialait comme un désespéré. Il l'était, d'ailleurs. L'autre, perché sur le dossier du trône de bois, avec la pose d'un aigle qui va prendre son envol, sourit avec malice.

-Ça te libérera. Et puis, entre nous, ceux qui arrivent ne seront pas tendres avec ta famille. Je me demande si elles auront le courage de se suicider avant que l'on ne profite de leur corps.

Les pleurs de l'homme assis redoublent. Celui qui murmure à son oreille ricanait, tentant de se contenir.

-Allez. C'est qu'un mauvais moment à passer pour toi. Ca leur évitera de finir esclave. On fini tous par mourir un jour, autant que ce soit de ta main. Imagine ton fils avec un collier de fer au cou... Et ta fille, prostituée pour un quelconque seigneur à la main leste. Ta femme n'en parlons pas. Elle est vieille mainten....

Il n'a pas le temps de finir que le couronné bondit de son trône et se précipite dans les couloirs de son château. Il croise un soldat à la hache ensanglanté, qui lui attrape la manche, paniqué. Il lui supplie d'aller voir les hommes, de les commander, que tout n'est pas perdu, que les ennemis fatiguent, qu'il doit agir. Le noble dégage son bras, lui colle une grande claque, avant de s'éloigner vers sa chambre, où il trouvera sa famille retranchée. Sur ses talons, le malin enjambe le soldat tombé à terre avant de foncer pour tomber sur sa victime qui, après un geste d'hésitation, égorge sa fille et son fils sous les cris de sa femme, qui tente de l'en empêcher. Le géant se jette sur elle et la bouscule, pour qu'elle tombe à terre à son tour, permettant à son mari de terminer son œuvre. Ce qu'il fait. Toujours armé de sa dague, il se jette sur sa femme, en larmes, s'excuse, pitoyable, puis l'assassine.

-Entre nous... T'as bien fait. Tu m'as écouté, c'est la preuve que tu as bien fait. Allez, il te reste une petite chose à faire...

Le seigneur pose le fil de la lame sur son cou, mais ne parvient pas à se donner le coup fatal. Exaspéré, le farceur lève les yeux au plafond, puis pose sa main sur son poignet.

-Laisse-moi t'aider.

Shlak, la gorge est tranchée. Le seigneur tombe à terre. L'autre va danser dans les couloirs, hurlant comme un damné une chansonnette macabre. « Le Duc est mort-euh ! Le Duc est mort-euh ! Fuyez, mes amis ! Fuyez pour vos vies ! »






Une main sur une épaule, une retournée brusque, et une grande tarte dans la gueule.

Le géant s'écroulait au sol sous la puissance du coup. Il rampait sur le dallage pour se réfugier derrière une statue, que le rageur dégageait d'un grand coup de poing, laissant le couard à la merci du guerrier, qui le prenait par le col pour le soulever.

-Sale traître ! C'est toi qui a tué le duc !
-Hein ?... Ah, ça. Oula. Et bien... Disons juste que je... je l'ai aidé à se suicider.
-Il m'a prié nuit et jour pour que je vienne à son aide ! J'ai envoyé les présages pour le conforter dans sa victoire ! Je voulais qu'il remporte sa bataille !


Devant la menace d'une nouvelle frappe, il tente de fuir, sans succès, écrasant sa tête entre ses épaules et cherchant à se protéger de ses bras.

-Attend attend attend ! Tu ne sais pas les raisons qui m'ont poussé à faire ça. Elles sont tout-à-fait valables et...
-Dis-moi !
-... Je parle mieux quand on ne me menace pas.


Toujours aussi disposé à le frapper, le foudroyeur consent néanmoins à le lâcher, ce qui laisse l'occasion à l'autre de remettre sa tenue en place, préparant un mensonge valable, qu'il balancera avec bien peu d'assurance.

-Vois-tu... C'est notre seigneur qui m'a envoyé.
-Mon père ?
-Précisément ! Il t'a préparé une surprise. Un... bracelet... qui te permettrait d'anticiper ta mort prochaine et de pouvoir l'éviter. Il tient beaucoup à toi, tu sais.


L'autre semblait perplexe, et, fronçant les sourcils, il lève le menton.

-Tu es sûr de ce que tu racontes ?
-C'est lui qui me l'a dit ! Le problème étant que ce bracelet a disparu. Envolé, pouf. On l'a retrouvé entre les mains du duc. J'aurais pu chercher à lui voler, mais il le portait, alors forcément, ça aurait été difficile... Et si j'avais voulu le tuer de sorte à ce que ça passe inaperçu, il aurait pu se préparer à toutes mes tentatives d'assassinat. Qui sait combien de temps il aurait pu vivre avec cet objet ? Peut-être même aurait-il pu défier la vieillesse ! J'ai donc eu une idée de génie. J'ai fait en sorte qu'il se donne lui-même la mort. Je l'y ai poussé. Ça, il ne peut l'empêcher. Et je lui ai volé son bracelet.
-Et où est-il ?
-Et bien... Comme tu le sais, notre seigneur est en voyage ces temps-ci. Alors ne l'attendant, je l'ai mis dans une caverne... Le problème étant que celle-ci ne s'ouvre qu'une fois tous les cent ans.
-Quoi !?
-Oh, calme, calme. J'avais totalement oublié en l'y rangeant... D'un autre côté, c'est une garantie sûre qu'on ne te le volera pas. J'expliquerai à notre maître qu'il va falloir attendre une siècle avant de te faire ce cadeau... Mais peu importe ! J'ai fait tout ça pour toi, pour lui ! Je ne fais qu'obéir, moi !
-Je te laisse le bénéfice du doute. Pour cette fois.
-C'est gentil de ta part. Oh, surtout, ne dit rien à Odin. Si il apprend que j'ai vendu la mèche en te disant ta surprise, ça va encore me retomber dessus...
-Ta perfidie m'étonne, parfois, Loki.







La forge était gigantesque. Creusée à même l'enfer, la chaleur y était étouffante. Une puissante odeur de soufre et d'acier rouillé saisissait les narines et les agressait vivement. La fumée ambiante n'arrangeait pas la respiration. De plus, les galeries qui trouaient ce sous-sol étaient étroites, et assez basses, obligeant le géant à rester courbé tandis qu'ils s'avançait dans ce qui était une échoppe, où il est déjà venu par le passer.

-Brokk ? Aie ! 

Il esquivait les armes qui pendaient par des crochets fixés au plafond, tentant de ne pas se couper inopinément sur une lame bien aiguisée, ou de se brûler la peau avec un fer tout juste sorti de la lave.

-Brokk !
-Oui ? Ah, Loki... Qu'est ce que tu viens faire ici ?


Le nain n'avait aucun mal à se balader dans sa forge. Il retournait se mettre près de son enclume, battant un bout de métal grossier pour l'aplatir. Non-loin, son frère, maillet et burin en main, taillait dans runes sur le bord d'une hache. Il ne le gratifie même pas d'un salut. Loki le suivait, puis tentait de trouver quelque chose pour s'asseoir, et, devant l'absence de siège valable pour son postérieur, et ne pouvant décemment pas rester plié en deux au risque de blesser sa nuque ou son dos, se décidait à s'asseoir à même le sol, en tailleur, sur la crasse de la forge. La voix se fit plus forte, pour couvrir les craquements du fer sur le fer.

-J'ai besoin de toi. J'ai fait une promesse à Thor, il y a cent ans, et ce con s'en souvient toujours... Tu savais, toi, qu'il avait autant de mémoire ? Enfin bref... L'heure est venue pour moi de lui filer ce dont je lui ai parlé. Sauf que... Je ne l'ai pas. Je ne l'ai jamais eu.
-Loki... tu es sidérant de bêtise...
-Oh que non. C'était un coup de génie. Enfin, à l'époque... Maintenant, soit je trouve une nouvelle excuse, soit je lui donne ce qu'il veut.
-Qu'est ce qu'il te faut ?
-Un bracelet. Qui permettrait à son porteur de voir sa mort imminente et de l'en empêcher. Et je me suis dit : Qui mieux que mes vieux amis Brokkr et Eitri pour faire ça ?
-... Je peux le faire, oui. J'aurais besoin d'une chose, en revanche.
-Tout ce que tu veux !
-Une longue mèche de Frigg, pour pouvoir forger le bijou.


Loki réfléchissait à peine, et acquiesçait. Quoi, les risques ? Peu importe. Son impulsivité et sa malice trouveront comment obtenir ça au moment de l'avoir. Il ne réfléchit pas selon un plan sur le long terme, il se contente d'agir sur le moment.

-C'est d'accord.
-Et je veux que mon frère et moi puissions lui faire l'amour.


Eitri sourit. Loki, lui, paraît franchement étonné.

-Tu oserais baiser ta reine et trahir le puissant Odin ?
-Personne ne le saura. Pas même elle, si tu sais jouer ton coup... C'est le paiement que je te demande.
-... Hmmm... Je verrais ce que je peux faire.






Loki était penché au-dessus d'un gouffre. En contrebas, une bataille faisait rage. Des milliers de soldats s'affrontaient, les armes au poing hurlant le feu et les balles, faisant gicler le sang par litres, qui nourrissait le champ de bataille. L'un de ses compères s'approche du géant, et s'assied au bord, à ses côtés.

-Qu'est ce que tu regardes ?
-Odin s'intéresse beaucoup à cette guerre. Plus que de raison...
-Ces hommes en noir passent leur temps à nous invoquer. Certains d'eux ont deux fois la rune de Sól sur eux. D'autres ont même ma rune personnelle sur le bras, regarde.
-C'est plus que ça, je te dis. Je soupçonne le borgne d'avoir des plans avec eux.


Le dieu sourit en coin, fixant son prétendu ami.

-Toi, tu soupçonnes les autres de comploter ? Comme c'est étrange.
-Tais-toi, Tyr.
-Oh que non. J'ai des choses à te dire. Nous te remercions d'avoir prévenu les autres pour l'intrusion de ces nains dans la chambre de la Reine. Mais... Ils ont parlé de toi. Ils ont dit que c'est toi qui leur avait ouvert le passage.
-... Vous ne les avez pas cru, si ?
-Au début non... Jusqu'à ce qu'ils nous parlent du bracelet que tu étais supposé offrir à Thor... Et Odin qui n'est pas là pour confirmer... Tu es mal, tu sais.
-Pfff...
-Comme tu dis. Je t'accompagne là-bas, nous procéderons à ton jugement. Inutile de fuir. Viens de ton plein gré, ça jouera en ta faveur.
-Ne t'inquiètes pas. Je vais tout vous expliquer, promis. …. Attend, Tyr.
-Oui ?
-Les nains étaient bâillonnés. Pourquoi les avoir détaché ?
-C'est Baldr. Il voulait écouter ce qu'ils avaient à dire.
-... Baldr...




              
Demain





Le blizzard fouettait leurs visages. Debout, Heimdall, hache en main traînant dans la neige, haletait. Son armure lui semblait bien trop lourde. A ses pieds, le dieu fourbe, lance en main, appuyait fort sa main sur sa blessure conséquente à son flanc.

-Tout... est... de ta... faute...
-En effet, mon grand... Et j'en suis fier !
-Pourquoi ? Pourquoi avoir déclenché les guerres des hommes, et celle des dieux ?
-Nous devons tous mourir un jour... Je m'amuse ! J'use de la naïveté des gens, de leur orgueil, de leur bêtise !


Il tente de se relever avec difficulté, mais Heimdall l'en empêche, faisant vivement mine de s'approcher pour que celui-ci reste à terre.

-Je n'ai besoin d'aucune force, d'aucune arme pour provoquer le mal ! Il suffit d'utiliser les défauts de chacun de vous pour les retourner contre vous !
-Je ne t'ai jamais aimé...
-Et je t'ai toujours méprisé. Tu étais assis à surveiller, comme un vulgaire laquais... Les ases n'en ont jamais rien eu à faire de toi... Toi qui veillait sur eux diligemment... Tu as été idiot de rester dévolu à ce rôle !
-La ferme !
-Heimdall le protecteur, le joujou des dieux ! Petit pantin qui garde sa petite porte !
-La ferme, Loki !
-Es-tu sûr d'être le fils naturel d'Odin ? Pour qu'il te donne ce rôle aussi subalterne, tu n'étais peut-être qu'un enfant trouvé, après tout...


Le guerrier à la hache se jette sur le malin pour le faire taire une bonne fois pour toute. Ayant prévu le coup, le géant lève vivement sa lance, qui vient se ficher dans le cou du Gardien, lui déchirer la carotide, les artères et atteindre l'os de sa nuque. Une poussée sur le côté, et son cadavre tombe mollement sur l'épaisse couche de neige.

Autour d'eux, les derniers combats font encore rage. Nombre de corps gisent dans la large plaine. Il les connaît presque tous, et ne les regrette pas. Sans le moindre sentiment négatif, il se dresse sur ses genoux. Ragnarok. Si on lui avait dit que c'était si beau.
Malgré son énergie apparente, il se sent faible. Le sang coule beaucoup trop. Tant pis. Il traîne ses pieds qui lui semblent gainés de plombs tant ils sont lourds à soulever, jusqu'à ce qu'un hurlement sourd fasse trembler la terre, et qu'il s'écroule au sol sous la puissance de cette hargne soudaine. Les nuages noirs se percent d'étincelles, et de puissantes boules de feu tombent sur la plaine. Elles labourent le sol, ravagent la pureté blanche de ces kilomètres de champ de bataille. Les corps sont ballotés par les explosions de flammes tombant de la voûte céleste.

L'une d'elle tombe juste à côté de Loki. Il est projeté à plusieurs mètres, roule au sol. Sonné, le géant tente de regagner ses esprits. Les miettes de braise du ciel qui s'effrite et s'écroule intensifient leurs assauts sur la planète. Il use de ses deux mains pour ramper au sol, jusqu'à se pencher au-dessus d'un cratère formé par une déflagration. Le sol est troué. Loki peut voir, en-dessous, la Terre et ses nations se lance des bombes nourries à l'atome, d'auto-détruisant. La race humaine se génocide à grands coups d'uranium enrichi, et les cinq continents voient déferler sur eux la finalité destructrice de l'espèce qu'ils portaient.

Loki s'allonge au sol. Il sent son œuvre achevée, et la vie le quitter.
« Modifié: mardi 25 juin 2013, 22:06:39 par Goða Dólgr »

Inferno

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Re : Vituð ér enn eða hvat ? [Frig]

Réponse 1 mardi 25 juin 2013, 22:17:55

Salut, euh.... je comprend pas très bien l'histoire :
- de qui tu parle ?
- ça se passe à quel époque ? Car il y a 2 ou trois époque différente.
- C'est quoi comme personnage ? Dieu, démon, terranide, humain.
Mes personnages :
1.)Inferno : Démon
2.)Marichy : Terranide
3.)Notori : Humaine (terre)
4.)Drago : Créature

Goða Dólgr

Re : Vituð ér enn eða hvat ? [Frig]

Réponse 2 mardi 25 juin 2013, 22:25:53

Est-ce aussi peu clair ?

Le personnage est Loki. Comme indiqué à maintes reprises...

Il y a trois époques dans la fiche, elle n'est pas statique mais raconte une histoire : Le présent, le déclenchement d'une guerre. Le passé, différentes péripéties qui racontent le personnage et le replacent par rapport à la mythologie.

Loki est un géant, non un ase, mais on peut le considérer sous certains égards comme une divinité.

Inferno

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Re : Vituð ér enn eða hvat ? [Frig]

Réponse 3 mardi 25 juin 2013, 22:36:35

Ooooookk, désoler  :-[ j'ai lue que le début et je suis pas un as pour remarqué les chose évidentes (déjà que j'arrive à oublier des mots d'un un texte et m'en rendre compte 2 heure après ou a réécrire la même phrase ou relire la même phrase 5 fois avant de m'en rendre compte) encore désoler
Mes personnages :
1.)Inferno : Démon
2.)Marichy : Terranide
3.)Notori : Humaine (terre)
4.)Drago : Créature

Goða Dólgr

Re : Vituð ér enn eða hvat ? [Frig]

Réponse 4 mardi 25 juin 2013, 22:39:20

Ce n'est pas grave.

Cela dit, avant de poser de telles questions, il serait bon de lire la fiche dans son entièreté... Ou de ne point demander.

Tengoku Megumi

Humain(e)


Goða Dólgr

Re : Vituð ér enn eða hvat ? [Frig]

Réponse 6 mercredi 26 juin 2013, 12:45:39

Merci :)


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