Après ce nouvel orgasme, Madoka était complètement K.O. Quand elle tenta de se redresser sur ses coudes, elle retomba vite sur le lit, le souffle court. Elle s'excusa envers sa petite amie, mais cette dernière voyait bien que sa chérie était réellement à bout de forces. Elle avait bien mérité de se reposer.
« On va s'arrêter là. Je ne veux pas te pousser plus loin qu'il n'est possible pour toi. »Homura l'embrassa sur le front.
« Je suis fière de toi ma puce. Tu as tenu deux fessées de plus que ton précédent record. Maintenant, tu dois te reposer. Ne bouge pas, je reviens. »Homura se leva du lit pour aller dans sa salle de bains, ouvrir la boîte à pharmacie et en sortir un tube de crème apaisante, ainsi qu'une bande de gaze médicale. Ensuite, elle alla vers son tiroir à sous-vêtements et en sortit
une culotte bien plus chaste que celle que Madoka portait en arrivant. Elle se mit à genoux sur le lit, à côté de la pauvre petite pleine de rougeurs.
« Ne bouge pas ma chérie. »La dominante tartina de crème les seins de sa petite amie, en faisant attention de ne pas trop lui agacer les tétons, puis recouvrit ses seins avec la bande de gaze pour empêcher la crème de finir sur les draps du lit. En plus, cela donnait un effet compressif qui faisait paraître sa poitrine plus petite, aidant la soigneuse à se sentir moins complexée. Elle lui fit ensuite signe de se tourner et de se mettre sur le ventre. Elle recouvrit ses pauvres fesses meurtries de crème, puis lui fit enfiler la culotte qu'elle avait récupérée dans son tiroir. Voir sa petite amie porter ses sous-vêtements était un vice qu'elle appréciait.
Pendant qu'elle soignait Madoka, Homura lui fit remarquer que, avec son sourire béat et ses grands yeux, elle avait l'air d'un petit chaton dans son panier. Il n'en fallut pas plus à la soumise pour se mettre à ronronner. Amusée, sa maîtresse se mit à lui caresser les cheveux, ce qui la fit ronronner encore et remuer sa tête contre la main qui la caressait. La voir ainsi lui donna envie de pousser le jeu jusqu'au bout. Elle s'absenta un instant pour aller à la cuisine et prit des biscuits de petite taille, semblable aux friandises pour chats, qu'elle mit dans sa main et amena à son chaton. Cette dernière mangea les gâteaux jusqu'à la fin, allant même jusqu'à lécher les miettes. Homura adorait voir Madoka s'impliquer autant dans un rôle, en particulier un aussi mignon. Tout ce qui lui manquait, c'était les moustaches, les oreilles et la queue. Il était d'ailleurs prévu depuis un moment par les deux filles de s'acheter ces accessoires sur internet pour que la petite soumise puisse se transformer en félin, mais le coût élevé de ces accessoires, en particulier pour les faire faire en rose, était quelque peu problématique. Un jour, elles auraient l'argent, mais en attendant, elles devraient se passer d'accessoires.
Après s'être bien occupée de Madoka, Homura l'allongea confortablement dans son lit, puis alla mettre une chemise de nuit avant de la rejoindre. Elles se blottirent l'une près de l'autre, au milieu des draps sentant encore la cyprine, ce qui ne les dérangeait pas plus que ça. Puis la soumise dit à nouveau à sa maîtresse qu'elle l'aimait.
« Moi aussi Madoka. Et tache de ne pas l'oublier la prochaine fois que tu seras prise entre mes griffes. »Elle lui répondit, avec un air ravi, qu'elle était prête à tout pour elle. Ravie d'entendre ça, la dominante l'embrassa une ultime fois avant de la regarder fermer ses jolis yeux, puis fermer les siens à son tour.
Plus tard dans la nuit, Homura ouvrit les yeux. Un bruit extérieur l'avait réveillée. Sa première pensée fut de se demander si tout ce qui s'était passé n'était pas un rêve, mais quand elle vit que Madoka était bien couchée à côté d'elle, portant une de ses culottes et une bande de gaze sur les seins, dormant d'un sommeil paisible, elle comprit que ce n'était pas un rêve. Et elle se rappela, encore une fois, à quel point sa vie était devenue merveilleuse depuis qu'elle avait rencontrée Madoka. La pureté, l'innocence et la gentillesse de cette fille l'avaient littéralement sauvée d'elle même, de son désespoir et de son chagrin. Madoka était la lumière qui l'avait sortie de l'ombre, le bras sur lequel elle se reposait, l'épaule sur laquelle elle pleurait, le cœur pour lequel elle battait, celle qui avait donnée un sens et un but à sa vie, celle qui avait fait entrer l'amour là où il n'y avait que de la haine. Elle se croyait être la soumise, mais Homura se sentait bien plus faible qu'elle en sa présence. Elle aurait préféré mourir plutôt que de vivre sans sa chérie, car ça aurait été une vie vide et sans joie. C'est pourquoi elle profitait à fond de chaque jour qu'elle passait avec elle, lui sautant dessus dès qu'elle en avait l'occasion, mais sachant aussi apprécier les moments simples et doux comme le moment présent. Rien que de l'avoir auprès d'elle, même si elle n'était pas consciente, la rendait plus heureuse qu'elle n'aurait jamais pu l'être sans elle. Cette jeune fille était l'ange aux cheveux roses qui était descendue du ciel pour la sortir de son attitude de démon, et pour ça, elle l'aimerait pour toujours.
Homura se colla tout près de Madoka, la serra fort dans ses bars et l'embrassa sur le front avant de lui murmurer à l'oreille.
« Je t'aime plus que tout Madoka. Ne l'oublie jamais. »Elle s'endormit ainsi, heureuse, en paix, avec une larme de joie au coin de l’œil qu'elle laissa couler sur sa joue. Demain allait être un autre jour, et une autre merveilleuse journée en compagnie de son seul et unique amour.