Une alliance Nexus-Ashnard? [Yuka/Yuko]

Les jumelles diaboliques détenaient Hiro en otage, le faisant trembler de peur avec un tas de petits jeux amusants dont il risquait d'être le jouet. En le voyant rire, elles se posaient certaines questions, croyant déjà avoir cassé leur nouveau jouet. Si c'était vraiment le cas, ça n'allait pas être très drôle de le garder. Ce dernier expliqua tout ce qu'il avait fait à Sakura quand elle était entre ses mains et même si c'était moins que ce qu'elles auraient pu penser pour dire vrai, c'était déjà trop. La pauvre devait avoir peur quand elle entre ses pattes? Sans pouvoir avoir Ayano auprès d'elle, s'inquiétant de son sort plus que tout, comment pouvait-elle vivre paisiblement? L'entendre rire comme ça, pour rien, c'était énervant! Yuko leva la jambe avant de lui donner un coup dans le ventre avec son talon! Une chance pour lui que ses bottes avaient de simples talons un peu plus grand plutôt que des talons aiguille, il aurait eu vraiment mal sinon!

« La ferme sac à merde! Comment oses-tu te moquer de nous! Tu veux qu'on laisse ses types te faire la même chose que ce que tes hommes lui ont fait? Nous, ils seront récompensés plutôt que punit! »

Assise sur son fauteuil, Yuka balançait lentement sa main de gauche à droite, apparemment, elle en avait un peu marre elle aussi.

« Il n'y a pas que ça comme raison. Nous ne sommes pas si enfantins voyons. Il y a tout un tas de raisons et Sakura est l'une des principales raisons. On peut ajouter à cela la loi qui autorise l'esclavagisme, le conflit entre nos deux pays même si nous évitons de trop mettre les pieds dedans, le fait que tu sois venue acheter des esclaves chez nous juste pour les revendre plus chers à un de tes clients, bref, ce n'est pas les raisons qui justifient ta place ici. »

Se levant de son siège, elle avançait doucement, tournant autour d'Hiro comme un requin alors que Yuko restait debout à le regarder, sa planche entre les mains, prête à en faire usage, de nouveau.

« Ce n'est tout de même pas notre faute d'avoir rencontré Sakura. Dire que si elle n'avait pas choisi une de nos amies, ta visite ici aurait simplement pu se finir en achat avec bien sur, une ou deux interdictions. J'aurais même pu écouter plus attentivement ton offre pour une alliance entre esclavagistes. Tu n'es pas innocent non plus, Hiro. Tu aurais simplement gardé Sakura pour en faire une petite soubrette, sans lui montrer ses choses horribles, sans la menacer, là aussi, rien ne se serait dérouler ainsi. Peut-être même que son existence nous serait inconnue? Néanmoins, malheureusement, ce n'est pas l'envie qui manque mais si jamais nous venons à te tuer ou trop t'amocher, je sais que ça finira pas envenimer les choses entre nos deux pays. Tu n'es pas un esclavagiste de pacotille, tu es l'un des plus connus de Nexus, pour preuve, c'est un de nos subordonnés qui ta repérer en même temps que nous. Nous allons donc bien devoir te relâcher malgré tout. »

Yuka marchait doucement autour de lui, ayant plutôt l'air de donner un monologue comme elle ne lui accordait pas la moindre attention.

« Mais! Tu te doutes bien que ça serait trop beau de se quitter comme ça! Tu dois avoir plus qu'un garde qui t'attend dehors alors nous allons juste t'offrir un ou deux cadeaux avant de te laisser filer. Yuko-chan, à toi l'honneur de lui annoncer. »
« Petite devinette! Si nous te lâchons en t'ayant amoché, tu serais bien capable de te plaindre auprès des dirigeants de Nexus, c'est évident et ce, même si tu as ta fierté! Mais nous avons trouvé la solution pour que ce soit impossible pour toi de rapporter comme un petit garçon. À ton avis, comment allons nous procéder? Héhé, petit indice, ça a rapport avec ce qu'il y a en dessous de la ceinture! »

Oh bien sur, il y avait un piège avec cet indice mais il fallait le laisser paniquer un peu pour que ce soit plus drôle. Cela allait être très drôle! La batte dans son dos se balançait doucement en rappelant les mouvements de ceux d'un chien prêt à jouer. Même Yuka avait cessé de tourner autour de sa proie, observant Hiro de haut.

Le coup de pied que Yuko m’avait prodigué était tout à fait précis; exactement là ou elle l’avait porté, il y avait une heure ou deux… Non, je n’ai aucune idée du temps que j’aie bien pu passer entre les mains… J’ai dit une heure ou deux, mais j’avais plus l’impression que ça faisait des jours, quoique j’étais dans un semblant de coma depuis un bon moment, ça pouvait aussi bien ne faire que cinq minutes que je suis attaché à cette chaise…

Soudain, Yuka, celle qui n’avait pas dit mot depuis le début de la séance se leva, expliquant les raisons qui pourraient expliquer ma présence en ce lieu, aux yeux des autres… L’adrénaline, en chienne qu’elle est, stoppa ses effets sur mon corps; je ne les entendais plus qu’en écho lointain, alors que la pièce s’agrandissait sous mes yeux, un voile noir commençant à couvrir ceux-ci… Mes lèvres blanches s’efforcèrent de s’écarter, alors que je parlais d’une voix faible et tremblante, couvert de sang et une blessure horrible me traversant la cage thoracique m’empêchant de bien respirer :

Mais…. De quoi… vous parlez?... Je comprends absol…absolument rien…

Puis ma tête se pencha par en avant, les yeux mi-clos; c’en était trop pour moi. Apparemment, mon corps ne su endurer beaucoup de dommages; je venais de perdre conscience.

C'était délicieux de le voir au sol, ayant presque l'air mort. Ça lui donnait presque envie de l'obliger à se mettre debout et de le faire danser pour peu de le voir chuter à chaque pas qu'il ferait. Mais Yuka n'allait pas priver un tel moment de gloire pour les Karistal! En fait si mais pas à cause d'elles. En fait si aussi. Mais c'était surtout sa faute à Hiro! Pourquoi il ne tenait plus cet imbécile! Les voilà prête à le libérer et il perdait conscience! Quoi que la suite risque de donner le même résultat. Si encore ce serait à cause d'elles, elles auraient pu comprendre mais quand même! Quel toupet!

« Nee-sama! J'ai cassé notre jouet... »
« Haaaa... décidément il n'est bon à rien celui-là! Emmenez-le dans la salle secrète, on finira quand il sera conscient, c'est après tout important qu'il soit bien, bien conscient! »

Les hommes en noir hochèrent de la tête avant de le transporter avec la chaise dans une mystérieuse salle tout aussi noire. Avec toutes les précautions du monde, ils le détachèrent en le maintenant bien assez avant d'attaché ses poignées à des chaînes suspendues au plafond, juste au milieu de la salle. Le noir le plus total, pour cause, on lui avait bandé les yeux. Une petite chaleur émanait de cette salle mais restait à savoir pourquoi avait-il droit à ce petit confort? Pourquoi une cheminée ici? Restait plus qu'à attendre que l'inconscient reprenne conscience.

« Nee-sama, qu'est-ce qu'on va faire maintenant? » agenouiller devant elle, elle passait ses mains de cuir sur les cuisses de sa sœur, elle aussi camouflé avec le cuir noir.
« Ramène-moi notre petite Mila. J'ai envie d'un peu de tendresse. »
« Et je pourrais jouer avec elle aussi? »
« Si elle le veut Yuko, si elle le veut. »

Toute contente, Yuko s'en allait chercher la petite neko qui dormait encore au milieu des autres esclaves. Un peu surprise de se réveiller au milieu de ses femmes, elle se laissait faire en étant porté dans ses bras, bien qu'elle trouvât la sensation du cuir étrange? Retrouvant sa seconde et véritable – apparemment – maîtresse, Mila souriait en s'asseyant sur les cuisses de la seconde blonde. Cette dernière n'avait de cesse de la caresser, ses cheveux ou son petit corps poilu, elle était si douce comme neko! Une chance quand même, c'était rare les nekos si... si chat! D'ordinaire, ce n'était que des humains avec des oreilles, une queue et des iris de chat, voir un peu plus. Mais elle, c'était une véritable chatte humaine. D'ici quelques années, elle deviendra une très bonne esclave pour elles! Il fallait juste lui laisser le temps d'apprendre en douceur. Yuko s'amusait à embrasser ses jambes pour remonter finalement plus haut, jusqu'à titiller ce qui se trouvait entre ses jambes. Jeune certes, mais neko surtout!

La douleur s’était estompée, je ne ressentais plus rien, mis à part les contrecoups de la torture; j’étais confus, étourdi, rien ne semblait avoir sa place dans ma tête j’avais l’impression de flotter dans le vide, dans un espace encore plus vaste que l’univers, mais j’y étais le seul être, la seule chose… Il n’y avait rien à par moi; j’étais si bien.

La dureté de la réalité me frappa en même temps que la douleur des multiples contusions. On aurait dit que le fait d’avoir perdu conscience avait permis à l’adrénaline de reprendre le dessus sur les blessures physiques, et j’avais même réussi à me tenir debout. Joie qui fût de courte durée lorsqu’un homme vint me forcer à m’asseoir dans un grand coup de poing au ventre.

À ce moment, je fis l’inventaire et la gravité des blessures : des coups au visage avec une plaque pour fessée, apparemment, elle n’avait pas la force de me faire des dommages irréversibles, j’avais la moitié du visage en sang, la pommette légèrement fracturé, mais non éclaté… Ça pouvait aller… Le reste était douloureux mais moins grave : Coupures et contusions diverses. Elles se sont amusées avec moi, mais sans fracturer un bras ou quelque chose du genre, alors je pouvais tenter de m’échapper… Enfin, j’aurais pu, si ça n’avait été des gardes.

Elles eurent probablement eut vent de mon réveil, car j’avais pu entendre leurs chaussures frapper le sol, alors qu’elles s’étaient arrêtés devant moi.

Mesdemoiselles Karystal… Vous venez terminer votre travail?... S’il y a bien une chose que votre père a omis de vous parler, c’est bien le fait qu’un esclavagiste ne dois jamais prendre part aux tortures qu’il commande, car il se peint une cible sur le front, car il est approchable à ce moment… Le véritable esclavagiste est celui qui tire les ficelles dans l’ombre.

Un petit rire sortit de mes lèvres alors que je regardais mes pieds, avant de m’étouffer avec mon propre sang.

J’ai fait une grave erreur de penser que les esclavagistes Ashnardien auraient voulus avoir une certaine part de marché… Peu importe ce que vous faites, je vous suggère de me tuer, ou encore, si vous me laissez en vie, de me verser une forte somme... Autrement, votre tête sera mise à prix si élevé qu’en passant devant la glace, même votre ombre tentera de vous étrangler…

Il s'en était écoulé un peu de temps avant qu'Hiro ne reprenne connaissance. Les jumelles avaient eu le loisir de jouer un peu avec Mila, surtout des caresses puisqu'elle ne semblait pas aimer ce qui est considéré comme des jeux d'adulte. En règle générale, elles s'en fichaient bien et faisaient selon leur envie mais là, pour une jeune neko, elles se contenteront de la cajoler. C'était tout aussi bien et ses ronronnements avaient quelque chose d'apaisant. La pauvre chérie avait fini par continuer sa sieste en étant endormi sur Yuka mais ça n'empêchait pas les Karistal de continuer à savourer sa petite peau si douce et poilue. Charmante à souhait, elle risquait de devenir l'une de leur chouchoute elle, elle était bien placée pour le devenir en tout cas. Une fois un de ses hommes de mains se retour pour signaler que le prisonnier était réveillé, il fut donc temps de mettre un point final à ce petit jeu. Il avait osé torturer Sakura de longues semaines, mois, elles pouvaient en faire de même mais non, le livrer à Sakura mais elles étaient presque sûres que ce ne serait pas drôle. Après tout, elle était la femme de la princesse de Sylvandell, elle pouvait avoir des tas de personnes à ses ordres et retrouver quelqu'un d'aussi connu qu'Hiro à Nexus, c'était comme chercher une femme à Tékhos! Les jumelles laissèrent Mila endormi sur le fauteuil en velours avant de rejoindre la pièce où était gardé Hiro pour la suite qui allait être amusant et effrayant!

Arrivant dans la pièce sombre, éclairé par quelque bougie, l'homme avait toujours la langue bien pendue pour continuer ses menaces mais est-ce que ça avait l'air d'effrayer Yuko et Yuka? Pas le moins du monde!

« Peut-être bien. Mais nous, nous adorons mettre la main à la pâte et nous amuser un peu. Est-ce que c'est notre faute si nous aimons dresser nos esclaves? Bien sur, certains ne sont pas faits par nous, mais bon, parfois, nous somme gentilles et laissons nos dresseurs se reposer un peu pour apprendre à certains le respect et l'obéissance. »

Ses menaces continuaient en évoquant une future mise à prix sur leur tête. Tiens donc? Mais cela était déjà monnaie courante, même entre Ashanrdiens. Rien n'est trop cher pour un marché florissant, une meilleure demeure ou des terrains plus grands encore que les siens! Leur père n'avait jamais cherché plus que ce qu'il n'avait mais ça ne lui avait pas empêché de devoir se protéger de certains concurrents, Ashnardien comme Nexusien. S'il savait que ses filles auraient leur tête mise à prix, peu importe la somme, elles auront la vie sauve, qu'importe la guilde ou le mercenaire chargé de les protéger dans l'ombre. Pas une poussière ne s'approchera des jumelles sans être sur de ses intentions. Yuka se tourna vers Yuko quand il évoqua l'ombre qui voulait la tuer.

« Tu souhaiterais ma peau? »
« Pas le moins du monde, nee-sama! »

Les jumeaux étaient souvent considérés comme deux êtres qui n'en forment qu'un, c'était d'autant plus vrai avec elles qui avaient une soumise et une dominante. Pour aujourd'hui, Yuko était son ombre qui en sortait seulement sur ordre.

« Dommage, vraiment. Votre idée d'alliance fut alléchante, je ne dis pas. Mais nous ne prenons pas les décisions, surtout que point de vue diplomatique, ça pourrait mal passer une alliance entre deux adversaires. Rien de personnel mais... Je n'ai pas envie d'avoir l'Empire qui souhaiterait ma mort ou alors me foutre plus bas que terre pour quelques pièces d'or en plus! Rien de personnel... oui et non. Sans Sakura, jamais vous n'auriez eu à subir tout cela. Il lui aurait suffi qu'elle ne croise jamais notre route et votre sang serait toujours dans votre corps, votre visage aussi propre qu'en franchissant le seuil de notre porte et ainsi de suite! Hélas; il est des choses que notre moral ou notre sens de l'honneur nous dicte. Prenez cela comme une once de pardon Monsieur Hiro car ma sœur va se faire un plaisir de vous donner un peu de plaisir, haha! Je vous garantis que votre queue n'aura jamais été si dur et fièrement dressé! »

D'un petit signe de la main, Yuko se rapprocha d'Hiro, le cuir se crissant à chacun de ses pas, elle avait toujours cet air sadique sur le visage mais sa main tomba entre ses jambes, caressant doucement son pantalon, laissant une bosse se former avant qu'elle ne desserre sa ceinture et n'ouvre le tout pour laisser sa chose respirer un bon coup! La caressant de haut en bas, malgré son air toujours présent, elle semblait bien plus douce quand elle n'avait aucune arme en main. Masturbant doucement Hiro, elle regardait le marchand d'esclaves dans les yeux en parlant calmement, presque de façon coquine.

« Trouvé pas qu'il fait un peu chaud? »

Et comment! Dans un coin de la pièce, un four s'ouvrait et les braises continuaient de flamber comme jamais alors qu'un homme en tirait une barre métallique plutôt fine avec quelque chose qui flambait au bout un bref instant avant de laisser la chaleur lui donner une couleur orangée. Yuko se désintéressa d'Hiro pour cueillir la chose, laissant ses hommes de main lui bloquer le haut du corps, allongé sur une table, les fesses bien tendues.

« Rassure-toi, personne ne va venir te prendre pas derrière... Juste te marqué! »

Comme on marquait certaines vaches dans les champs, là, ça allait être un esclavagiste qui porterait une marque à vie!

« Il est toujours possible d'arrêter cette chose mais je me demande comment? Une idée? »

Elles parlaient et parlaient sans cesse… À ce moment, dans un petit élan d’ironie, tu jetas un coup d’œil au ciel, demandant à un Dieu quelconque de te tuer, juste pour éviter de les entendre parler encore et encore! Mais, apparemment, les Dieux étaient occupés à fouetter d’autres mortels, car aucun d’entre eux n’avait levé la main, ou plutôt son arme, contre ta personne. En fait, plus ça avançait, plus tu te disais que le seul qui devais regarder dans votre direction en ce moment, ça devait être le marquis de Sade, les pantalons aux chevilles en train de se masturber devant autant de violence sur une personne!

La sœur des deux qui semblait être la dominée s’approcha de toi, détachant mes pantalons. Elle entreprit alors une lente masturbation, espérant probablement voir une réaction quelconque de ta part. Que Neni, dans la position que tu étais, ton plaisir sexuel n’était pas vraiment le plus important. Par ailleurs, quel sot aurait été assez stupide pour ne pas savoir qu’elles n’avaient probablement pas prévu de te faire jouir jusqu’à ce que mort s’en suive? D’un petit sourire amusé, tu soutins son regard, un peu de haine dans les tiens, lui crachant le venin qu’il te restait.

Vous croyez vraiment que votre papa chéri… va vous sauver de toute cette histoire? Il y a des hommes contre qui même quelqu’un de la… réputation de votre paternel ne peut rien!... J’en sais quelque chose, mon père était comme le vôtre, mais le mien… Il est entre quatre planches… Désormais!

 La blonde en cuir se détourna de toi, après avoir fait une remarque sur la chaleur des lieux. Toi, tu n’en avais rien remarqué, mais une fois la remarque entendue, tu pouvais effectivement sentir une chaleur écrasante peser sur tes épaules. Tu n’eus cependant pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment, deux hommes étaient venus te chercher, te retirant… Non, arrachant est plus propice les pantalons, pour te forcer à te coller le haut du corps contre la table, le derrière bien en évidence devant tout ce beau monde.

Tu avais beau te débattre, les deux gorilles te forçaient à rester tranquille, l’une de leurs mains écrasant ton visage contre la table de bois. Tu pouvais sentir une grande douleur te traverser le côté gauche, celui écrasé contre le bois, alors que la fracture de ta pommette s’agrandissait légèrement.

Lâche-moi… Espèce d’enflure!

« Heureusement » la véritable chef des deux blondes t’annonça qu’on ne te violerait pas… Mais qu’on te marquerait au fer, comme un vulgaire animal. Une maigre consolation, selon ton avis… Elle poussa l’audace jusqu’à te demander si tu connaissais un moyen pour te sortir de ce pétrin… Crachant au visage du gorille le plus près, tu beuglas de toutes tes forces :

Vous pouvez toujours rêver!! Jamais je ne m’abaisserais à vous supplier! J’aime mieux brûler vif que…

Un hurlement horrible sortit de ta gorge déployée… Au moins, tu n’en avais pas conscience, mais ta voix couvrait le crépitement de ta chair qui fondait… C’était déjà ça.

Cependant, l’odeur resta… Un porc qu’on aurait foutu dans le feu n’aurait pas senti meilleur. Ce n’est qu’à ce moment qu’on te lâcha. Tu étais faible, mais il fallait que tu restes debout, sans pantalons qui plus est… Le frottement de quelque chose contre ta brûlure n’en serait qu’une plus atroce douleur.

Maintenant, qu’est-ce que vous voulez de moi? J’ai assez souffert, tuez moi qu’on en finisse!

Tu n’en pouvais plus tu avais seulement hâte qu’on puisse t’offrir une mort… Peu importe qu’elle soit magistrale ou non, tu voulais seulement arrêter de souffrir.

Est-ce que c'était l'acte final de cette petite pièce? Oui? Non? Comment savoir, tout dépendait de l'acteur après tout. Si la marionnette tiens debout, c'est bien, si les fils lâchent, ce n'était plus qu'une poupée en bois désarticulé. Évidemment, cette option était moins drôle. Il fallait que Hiro soit encore réveillé, bien conscient de ce qu'il pourrait subir ou entendre. Si Yuko attendait avec son fer rouge le moment où elle pourrait marquer cet esclavagiste qui avait tant pourri la vie de Sakura. Dans un sens, grâce à lui, elle avait rencontré Alice et ainsi de suite, on connaît ce qui se déroula après la vente de Sakura pour la princesse Korvander. Mais la vie était injuste, poussant cet esclavagiste à croiser le chemin des jumelles. Sakura ne voulait pas d'une guerre ou d'une chasse à l'homme, simplement que si elles rencontrent son ancien ravisseur, elles s'amusent avec lui d'une façon qu'elle détestait. Oui, tout le monde n'aimerait pas un tel moment de violence mais un peu de SM, c'était toujours jouissif! Haa... dire que si la femme d'Alice n'était pas intervenue dans leurs retrouvailles, elles auraient pu jouer plus longtemps avec Alice en dominante... mais trêve de souvenir, il fallait entendre la réponse futile de Monsieur l'esclavagiste Nexusien. Non? Il préférait donc bruler vif, il n'en fallait pas plus à Yuko pour abattre le fer rouge en plein milieu de sa fesse gauche. Un doux bruit de brulure, de cris et une fumée... pas très délicieuse. Même contre beaucoup de neko, elle l'aurait marqué... mais elle aurait aussi pris les nekos, elle n'était pas folle.

Retirant le fer brulant, elle pouvait voir un chat représenté, assied sur ses pattes avec la queue ondulant et sur le chat, la forme d'un « K » comme Karistal évidemment. Bien sur, pour le moment, ce n'était qu'un signe comme un autre mais d'ici quelques années, quand elles seront à la tête de la famille, cela deviendra surement leur blason familial. Pour l'heure, juste un petit symbole entre elles, inconnue de tout Terra. Voilà, même si c'était saignant pour le moment, c'était beau! Yuko se retenait de lui mettre une petite claque en plus dessus. Ça aurait pu être drôle! Restant debout, le pantalon aux chevilles, il résistait, c'est bien pour elles! Mais le voir mourir, non, ce n'était pas à elles de jouer avec la vie des gens. Mais que pourrait-il faire? Il fallait briser un peu plus son moral pour le moment, si une plume s'abat sur lui à cause d'un courant d'air, il allait tomber.

« Honnêtement, je ne sais pas pour le moment mais l'inspiration viendra peut-être après? Laisse-moi tout de même préciser une chose avec ta jolie marque. Ce fer est magique, tu pourras essayer de l'enlever, c'est impossible! Il n'existe qu'un seul moyen mais... c'est loin d'être amusant! Ça serait de te faire retirer la fesse gauche! »

Maintenant, il fallait attendre qu'il se mette nu devant une fille – esclave ou non – pour savoir qu'il était marqué et qu'en quelque sorte, il leur appartenait! Si Nexus savait qu'un de leurs fidèles esclavagistes appartenait à Ashnard, que se passerait-il? La guerre en plus forte? Viré le sale traitre? Faudrait-il déjà qu'il ait le courage de se mettre cul nu devant des hauts dirigeant de son pays pour montrer ce trophée!

« Vu ton état, ce ne serait pas correct de te laisser sortir, tu risquerais de tomber et te faire très mal! Tu vas te reposer ici, l'un de vous iras lui rapporter de l'eau et quelque chose à manger pour qu'il reprenne des forces. Après, tu seras libre de partir et retrouver tes hommes de main. Pour le moment, c'est l'heure de faire un gros dodo! Mais rassure-toi, je vais prévenir tes hommes que tu n'es pas au mieux de ta forme pour le moment. »

Yuka gloussa un peu en quittant la pièce avec sa sœur et les hommes cachés sous leur manteau, l'un d'eux ne manqua pas de bousculer Hiro puisque ce dernier lui avait craché au visage juste avant. En quittant la pièce, ils avaient emporté les choses dangereuses comme le fer rouge, s'il voulait prendre à présent des braises à mains nue, c'était son problème. Dormir, manger et ensuite, libre à lui de partir ou attendre encore un peu que sa blessure passe... mais ça ne risque pas d'être demain la veille qu'il va pouvoir monter à cheval ou dormir sur le dos. Qu'est-ce qu'elles aimeraient voir ça en vrai!