Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Hiro le samedi 31 mars 2012, 17:53:59
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Les nouvelles sont mauvaises, M. Atayoshi, nos hommes ont dû décimer le village en entier, il n’y avait rien pour vous là-bas. Aucun homme n’aurait pu faire un bon travailleur, ils étaient tous trop vieux.
Et comment suis-je censé avoir des travailleurs maintenant? Je ne suis pas pour sortir dans la rue et foutre en cage tous ceux qui sont susceptible de faire le travail! On est des Nexusiens sur les terres D’Ashnard,je te rappelle. Un seul geste déplacé et c’est la pendaison ou la guillotine pour nous deux.
C’est alors que, le visage faiblement éclairé par le feu qu’il y avait dans le foyer de ma chambre, j’eus une idée. Peut-être pas la meilleure idée de toute, mais c’était mieux que rien, par ailleurs il me restait beaucoup de pièces d’or de ma dernière transaction sur ces terres, et j’avais besoin d’une porte d’entrée sur le marché qu’était Ashnard. Me levant de mon fauteuil, je me dirigeai vers la cuisine, ou l’eau que j’avais mise au feu s’était mise à bouillir. Posant quelques feuilles de différentes couleurs et tailles dans le contenant de métal, je sortis deux tasses et versai le liquide plus ou moins rouge dans chacune d’entre elles. Le tout terminé, je revins m’asseoir à ma place, offrant une des deux tasses au chasseur-maître, qui me remercia d’un signe de tête.
Je vais devoir aller acheter des esclaves à un de ces vendeurs… On dit qu’il y a deux marchands, deux femmes, qui semblent être les meilleures du coin, qui offrent des marchandises plutôt intéressantes.
Elles vont vous saigner à blanc, vous le savez au moins? Ce sera encore plus vrai si elles découvrent qu’on soutient Nexus… Au fait, je me demande bien pourquoi vous avez acheté cette petite maison, c’est pas du tout votre genre de passer inaperçu!
Cette Guéguerre ne m’intéresse pas, j’offre mon soutient à celui qui paie le plus cher. Et par ailleurs, si je leur offre une porte d’entrée sur un marché dont la demande dépasse largement l’offre, je crois qu’elles vont être plus réceptives! Pour la maison, je ne passe pas beaucoup de temps ici, sur les terres d’Ashnard, il me faut donc une maison qu’on oublie facilement, et un gros manoir toujours vide, c’est loin d’être facile à oublier.
Prenant congé, je me dirigeai vers ma chambre, ou je m’endormis rapidement, le thé ayant aidé à mon sommeil. Je ne voulais pas y aller maintenant, pour la simple et bonne raison que je n’étais pas calme; j’avais attendu toute la journée, cloîtré dans cette hideuse résidence, espérant recevoir des bonnes nouvelles de mon équipe. Pour tout dire, l’annonce de l’échec de celle-ci m’avait donné envie de massacrer le chef de la bande, mais je ne pouvais pas; c’est très dur de pouvoir trouver quelqu’un qui a ses compétences et, en plus, il est plus fort que moi… Donc la rage silencieuse et les reproches verbaux étaient de mise.
Le lendemain, je me réveillai tôt. Douche froide, dieux que je déteste Terra juste pour ça, petit déjeuner rapide, sans oublier de s’habiller comme un véritable marchand d’Ashnard, couleurs sombres mais pas trop, armé jusqu’aux dents pour empêcher les voleurs de s’attaquer à nous et me voilà, fin prêt à faire un peu de shopping. Tout ce que j’espérais, c’était qu’elles ne seraient pas trop froides à l’idée d’une collaboration qui serait profitable pour nos deux camps.
Dès le premier instant ou je franchis le pas de la porte, je ne pus m’imaginer autre chose que des femmes tenant cet endroit; l’ambiance était bien différente et contrastait avec les cages ou étaient retenus certains esclaves, probablement qu’ils étaient des ‘’échantillons’’ de ce que les propriétaires pouvaient offrir à leurs clients. Elles devaient justement être à l’arrière, peut-être avec un client ou pour une autre raison, car l’endroit était désert, mis à part les produits dans leur cage, évidemment. Un jeune homme au teint foncé attira mon regard, qui fit baisser le sien. M’approchant, je passai ma main au travers des barreaux, lui attrapant le visage pour le tourner de chaque côté, m’assurant qu’il n’ait aucune blessure.
T’a l’air bien bâti pour les travaux, quoiqu’un peu mal nourri… Reste plus qu’à savoir si t’a été entraîné pour les travaux, ou bien si tu ne sers que de jouet sexuel…
En attendant que quelqu’un ne vienne, je continuai à regarder les marchandises qu’elles possédaient; un petit homme chétif, pâle. Il devait probablement servir pour les femmes, ou les hommes, un peu dominatrices qui aiment faire d’un homme leur petit jouet, un toutou bien obéissant qui ne crierais pas, peu importe ce qu’on lui faisait subir. Il y avait quelques femmes, un peu pour tous les goûts; Grande, petite, voluptueuse, plate… Mon regard s’arrêta cependant sur une terranide tigre. C’était la sorte de terranide la plus belle, mais aussi la plus rare et la plus dure à faire briser sur tout Terra. C’est à ce moment que je compris que je n’avais pas à faire à des amatrices.
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La jeunesse, c'est bien beau pour s'amuser mais les héritières Karistal seront tôt ou tard à la tête de l'entreprise familiale qui est plutôt réputée en tout Asnard et ses contrés. Pas vraiment à Nexus mais quel concurrent irait vanter les mérites de ses adversaires? En plein cœur de la capitale, la boutique, la première boutique des Karistal à avoir vu le jour était là et c'est leur père qui en avait la fonction de gérant. Pour se faire la main, ses princesses avaient le droit de gérer une des nombreuses boutiques disponibles en ville. À Ashanrd, il devait y avoir au moins trois ou quatre lieus de vente d'esclaves sous leur emblème. Les deux jumelles devaient donc vendre des esclaves d'aussi bonne qualité mais dans un autre secteur de la ville. Comme le domaine de la vente d'esclaves n'était jamais sûr, avec elles, leur fidèle garde du corps qui les suivaient depuis leur plus tendre enfance et qui donneraient sa vie sans hésiter pour ses maitresses. Ce dernier se tenait dans la boutique, non loin de ses maitresses, comme toujours...
La boutique qu'elles devaient gérer n'était pas un de ces vulgaires étalages sur une estrade où l'on devait appeler les clients, non, une Karistal n'appelle pas ses clients, ils viennent à eux. Néanmoins, ce n'était pas des esclaves pour les nobles, enfin si bien sur, mais il y en avait pour tous les prix, bien sur, la qualité ne sera pas la même mais il peut toujours y avoir un arrangement. Dedans, plusieurs dizaines d'esclaves pour la première salle, généralement des hommes de différentes tailles, race. Cette zone de la ville étant plus prisée par la gent féminine, la demande est surtout masculine mais il y avait tout de même de la chair féminine et pas des moindres. De ravissantes créatures dans différentes cages selon leur importance – de même pour les mâles. Petite, étroite pour les esclaves peut important qu'elle pouvait vendre facilement, un peu plus de confort avec une grande cage et même une chaise parfois pour ceux qui valent plus d'argent comme cette magnifique tigresse! (http://julie059.canalblog.com/images/Cat_20Girls_033.jpg) Combien de temps les chasseurs de la famille l'ont traqué et combien de blessés y avait-il eu? Une des pièces maitresses de la collection et son prix risquaient d'en choquer plus d'un!
Après tout, elle restait bien élevée et correcte, juste son attitude agressive qui n'était pas à prendre à la légère. Dans une cage plus petite, une inu (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1324111) avec de jolis dessous pour attirer l'œil du client, celle-ci était calme, surtout élevée dans la luxure, paisible, elle partira surement bien vite. Une autre femme, (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1484681) une simple esclave dressée pour des tâches en tous genres. Suivi de deux jeunes femmes, des sœurs (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1478998) qui savaient se battre, aussi doué pour les combats illégaux ou la garde rapprochée que pour des ébats mouvementé. Quelques salles plus loin, après de nombreuses cages avec des esclaves tous différents les uns des autres, une petite plaque avec l'inscription « Privée » interdisaient l'accès à tous les autres. Si le vendeur en chef était en boutique pour gérer les quelques clients – rares aujourd'hui – les jumelles qui étaient avec le vendeur jusque-là sont parti se détendre dans cette salle mystérieuse (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1251788) ou Yuka – maitresse de la semaine – se fit accueillir par deux belles jeunes femme en petite tenue de cuir moulant qui lui léchait la joue pour lui souhaiter la bienvenue.
« Allons, allons mes belles... où avez-vous encore trainer vos petites langues de catins avant de me saluer? »
Ses deux esclaves étaient sous la garde de la famille et étaient esclaves sans trop l'être non plus. Elles étaient semi-libres, travaillant pour dresser les esclaves et leur apprendre à obéir et à être des esclaves dociles, elles restaient néanmoins sous les ordres des Karistal et n'avaient d'autorité que sur la marchandise, rien en dehors de cette boutique. Yuka caressa les joues de ses femmes qui ricanait en observant la scène, trois esclaves fraichement diplômés de leur métier d'esclaves soumises et de jouet sexuel qui venait de jouer avec une petite neko (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=1483420). En effet, cette charmante petite esclave avait tellement peur dans une cage et n'obéissait à rien. Par bon cœur et de leur amour pour les chats et les nekos aussi, Yuka avait libéré sa petite prisonnière qui sera surement leur acquisition finalement et l'avait confié aux bons soins de ses deux esclaves dresseuses pour lui apprendre l'obéissance et avait confié à ses trois autres marchandises le soin de détendre leurs nouvelles copines. Quelques marques rouges sur le corps mais surtout sur ses petites fesses, la néko était apparemment... plus calme. Le regard vide, elle fit l'effort de monter son regard vers la jeune femme blonde suivi de sa sœur jumelle. D'un simple signe de l'index, la petite neko se ramena vers elle pour l'enlacer.
« Je vois que tu est beaucoup plus calme à présent... Vas-tu m'écouter ou bien veux-tu rester avec tes amies? »
Sa main dans ses cheveux réconfortait cette petite alors qu'elle semblait vouloir quitter cette salle à tout prix. Elle semblait bien obéissante et elle ne pouvait pas lui faire trop de mal... pas encore.
« Soit, tu vas rester avec moi en boutique alors ma petite chérie, hum? »
« Maitresse, ne nous retirez pas notre copine! »
« Oui, les petites esclaves veulent s'amuser encore avec elle! »
« Silence bandes de catins! »
« Laisse Kagami, va plutôt chercher un nouveau jouet pour ses trois-là. La dernière avant de pouvoir être exposée mes belles! »
« Oui, Maitresse! » dit-elles en cœur.
« Tu prendras celle qui te plaît mais choisit en une à l'air assez calme. Celles en manquent attirent plus facilement les clients. »
Alors qu'un bruit se fait entendre avant que la poignet ne s'abaisse et la voix du vendeur se fit discrètement entendre devant la porte légèrement entrouverte.
« Un client mesdemoiselles, il n'a pas l'air d'un simple péquenot fortuné, il doit au moins être au moins noble je pense... Dois-je m'en charger? »
« Laissez, un client va nous distraire un peu... c'est plutôt calme aujourd'hui... »
Tenant la main de la petite néko au collier, Yuka sortit accompagné de sa sœur et de Kagami qui s'en allait choisir un nouveau jouet en saluant le client de la boutique. Habillé de façon identique à la seule différence les couleurs, Yuka avait sa robe noire qui semblait entre les deux? Pas trop luxueuse mais pas trop plouc non plus! Yuko avait la même en blanc, son collier autour du cou, la laisse étant dans la main de sa sœur. Yuka se rapprocha de l'homme pour le saluer, espérons que les caisses se remplissent bien grâce à lui.
« Bienvenue dans notre boutique cher client. Pouvons-nous vous être utile en quelque chose? »
La petite neko se tenait fermement à la robe en observant l'homme, un peu comme avec de la peur? Soit une peur des hommes – térranide ou non? - ou le fait d'être encore assez choqué par ce qu'elle venait de subir?
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On m’avait parlé des jumelles Karystal; deux jeunes femmes tendant à prendre la succession de leur père une fois celui-ci retiré des affaires, ou mort. Mais par jeunes femmes, je n’entendais pas adolescentes en charge d’une boutique d’esclave assez huppé! D’autant plus troublant que l’une tenait sa sœur en laisse, comme si elle n’était qu’une esclave, quoique celle-ci n’ait pas l’expression faciale d’une esclave… C’était plutôt étrange. Il y avait aussi une neko, qui semblait vouloir se cacher derrière ses maîtresses. Réaction que je connaissais bien; les nouveaux esclaves acquis par un marchand savent très bien que ce dernier ne leur feraient pas, ou pas beaucoup, de mal, les cicatrices dévaluant la marchandise alors que l’acheteur fera tout ce qu’il veut, puisque c’est son bien… On dirait un réflexe auto-protecteur pour empêcher le client de l’acheter. Désignant de la tête l’esclave, un petit sourire aux lèvres, je ne pus m’empêcher de lancer :
J’espère que vous n’avez pas trop de problèmes avec votre nouvelle acquisition… Mais les nekos valent tellement cher une fois brisées! Oui, vous pouvez m’aider; je suis moi-même marchand d’esclaves et mon dernier client m’a demandé de lui ramené des ouvriers. Or la chasse a été assez mauvaise et j’aurais besoin d’environ six esclaves bâti pour le travail de construction…Et j’en aurais besoin maintenant, vous croyez pouvoir me les fournir? Ne vous inquiétez pas, j’ai de quoi payer.
Sachant comment approcher ces petites créatures fragiles qu’étaient les femmes chatons, je fléchis les genoux pour me mettre à sa hauteur, je tendis la main vers elle, les doigts ramenés vers la paume histoire de s’assurer qu’elle ne morde pas, et pris une voix douce et posée.
Approche, petite. Je ne te ferai pas de mal.
Voyant la réaction de la neko, qui fût de s’enfoncer encore plus derrière ses maîtresses, je compris qu’elle avait dû vivre quelque chose d’assez traumatisant et qu’elle n’était pas tout à fait prête à être sur les étales du marché. Frottant mes deux mains ensemble, je me relevai, faisant signe aux deux gorilles qui m’attendaient devant la porte et qui ressortirent aussitôt.
Je sais que cette commande est difficile à honorer, car de nos jours, les nobles ne demandent plus de travailleurs, ils laissent leurs pièces d’or bien en sécurité dans leur cave au lieu de se trouver des projets pour en tirer encore plus de profit… Non, ils préfèrent dépenser leur fortune dans des petites choses fragiles comme cette neko, à qui on fait avaler n’importe quoi et se faire prendre par plusieurs personnes en même temps... Enfin bref, je m’égare : Comme ce que je vous demande est assez difficile à garder en stock, votre paiement sera en conséquence.
À ces dernières paroles, les deux chasseurs revinrent, portant un lourd coffre qu’ils posèrent avec grande satisfaction devant moi, face aux deux jumelles. Une fois le coffre ouvert, les deux blondes purent apprécier la lueur que produisaient 150 lingots d’or sous la lumière des chandeliers. Refermant le coffre après quelque secondes, attirant ainsi leur attention sur moi, je lâchai, non sans un petit sourire satisfait.
Si vous pouvez me les obtenir d’ici deux heures, les cent-cinquante mille pièces d’or, ou plutôt cent cinquante lingots, de ce coffre sont à vous. Demain matin, ce sera cent mille et si je les ai au plus tard demain midi, je vous offre cinquante mille pour les six, ce qui est moins que ce qu’ils valent, j’en suis bien conscient… Mais comme dit, cette commande est de la plus haute importance! Je peux compter sur vous, ou bien je dois aller voir un de vos concurrents?
Ça valait quand même bien la peine de piller le village qui avait été éradiqué de la carte par mes hommes, on avait pu y trouver beaucoup de choses intéressantes qui nous ont permis d’amasser cette petite fortune en le vendant dans les rues de métropole, ce qui veut dire que même si je dois débourser un peu plus que le double de ce qui aurait dû être payé pour six hommes de très bonne qualité, je ne perd absolument rien.
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L'une des jumelles accueillait ce client qui avait, sans qu'elles ne le sachent, beaucoup d'argent à dépenser ici. Une bonne chose pour les caisses de la famille, que ce soit leur propre part de bénéfice ou l'entretien des boutiques, des dresseurs ou des esclaves tout court. Mine de rien, ça faisait dépenser beaucoup de choses ce genre de petite chose! Lorsque le client parlait de la neko, cette dernière se sentait mal à l'aise en restant derrière Yuka en serrant un peu plus la robe que la petite héritière portait. Mais malgré cela, il demanda rapidement son offre en cherchant six hommes bien bâtis pour des travaux. Six d'un coup serait difficile! Il devait bien en avoir un ou deux ici, pour le reste, il faudrait voir dans les autres boutiques? Ce genre de commande doit valoir beaucoup de pièce d'or et malgré qu'il soit bien habillé, ça ne faisait pas tout. L'habit ne fait pas le moine! Il disait avoir l'argent mais tant qu'elle n'en voit pas la couleur, elle ne pourrait pas s'assurer des dires de ce type. Cherchant une nouvelle fois à s'intéresser à sa petite néko, cette dernière ne laissait qu'un de ses yeux dépasser pour observer cet homme. Tout le reste était camouflé derrière sa maitresse.
C'était si mignon de la voir si attachée à elle! D'une main dans son dos, elle la passait sur ses cheveux pour la rassurer un peu. Dire que les chasseurs de leur père avaient capturé celle-ci pour en faire un nouveau produit en rayon, elle allait finir elle aussi dans la maison familiale. Il le savait pourtant, ses filles avaient une admiration pour les nékos alors une si charmante petite néko comme elle, pour sûr qu'elle finira avec deux maitresses très aimantes envers elle! Et quand elle sera plus grande, ça n'en sera que meilleur! Bien que le client continuât de parler en évoquant plutôt les hobbys des nobles qu'était moins centré vers une main-d'œuvre qui rapportait mais plus vers d'adorables créatures comme cette néko. D'ailleurs, quand il évoquait ce que ce genre de personne faisait d'elle, elle se mit à trembler en serrant un peu plus Yuka, surement avec un soupçon de doute, se disant qu'elle aussi voulait lui faire ça? Mais c'était faux, elles allaient en faire une véritable princesse! Une princesse esclave mais princesse quand même! Mais comme il disait, une telle demande demandera un bon paquet d'argent! Chose qu'il comptait donner bien sur en échange.
Cent-cinquante lingots d'or si elles trouvent les six hommes pour lui, en voilà une bien belle récompense! Mais plus le temps passait et plus la somme diminuerait. Ça lui ferait mal tiens! Mais bon une Karistal se doit toujours de bien servir le client, s'il demandait six hommes pour deux heures, il les aura. Toujours souriante, elle passait une main dans l'une de ses couettes pour démêler quelques nœuds mais aussi pour les toucher. Des cheveux si doux, c'était toujours agréable!
« Soit, vous aurez votre commande en temps et en heure! Allez donc faire un tour en ville et allez vous détendre, il y a de bons établissements pour cela. Nous, on se charge de trouver vos six esclaves. Dans deux heures, vous aurez six bouches de plus à nourrir! Cela dit, je dois vous mettre en garde, dans le coin, vous ne trouverez pas mieux que chez les Karistal. Les autres peuvent être moins chères mais surtout de moins bonne qualité. Libre à vous d'acheter un lépreux ou un futur cadavre. »
Avec un sourire, elle laissait échapper son client en étant sûr qu'il ne trouverait pas mieux, pas six d'un coup en tout cas! Observant son vendeur qui était si éblouie par l'or qu'il venait de voir, sa sœur semblait la même et la néko déjà plus rassuré mais toujours crispé. Approchant de sa sœur, elle détacha sa laisse mais lui laissait le collier et lui ordonna de voir dans les autres boutiques pour trouver encore cinq hommes pour des travaux. Elle sera escortée avec un garde du corps en attendant d'en récupérer un second dans une autre boutique. Les héritières ne devaient pas s'exposer au danger!
« Mademoiselle, avez-vous besoin de quoi que ce soit? »
« Hum.. prépare la meilleure pièce de notre étalage, fais-lui les choses habituelles, lave le un peu et ainsi de suite. »
Faisant une petite révérence, il s'en allait chercher le meilleur homme dans l'une des cages alors que Yuka se retourna pour câliner sa petite néko avec un tendre sourire avant que l'un des gardes du corps ne s'approche d'elles, voulant apparemment donner une information capitale à sa maitresse.
« Demoiselle Yuka, si je peux me permettre, je voudrais vous informer d'une chose concernant ce client. »
« Quoi donc? »
« Sauf erreur de ma part, c'est un vendeur d'esclaves de Nexus... il m'est arrivé de voir ce type sur des ventes d'esclaves... »
« Les guerres entre pays ne m'intéressent pas! C'est la politique de la maison d'ailleurs. Un vendeur vend, un soldat combat. Et si l'on devait vendre la même marchandise à un pays, il est évident qu'il irait à Ashnard. Ayons un peu le sens de la patrie. »
« Mais votre père approuverait-il cela? »
« Bien sur! Néanmoins, nous somme en temps de guerre, nous devons donc formuler quelques closes supplémentaires au contrat de vente... Mais faisons ça en temps voulu, hein ma petite chatte! »
D'un timide signe de la tête, cette dernière hochait sa petite bouille avant de se cacher de cet homme. À croire qu'elle était traumatisée par la gent masculine! Toutes ces charges reviennent aux autres pour le moment. Laissant la boutique aux bons soins de son vendeur pendant que Yuko est partie chercher le reste de la marchandise, elle se dirigeât avec sa néko vers la salle privée où des cris de joie se faisaient entendre. Mais à ce moment-là, la petite néko se mit à parler enfin, avec une douce voix d'enfant.
« Maitresse... je vais aussi servir pour les autres?... je veux pas être comme il a dit... »
« Ne t'inquiète pas ma petite, moi et ma sœur allons se charger de toi, nous te ferons aucun mal, soit en certaine. Mais dis-moi quelque chose, c'est quoi ton petit nom? »
« Mila... »
« Mila-chan, c'est si adorable! Viens avec moi, on va voir comment vont tes copines. »
« Maitresse, ne me laissez pas avec elles! »
« Oh ma petite Mila-chan, tu es si adorable! Tu vas juste profiter du spectacle avec moi, hein? »
Ensemble, elles poussèrent la porte pour trouver les deux dominatrices en pleines actions envers les esclaves et chacune semblaient saluer leur maitresse et la petite néko pendu à sa main avec un simple regard. Prenant place sur un moelleux fauteuil en velours, elle installa sa petite neko sur ses cuisses et durant ce petit show, elle parcourait le corps de sa petite Mila en la faisant miauler de plaisir, plus tard rejoint par Yuko qui avait accompli sa tâche et qui suppliait sa sœur d'un petit moment avec Mila. Chose qui n'arrivait pas car les deux heures étaient presque passés et leur client n'allait pas tarder. Sortant de ce lieu de débauche, les esclaves étaient toutes épuisés et s'endormaient sur place alors que les deux dominatrices cherchaient un peu de douceur et de compagnie auprès de leurs maitresses mais elles n'avaient le droit qu'à quelques caresser et compliments avant qu'elles ne se lèvent en laissant une petite Mila assoupi entre les mains des deux autres. Avec interdiction de lui faire quoi que ce soit, aucune blessure, aucun mal, seulement des caresses et des baisers à la limite. Vu la journée de la néko, elle allait surement ne pas être réveillée pour si peu.
De retour en boutique, les six hommes étaient dans un coin, chacun était différent mais bien battit pour la tâche qu'ils ont reçue. Certaines abordaient quelques cicatrices mais restaient bien valides. Surement d'anciens soldats qui ont fui un champ de bataille! Le contrat était prêt lui aussi, les termes de ventes habituelles avec une petite note néanmoins. Les gens avaient tendance à ne pas lire les astérisques.
* Les esclaves vendus ne seront pas vendu plus cher que le prix acheter chez les Karistal. Ils ne pourront en aucun cas devenir soldat et être une quelconque forme de menace envers Ashnard et son peuple.
Cette petite note était au cas où ils voudraient en faire des bombes humaines ou bien des quelconques espions maintenant à la solde de Nexus. Mais ce n'était pas fini.
* En cas de non-respect de ces clauses, l'acheteur de ses six esclaves se verra retirer toute sa richesse et/ou exécuter sans la moindre possibilité de revendication de la part de Nexus.
Près de l'entrée, devant une petite table haute, les jumelles attendaient leur client avec la marchandise, le coffre sera bientôt leur... Bien sur, rien n'était dit dedans mais les princesses comptaient bien garder cet homme un peu plus longtemps. Non pas pour le transformer en jouet – quoi que? - mais plutôt pour quand même mettre une touche de guerre dans cette vente. Prouver qu'Ashnard était supérieur à Nexus! Mais cela se fera à la conclusion de la vente, tout était en place après tout...
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Personnellement, je suis plutôt du genre à mettre un œuf par-ci, par-là pour être bien sûr que si jamais un panier ne brûle, tous mes œufs ne soient détruis. Malheureusement, il arrive parfois que la majorité des paniers offerts à ma disposition ne sont pas dans l’état que j’espérais, je me dois donc de poser tous mes avoirs au même endroit. Or, les sœurs Karistal semblaient être les seuls marchands du coin à pouvoir m’offrir ce que je demandais, peut-être même de tous Terra, les Karistal étaient dans les rares marchands, me comprenant, qui pouvaient trouver six esclaves de labeur en deux heures. Pour ma part, j’étais retourné dans la petite bicoque en plein centre-ville, si on peut appeler ça ainsi, histoire de me reposer un peu. Les yeux reflétant la lumière créée par les flammes dans le foyer, je me demandais si j’avais fait une bonne chose que de venir ici et faire affaire avec des gens qui semblaient être mon équivalent Ashnardien. Après un moment, le chef des chasseurs vint interrompre mes pensées pour venir me faire part de ses doutes.
Patron? Vous croyez vraiment que c’est une bonne idée que de faire affaire avec des marchands d’Ashnard? Si elles découvraient qu’on est des Nexusiens, elles risquent de nous faire la peau! Sans parler du fait que si dans deux heures elles n’ont pas les esclaves, on va devoir être encore plus sur nos gardes!
Faire affaire avec des marchands n’est jamais une si bonne idée, mais on n’a pas vraiment le choix, et si elles l’ont découvert et qu’elles décident tout de même de faire affaire avec nous, ça va m’ouvrir une porte vers un marché qui était encore jusqu’ici interdit au marchand Nexusiens… Fait-moi confiance, je sais ce que je fais.
Comme toujours, patron… Mais si jamais il y avait un imprévu?
On réduira cette ville à feu et à sang, on prend tout ce qu’on peut et toutes les personnes qu’on peut, et on rentre au plus vite à Nexus.
Deux heures plus tard
La pièce du bâtiment à laquelle j’avais été convoquée évoquait la richesse, un peu comme le hall d’entrée et l’endroit ou elles exposaient leurs meilleurs produits. Quelque chose me disait que c’était ici que les clients les plus fortunés venaient prendre leur marchandise, et signer le contrat par la même occasion. À Nexus, personne ne faisait des contrats, la majorité des clients étant illettrés, le Roi avait décrété que tout contrat était illégal, le marchand pouvait très bien avoir recours à des clauses qui empêchaient le client de partir avec son bien acheté, ou encore à monter le prix soudainement et sans aucun accord avec le client, à moins d’une entente entre les deux parties. Mais à Ashnard, la pratique du contrat était générale et permettait aux marchands de se protéger en cas de pépins avec les autorités.
Un contrat était justement posé sur un piédestal, une plume et de l’encre tout juste à côté, mais je ne portai pas mon attention tout de suite sur le contrat, je voulais voir mes futures acquisitions. Un petit sourire pour saluer les deux sœurs, puis je me dirigeai vers les hommes. Six hommes, tous plus grands que moi, dans les deux mètres au bas mot, la musculature imposante et certains avaient même une allure de guerriers. Bien, tout semblait être en règle; aucun d’entre eux n’avaient de blessures graves au corps, qui aurait pu les empêcher de mener à bien la mission que leur prochain maître allait leur confier… Il y avait bien quelques cicatrices sur certains spécimens, mais rien de bien grave.
Tout semble être en ordre avec la marchandise. Maintenant je vais jeter un œil au contrat.
Attrapant le bout de parchemin, je le lus avec attention; je détestais me faire arnaquer, que ce soit par des chasseurs un peu trop avides ou encore deux sœurs jumelles qui auraient tenté de se tailler une place dans une industrie ou la concurrence fait rage… D’un côté je pouvais lire « Pas responsable du sur ménagement, si un esclave meurt en travail, c’est de votre faute… » de l’autre « Les spécimens vendus le sont tel quel, aucune garantie ni remboursement possible… » Les foutaises habituelles au fond, rien de bien contraignant. Cependant, un astérisme attira mon œil… Il était interdit de vendre au prix plus haut? Et comment j’allais faire mon argent, moi? Un autre astérisme me fit découvrir qu’elles savaient que je venais de Nexus… Bon, il était temps de mettre les pendules à l’heure.
[colo=blue]Messieurs, sortez. Laissez les sœurs Karistal et moi seuls, je crois que nous avons des choses à nous dire. [/color]
En quelques instants, nous nous retrouvâmes seuls dans la pièce. Faisant volte-face vers les deux jeunes femmes, je les regardai tour à tour.
Pour la politique du prix et de la revente, je ne suis pas d’accord mais je n’ai rien à dire. Deuxième point : Oui, je viens de Nexus, mais je ne suis pas un fan de politique, je trouve par ailleurs que c’est assez semblable comme royaumes, moi, ma seule frontière est celle ou l’esclavagiste est pourchassé et tué. Je ne vous considère pas comme des ennemis, bien au contraire!... J’ai une proposition à vous faire… Une alliance pour contrôler le marché des esclaves, sur tout Terra.
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Les jumelles étaient là, à côté du parchemin qui servirait de contrat garder bien sur pour les demoiselles. Les clauses supplémentaires étaient bien sûr dues au fait qu'il était de Nexus. Elles s'en fichaient de quel côté il était tant que l'argent était le même. Mais bon, leur père leur avait appris cela tout comme ces petites conditions en plus. On peut rester neutre dans la guerre en faisant tout de même un petit geste pour la patrie. Le patriotisme en quelque sorte sauf qu'elles ne risquaient pas de venir sur un champ de bataille même si leurs esclaves le pourraient si un noble ou un dirigeant Ashnardien venait faire des emplettes chez eux. Lisant le contrat, le type semblait découvrir ce qui changeait d'avec les autres contrats habituels mais les jumelles ne s'en faisaient pas, c'était normal pour elles. Quand leur client demanda à ses hommes comme aux autres de sortir, les esclaves s'en allaient par une porte sur le côté, non loin du du petit groupe d'esclavagistes et seule un grand type baraqué restait près des filles en ignorant l'ordre d'Hiro. Il était leur garde du corps et n'avait donc pas à obéir à ce type mais à ses petites maitresses qu'il protégeait depuis qu'elles étaient aussi petites que trois pommes.
Bien que l'acheteur semblât contre la politique de prix, il ne voulait rien dire. Faut dire que c'était étrange mais c'était un peu une pique pour ne pas qu'un adversaire ne se fasse plus d'argent sur le dos des Karistal. Ils leur arrivaient souvent à elles comme leur père de mettre ce petit point. Si tout bénéfice il y a lieu d'un produit d'origine sans retouche ou modification génétique, il est normal que les bénéfices aillent dans leur poche et non la sienne! Bon, s'il n'avait rien à redire alors tant mieux! Restant les bras croisés, Yuka l'écoutait alors que Yuko restait évasive, les bras le long du corps. Un petit discours qui serait digne d'un traité de paix entre vendeurs d'esclaves? Où voulait-il en venir? Cela ne lui disait rien de bon! Déjà qu'une alliance était mal vu en Asnard aux vues de la facilité à prendre fortune et pouvoir de l'autre alors une alliance avec Nexus, c'était gagner tous les concurrents d'Ashnard sur leur dos!
« Je vois cette alliance d'un mauvais œil! Notre politique à nous vendeur d'esclaves d'Ashnard, c'est de pas se mêler de la guerre. Après tout, l'argent reste le même dans les deux camps. Mais nous prenons néanmoins quelques petites précautions comme avec vous. Ça va pas plus loin et ça a toujours bien fonctionné ainsi! Je ne sais pas comment ça se passe pour un esclavagiste à Nexus mais ici, une place est vite remplacée. Une fortune meurt, une autre prend sa place dans la seconde qui suit et il en va de même avec tout. Royaume, commerce, donc votre petite alliance grotesque, je m'en fiche royalement! Néanmoins, ça ne vous empêche pas de m'en parler un peu plus? Je suis curieuse de savoir ce que vous avez pu penser pour me faire changer d'avis... »
Yuka restait les bras croisés alors qu'une porte s'entrouvrait pour laisser la petite néko fouiner. Apparemment, son réveil fut rapide. Voyant l'homme et les deux jumelles, elle miaula doucement pour attirer leur attention et ce fut Yuko qui remplaçait sa sœur cette fois-ci qui attira Mila à elle. Rapide comme un chat, elle arriva et sauta dans ses bras, les jambes autour de la taille, les bras autour du cou, elle restât contre elle à regarder ce qui se passait. Leur dernière petite trouvaille était si craquante, comment lui dire de rester cacher dans le noir avec ses amies esclaves? Yuko restait un peu en retrait pour s'occuper de la petite Mila tandis que Yuka continuait de négocier avec Hiro... Quel était donc son plan alors?
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Pendant un moment, je suis resté dubitatif; elle se foutait de ce que je pouvais dire, mais elle voulait tout de même que je lance mon idée sur le sujet d’une alliance entre nos deux commerces…Enfin, pour ma part, c’était loin d’être du n’importe quoi, c’était peut-être même un des bons moyens pour assurer ma survie après la guerre, et éliminer de la concurrence à Nexus, comme pour en faire une pierre deux coups. Je me mis alors à expliquer mes propos.
Mesdemoiselles Karistal, vous aimez votre rythme de vie, pas vrai? Au moins autant que j’aime le mien. Mais les choses changent, la guerre m’a amené beaucoup de guerriers déchus qui ont accepté de travailler pour moi, en même temps que d’écraser des soldats Ashnardiens, sans offense, et aussi des clients qui avaient besoins d’esclaves puissants pour construire des forteresses en dehors de Nexus, histoire de pouvoir protéger leur domaine. Je suis sûr qu’il en va de même pour vous.
Puis je m’arrêtai un petit moment, soutenant le regard de celle qui semblait vouloir mener les affaires entre les deux, alors que sa jumelle restait en retrait, à caresser la tête de la petite neko, qui était revenue près de ses maîtresses. Attrapant la gourde qui pendait à ma ceinture, je pris une petite gorgée, autant par soif que pour faire attendre un peu mon interlocutrice, avant de reprendre mes explications.
On dit que Nexus est le dernier rempart qui fait face à Ashnard… Mais imaginez que Nexus crée une arme qui renversera la vapeur, il y a quelques rumeurs d’une telle arme dans la ville…S’il n’y a plus Ashnard, les hommes qui viennent acheter vos produits seront soi mort, soit en prison ou encore pire : sans le sou…Bien vite, les Karistals se retrouveraient à la rue, aussi pauvre que les hommes et femmes qu’elles vendaient… Il pourrait très bien se produire l’inverse, qu’Ashnard arrive à déferler sur ses ennemis telle un Tsunami… Donc, ce que j’offre, c’est une possibilité de garder notre richesse, peu importe qui l’emportera. Rien n’est éternel, Mesdemoiselles Karistal, surtout pas dans ce métier, croyez-en mon expérience… Cependant, si on innove, si on fait comme les marchands d’armes qui s’allient pour vendre aux deux camps, nous assurons notre prospérité pendant la guerre et même après. Ce n’est pas le fait qu’on ait une attache à l’autre camp, ce que je vous offre c’est une possibilité de vous faire connaître a Nexus, devenir influentes sur un territoire qui vous était jusqu’ici interdit… Tout ce que je demande en retour, c’est de faire la même chose sur les terres Ashnardiennes.
N’importe quel marchand d’esclave, que ce soit à l’intérieur ou l’extérieur du royaume d’Ashnard, savait pertinemment bien que la guerre ne serait pas éternelle et qu’un jour, soit les troupes du roi-guerrier se fatigueraient et se retourneraient contre leur maître, laissant une brèche aux troupes impériales, soit celles-ci se feraient massacrer par des soldats-démons. Tout ça n’était qu’une question de temps avant qu’un ou l’autre des parties ne flanche. Laguerre d’usure avait été si longue et coûteuse pour les deux camps que les deux étaient pressés d’en finir au plus vite, et ne manquerait pas de frapper au moindre signe de faiblesse de l’ennemi.
Si vous croyez que le marché n’est pas égal à cause de la différence de grandeur en tant que territoire, sachez ceci; en plus de sa ville métropole, la résistance possède plusieurs petits villages avec qui ils font alliance pour se permettre de continuer la bataille. Aussi; les nobles de Nexus sont drogués à la nouveauté, ils remplacent toujours leurs vieux modèles pour des nouveaux, que ce soit des maisons, des armes ou des esclaves. On voit souvent les mêmes personnes franchir notre porte et ils se permettent d’ouvrir grand leur bourse! Ouvrir une boutique, avec mes recommandations, dans cette ville, c’est mettre la main sur une mine d’or, et je suis sûr que ce serait la même chose avec la vôtre dans ce royaume…Au final, avec un peu de chance, on pourrait même contrôler le monopole de l’esclavage sur Terra! À ce moment, notre richesse et notre pouvoir surpassera celui des Rois présents.
Me déplaçant vers le contrat, j’attrapai la plume pour finalement mettre mon nom au bas du contrat. C’était comme un geste de bonne foi, pour leur montrer que je peux être quelqu’un de très accommodant. Roulant le parchemin je le tendis à la jeune femme qui n’avait pas bronché depuis le début de ma tirade.
Je repars avec mes esclaves, vous restez avec le coffre, mais j’aimerais avoir une réponse avant de partir… Je peux vous laisser en débattre ensemble, ou si vous avez déjà pris votre décision ce serait grandiose… Je vous laisse quinze minutes pour y penser, je serai à inspecter mes nouvelles marchandises, à l’extérieur.
Me retournant, je me dirigeai vers la porte. Si elles avaient déjà pris leur décision, elles allaient m’arrêter pour me dire ce qu’il en retournait. Sinon, elles reviendront me voir. Si elles ne viennent pas à moi, je devrai comprendre qu’elles ont refusé mon offre de manière insultante, et je mettrai cette ville à feu et à sang, histoire de laver mon honneur dans le sang des Karistal!
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D'origine, tout cela n'était qu'une vente qui allait rapporter gros vu la commande que ce Nexusiens avait passée mais finalement, de fil en aiguille, cela semblait devenir une alliance qui pourrait rapporter gros lorsque l'on prêtait attention à ce qu'il pouvait dire. Yuka avait bien avoué se foutre royalement de cette alliance qui, pour elle, ne verra pas le jour. Mais ne l'empêche de vider son sac, qui sait, les miracles arrivent et elle acceptera peut-être les conditions de ce Hiro! Commençant par une petite introduction, Yuka espérait que cela allait être rapide! Certes, il disait vrai mais ce n'était pas important ça! Moins d'inutilité et droit au but, tout est question d'argent! Pas le temps de philosophé avec des clients, encore moins des clients dans le mauvais camp! Restant les bras croisés, elle pensait qu'il n'allait pas trop trainer en longueur! C'est qu'elle le voulait cet argent pour que son père soit fier d'elle! Elle en voulait du temps pour câliner la petite Mila! Jamais le temps d'avoir deux petites minutes pour s'occuper de choses importantes ici!
Commençant un discours plus intéressant déjà, elle l'écoutait plus attentivement et il est vrai que cela pouvait être bien! Bon, le mieux serait d'écraser Nexus une bonne fois pour toutes et vendre aux nobles Asnardiens des bons esclaves issus de leur victoire! Des nobles de Nexus réduit à passer la serpillère, voilà qui pourrait faire un malheur dans leurs ventes! Hélas, cela était difficile pour le moment et se dégotter un petit bourgeois était plutôt difficile ou ils allaient devant certains problèmes surtout si sa garde rapproché trainait non loin de lui. Un petit sourire sadique égayait le visage de la petite blonde en chef – pour le moment -, à la voir ainsi, elle semblait bien partie pour déposer sa signature au bas de ce futur pacte, cette future alliance! Alors que leur concurrent déposait sa signature, elles venaient déjà de gagner le contenu du coffre quoi qu'il advienne, contrat d'alliance ou non! Laissant le contrat à Yuka, il commençait à se diriger vers la sortie pour inspecter la marchandise, soit, Yuka retourna sa tête, voyant sa sœur souriante, un sourire toujours aussi cachotier, lancer à son garde du corps. Ce dernier hocha de la tête avant de claquer des doigts à deux reprises, dégainant son arme pour se placer auprès de ses jeunes maitresses. Plusieurs soldats sortaient par des faux murs qui faisaient une entrée en poussant dessus, un de ces fameux passages secret.
« Vous voulez déjà partir sans même savoir ma réponse? Vous venez de me demander une réponse au plus vite, il serait plus poli d'attendre ici ou même de savoir ce qu'il en ait tout de suite? Enfin, je ne vous jette pas la pierre, vous n'êtes pas si intelligent après tout... Pour de beaux discours bien construits, je ne vous dirais rien, mais pour ce qui est de la lucidité, zéro! Haha, vous croyez vraiment que moi, j'aurais le droit de décider du sort de ma famille d'une simple signature? De mettre en jeu l'argent de la famille Karistal pour une pseudo-sécurité? Si j'avais tout l'argent de ma famille, je vivrais dans un manoir immense rempli de néko à craquer! »
Tous les hommes en tenu de cuir noir, une armure digne de mercenaires en tous genres se tenaient à une distance raisonnable, prêt à bondir sur Hiro au moindre geste brusque. Tous armée d'épée pour la plupart, certains avaient de la corde, des frondes, des haches. La petite néko ne savait pas vraiment ce qui se passait en ce moment mais Yuko était là pour la rassurer alors qu'elle regardait sa sœur avec une certaine satisfaction.
« Vous vous êtes trompé de client mon chers Hiro... Sais-tu ce qui fait un bon vendeur? Savoir prendre des précautions! Apprendre à connaître son client par exemple! Et autant dire qu'avec ta popularité à Nexus, dès tes premiers pas ici, tu étais fiché mon vieux! En temps normal... Hum... je pense que j'aurais pris l'argent, te transformer en esclaves pour un très bon prix! Ou alors te traiter comme un client comme les autres mais disons que je vais enfreindre une des règles professionnelles. Ne jamais mêlée vie professionnelle et vie privée! »
Faisant quelques pas en avant en gardant ses mains délicatement posées sur ses hanches, elle semblait fière et grande gagnante incontestée. Le garde du corps des jumelles restait bien près d'elle. L'une des plus fine lames du domaine, ce qu'il y avait de mieux pour ses filles, ce que disait toujours Setzer Karistal!
« Le nom de Sakura te dit quelque chose? Sakura Konoe pour être exacte! Un ancien nom à présent mais je vais éviter de trop en dire. Après tout, je ne suis pas là pour te parler de nos liens mais je lui ai fait une promesse, plutôt, Nous lui avons fait une promesse! Je ne pensais pas te trouver si facilement mais comme on dit, chaque chose se paye un jour ou l'autre et aujourd'hui, tout l'or du monde ne suffira pas à racheter ta liberté Hiro! »
Yuka et Yuko avaient une promesse envers la femme d'Alice et aujourd'hui, elles allaient pouvoir avoir des tas de choses à raconter dans leur prochaine lettre ou leur prochaine visite à Sylvandell. Yuka claquait des doigts alors que les gardes refermaient le cercle doucement, prêt à le blesser sérieusement si tout se passait pas comme prévu.
« Inutile de préciser que tes gardes dehors sont neutralisers dans le meilleur des cas et que, si l'entrée est forcée, tu joues ta vie à un jeu que les terriens appellent Roulette Russe! Hahaha! Je vais déjà te rassurer, je ne compte pas garder une souillure comme toi dans ma marchandise, juste un prêt dont tu seras l'objet. Pendant que tu sera à terre, à te demander ce que je peux te réserver, tu vas répondre à la première question... pourquoi avoir fait tout ça à Sakura?! »
Dans un sens, si Sakura n'aurait pas été la femme d'Alice, les jumelles se seraient fiché de son cas mais le destin en avait décidé autrement! Hiro allait vite se rendre compte à quel point l'habit ne fait pas le moine alors que la garde se jetait sur lui pour lui coller le visage à terre et le bloquer avant de bientôt le ligoter et le rendre inoffensif... même si les armes resteront braquées sur lui à tout hasard.
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Les homes sortaient de tous les murs... Comment avais-je fait pour ne pas me douter que tant de personnes étaient cachées dans l’ombre? Pourtant mon expérience aurait dû me parer à ce genre de situation, mais j’étais complètement figé. Alors que le cercle de danger se refermait sur moi, la chef des Sœurs Karistal me posait des questions auxquelles je ne donnais aucune réponse… Pour moi, la guerre n’avait pas d’importance, et j’aurais cru que c’était la même chose pour elle. En fait, ça semblait être le cas; cette attaque envers ma personne était personnelle.
Sakura Konoe, ce nom a depuis longtemps quitté ma mémoire…
Je n’eus le temps de dire autre chose que les hommes autour de moi me sautèrent dessus, avant qu’un d’entre eux ne me mette un sac sur la tête, avant de m’asséner un coup, aux suites duquel je perdis conscience.
À mon réveil, je pouvais me sentir encore dans les vapes. Puis, en quelques secondes, je me rappelais ce qui c’était passé, mais je ne reconnus pas l’endroit où j’étais; une pièce sombre, où je ne pouvais voir que les deux jeunes femmes, ainsi que de nombreuses ombres derrière elles. Deux des soldats qu’elles employaient, retirèrent le sac sur ma tête. Je pus les voir me jeter un regard avant de se diriger vers l’arrière, derrière les autres ombres. Un petit rire alors que je crachais du sang.
Tu te souviens de la question de tout à l’heure? Pourquoi avoir fait ça à cette fille? Tu sais, quand un esclavagiste pose cette question à un autre… ça veut dire qu’il n’est pas du tout prêt à travailler dans cette branche! Sakura n’était et ne sera jamais autre chose qu’une marchandise; Personne ne pouvait se permettre cette Terramorphe, alors j’ai profité de la situation. Par ailleurs, je pourrais même vous retourner la question : pourquoi faire ça à vos esclaves? La question s’applique pour tout le monde!
Un nouveau rire sortit de ma bouche avant qu’un d’entre eux ne s’approche de moi, avant de me foutre son poing dans la gueule. La seule sensation que j’eus, après le recul de ma tête vers l’arrière, c’est la sensation du liquide qui coulait de ma bouche et de mon nez; Je commençais à saigner du sang. Nouvelle preuve que je ne m’étais toujours pas remis de ma perte de conscience; je ne sentais pas encore la douleur.
C’est la dernière fois que je fais affaire avec les esclavagistes Ashnardiens…
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Et voilà que le plan continuait bien son petit avancement, une fausse acceptation du marché et tout ce qui peut le faire plonger dans un faux accord puis là, le piège! Hiro, cet esclavagiste concurrent de leurs adversaires, Nexus. Tout ce qui touchait à la guerre, la politique, elle s'en fichait bien en vrai, c'est juste cet homme qui l'intéressait. C'est vrai quoi, de l'or de Nexus ou de Tékhos restait de l'or. Bien que si elle pouvait avantager sa patrie, elle n'était pas contre non plus, le devoir patriotique. Le fait que cet imbécile soit dans cette posture se résumait à une seule personne, Sakura. Ancienne esclave, aujourd'hui femme de leur meilleure amie, celle qu'elles considéraient comme une grande sœur. Le pauvre avait à peine eu le temps de dire que ce nom ne lui disait plus rien que son simple regard sur cet homme avait fait comprendre à ses hommes de passer à la suite. Visage caché, un bon coup sur la caboche puis la suite pouvait continuer. Laissant ses hommes conduire le prisonnier jusqu'à sa nouvelle pièce, il était aussi temps pour elles de se préparer.
Yuko gardait la petite néko dans ses bras, lui cachant ce petit spectacle amusant, il ne fallait pas pervertir son esprit... il fallait le faire doucement avec cette noble race. Yuka avait déjà eu la chance de lui montrer deux ou trois petites choses mais ce n'était qu'un tout petit échantillon de ce qui allait arriver à la belle petite chatte avec ses maîtresses. Une main caressant ses cheveux, Yuka lui demandait de retourner dormir mais la petite refusait, voulant absolument rester avec au moins l'une d'elles. C'était si mignon! Elle aurait bien accepté son offre mais elle avait une affaire plus urgente à faire que passer un bon moment aux côtés d'une petite néko... ça prouvait à quel point Alice et sa femme étaient spéciales pour ses deux petites fans de néko! Ce n'était pas dans leurs habitudes de refuser un caprice de néko mais elles allaient devoir le faire et sans la moindre violence. Ordonnant à l'un de ses chiens de garde d'aller lui chercher une petite bouteille de lait au frais, elle n'oublia pas de glisser discrètement une petite poudre blanche dedans quand Mila avait le dos tourné, accroché au cou de sa sœur.
Lui donnant le lait à boire sur ses genoux, on aurait presque l'impression de voir une grande sœur donner son lait à sa petite sœur. Yuko partait dans son coin pour se préparer alors que Yuka finissait de faire boire la petite, caressant ses doux cheveux. Quand la petite commençait à piquer du nez, elle la portait jusqu'à sa chambre d'où elle était sorti pour les rejoindre et la collait dans les bras d'une de ces esclaves dresseuses avec pour seul ordre de la retenir ici et ne pas la réveiller et donc, ne pas la brutaliser. Une fois ce problème réglé, elle rejoignait Yuko et Hiro dans une pièce très sombre, éclairé par quelques bougies posées sur un grand chandelier en cuivre. Des hommes étaient cachés dans l'ombre, prêt à exécuter les ordres – ou Hiro – alors que Yuka se tenait debout, devant ses hommes, observant l'esclavagiste encore encagoulé et sonné. Yuko était bien là, parmi les ombres, son visage était à peine éclairé par une faible bougie.
Cela donnait un côté assez angoissant pour lui... une pièce sombre, des personnes dont il ne pouvait voir, il avait toutes les raisons de mouiller son pantalon, chose qu'il ne faisait pas. Dommage, ça aurait été drôle mais assez crade. Ôtant enfin sa cagoule, Hiro pouvait voir un peu l'ambiance qui régnait ici pour se faire une petite idée. Yuka restait souriante en gardant une main sur sa hanche, la seconde tenant la laisse de sa sœur dans l'ombre. Profitant de ce petit moment de calme, il répondait à l'une de ses questions. Le pauvre avait été très rapidement assommé pour y répondre. L'un de ses hommes en profitait pour venir lui coller une bonne droite avant que Yuka ne lui fasse signe de ne pas continuer, le sourire bien pendu à ses lèvres.
« Nous ne sommes pas faite pour ça? Quelle foutaise! Enfin, je suppose que tu dis vrai si jamais cette question aurait été pour quelqu'un d'autre. D'ailleurs en toute franchise, si elle serait tombé entre nos mains et non les tiennes, elle aurait surement subi la même chose... en plus doux surement~ J'ignore la façon de dresser vos esclaves sur Nexus et je m'en fous royalement! Le peu que je sais me suffit pour que tu soit dans cette situation! »
Par sa faute, Yuko et Yuka n'avaient même pas pu faire une orgie féline où elles auraient vraiment pu prendre leur pied au summum du plaisir! Ça restait un bon souvenir quand même, là n'était pas la question. Mais Néko-Yuko n'avait pas pu dresser sa sœur, Alice ou sa femme et réciproquement, Néko-Yuka n'avait pu subir les punitions de ses maitresses néko. Un fantasme impossible d'avoir tant que Sakura sera dans leurs pattes ou celle de sa femme. Et pourtant, elle était très importante pour être transformé en néko. Mais en mettant de côté le fantasme des jumelles, Sakura n'était plus une esclave aujourd'hui et même qu'elle était bien plus que ça à présent. La femme de la princesse de Sylvandell!
« Tu ne peux que maudire le destin qui fait que Sakura est devenue une grande amie pour nous. Kuhu, si elle aurait aimé cette année en ta possession, nous aurons surement pu vraiment parler affaires mais hélas pour toi, tu n'as pas réussi à la briser et aujourd'hui, elle a soif de vengeance! Je n'aime pas l'idée de me croire être l'instrument de quelqu'un mais il existe des exceptions. Je suis sûr que lors de notre prochaine rencontre, elle sera heureuse d'apprendre tout ce qui va se passer dans très peu de temps. Mais je ne sais pas... est-ce que je devrais annoncer un décès ou bien une horrible punition... »
Faisant mine de réfléchir, elle claqua ses doigts pour faire sortir Yuko de l'ombre, une longue cape ouverte sur ses épaules, elle cachait pour le moment ce qu'elle portait en dessous mais ce n'était pas une simple veste de voyage, plutôt le genre de chose simple qui permet d'avoir tout sous la main durant un voyage justement.
« Yuko-chan, tu peux commencer à jouer avec lui mais ne soit pas trop brutal... fait le bien souffrir ma belle. »
« Merci, Onee-sama! »
« N'oublie pas pourquoi nous faisons ça, pour Sakura et pour notre sœur. Je te laisse choisir comment procéder, tu as toujours eu un talent ou pour la douleur physique. »
Elle, c'était le mental et Yuko, le physique. Détachant sa laisse de son cou, Yuko souriait de plus belle en s'approchant d'Hiro, que faire avec lui? Tant de choses à lui faire subir pour s'amuser, c'était difficile de se dire par quoi elle va commencer? Ses mains cachées sous sa cape cherchaient le bon instrument pour commencer... il fallait qu'elle y aille doucement mais surement... le faire souffrir le plus longtemps possible aussi donc... le martinet? Non, bien trop doux pour un homme. Il fallait la même chose, un poil plus fort...
« On va pouvoir commencer en douceur ♥ »
Ses bras sortaient de sa cape, des bras couverts de long gants en cuir non, sa main caressait les lianes en cuir ou plusieurs piques étaient plantés dessus, certaines normales, d'autre arrondi comme des hameçons. Son corps était aussi recouvert d'un cuir non que l'on pourrait qualifier pour des jeux SM et ce n'était pas faux, c'était pour ainsi dire sa tenue quand elle s'amusait. Pour le bas, des bottes arrivant presque aux genoux avec des bas résilles qui quadrillait ses cuisses. Oh oui, Yuko allait pouvoir s'amuser aujourd'hui! Elle abattait sa main à plusieurs reprises sur son corps encore couvert. Bientôt, ça risquait de le déshabiller petit à petit et il allait bien sentir la douleur...
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Je me mis alors à rire, malgré la douleur qui me vrillait le crâne. Décidément, ces jeunes sœurs ressemblaient plus à des gamines trop gâtées qu’aux héritières de l’une des plus grandes entreprises d’esclaves de tout Terra. C’était vraiment ridicule, que croyaient-elles bien pouvoir me faire? Je suis Immortel! Bien que je ne puisse échapper à la souffrance, je me consolais en me disant que ça allait bientôt finir.
Vous me faites penser à mes frères… Eux aussi étaient comme vous; ils avaient beau être doués, ils ne pensaient qu’à leur plaisir, dilapidant les fonds de la famille… C’est pour ça que je les ai tués… Comme votre frère ou votre sœur si vous en aviez eu! Je continue à croire que vous n’avez rien pour être à la tête de l’entreprise de votre paternel… Et pour répondre à ta remarque : Si vous aviez été de véritables esclavagistes, vous auriez compris que j’ai réussi ma mission avec Sakura… Si je n’avais pas réussi à la briser, comme vous dites, ne croyez vous pas qu’elle préférerait vivre sa nouvelle vie, heureuse, au lieu de vouloir pourchasser un homme qui faisait partie de son passé plus sombre? Non, dans son esprit, je suis encore présent, je la fais se réveiller au beau milieu de la nuit, tremblant de tous ses petits membres frêles de peur que je ne franchisse une nouvelle fois la porte de sa vie. Elle a peur… En ce qui me concerne, j’ai réussi à faire d’elle ce que je voulais.
Un nouveau rictus alors que l’autre jumelle, Yuko, s’approcha de moi, disant vouloir s’amuser un peu avec moi prenant bien le temps de m’annoncer qu’elles allaient me faire souffrir tranquillement, pour ne pas que ce soit trop rapide et probablement aussi pour que je ne puisse pas m’évanouir.
Bourreau, comme réorientation de carrière, ce serait bien pour vous deux, vous semblez adorer ça, en plus vous avez l’air plus douée qu’esclavagistes… Prenez votre pied, les filles, car je ne compte pas rester trop longtemps…
Je continuais à les narguer, parce que je sais que la base de cette mascarade, c’est m’effrayer; or aussi bien leur montrer que je n’ai pas peur d’elles; elles vont finir par s’impatienter, se mettre en colère… et elles feront une erreur. C’est à ce moment là que j’abattrai ma dernière carte. Peut-être n’aurais-je pas le dessus sur elles, mais au moins ça me laisserait assez de temps pour fuir et quitter cette ville.
Mais il fallait que ce sois patient. Peu importe le sang qui tomberait de mon corps
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Qu'il fasse le malin s'il en avait envie! Les jumelles vont lui rabattre son petit clapet de merde et ça sera avec sa langue rouge sang qui léchera son pied au final! Tous les mêmes! Soit ils pissaient dans leur froc en imaginant le pire, soit ils croyaient tout connaître du mot douleur. Les imbéciles! C'est un mot si souvent renouveler par les jumelles, aucune douleur ne pouvait rester pareille, elles trouvaient ensemble de nouveaux jeux, de nouvelles tortures et ça les amusaient comme des petites filles qui trouvaient des nouveaux noms pour leurs poupées. Hormis leur petit caprice pour des nékos, l'entreprise marchait très bien, pas autant que celle d'une certaine vampire mais elle n'était pas loin de l'égaler. Faut dire que son père était très bon marchand et les bénéfices tombaient facilement du ciel, le marché des esclaves n'était pas quelque chose qui pouvait subir une crise! À moins d'un assaut massif de ses connes de Celkhanes, les esclavagistes pourront continuer de jouir de leur fortune et de leurs esclaves.
Hiro avait surement raison sur un point? Les jumelles n'ont jamais posé cette question pour ne pas ouvrir de vieille blessure pour Sakura et elles ne voulaient pas en parler à Alice, c'était plutôt privé. Il était fort possible que même loin de son cauchemar, Sakura repense à Hiro en pleine nuit pour en avoir des frissons si ce n'est pas des larmes. C'était plutôt courant quand un esclave passait de son esclavagiste à quelqu'un de doux qui ne donnait pas assez de coup. Mais Sakura n'avait plus le titre d'esclave à présent. Continuant de les narguer alors que le martinet à pointe se trouvait si près, il ne disait pas faux néanmoins... Yuko pourrait très bien adorer le bouleau d'un bourreau même si elle préférait l'entreprise familiale, elle fera en plus un peu d'économie en dressant certains esclaves elle-même.
« Tu fais le malin? Tu as raison, profite en tant que tu peux parler. »
Le tout avec un sourire des plus charmants et innocents comme une fille qui accepterait volontiers un parapluie alors qu'elle aurait oublié le sien. Tirant sur les lanières de cuir, elle sentait les points sur ses gants en cuir et abattait sans ménagement un premier coup de martinet sur son torse. Rien de grave, sa chemise et sa veste avait prit les coups mais il devait à peine souffrir. C'est maintenant que les choses vont commencer! Yuko ne faisait qu'un petit échauffement pour bien commencer ses prochaines actions. Continuant avec plusieurs coups sur le torse, les épaule et parfois le visage. Il avait une chance de cocu celui-là! Pas une seule pique ne c'était coincé sur sa peau. C'était vraiment dommage, elle adorait les retirer doucement en tirant derrière les cris de douleur. Sans trop s'acharner – ce n'était que le début – elle rejeta le martinet en arrière pour laisser un des hommes dans l'ombre le ramasser pour le déposer sur la table avec d'autres jouets qu'elle ne pouvait garder sur elle.
Comme un assassin professionnel, elle prenait un nouveau « jouet » sous sa cape sans même le regarder et en sortait une petite planche trouée à plusieurs endroits. Généralement, c'était surtout utilisé pour les vrais SM qui aimait faire mal! Les trous dans la planche permettaient de donner une meilleure claque sur des fesses pas sages mais là, c'était Hiro qui n'était pas sage! Yuko abattait la planche sur son visage en visant surtout l'oreille pour le sonner un peu. Quelques petits pas comme une petite danse, elle chantonnait en jouant avec son nouveau jouet, en voilà une qui ne la décevait pas au moins! Yuka jubilait sous ce coup, elle savait sa sœur très douée avec ce genre d'instrument, elle en avait fait elle-même les frais... pour son plus grand plaisir.
« Dire que nous commençons à peine... j'ai bien envie de bruler les étapes et te donner l'équivalent de ce que tu as fait subir à Sakura en une année... sauf que ça sera chaque jour ainsi... »
Son gant noir caressant sa petite lèvre inférieure, elle en mouillerait presque de faire autant souffrir! Sans la moindre force, elle leva sa jambe pour poser son pied sur la tête d'Hiro, par terre à cause du dernier coup. La pointe sur son front avec son pied incliné à cause d'un obstacle qu'on appelait nez.
« J'ai bien envie de t'écraser son petit nez... faire en sorte que son visage soit aussi plat que cette jolie planche. »
L'envie d'écraser son talon pile sur son nez était très tentante mais leur nouveau petit jouet risquerait facilement de sombrer dans le coma, voir le repos éternel donc il fallait maintenir ses pulsions. Retirant délicatement son pied pour éviter le pire, elle le regardait de haut avec un petit sourire presque incitant à vouloir faire quelques cochonneries ensemble. Ce n'était pas sa faute si elle adorait faire mal! Penchant légèrement la tête en se reculant un peu, elle était très curieuse pour une femme censée seulement le faire souffrir mais sa sœur en réagissait pas donc c'était bon pour elle.
« Je me demande ce qui pourrait te faire le plus de mal? Demander à l'un de ses gentils monsieurs de l'ombre de venir prendre ton petit cul comme tu as pu le faire avec celui de Sakura? Ça briserait ton mental de te dire chaque jour qu'un homme aurait pu jouir avec ton petit trou, hein? Ou trouvé une torture encore pire? Oh oui.. tu n'imagines pas à quels points les idées coulent à torrent dans mon cerveau... j'aurais bien envie de te faire bander comme un petit puceau en manque... et te clouer le gland avant de continuer à te torturer encore plus loin.. Hihihi... dis-toi que ce n'est qu'un début de ce qui pourrait t'arriver... Bienvenue en enfer, Hiro! »
Ce n'était pas un chien de garde nommer cerbère, c'était Lucifer en personne cette jolie petite blonde. Elle commençait même à sentir son entrejambe s'humidifier à force de parler de chose si... excitante! Étrange mais véridique, Yuko était une véritable maîtresse dominante comme on en voyait peu.
« L'idée de te mutiler me plait quand même beaucoup... Onee-sama? »
« Accordé. »
« Bien~ par quoi je vais commencer alors? ♪ Une petite idée, Hiro? »
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‘’Douleur’’ n’était pas le mot pour décrire ce que je ressentais en ce moment. Oui, les coups que cette fille me portait faisaient mal… Mais pas comme une torture, seulement comme si elle voulait jouer avec ma personne le plus longtemps possible. Honnêtement, la suite me faisait beaucoup plus peur que ce qu’elle me faisait subir en ce moment.
Elle me foutu alors une dernière fois sa plaque sado-maso en plein visage, avec une force telle que je tombai sur le côté. Ne pouvant pas retenir ma chute, les bras attachés contre la chaise elle-même, mon corps toucha lourdement le sol, je dus alors me retourner sur le dos, histoire de laisser mon épaule souffler, qui semblait avoir pris un sacré coup. Je n’eus même pas le temps d’inspirer que la jeune fille avait foutu son pied a mon visage, son talon contre mon nez, qui semblait vouloir exercer une pression pour qu’il se casse…
J’aurais voulu qu’elle le fasse; je serais tombé dans les pommes avec la douleur et je n’aurais pas enduré ce qu’elle voulait me faire… Mais non. Elle se ravisa, m’assurant qu’elle trouverait quelque chose de terrible à me faire subir; comme un viol. Non, non, non, non! Tout mais pas ça! Moi qui suis un peu homophobe sur les bords, jamais je n’accepterais de m’avoir fait pilonner par un autre homme! Mais finalement elle me trouva une nouvelle torture...
Pfff, j’ai eut chaud! Me disais-je
Malheureusement, mes réjouissances intérieures furent de courte durées, surtout lorsqu’elle parla de mutilation, poussant le bouchon encore plus loin, en me demandant quelle partie de mon corps je voulais bien me défaire… Je ne pus réprimer une phrase bien sentie :
T’es… t’es qu’une put…. Putain de folle… c’est mieux pour ta… santé que… que je ne me… retrouves… p… pas avec les… les liens détach…és, sinon je te… dé.coupe en petit morceaux…
Bien brave, mais inutile… Je savais que j’étais perdu… Tout ce que j’avais à espérer, c’était qu’elle ne perde les pédales et me tue rapidement.
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Voilà qui était des plus plaisants, Yuka était assise comme une reine sur un fauteuil des plus confortables, observant avec un certain délice le spectacle que lui offrait sa sœur. Torturer cet homme, quelle idée de génie. Elle était si doué qu'elle pourrait être spectatrice encore longtemps. Puis ça commençait à lui donner des idées, dommage que sa petite Mila dormait, elle aurait aimé profiter d'elle ou au moins la caresser devant un tel spectacle. Trop jeune pour cela, pas encore dresser, seuls les nékos les plus mignonnes – ou mignons – bénéficiaient d'un certain traitement de faveur comme maintenant. Yuka n'avait pas autant de savoir faire pour infliger la douleur physique, pour ce qui était mental par contre, elle savait y faire! Elle était comme une chatte en proie avec une souris, elle ne voulait pas la manger de suite, oh non! Elle voulait jouer avec elle et lui faire voir que tout espoir était perdu! Que même ses idées, ses rêves à présent, soient enchainés et que l'une des jumelles intervienne même dans son crâne pour lui écrabouiller ses idées.
Yuko avait l'accord de sa sœur de pouvoir le taillader un peu, elle ne comptait pas lui infliger la mort, pas tout de suite! Sakura avait tenu un an, il allait rester chien pendant au moins un an alors. Dire que ça, ce n'était que des préliminaires, à quoi pourrait bien ressembler leur colère? Hiro ne voudrait pas le savoir, ça non. Sous sa cape, Yuko fit glisser ses mains pour sélectionner une lame, laquelle? Elle était comme une enfant dans un magasin de bonbon, elle ne savait pas par où commencer! Elle avait même demandé conseil à son petit jouet mais il était loin d'être compréhensible. Yuko soupira en gardant malgré tout le sourire avant de sortir un couteau assez banal. Pourquoi se compliquer la vie pour le moment? Ce n'était que le début!
« Découpé en petits morceaux... Non merci, tu souffrirais pas assez puis ça, c'est plus du travail de boucher, très peu pour moi! Non non non, toi je veux te faire souffrir vraiment... beaucoup! Je veux que si un jour je t'annonce que je vais te tuer pour de vrais, tu aurais l'impression d'entendre que toutes les femmes de Terra veulent devenir tes petites chiennes! Oui, c'est ça! Je voudrais que le jour où je t'annonce tu telle chose, tu souilles ton slip! Héhéhé! Là, je réfléchirais à cette offre pour le moment, inexistante. »
Se rapprochant de l'ennemie de Nexus, elle brandissait son couteau, le dos de la lame vers lui pour ne pas qu'il pense avoir une chance de mourir rapidement. Yuko écarta les jambes pour se placer juste au-dessus de lui, laissant son corps moulé de cuir en guise de rêve impossible. Elle voulait qu'il voit à quel point le faire souffrir, elle aimait ça. Passant le dos se la lame entre ses jambes pour appuyer l'image de sa petite fente humide.
« Dans peu de temps, l'idée même de vouloir m'imaginer te faire du bien te fera mal et tu sais pourquoi? Car je vais tellement te briser que tu auras peur que tes pensées deviennent la réalité et que je te punisse même dans ta tête! »
Cette petite phrase lâchée, elle tourna encore autour de lui, se demandant bien ce qu'elle pourrait lui faire? Il fallait que la peur soit son nouvel oxygène, que chaque nouvelle menace le maintienne en vie.
« Petite question entre esclavagistes, quelle serait la partie du corps qui te ferait bien souffrir sans pour autant te tuer sous la douleur? »
Stoppant sa ronde, elle était près de ses pieds quand elle lui posa la question, attendant au moins un début de réponse mais pour ne pas le laisser dans la honte de ne pas savoir, elle se devait de lui apprendre comment faire son boulot.
« Les dents. Tout le monde pense que pour avoir mal, il faut saigné, il faut crever les yeux, leur ouvrir le ventre mais les dents... ça provoque une telle douleur que les cris sont simplement merveilleux. Connais-tu la douleur de sentir ses dents se faire couper doucement au couteau? Sentir l'émail se couper? Et sentir une petite flamme bruler une dent pour faire croire que l'enfer serait moins douloureux? Eh oui... j'ai tant pratiqué ce genre de punition sur mes petites choses qu'elles osent à peine pensé par eux-même. Tous les autres ne sont que des bourrins, inculpant un bon de genoux dans la mâchoire mais ça, c'est trop doux! Il y tant de chose que je voudrais te faire, seulement sur tes dents, croit moi, l'idée de manger quelque chose de solide te causera une crise de folie après! Alors réponds-moi d'abord et ensuite, je verrais si j'emploie la manière douce ou forte avec toi! Dis-moi tout ce que tu à pu faire as Sakura! Je veux que tu me dise les horreurs que tu lui as faites et après, on verra pour ton cas! Alors répond maintenant, sale chien! »
Pour donner un point d'autorité à son ordre, Yuko lança un bon coup de pied dans l'estomac d'Hiro pour lui faire cracher les réponses... et peut-être les larmes de la peur? Yuka insistait toujours à ce délicieux spectacle, ayant elle aussi un début de désir avec sa sœur... ou une belle néko dominante!
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Peut-être se croyait-elle drôle à se foutre au dessus de mes cuisses, les jambes écartées, me disant que même si, un jour, elle décidait de me faire plaisir, ça me ferait quand même mal… Mais pour le moment, la seule chose que je voulais, c’était les tuer, les deux et retourner à Nexus, offrir une prime hors royaume pour tous soldat prenant un village Ashnardiens d’assaut, et piller, tuer ou réduire à l’esclavage tout ce qui se trouvera devant leur champs de vision… Mais pour le moment, j’étais mal.
Elle parlait de dents? Des. Foutues. Dents? Je m’étais fait arracher les dents de sagesses il y a de cela quelques années, et ça m’avait fallu quelques semaines avant de pouvoir voir la douleur disparaître complètement… Je n’imagine même pas si cette folle se décide à me les arracher les unes après les autres… Non, c’est vraiment horrible, cette garce est vraiment complètement folle! D’un coup de pied, Yuko me demanda quel genre de choses j’avais forcé Sakura à me faire.
Dû aux poumons qui avaient écrasés durant le coup, je m’étouffai avant de tousser, un filet de sang s’échappant d’entre mes deux lèvres… Puis, ignorant la douleur, je me mis à rire, d’un rire malade, ou quelqu’un m’aurait raconté une blague que seul moi pouvais en comprendre le sens. Relevant la tête, la tournant légèrement sur ma droite, je regardai mon bourreau, un sourire déformé aux lèvres, avant de lancer, sur un ton presque doux.
Sakura est faible. Je ne lui ai rien fait; Nous, les Vrais marchand d’esclaves savent lorsque vient le temps de frapper une marchandise; lorsqu’elle ne nous obéis pas. Or, Sakura, ne serait-ce parce qu’elle a vu ce que je faisais à celles qui ne m’écoutaient pas, a été une esclave très obéissante. Et avec la somme que j’aurais pu tirer d’une Sakura intacte, et j’entends par là aussi vierge, je ne me suis jamais permis de lever la main sur elle, elle avait même sa propre chambre… Je lui accordais même le droit d’aller en ville avec les servantes; sous protection, bien sûr. Après ça, je lui ai demandé quelques faveurs, sans jamais la dévierger ou encore la sodomiser, toutefois… Il y a bien une fois ou trois de mes gardes l’ont sodomisé à tour de rôles sans mon consentement, mais ils ont payé le prix fort! Voilà la raison pour laquelle vous me punissez!
Je me mis à rire une nouvelle fois, d’un rire incontrôlable, presque fou. Je n’avais pas peur d’elles, elles n’étaient que deux gamines beaucoup trop gâtées, avec des envies particulières
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Les jumelles diaboliques détenaient Hiro en otage, le faisant trembler de peur avec un tas de petits jeux amusants dont il risquait d'être le jouet. En le voyant rire, elles se posaient certaines questions, croyant déjà avoir cassé leur nouveau jouet. Si c'était vraiment le cas, ça n'allait pas être très drôle de le garder. Ce dernier expliqua tout ce qu'il avait fait à Sakura quand elle était entre ses mains et même si c'était moins que ce qu'elles auraient pu penser pour dire vrai, c'était déjà trop. La pauvre devait avoir peur quand elle entre ses pattes? Sans pouvoir avoir Ayano auprès d'elle, s'inquiétant de son sort plus que tout, comment pouvait-elle vivre paisiblement? L'entendre rire comme ça, pour rien, c'était énervant! Yuko leva la jambe avant de lui donner un coup dans le ventre avec son talon! Une chance pour lui que ses bottes avaient de simples talons un peu plus grand plutôt que des talons aiguille, il aurait eu vraiment mal sinon!
« La ferme sac à merde! Comment oses-tu te moquer de nous! Tu veux qu'on laisse ses types te faire la même chose que ce que tes hommes lui ont fait? Nous, ils seront récompensés plutôt que punit! »
Assise sur son fauteuil, Yuka balançait lentement sa main de gauche à droite, apparemment, elle en avait un peu marre elle aussi.
« Il n'y a pas que ça comme raison. Nous ne sommes pas si enfantins voyons. Il y a tout un tas de raisons et Sakura est l'une des principales raisons. On peut ajouter à cela la loi qui autorise l'esclavagisme, le conflit entre nos deux pays même si nous évitons de trop mettre les pieds dedans, le fait que tu sois venue acheter des esclaves chez nous juste pour les revendre plus chers à un de tes clients, bref, ce n'est pas les raisons qui justifient ta place ici. »
Se levant de son siège, elle avançait doucement, tournant autour d'Hiro comme un requin alors que Yuko restait debout à le regarder, sa planche entre les mains, prête à en faire usage, de nouveau.
« Ce n'est tout de même pas notre faute d'avoir rencontré Sakura. Dire que si elle n'avait pas choisi une de nos amies, ta visite ici aurait simplement pu se finir en achat avec bien sur, une ou deux interdictions. J'aurais même pu écouter plus attentivement ton offre pour une alliance entre esclavagistes. Tu n'es pas innocent non plus, Hiro. Tu aurais simplement gardé Sakura pour en faire une petite soubrette, sans lui montrer ses choses horribles, sans la menacer, là aussi, rien ne se serait dérouler ainsi. Peut-être même que son existence nous serait inconnue? Néanmoins, malheureusement, ce n'est pas l'envie qui manque mais si jamais nous venons à te tuer ou trop t'amocher, je sais que ça finira pas envenimer les choses entre nos deux pays. Tu n'es pas un esclavagiste de pacotille, tu es l'un des plus connus de Nexus, pour preuve, c'est un de nos subordonnés qui ta repérer en même temps que nous. Nous allons donc bien devoir te relâcher malgré tout. »
Yuka marchait doucement autour de lui, ayant plutôt l'air de donner un monologue comme elle ne lui accordait pas la moindre attention.
« Mais! Tu te doutes bien que ça serait trop beau de se quitter comme ça! Tu dois avoir plus qu'un garde qui t'attend dehors alors nous allons juste t'offrir un ou deux cadeaux avant de te laisser filer. Yuko-chan, à toi l'honneur de lui annoncer. »
« Petite devinette! Si nous te lâchons en t'ayant amoché, tu serais bien capable de te plaindre auprès des dirigeants de Nexus, c'est évident et ce, même si tu as ta fierté! Mais nous avons trouvé la solution pour que ce soit impossible pour toi de rapporter comme un petit garçon. À ton avis, comment allons nous procéder? Héhé, petit indice, ça a rapport avec ce qu'il y a en dessous de la ceinture! »
Oh bien sur, il y avait un piège avec cet indice mais il fallait le laisser paniquer un peu pour que ce soit plus drôle. Cela allait être très drôle! La batte dans son dos se balançait doucement en rappelant les mouvements de ceux d'un chien prêt à jouer. Même Yuka avait cessé de tourner autour de sa proie, observant Hiro de haut.
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Le coup de pied que Yuko m’avait prodigué était tout à fait précis; exactement là ou elle l’avait porté, il y avait une heure ou deux… Non, je n’ai aucune idée du temps que j’aie bien pu passer entre les mains… J’ai dit une heure ou deux, mais j’avais plus l’impression que ça faisait des jours, quoique j’étais dans un semblant de coma depuis un bon moment, ça pouvait aussi bien ne faire que cinq minutes que je suis attaché à cette chaise…
Soudain, Yuka, celle qui n’avait pas dit mot depuis le début de la séance se leva, expliquant les raisons qui pourraient expliquer ma présence en ce lieu, aux yeux des autres… L’adrénaline, en chienne qu’elle est, stoppa ses effets sur mon corps; je ne les entendais plus qu’en écho lointain, alors que la pièce s’agrandissait sous mes yeux, un voile noir commençant à couvrir ceux-ci… Mes lèvres blanches s’efforcèrent de s’écarter, alors que je parlais d’une voix faible et tremblante, couvert de sang et une blessure horrible me traversant la cage thoracique m’empêchant de bien respirer :
Mais…. De quoi… vous parlez?... Je comprends absol…absolument rien…
Puis ma tête se pencha par en avant, les yeux mi-clos; c’en était trop pour moi. Apparemment, mon corps ne su endurer beaucoup de dommages; je venais de perdre conscience.
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C'était délicieux de le voir au sol, ayant presque l'air mort. Ça lui donnait presque envie de l'obliger à se mettre debout et de le faire danser pour peu de le voir chuter à chaque pas qu'il ferait. Mais Yuka n'allait pas priver un tel moment de gloire pour les Karistal! En fait si mais pas à cause d'elles. En fait si aussi. Mais c'était surtout sa faute à Hiro! Pourquoi il ne tenait plus cet imbécile! Les voilà prête à le libérer et il perdait conscience! Quoi que la suite risque de donner le même résultat. Si encore ce serait à cause d'elles, elles auraient pu comprendre mais quand même! Quel toupet!
« Nee-sama! J'ai cassé notre jouet... »
« Haaaa... décidément il n'est bon à rien celui-là! Emmenez-le dans la salle secrète, on finira quand il sera conscient, c'est après tout important qu'il soit bien, bien conscient! »
Les hommes en noir hochèrent de la tête avant de le transporter avec la chaise dans une mystérieuse salle tout aussi noire. Avec toutes les précautions du monde, ils le détachèrent en le maintenant bien assez avant d'attaché ses poignées à des chaînes suspendues au plafond, juste au milieu de la salle. Le noir le plus total, pour cause, on lui avait bandé les yeux. Une petite chaleur émanait de cette salle mais restait à savoir pourquoi avait-il droit à ce petit confort? Pourquoi une cheminée ici? Restait plus qu'à attendre que l'inconscient reprenne conscience.
« Nee-sama, qu'est-ce qu'on va faire maintenant? » agenouiller devant elle, elle passait ses mains de cuir sur les cuisses de sa sœur, elle aussi camouflé avec le cuir noir.
« Ramène-moi notre petite Mila. J'ai envie d'un peu de tendresse. »
« Et je pourrais jouer avec elle aussi? »
« Si elle le veut Yuko, si elle le veut. »
Toute contente, Yuko s'en allait chercher la petite neko qui dormait encore au milieu des autres esclaves. Un peu surprise de se réveiller au milieu de ses femmes, elle se laissait faire en étant porté dans ses bras, bien qu'elle trouvât la sensation du cuir étrange? Retrouvant sa seconde et véritable – apparemment – maîtresse, Mila souriait en s'asseyant sur les cuisses de la seconde blonde. Cette dernière n'avait de cesse de la caresser, ses cheveux ou son petit corps poilu, elle était si douce comme neko! Une chance quand même, c'était rare les nekos si... si chat! D'ordinaire, ce n'était que des humains avec des oreilles, une queue et des iris de chat, voir un peu plus. Mais elle, c'était une véritable chatte humaine. D'ici quelques années, elle deviendra une très bonne esclave pour elles! Il fallait juste lui laisser le temps d'apprendre en douceur. Yuko s'amusait à embrasser ses jambes pour remonter finalement plus haut, jusqu'à titiller ce qui se trouvait entre ses jambes. Jeune certes, mais neko surtout!
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La douleur s’était estompée, je ne ressentais plus rien, mis à part les contrecoups de la torture; j’étais confus, étourdi, rien ne semblait avoir sa place dans ma tête j’avais l’impression de flotter dans le vide, dans un espace encore plus vaste que l’univers, mais j’y étais le seul être, la seule chose… Il n’y avait rien à par moi; j’étais si bien.
La dureté de la réalité me frappa en même temps que la douleur des multiples contusions. On aurait dit que le fait d’avoir perdu conscience avait permis à l’adrénaline de reprendre le dessus sur les blessures physiques, et j’avais même réussi à me tenir debout. Joie qui fût de courte durée lorsqu’un homme vint me forcer à m’asseoir dans un grand coup de poing au ventre.
À ce moment, je fis l’inventaire et la gravité des blessures : des coups au visage avec une plaque pour fessée, apparemment, elle n’avait pas la force de me faire des dommages irréversibles, j’avais la moitié du visage en sang, la pommette légèrement fracturé, mais non éclaté… Ça pouvait aller… Le reste était douloureux mais moins grave : Coupures et contusions diverses. Elles se sont amusées avec moi, mais sans fracturer un bras ou quelque chose du genre, alors je pouvais tenter de m’échapper… Enfin, j’aurais pu, si ça n’avait été des gardes.
Elles eurent probablement eut vent de mon réveil, car j’avais pu entendre leurs chaussures frapper le sol, alors qu’elles s’étaient arrêtés devant moi.
Mesdemoiselles Karystal… Vous venez terminer votre travail?... S’il y a bien une chose que votre père a omis de vous parler, c’est bien le fait qu’un esclavagiste ne dois jamais prendre part aux tortures qu’il commande, car il se peint une cible sur le front, car il est approchable à ce moment… Le véritable esclavagiste est celui qui tire les ficelles dans l’ombre.
Un petit rire sortit de mes lèvres alors que je regardais mes pieds, avant de m’étouffer avec mon propre sang.
J’ai fait une grave erreur de penser que les esclavagistes Ashnardien auraient voulus avoir une certaine part de marché… Peu importe ce que vous faites, je vous suggère de me tuer, ou encore, si vous me laissez en vie, de me verser une forte somme... Autrement, votre tête sera mise à prix si élevé qu’en passant devant la glace, même votre ombre tentera de vous étrangler…
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Il s'en était écoulé un peu de temps avant qu'Hiro ne reprenne connaissance. Les jumelles avaient eu le loisir de jouer un peu avec Mila, surtout des caresses puisqu'elle ne semblait pas aimer ce qui est considéré comme des jeux d'adulte. En règle générale, elles s'en fichaient bien et faisaient selon leur envie mais là, pour une jeune neko, elles se contenteront de la cajoler. C'était tout aussi bien et ses ronronnements avaient quelque chose d'apaisant. La pauvre chérie avait fini par continuer sa sieste en étant endormi sur Yuka mais ça n'empêchait pas les Karistal de continuer à savourer sa petite peau si douce et poilue. Charmante à souhait, elle risquait de devenir l'une de leur chouchoute elle, elle était bien placée pour le devenir en tout cas. Une fois un de ses hommes de mains se retour pour signaler que le prisonnier était réveillé, il fut donc temps de mettre un point final à ce petit jeu. Il avait osé torturer Sakura de longues semaines, mois, elles pouvaient en faire de même mais non, le livrer à Sakura mais elles étaient presque sûres que ce ne serait pas drôle. Après tout, elle était la femme de la princesse de Sylvandell, elle pouvait avoir des tas de personnes à ses ordres et retrouver quelqu'un d'aussi connu qu'Hiro à Nexus, c'était comme chercher une femme à Tékhos! Les jumelles laissèrent Mila endormi sur le fauteuil en velours avant de rejoindre la pièce où était gardé Hiro pour la suite qui allait être amusant et effrayant!
Arrivant dans la pièce sombre, éclairé par quelque bougie, l'homme avait toujours la langue bien pendue pour continuer ses menaces mais est-ce que ça avait l'air d'effrayer Yuko et Yuka? Pas le moins du monde!
« Peut-être bien. Mais nous, nous adorons mettre la main à la pâte et nous amuser un peu. Est-ce que c'est notre faute si nous aimons dresser nos esclaves? Bien sur, certains ne sont pas faits par nous, mais bon, parfois, nous somme gentilles et laissons nos dresseurs se reposer un peu pour apprendre à certains le respect et l'obéissance. »
Ses menaces continuaient en évoquant une future mise à prix sur leur tête. Tiens donc? Mais cela était déjà monnaie courante, même entre Ashanrdiens. Rien n'est trop cher pour un marché florissant, une meilleure demeure ou des terrains plus grands encore que les siens! Leur père n'avait jamais cherché plus que ce qu'il n'avait mais ça ne lui avait pas empêché de devoir se protéger de certains concurrents, Ashnardien comme Nexusien. S'il savait que ses filles auraient leur tête mise à prix, peu importe la somme, elles auront la vie sauve, qu'importe la guilde ou le mercenaire chargé de les protéger dans l'ombre. Pas une poussière ne s'approchera des jumelles sans être sur de ses intentions. Yuka se tourna vers Yuko quand il évoqua l'ombre qui voulait la tuer.
« Tu souhaiterais ma peau? »
« Pas le moins du monde, nee-sama! »
Les jumeaux étaient souvent considérés comme deux êtres qui n'en forment qu'un, c'était d'autant plus vrai avec elles qui avaient une soumise et une dominante. Pour aujourd'hui, Yuko était son ombre qui en sortait seulement sur ordre.
« Dommage, vraiment. Votre idée d'alliance fut alléchante, je ne dis pas. Mais nous ne prenons pas les décisions, surtout que point de vue diplomatique, ça pourrait mal passer une alliance entre deux adversaires. Rien de personnel mais... Je n'ai pas envie d'avoir l'Empire qui souhaiterait ma mort ou alors me foutre plus bas que terre pour quelques pièces d'or en plus! Rien de personnel... oui et non. Sans Sakura, jamais vous n'auriez eu à subir tout cela. Il lui aurait suffi qu'elle ne croise jamais notre route et votre sang serait toujours dans votre corps, votre visage aussi propre qu'en franchissant le seuil de notre porte et ainsi de suite! Hélas; il est des choses que notre moral ou notre sens de l'honneur nous dicte. Prenez cela comme une once de pardon Monsieur Hiro car ma sœur va se faire un plaisir de vous donner un peu de plaisir, haha! Je vous garantis que votre queue n'aura jamais été si dur et fièrement dressé! »
D'un petit signe de la main, Yuko se rapprocha d'Hiro, le cuir se crissant à chacun de ses pas, elle avait toujours cet air sadique sur le visage mais sa main tomba entre ses jambes, caressant doucement son pantalon, laissant une bosse se former avant qu'elle ne desserre sa ceinture et n'ouvre le tout pour laisser sa chose respirer un bon coup! La caressant de haut en bas, malgré son air toujours présent, elle semblait bien plus douce quand elle n'avait aucune arme en main. Masturbant doucement Hiro, elle regardait le marchand d'esclaves dans les yeux en parlant calmement, presque de façon coquine.
« Trouvé pas qu'il fait un peu chaud? »
Et comment! Dans un coin de la pièce, un four s'ouvrait et les braises continuaient de flamber comme jamais alors qu'un homme en tirait une barre métallique plutôt fine avec quelque chose qui flambait au bout un bref instant avant de laisser la chaleur lui donner une couleur orangée. Yuko se désintéressa d'Hiro pour cueillir la chose, laissant ses hommes de main lui bloquer le haut du corps, allongé sur une table, les fesses bien tendues.
« Rassure-toi, personne ne va venir te prendre pas derrière... Juste te marqué! »
Comme on marquait certaines vaches dans les champs, là, ça allait être un esclavagiste qui porterait une marque à vie!
« Il est toujours possible d'arrêter cette chose mais je me demande comment? Une idée? »
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Elles parlaient et parlaient sans cesse… À ce moment, dans un petit élan d’ironie, tu jetas un coup d’œil au ciel, demandant à un Dieu quelconque de te tuer, juste pour éviter de les entendre parler encore et encore! Mais, apparemment, les Dieux étaient occupés à fouetter d’autres mortels, car aucun d’entre eux n’avait levé la main, ou plutôt son arme, contre ta personne. En fait, plus ça avançait, plus tu te disais que le seul qui devais regarder dans votre direction en ce moment, ça devait être le marquis de Sade, les pantalons aux chevilles en train de se masturber devant autant de violence sur une personne!
La sœur des deux qui semblait être la dominée s’approcha de toi, détachant mes pantalons. Elle entreprit alors une lente masturbation, espérant probablement voir une réaction quelconque de ta part. Que Neni, dans la position que tu étais, ton plaisir sexuel n’était pas vraiment le plus important. Par ailleurs, quel sot aurait été assez stupide pour ne pas savoir qu’elles n’avaient probablement pas prévu de te faire jouir jusqu’à ce que mort s’en suive? D’un petit sourire amusé, tu soutins son regard, un peu de haine dans les tiens, lui crachant le venin qu’il te restait.
Vous croyez vraiment que votre papa chéri… va vous sauver de toute cette histoire? Il y a des hommes contre qui même quelqu’un de la… réputation de votre paternel ne peut rien!... J’en sais quelque chose, mon père était comme le vôtre, mais le mien… Il est entre quatre planches… Désormais!
La blonde en cuir se détourna de toi, après avoir fait une remarque sur la chaleur des lieux. Toi, tu n’en avais rien remarqué, mais une fois la remarque entendue, tu pouvais effectivement sentir une chaleur écrasante peser sur tes épaules. Tu n’eus cependant pas le temps de réfléchir au pourquoi du comment, deux hommes étaient venus te chercher, te retirant… Non, arrachant est plus propice les pantalons, pour te forcer à te coller le haut du corps contre la table, le derrière bien en évidence devant tout ce beau monde.
Tu avais beau te débattre, les deux gorilles te forçaient à rester tranquille, l’une de leurs mains écrasant ton visage contre la table de bois. Tu pouvais sentir une grande douleur te traverser le côté gauche, celui écrasé contre le bois, alors que la fracture de ta pommette s’agrandissait légèrement.
Lâche-moi… Espèce d’enflure!
« Heureusement » la véritable chef des deux blondes t’annonça qu’on ne te violerait pas… Mais qu’on te marquerait au fer, comme un vulgaire animal. Une maigre consolation, selon ton avis… Elle poussa l’audace jusqu’à te demander si tu connaissais un moyen pour te sortir de ce pétrin… Crachant au visage du gorille le plus près, tu beuglas de toutes tes forces :
Vous pouvez toujours rêver!! Jamais je ne m’abaisserais à vous supplier! J’aime mieux brûler vif que…
Un hurlement horrible sortit de ta gorge déployée… Au moins, tu n’en avais pas conscience, mais ta voix couvrait le crépitement de ta chair qui fondait… C’était déjà ça.
Cependant, l’odeur resta… Un porc qu’on aurait foutu dans le feu n’aurait pas senti meilleur. Ce n’est qu’à ce moment qu’on te lâcha. Tu étais faible, mais il fallait que tu restes debout, sans pantalons qui plus est… Le frottement de quelque chose contre ta brûlure n’en serait qu’une plus atroce douleur.
Maintenant, qu’est-ce que vous voulez de moi? J’ai assez souffert, tuez moi qu’on en finisse!
Tu n’en pouvais plus tu avais seulement hâte qu’on puisse t’offrir une mort… Peu importe qu’elle soit magistrale ou non, tu voulais seulement arrêter de souffrir.
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Est-ce que c'était l'acte final de cette petite pièce? Oui? Non? Comment savoir, tout dépendait de l'acteur après tout. Si la marionnette tiens debout, c'est bien, si les fils lâchent, ce n'était plus qu'une poupée en bois désarticulé. Évidemment, cette option était moins drôle. Il fallait que Hiro soit encore réveillé, bien conscient de ce qu'il pourrait subir ou entendre. Si Yuko attendait avec son fer rouge le moment où elle pourrait marquer cet esclavagiste qui avait tant pourri la vie de Sakura. Dans un sens, grâce à lui, elle avait rencontré Alice et ainsi de suite, on connaît ce qui se déroula après la vente de Sakura pour la princesse Korvander. Mais la vie était injuste, poussant cet esclavagiste à croiser le chemin des jumelles. Sakura ne voulait pas d'une guerre ou d'une chasse à l'homme, simplement que si elles rencontrent son ancien ravisseur, elles s'amusent avec lui d'une façon qu'elle détestait. Oui, tout le monde n'aimerait pas un tel moment de violence mais un peu de SM, c'était toujours jouissif! Haa... dire que si la femme d'Alice n'était pas intervenue dans leurs retrouvailles, elles auraient pu jouer plus longtemps avec Alice en dominante... mais trêve de souvenir, il fallait entendre la réponse futile de Monsieur l'esclavagiste Nexusien. Non? Il préférait donc bruler vif, il n'en fallait pas plus à Yuko pour abattre le fer rouge en plein milieu de sa fesse gauche. Un doux bruit de brulure, de cris et une fumée... pas très délicieuse. Même contre beaucoup de neko, elle l'aurait marqué... mais elle aurait aussi pris les nekos, elle n'était pas folle.
Retirant le fer brulant, elle pouvait voir un chat représenté, assied sur ses pattes avec la queue ondulant et sur le chat, la forme d'un « K » comme Karistal évidemment. Bien sur, pour le moment, ce n'était qu'un signe comme un autre mais d'ici quelques années, quand elles seront à la tête de la famille, cela deviendra surement leur blason familial. Pour l'heure, juste un petit symbole entre elles, inconnue de tout Terra. Voilà, même si c'était saignant pour le moment, c'était beau! Yuko se retenait de lui mettre une petite claque en plus dessus. Ça aurait pu être drôle! Restant debout, le pantalon aux chevilles, il résistait, c'est bien pour elles! Mais le voir mourir, non, ce n'était pas à elles de jouer avec la vie des gens. Mais que pourrait-il faire? Il fallait briser un peu plus son moral pour le moment, si une plume s'abat sur lui à cause d'un courant d'air, il allait tomber.
« Honnêtement, je ne sais pas pour le moment mais l'inspiration viendra peut-être après? Laisse-moi tout de même préciser une chose avec ta jolie marque. Ce fer est magique, tu pourras essayer de l'enlever, c'est impossible! Il n'existe qu'un seul moyen mais... c'est loin d'être amusant! Ça serait de te faire retirer la fesse gauche! »
Maintenant, il fallait attendre qu'il se mette nu devant une fille – esclave ou non – pour savoir qu'il était marqué et qu'en quelque sorte, il leur appartenait! Si Nexus savait qu'un de leurs fidèles esclavagistes appartenait à Ashnard, que se passerait-il? La guerre en plus forte? Viré le sale traitre? Faudrait-il déjà qu'il ait le courage de se mettre cul nu devant des hauts dirigeant de son pays pour montrer ce trophée!
« Vu ton état, ce ne serait pas correct de te laisser sortir, tu risquerais de tomber et te faire très mal! Tu vas te reposer ici, l'un de vous iras lui rapporter de l'eau et quelque chose à manger pour qu'il reprenne des forces. Après, tu seras libre de partir et retrouver tes hommes de main. Pour le moment, c'est l'heure de faire un gros dodo! Mais rassure-toi, je vais prévenir tes hommes que tu n'es pas au mieux de ta forme pour le moment. »
Yuka gloussa un peu en quittant la pièce avec sa sœur et les hommes cachés sous leur manteau, l'un d'eux ne manqua pas de bousculer Hiro puisque ce dernier lui avait craché au visage juste avant. En quittant la pièce, ils avaient emporté les choses dangereuses comme le fer rouge, s'il voulait prendre à présent des braises à mains nue, c'était son problème. Dormir, manger et ensuite, libre à lui de partir ou attendre encore un peu que sa blessure passe... mais ça ne risque pas d'être demain la veille qu'il va pouvoir monter à cheval ou dormir sur le dos. Qu'est-ce qu'elles aimeraient voir ça en vrai!