Sous-douée, oui. ( Pv )

Il avait déjà oublié la douleur de sa joue. Une sensation bien plus désagréable le forçait à serrer les jambes, en se mordant la lèvre inférieur pour ne pas crier. Salope! Tu peux pas savoir à quel point c'est douloureux! Le jeune Pierre, exténué de cette matinée harassante et de ce coup violent aux joyeuses, commençait à voir rouge. Dans un sens, il ne l'avait pas volé, dans l'autre, il était malhonnête: peu importait qu'il y eut ou non une justice, il était entre elle et la seule échappatoire. La dénommée Ys était coincée entre ses griffes, et il était déjà trop tard pour reculer. Il attendit que son entrejambe le fasse moins souffrir, puis s'accroupit avec un sourire chaleureux, comme si rien ne s'était passé.

"Bien sûr, il y a toujours un moyen de s'arranger!"

Il la tira vers lui par les jambes, sans douceur, faisant en sorte que l'arrière de sa tête cogne au sol tandis qu'il la trainait dans sa direction. Son expression était nettement moins rassurante, même plutôt terrifiante. Sa main alla trouver le pommeau qui réglait le thermostat, et l'actionna à fond. L'eau tiède se réchauffait, et atteint rapidement les quarante degrés. Puis il plaqua ses genoux sur ses cuisses pour l'empêcher de reculer, lui empoigna le sein droit avec puissance pour la faire souffrir, et lui plaça l'autre main sur sa bouche afin qu'elle ne crie pas. Il approcha ensuite son visage du sien: si elle le frappait encore, la situation pouvait empirer. Mais elle ne pouvait pas être pire que ce qu'il lui réservait.

"Tu ne veux pas mourir, hein Ys? Pourtant tu m'as fait très mal, et maintenant je suis d'une humeur massacrante. Et tu vois, je veux que tu soulages ma douleur."

Il l'embrassa encore une fois de force, cette fois afin de libérer sa main gauche. Celle-ci vint prendre le côté son sous-vêtement entre deux doigts, et écarta l'élastique de la hanche de la jeune fille. Ses prirent une couleur orange, ses doigts s'illuminèrent, et en un instant le tissu entre ses doigts avait été calciné, lui permettant de découvrir le sexe de sa victime. La poigne qui écrasait le sein de la prêtresse sans dieu se fit un peu plus forte, alors qu'il défaisait sa ceinture de l'autre main. Ses lèvres quittèrent les siennes, et il lui murmura à l'oreille:

"Ne t'en fais pas. Si je ne laisse aucune trace, tu oublieras toute cette histoire. De toute façon, tu l'oublieras, Ys. J'ai bien envie de te marquer comme du bétail, alors ne me tente pas en faisant quelque chose de stupide."

Il ne voulait pas seulement lui faire du mal, il souhaitait aussi la terroriser. Après tout, lui ôter toute volonté de résistance faisait partie du jeu. Il retira sa ceinture, mais ne se déshabilla pas: il en fit un anneau, et la tira par les cheveux pour lui passer autour du cou. Mesure de précaution, il n'aurait qu'à serrer si elle criait.

Oh, mauvaise idée de lui claquer la tête sur le sol. La jeune fille poussa un petit cri de stupeur - et de douleur, tant qu'à faire ... - sentant une foule de neurones s'évanouir. Elle ne le savait pas encore, mais un choc violent pouvait lui faire perdre complétement la tête, et effacer complétement sa mémoire. Mais bon, là, ce n'était qu'un mince coup, qui ne lui arracha qu'un mince cri. Le corps endolori, elle dut subir le contact de cette eau bouillante. Les trombes d'eau cinglaient sa peau, autant que sa poigne mutilait sa frêle poitrine. Et, dés qu'elle envisageait d'hurler, elle avalait de l'eau bouillante, ce qui la faisait tousser comme une damnée. Quand elle essaya de le fixer, elle eut tellement peur de son regard ... qu'elle ferma les yeux, gigotant dans tous les sens. Oui, quand Alys est effrayée, c'est une vrai gosse. Alors qu'elle s'apprêtait à lui coller une gifle, à nouveau, il parla.

"Tu ne veux pas mourir, hein Ys? Pourtant tu m'as fait très mal, et maintenant je suis d'une humeur massacrante. Et tu vois, je veux que tu soulages ma douleur."

Elle voulut répondre un truc très intelligent, du style " Eeeuh, non, mais euh ... " mais il l'embrassa. Et crama son unique vêtement, au passage. Evidemment, cela affola la petite Alys, qui s'agita davantage, son regard cherchant la moindre arme quand le coin. Il n'y avait que le mur, et le plafond. Bon. Elle avait sentie sa poigne se resserrer, et, même si sa mémoire défectueuse lui interdisait de se souvenir d'un événement similaire, il lui restait cet instinct assez aiguisé. L'instinct de survie, paraît-il. Le genre de truc qu'il faudrait refuser à des malades comme Alys.

Mais, dés qu'elle chercha à répliquer, il lui murmura quelque chose de très peu rassurant, voir même carrément inquiétant. Et, si elle n'avait rien dit jusque là, elle se permit une remarque.

- T'es un malade, et je ... AH, tu fais quoi ?!

La prise sur ses cheveux, c'était pas coule*. Mais alors, la ceinture autour du cou, là ... L'adolescente voulut crier, mais aucun son ne parvint à sortir d'entre ses lèvres. Elle était nue, avec une ceinture autour du cou, le corps tremblant - l'eau, ça refroidit vite -. Bref, rien de rassurant, juste quelque chose d'extraordinairement flippant. sa seule et unique réplique face à cet assaut fut :

- ... Je ne veux pas.

Oui, le ton était empli de terreur, autant que son regard. Tout allait bien trop vite pour elle.




* ceci n'est pas une faute, juste un tic d'écriture. Pardon, pardon.

Elle ne voulait pas? Qu'est-ce qu'il en avait à faire, qu'elle ne veuille pas? Elle réalisait que tout était perdu: sa volonté s'amenuisait, et son ton semblait s'éteindre dans ces quelques mots. Pour lui, la résignation de la victime avait aussi quelque chose de jouissif. La voir prendre conscience de son impuissance, après toutes les emmerdes qu'elle lui avait causées, c'était excitant. Il gardait l’extrémité de sa ceinture dans la main gauche, prêt à tirer d'un coup sec, pendant qu'il descendait son autre main vers son entrejambe, et bravait l'entrée de son jardin secret de son annulaire et son majeur, afin de la masturber. L'expression folle, vicieuse, perverse aux limites de la démence qui couvrait son visage à ce moment précis aurait fait fuir toutes ses copines du moment, même les plus dérangées. Et l'auraient laissé célibataire pour un long moment. Il poussa ses désirs sadiques dans un délire si profond qu'il en oublia ses principes précautionneux, et lui donna cet ordre:

"Crie Ys! Crie pour moi!"

Alors quoi? Qu'est ce qui arriverait si on les entendait? Si on venait la sauver? Si on le reconnaissait? Tous les curieux, tous les témoins, il les tuerait tous, tous! Il n'avait jamais commis de crimes au lycée, il n'avait jamais violé dans le rôle de Pierre, et alors? Qui pourrait bien lui barrer la route, hein??
Toujours avec cette expression à faire trembler, il cala la ceinture entre ses dents le temps de déboutonner sa braguette et de descendre son pantalon jusqu'au bas des cuisses, dévoilant un boxer noir qui cachait l'arme du futur crime, prête à agir. Ensuite de quoi, alors que ses deux doigts s'amusaient toujours, il reprit le collet improvisé et commença à le serrer, non pas pour l'étrangler, mais pour qu'elle sente bien qu'il était prêt à le faire. Il ricana méchamment, et reprit les mots de sa pauvre proie:

"Ne me fais pas attendre. Je dirai à Hadès de te punir."

Il augmentait peu à peu sa chaleur corporelle, et du même coup ses yeux reprirent cette teinte orangée qui donnait à son regard un air encore plus dément et menaçant.

Si Alys criait, c'était davantage pour exprimer sa peur que pour autre chose. Enfin, tout du moins, au début. Là, dans ces pupilles enflammées, elle ne distinguait qu'une sorte de démence inquiétante. La jeune fille couina comme une créature terrorisée - ce qu'elle était, de toute évidence ... - avant de se mettre à gigoter. Il était dingue. Ce n'était plus une hypothése. C'était une foutue réalité. Elle sentait que sa peau se réchauffait de manière incontrôlée, comme pour mieux lui rappeler qu'il n'était pas un simple humain. Pas un de ceux qu'elle contrôlait avec une balayette ou un coup de genou dans les parties. Non, là, c'était ... Je suis foutue. Ces doigts qui s'agitaient, là, qui bravaient le peu de dignité qu'il restait à la jeune fille eurent le mérite de la faire couiner davantage. Mais elle ne crierait pas.

Enfin, si, elle cria. A un moment, elle craqua. Quand la ceinture se resserra autour de son cou, quand elle sentit cette menace mordre sa peau, elle cria. Le nom d'Hadés la fit trembler, et elle remua de plus belle.

- Nyaaah ! Cesse !

Elle ignorait si c'était la peur, ou ce désir qu'il attisait de ces deux doigts qui faisait autant chauffer son propre corps. Son coeur battait la chamade, à lui en déloger des vertébres. Un cri plus aigu. Les deux mains d'Alys, qui tambourinaient tantôt le torse de Pierre, vinrent s'agripper à cette maudite ceinture, espérant en desserrer la prise.

- Je ne veux pas ! Je ne crierais pas pour toi !

... cria t'elle. Car oui, Alys est parfois relativement limitée.

Trop faible pour résister. Trop effrayée pour rester calme. Trop idiote pour garder un tant soit peu de sens logique. Trempée, échaudée, étranglée, violée. La température qui s'élevait, le souffle bestial de l'agresseur, son regard fou et luisant. Sa langue passait sur ses dents, il se délectait de ce divin mélange entre effroi, douleur et plaisir. L'eau chaude ruisselait, la vapeur s'élevait. Pierre -à moins que ce ne fut X-SMYLE- s'amusait énormément. Il resserrait encore un peu la ceinture, retirant ses doigts après un moment, les portant à ses lèvres sans lâcher sa victime du regard, ses yeux déments parcourant chaque courbe de ce corps qu'il s'offrait, réactif au moindre mouvement. Ce qui lui plaisait le plus? L'horreur qu'il lisait dans les yeux d'Ys, ces yeux qui semblaient quitter leur orbite lorsqu'il plongea la main dans son propre sous-vêtement. Il resserra la sangle d'un coup brusque, puis redonna du mou pour la laisser respirer. Il aurait eu plus de considérations pour une esclave, un simple jouet sexuel. Celle-ci était en-dessous de tout ça. Elle était une victime d'X-SMYLE, une occupation, une distraction qui ne méritait aucun respect car elle n'en avait pas besoin. Son éminence de chair apparut enfin dans sa main qu'il l'extirpait du boxer, et il se mit à glousser:

"Ta volonté n'a aucune importance. Ton existence éphémère m'importe peu."

Sa verge suivit le chemin naturel vers l'entrejambe d'Alys, et leur rencontre ne fut pas sans douceur: à l'instant où il entrait en elle, il serra à nouveau la ceinture autour de son cou, tirant fort à mesure qu'il entamait ses allers-retour.

"Tu veux vivre? Ce sont peut-être tes derniers instants. Tu devrais en profiter, je serait peut-être clément. Tu as quelque chose à ajouter?"

La bande de cuir qui lui écrasait la gorge ne lui laissait pas l'occasion de parler, ni même de crier et il le savait. Il posait sa main droite sur la cuisse de la jeune femme: elle était aussi brûlante qu'une casserole d'eau bouillante.

"Tu veux vivre ?" La question lui donna envie d'hurler. Jamais, de toute sa vie - enfin, de ce dont elle se souvenait - elle ne s'était sentie aussi en danger. Elle se sentait d'ailleurs déjà mourir, là, tant son coeur gambadait dans sa poitrine, telle une cohue de hippies dans un champ de cannabis. Elle cherchait à remuer, à se débattre, mais ses muscles flanchaient. Alys était tétanisée. Son corps la plantait, là, immobile, ses deux poings cherchant cependant à assassiner Pierre. Et puis terrifiée, aussi, tant qu'on y est. Ses pupilles étaient tant écartées, et ses yeux tant écarquillés qu'on l'aurait cru sous MD. J'veux pas mourir ! voulut-elle gueuler. Mais aucun mot ne sortit. Si ce ne fut un hoquet, à l'instant où il entra en elle. La prêtresse se sentit brisée en deux, et une larme fine glissa sur sa joue, s'extirpant de son oeil droit. Instinctivement, elle se cambra, se mordant la lèvre inférieure comme une forcenée. Outch. Pour une amnésique, chaque partie de jambe en l'air est une première fois.

Et puis sa gorge ... Parlons-en, de sa gorge. Jamais elle ne lui avait tant fait mal. Aucun son ne pouvait passer, et, quand ses deux mains n'étaient pas occupées à frapper son assaillant, ils serraient la ceinture. Si ce n'est que là, ses deux poings ne tambourinaient plus Pierre. Ils restèrent bloqués en haut de son torse, et Alys appuyait, appuyait, pour le repousser, mais sans un gramme de force.

- Aaah ... Ah, putain.

Si son corps avait plutôt mal vécut la pénétration, les mouvements de bassins eurent un tout autre effet. L'adolescente continuait, certes, à chercher à s'échapper, mais la volonté flanchait. Quelle faiblesse. Les vas-et-vient, ponctués de la pression de cette ceinture autour de son cou, lui arrachaient une respiration aussi chaude qu'essoufflée.

- Mmh .. Laisse-moi, laisse-moi !

Et elle recommença à remuer, fronçant les sourcils, faisant la moue.

Putain? Bien piètre choix de mots. Ys était ce qui se rapprochait le plus d'une putain ici. Sauf qu'elle valait encore moins que ça. Alors que son sexe glissait entre les parois intimes de la jeune femme et qu'elle essayait en vain de le repousser, d'échapper à ses à-coups, Pierre retirait enfin la ceinture qu'il avait passée autour du cou de sa victime. Lui faire ressentir un soupçon de soulagement, une petite lueur d'espoir, pour mieux s'amuser d'elle. Un bref instant de répit, avant qu'il ne la saisisse par les cheveux, lui enserrant le poignet droit de l'autre main, en rapprochant son visage tout près du sien. De là, il pouvait sentir son souffle haché, il pouvait lire la terreur dans ses yeux. Dieux, ça lui faisait un bien fou.

"Putain? Putain? Mais tu vaux moins que ça! Une putain a au moins la décence de se laisser baiser quand on l'allonge!"

Pierre ne faisait pas que la dominer physiquement. Rien n'était laissé au hasard, ses contacts, la brusquerie de ses mouvements, sa cadence violente... Il utilisait le peu de mots qu'elle prononçait contre elle, il voulait lui instiller cette idée: tu n'es rien, alors soit servile. Peu importe quel traumatisme il pourrait lui infliger de toute façon, soit elle oublierait, soit il la tuerait, c'était aussi simple que ça. Faire disparaitre les traces, il y était habitué. Alors il continuait son affaire, ses intenses va-et-vient, en lui tirant les cheveux, et en l'embrassant, pour étouffer ses cris, et ses propres gémissements qu'il retenait tant bien que mal. Sa chose, la sienne, rien qu'à lui. Sa résistance s'amenuisait peu à peu, il se sentait fort, si fort, et si jeune! Qu'il était bon d'être un jeune homme, qu'il était bon de mentir à tout le monde!
Il cessa d'entraver son bras droit, et sa main remontait le long de son corps jusque sa poitrine, qu'il massait vivement. Ses doux cheveux entre ses doigts, sa langue contre la sienne, son corps chaud et ses rondeurs généreuses, et cette entrejambe qu'il prenait plaisir à labourer. Pierre était aux anges, au cœur d'une chaleur étouffante, il profitait de la chair tendre d'une jeune femme innocente. Qu'y avait-il en ce monde de plus jouissif? Oh, mais il le savait. En plus du désespoir, il pouvait ajouter de la déception. Il quitta ses lèvres, et l'obligea à le regarder dans les yeux, alors qu'il continuait de la saillir comme une bête sauvage.

"Oh, et tu veux savoir? Je ne m'appelle pas Apollyon. Pas plus que Pierre. En plus d'être faible et impuissante, tu es une pauvre conne."

Son sourire et ses yeux moqueurs firent le reste. Ton petit intérieur ne sera pas la seule chose que je vais te ravager.