• 27 ans.
• Secrétaire du
Docteur Rohen.
• Chassée par des zombies.
• Son sang contient le virus qui peut tuer les zombies définitivement.
Il était près de trois heures du matin quand le téléphone sonna, réveillant en sursaut Malicia Parker. Haletante, en sueur, elle émergeait d'un cauchemars affreux. Prenant le temps de deux inspirations pour calmer son coeur battant, elle décrocha.
• « Malicia Parker, j'écoute. »Une voix métallique et hachée déclama :
• « Vous. Êtes. En. Danger. »• « Pardon ? »La voix métallique reprit :
• « Vous. Êtes. En. Danger. FUYEZ ! »• « Mais.. En danger de quoi ? De qui ? Répondez-moi ! Et qui êtes-vous ? »• « Clic. »Le téléphone lui fut raccroché au nez.
Pleinement réveillée, Malicia se frotta les yeux et rejeta les images de son cauchemar en même temps que sa couverture. Elle posa ses pieds nus sur le sol récemment ciré, froid, et marcha d'un pas léger jusqu'à la fenêtre.
Elle habitait une très jolie résidence, à quelques kilomètres de la ville, entourée de verdure. Un ancien manoir, restauré, qu'elle avait hérité de son arrière-grand-mère. Elle dormait dans la chambre principale, et la vue de sa fenêtre donnait sur un grand jardin. Presque un tiers plus grand que la surface habitable du manoir.
De là où elle était, elle avait une vue imprenable sur la grille de fer forgée qui gardait l'entrée. Le béton qui remontait jusqu'au manoir, formant une route, n'était pas foulé par des étrangers. Le petit rond-point juste devant l'entrée, qui permettait de faire demi-tour facilement pour repartir sans traîner, était sans âme qui vive.
Elle soupira. Se retournant, elle passa une main délicate dans ses cheveux qui oscillaient entre le châtain et le doré. Elle ne vit pas le mouvement furtif qui traversa la cour intérieure sans un bruit et avec une vélocité effrayante. Son regard bleu-vert comme les mers du sud accrocha l'heure. Elle soupira une nouvelle fois. Ce coup de téléphone l'avait pleinement réveillée. Elle ne pouvait pas se rendormir, une fois éveillée à ce stade. Et de toute façon, elle n'avait pas envie de replonger dans son cauchemar. Qui aurait envie de retourner dans un compartiment du métro, prisonnière et entourée de cadavres et de zombies ? Personne.
Elle passa donc à la salle de bain, dénouant en chemin les lanières de sa nuisettes immaculée. Elle laissa le tissu glisser contre son corps voluptueux, et l'abandonna sur le parquet avant de rentrer dans la pièce où elle allait prendre un long bain délassant. Peut-être se rendormirait-elle d'un sommeil profond, sans rêve. Peut-être se laisserait-elle aller à soulager sa libido qui n'avait pas été satisfaite depuis plusieurs mois maintenant. Mais en tout cas, elle allait se plonger dans l'eau chaude et parfumée.
Quand ce fut fait, elle inspira profondément, appréciant l'ambiance calme et détendue de cet instant. Le bain moussant sentait la vanille, son parfum préféré, et elle était immergée jusqu'au cou dans la grande baignoire qui pourrait presque faire office de piscine étant donné la taille impressionnante qu'elle faisait.
Ses doigts couverts de mousses effleurèrent un petit canard jaune qui trônait sur le bord de la baignoire, mais elle le laissa où il était. Sa frustration sexuelle attendrait bien encore un peu. Elle était tellement bien dans son bain qu'elle ne voulait plus bouger. Même pas pour obtenir un peu de plaisir.
Elle finit par se rendormir, la tête posé sur le rebord de la baignoire conçue pour cela.
~ * _ * ~
Une nouvelle sonnerie réveilla à nouveau Malicia Parker en sursaut. Elle jeta un oeil à l'horloge, et fit un bond prodigieux hors de la baignoire. Il était dix heures et demi. Elle était en retard au boulot. L'eau, toujours à température agréable grâce aux parois chauffantes de la baignoire, fut vidée en un instant tandis qu'elle bataillait pour se sécher, s'habiller, se maquiller et se coiffer en même temps
A dix heures quarante-cinq, elle quittait son domicile, omettant de verrouiller les portes dans sa précipitation. Sans voir l'ombre qui s'était introduite le matin même dans la cour, elle sauta dans sa petite Mini, conçue pour se garer n'importe où, et fila en vitesse au laboratoire Rohen, appartenant au célèbre Dexter Rohen. Elle était sa secrétaire. Et elle adorait son travail. Pour une fois, elle ne respecta pas les limites de vitesses et roula vite pour se rendre à son travail. Grave erreur. Elle rentra dans un camion qu'elle n'avait pas vu, s'assommant avec son air-bag et se prenant les éclats de pare-brise de plein fouet.
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Dès qu'elle fut partie, l'ombre entra dans la maison. Elle sonda la demeure, et élimina les moindres logiciels espions qui se trouvaient cachés dans les objets informatiques. Elle détruit aussi toutes les caméras et tout les micros placés là à l'insu de Malicia Parker. Puis elle quitta la demeure, n'oubliant pas de verrouiller derrière elle.
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Quand Malicia se réveilla, elle était portée par une espèce
d'homme en costume d'astronaute. Il marchait d'un pas saccadé, comme un robot, et fumait une cigarette à l'intérieur de son casque. Ce qui la frappa le plus, ce fut ses yeux, d'un bleu électrique, qui étaient fixés sur l'horizon.
Elle voulut bouger, mais il la tenait d'une poigne de fer. Et elle sentait douloureusement les conséquence de son accident. Une bosse avait poussé sur son front, son visage était parcouru de multiples entailles, et elle ne sentait plus son bras gauche. Quant à sa cheville droite, c'était une douleur lancinante qui la parcourait. Elle se souvenait très bien s'être tordue la cheville lors de l'impact, ses escarpins à haut talon aiguille n'aidant pas à conduire.
• « Qui êtes-vous ? »• « L'humaine. Doit. Se. Taire. »• « Bon... »Elle soupira, et retomba dans une sorte de torpeur cotonneuse dès lors qu'il lui injecta une drôle de substance en lui effleurant la cuisse de la pulpe du pouce.
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Quand elle reprit à nouveau conscience, elle était dans le métro. Assise, au milieu d'une dizaine de personne. Personne ne trouvait anormal qu'elle soit là. L'esprit confus, et ne se souvenant pas tout de suite des évènements récents, elle pensa simplement s'être endormie une fois assise.
Mais, alors que le métro s'arrêtait soudainement, les portes s'ouvrirent et laissèrent passer des gens en décomposition. D'abord choquée, Malicia faillit s'évanouir. Les gens autour d'elle se faisaient tuer. Elle y serait passée si un rayon bleu électrique n'avait pas désintégrer la chair morte qui se mouvait devant elle.
• « L'Humaine. Doit. Rester. En. Vie. »• « Quoi ? Pourquoi ? Qui êtes-vous ? »L'homme qui semblait mécanique ne répondit pas. Il se contenta de l'attraper par la taille et de la jeter sur son épaule tel un vulgaire sac de patates. Ils parcoururent la moitié du métro ainsi, puis il la déposa sur un siège.
• « Unité 7. Va. Verrouiller. Ce. Compartiment. Et. Chasser. Les. Zombies. »• « Hein ? »• « L'humaine. Va. Rester. Là. »Sans lui demander son avis, il souda les ouvertures, et sortit par la porte avant de la souder également. Courant à la fenêtre, Malicia l'observa brûler les zombies qui avançaient avec une rigueur toute mécanique.
Mais il tomba soudain, fauché par une grenade qui dévoila qu'il possédait un squelette métallique mais des muscles et une peau humaine. Il saignait abondamment. Sans pouvoir l'aider, Malicia assista à son ensevelissement sous une masse grouillante de cadavres ambulants. Certains cherchaient à pénétrer dans le compartiment, mais les sorties étaient scellées. Il ne restait que la bouche d'aération au-dessus d'elle. Elle n'y prit pas garde cependant, criant un bon moment, paniquée, avant de s'effondrer, en larme.
Voilà. Vous pouvez venir l'aider à se sortir de là en bon samaritain (ou en faisant parti du groupe de l'Unité 7, chargé de convoyer "le virus à zombie" en lieu sûr où "il pourrait être étudié et mis sur le marché"). Vous pouvez aussi être de ceux qui ont répandu le virus transformant les gens en zombies dans la ville (Docteur Rohen et compagnie), et qui veulent détruire le seul moyen de l'éradiquer.
Si vous voulez du hentai, sans soucis. Et puis vous pouvez aussi être un profiteur qui voit une femme sans défense et qui (qu'il préfère un camp ou l'autre) veut profiter d'elle avant de la livrer à l'un des deux camps.