Centre-ville de Seikusu / Re : Verset II.
« le: jeudi 19 décembre 2024, 23:02:05 »Son corps bougeait. Son corps répondait à mes attentions. Elle répondait à la première goutte de cierge et cela m’excitait encore plus rajoutant de la violence dans un acte déjà violent en soi. C’était de l’entrain et une sorte de cercle vicieux, un cercle vicieux dont elle n’était pas actrice mais seulement subissant. Mais elle semblait l’avoir plus ou moins accepté, sinon elle se serait débattue. Ses mains auraient quitté ses lombaires, non pour s’accrocher aux draps, rendant sa position précaire, mais pour se débattre/. Pourtant, elle ne se débattait pas. Elle gémissait dans des bruits qui ressemblaient à des mélanges de couinement de borborygmes étouffés par mon sexe qui lui labourait la gorge à lui faire manquer son souffle.
Dans la vision que j’en avais malgré elle, son regard s’embuait de larmes au gré de mes coups de reins.
Un coup de boutoir de trop, la flamme vacilla, la bougie trembla, s’inclina dangereusement, répandant une trainée de cire brulante le long de son pubis. Elle remuait d’elle-même. Et je voyais sa manière d’essayer de détourner la brulure la cuire trop vite tombée d’une bougie bien trop chaude sans doute pour ne pas lui en cuire…. Je lui giflais un pis, sans retenue, sans tendresse, attrapant l’autre avec fermeté pour le malaxer.
« Ne bouge pas, ne cherche pas à fuir la douleur… »
Je me retirais de sa gorge pour la laisser respirer. Et je m’écartais d’un pas, pour me repaitre du spectacle… son corps ainsi marqué de cire sur le ventre, sur la poitrine, ses joues poisseuses de salive, sa bouche ouverte à la recherche du souffle dont je lui avais manqué. Le reste de son visage n’était pas encore assez souillé à mon gout. Je ne m’en satisferai que quand sa salive aurait coulé depuis ses lèvres sur son nez, ses yeux et dans ses cheveux. Voilà qui serait une bien belle scène de souillure, n’est-ce pas.
« Respire, Servante du seigneur. Respire et avale autant d’air que tu peux… je ne voudrais pas que tu mordes sous la douleur. »
Oui, j’avais craint qu’elle ne me raye le casque, pouvait-on dire…
Je décrochais le miroir et l’orientais de sorte à ce qu’elle puisse s’admirer.
« Comment tu trouves-tu ? »
Lentement, le cierge fondait, continuant de maculer son pubis de cire de plus en plus chaude, se rapprochant inexorablement d’un bouton de plaisir de la sensibilité exacerbé en ferait une cible d’une violence inouïe. Inéluctablement. Et je préférais que cela arrive avant qu’elle ne m’ait à nouveau en bouche. La douleur serait probablement difficile à soutenir, pour moi…
« Tu es magnifique, ma pécheresse en repentir… alors souffre et offres-toi…. Mais garde tes mains loin de ton corps, d’accord ? »
Supplierait-elle de bouger le cierge ? De revenir entre ses lèvres ?