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Messages - Thanasia

Pages: [1] 2
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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: samedi 09 novembre 2024, 09:01:41 »
Aidée par la main de son maître, Thanasia lâche le crochet et retombe sur sa jambe mal assurée, retrouvant l'équilibre contre son torse, que ses mains ne quittent alors plus. La vampire accueille ses caresses et ses mots doux avec l'espoir fragile qu'il accède à sa requête.

La réponse ambiguë de l'avatar la voit pendue à ses lèvres comme une concubine à celle de son empereur et ses yeux arctique cherchent l'émeraude des siens, couvant tous ses désirs comme des poissons affleurant sous la glace.

Ses mains jouissant d'une liberté éphémère parcourent le lest de ses chaînes du bout des doigts, explorant les effets de leur aimable morsure.
Mais lorsque Draven s'affaire à nouer ses poignets derrière elle, Thanasia n'est pas fâchée.
Elle doit même se mordre les lèvres en secret pour réprimer un gémissement d'excitation.
Car elle s'en rend compte, elle le préssent : Il allait la prendre par derrière.
Et la petite vampire n'aimait rien tant que de se voir saisie par les hanches, le train battu contre un bas-ventre au rythme dicté par son partenaire.

Sous la coupe de l'avatar, Thanasia n'est plus que la somme des coups de fouets qu'elle avait reçu, l'effeuillant de son orgueil pour réveler ce qu'elle dissimulait en dessous. C'était frappant de voir deux êtres si différents posséder un même corps. Une vampire puissante, hautaine, convaincue de sa supériorité ...et une bête lascive aveuglée par les désirs primaires.

Les deux étaient réelles, elles coexistaient mais rares étaient ceux capable d'effacer la première pour ne laisser que la seconde, la marque d'un véritable maître-dresseur.

L'attirance inavouée de Thanasia pour la soumission et l'humiliation provenait sans doute de l'ange qui l'avait vaincue et brûlée de sa marque il y a des millénaires. Dalsimaï.
Il l'avait enchaînée puis brisée sur la montagne, physiquement et psychiquement. Puis, une éternité plus tard, il l'avait libérée.
Il était le seul être de la Création auquel Thanasia s'était absolument abandonnée. Elle l'avait vénéré autant que craint, haï, son geôlier, son tourmenteur et son sauveur. Des siècles s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre en haut de Saerth'wen, sa prison, et depuis Thanasia rêvait de leurs improbables retrouvailles. Dalsimaï était l'un des seuls à l'avoir vaincue sans l'avoir prise, sans avoir jouit entre ses cuisses. Car autrefois elle s'offrait à tous ceux qui y parvenaient. Mais la vampire était trop vile pour un corps si pur, pensait-t-elle.
Thanasia aurait voulu être violée par l'ange, foudroyée sur la pierre sous ses muscles divins.
Qu'il aille jusqu'au bout puisqu'il lui avait déjà tout pris.

Et c'est pourquoi, lorsqu'elle touchait le fond, Thanasia y restait longtemps. Elle y cherchait le même abandon, la même soumission qu'il y a des siècles autrefois. Dans le cas particulier de Draven Dairn, elle l'avait détesté jusqu'à ce que cela lui plaise, visiblement. L'avatar n'était pas Dalsimaï mais elle s'était finalement réconciliée à l'idée d'être sa propriété, à travers tous les tourments de cette condition.
Car par dessus tout, douleur ou plaisir, Thanasia aimait ressentir, et ce maître ne faillait jamais à cette attente.

Si c'était cela, "toucher le Fond", elle en avait connu des moins voluptueux. Et elle s’accommoderait volontiers de celui ci, pense-t-elle, sans doute dans un état second alors que l'avatar la guide par les cheveux où il comptait la prendre.

« Tu ne mérites pas d’avoir un lit moelleux sur lequel t’allonger afin d’être besognée. Là, ici, tête contre le dallage et cuisses bien écartées. Réclames de la plus belle et de la pire des manières, alors je t’offrirai une délivrance que tu ne mérites pas mais que je daigne t’accorder… »

« Merci maître... » soupire Thanasia, reconnaissante, tombant à genoux à peine les doigts relâchent leur prise sur son scalp. « C'est vrai, je ne mérite même pas le sol. »  gémit-t-elle en posant sa joue sur le carrelage, sonnant le cliquetis des lests métalliques pendant de sa poitrine.

Mais pourtant son dos s'arque naturellement, son postérieur s'épanouit au  dessus de ses cuisses blanches qui s'écartent comme des rideaux. Ils découvrent ses bijoux génitaux, tirant sur le sexe offert à sa vue. Thanasia semble si familière, si confortable dans cette position d'offrande, éclose telle une fleur intime prête à être cueillie n'importe où, n'importe quand. Car telle était sa nature, une lasciva aeterna.
Et l'attente laisse couler son nectar le long des chaînettes. Elle gémit encore de plaisir.

« Nhh... Je suis à vous, maître..   Prenez moi, par pitié, prenez moi... Montez moi de toute votre saoûl... » La langue de Thanasia lèche sans réserve le sol immaculé du peu de sang qui s'y trouve. « Voyez comme vous m'avez manqué. Ne... ne laissez pas ces vêtements vous retenir. Oubliez les, libérez votre vraie nature. Je saurait vous plaire, vous le savez... vous accueillir entièrement. Molestez mon corps, consommez moi.
Rappelez moi que je suis votre objet...  »
supplie Thanasia, excitée par ses propres mots, les portes de ses intimités n'appelant qu'à être forcées.

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Le Spatioport / [Jack Marston & Thanasia ] Meeting In Transit
« le: mercredi 06 novembre 2024, 17:55:43 »
Pour tout le Rien, le silence et le froid que recelait l'espace sidéral, la Base Spatiale compensait  par l'agitation bouillonnante qu'accumulait son enceinte métallique.

Sanctuary.

Une super-forteresse autonome, un oursin d'antennes avec ses plates-formes de canons superposées en rizières, prêtes à déchirer l'espace de milliers de tonnes d'acier explosif contre le premier Formien qui oserait en franchir les senseurs.

Depuis un cockpit en phase d'approche, tout semblait bien calme. La lumière blanche de l'espace irradiait la carcasse de la cité flottante, celle de l'éternel trafic des engins spatiaux suivant des routes invisibles autour d'elle.

Mais en connectant son casque, l'espace s'allumait soudain d'un flux saturé d'annonces automatiques, d'instructions de navigation, d'échanges entre pilotes et contrôleurs de vol, du timbre monotones des traducteurs automatiques ou du cliquetis mystérieux de langues jamais entendues auparavant.

L'opérateur aguerri basculait alors sur son canal vocal désigné à l'aide de sa console et s'enregistrait auprès de l'Autospace Traffic Controler. Big Mama, Overlord, NMEMNYS de son vrai nom : l'intelligence artificielle contrôlant tout sur Sanctuary.

Quelque part dans l'espace, à moins d'un millier de kilomètres, une fissure violacée déchire le vide et recrache la carapace d'un vaisseau, toutes turbines lancées à fond.
Un orage de foudre retient la cuirasse et tente de l'accrocher depuis les entrailles de la fracture. Elle tente à tout prix d'avaler ce qu'elle vient de perdre, quitte à briser l'objet de ses convoitises. Mais d'un coup de gouvernail expert,  l'engin s'arrache à cette fissure magnétique qui, vaincue, se referme aussi brutalement.
Héritant de la poussée maximale des moteurs, le vaisseau dérive en diagonale. Puis son nez pivote et bascule pour s'aligner vers Sanctuary. Il envoie une première transmission dans la voix composée de sa pilote.

« VKT-99-911 pour ATC – Victor Kilo Tango – Surgissement sans calcul dans votre second anneau de détection. Confirme allié. A vous. »

La tonalité artificielle du Trafic Controler grésille un instant avant de répondre.

« VKT-99-911, bien reçu – Confirme allié - "Moniteur", appareil enregistré - Veuillez confirmer votre approche. A vous.»

« Approche confirmée. Requête de plate forme intermédiaire - Durée intermédiaire – 11ème secteur de maintenance civile. A vous. »

Nouveau bruit d'interférence d'une seconde environ, comme un simulacre de réflexion.

« Accordé/Accordé/Accordé. Maintenez vitesse de croisière jusqu'aux marqueurs de décélération.
Puis, intégrez voie IL-21 depuis les balises de trafic autorisées. Puis, suivez voie IL-21 jusqu'à jonction APP30. Puis, suivez JL-63 jusqu'au niveau -13. Puis, quittez JL-63 depuis les balises de trafic autorisées. Puis...
»

«  Ouais, ouais, ouais, ouais... » Abrège la pilote en ignorant la suite du laïus automatisé qui s’égrène toujours dans ses oreilles, rétablissant la poussée en direction de Sanctuary.
Le Moniteur, car c'était son nom, accélère de manière formidable, sans même corriger la dérive de trajectoire initiée à la fermeture du portail et la masse blanche de la Base s'agrandit en silence derrière l'affichage projeté du poste de pilotage.

Le Moniteur, surchargé par son saut dans le multivers, libère des éclairs violets qui arquent à la surface du fuselage, faisant trembler l'habitacle et disparaître brièvement les informations de vol.
 
De nombreux voyants s'allument à un rythme alarmiste dans l'espoir d'attirer l'attention sur les diverses saturations du système.
Leurs efforts sont ignorés ; Inclinée dans son fauteuil suspendu, Thanasia garde le bras tendu vers un boîtier fixé au plafond, le regard vissé sans passion sur l'indicateur de distance avec Sanctuary, accélérant vers le zéro à mesure que grimpe la vélocité.

La station prend bientôt des proportions dramatiques dans le hublot. Le calculateur cesse de proposer des trajectoires d'esquives, n'affiche plus qu'un message BREAK sur son écran.

« Survitesse, surv...* » Ses doigts gantés poussent l'interrupteur, éteignant au passage la plupart des voyants d'alarme. Thanasia pose ses pieds à plat sur le palonnier, juste avant d'enclencher une brutale inversion de poussée.

Son siège de pilote avance d'un mètre pour amortir le freinage.
Illuminée par l'échappement des tuyères de recul, la carlingue gémit avant de gronder comme le tambour d'une machine à laver.
Puis la vitesse chute enfin.
A quelques distances de la voie IL-21, le Moniteur amorce un très grand virage pour s'aligner en parallèle du trafic.

Entre les balises, la circulation spatiale est dense mais fluide.

Le train des vaisseaux défile sans hâte en ordre serré, dévoilant des engins parfois très simples et d'une beauté fonctionnelle, parfois d'une forme étrange et éclatante de couleurs, témoignant d'une culture ou d'une fonction spécifique.
Les modèles de série qui se suivent portent des logotypes de compagnies tributaires de Sanctuary . Mais l'absence flagrante de standardisation prouve que beaucoup viennent des quatre coins de l'univers et souvent d'autres plans du réel. Certains vaisseaux ont des optiques ou des pattes organiques. Des poils, parfois.
Tous suivent les antennes lumineuse qui tracent leur voie dans le vide spatial.

La navigation autour de Sanctuary s'organisait grâce à ce réseau de voies ceinturant la station, reliant la Capsule, Sanctuary et ses milliers de portes entre elles afin d'éviter blocages et collisions.

Mais plutôt que de s'intégrer au trafic, le Moniteur accélère.
Et à peine dépasse-t-il les balises d'insertion qu'un petit drone de circulation le prend en chasse. Les systèmes du vaisseau-espion spoofent sans effort la signature radar de leur poursuivant et la copient. Le petit drone, plus apte à distribuer des amendes qu'à la guerre électronique, abandonne la chasse, pensant soudain qu'il se poursuit lui-même.

Le Moniteur navigue sans obstacle le long de la IL-21, un arc électrique zappant une antenne lumineuse lorsqu'il passe à proximité.
Parvenu à une jonction, sorte de portique flottant, le vaisseau plonge pour rejoindre une autre route, plusieurs niveaux plus bas. Quelques robots autonomes s'arrêtent pour observer la course de l'engin mais aucune poursuite n'est lancée.

Enfin, le Moniteur parvient devant une des multiples portes menant au onzième secteur de maintenance civile.
C'est une zone réputée mal desservie et mal fréquentée, où la qualité des services et des pièces varie du pire au médiocre ...A moins de connaître les bonnes personnes ou d'y avoir vécu ; alors un monde de raretés à des prix abordables et à la provenance douteuse s'ouvrait à vous pour peu que vous sachiez où chercher.

Le Moniteur abandonne son déguisement radar et s'immobilise, toujours secoué d'éclairs violacés, dans l'axe de l'entrée rectangulaire.

« VKT-99-911 pour Porte 317 – Appareil enregistré demande accès à onzième secteur de maintenance civile pour atterissage. » réclame la pilote.

Deux tourelles orientent leurs vénérables canons quadruples – braqués comme des pieds de table – en direction du vaisseau. Le temps d'un scan, puis la première répond d'une voix aussi accueillante qu'un compacteur industriel.

 « VKT-99-991, accès refusé. Surcharge énergétique excédant les niveaux autorisés, réduisez votre... »

Un éclair sauvage arque sur la coque et frappe la première tourelle de plein fouet, l'envoyant valser sur plusieurs tours.

« … Surcharge énergétique descendue à un niveau réglementaire. Accès autorisé. » décrète la seconde boule de canons avant de retourner dans son axe.

Aucune agression détectée.
Diagnostic : survoltage spontané.
Sans système d'armement, le Moniteurest innocenté par le portail et immédiatement, une nuée de petits automécanos pullulent sur la tourelle hors-service.
Insensible, le Moniteur pénètre au pas dans l'enceinte pressurisée de Sanctuary, illuminé par les gyrophares de la porte. Ses réacteurs atmosphériques prennent le relais.

Le onzième secteur de maintenance civile s'accrochait au dessus du vide dans toute la disparité de ses structures métalliques. En dessous, les neuf autres secteurs. Au dessus, les dix autres.
Il s'agissait d'une sorte d'anneau périphérique, de puits extérieur logé dans un espace entre le corps de la station et son blindage externe.

Solidement boulonnées aux parois verticales s'alignaient des unités d'habitations huileuses, des plates-formes de ravitaillement, des hangars d'assemblage, des cales sèches, des commerces bas de gamme, des réservoirs de gaz, des monte-charges, des pipelines...
Et à ces premières structures s'en accrochaient d'autres, et le tout s'étalait sur des kilomètres de haut, bercé par le trafic interne qui le montait, le descendait ou en faisait le tour.

Tout ce bruit résonnait sourdement contre l'arrondi du blindage externe, contre lequel il était interdit de construire. Un chiffre Onze gigantesque y était inscrit, dominant les plates-formes de transit qui lui faisaient face, l'endroit choisi pour faire halte par le Masterclass et son équipage.

Ses trains sortis, le Moniteur traverse plusieurs voies de circulation et, épargnant les véhicules des surcharges qui le parcourent encore, descend avec pesanteur vers le carré d’atterrissage voisin. L'air vibre et chasse sous ses spots lumineux et ses propulseurs atmosphériques.

Le vaisseau-espion touche le sol avec la délicatesse d'une ballerine ivre, malgré ses systèmes défaillants. Puis il endort ses turbines dans un sifflement de plus en plus lent et grave.




Le murmure se poursuit alors que chuinte la porte latérale. L'escalier d'accès se déplie et la silhouette noire de la pilote apparaît dans l'encadrement.

Une sensation de malaise exhale alors du sol. Elle démange la voûte plantaire, remonte dans les jambes et bloque le souffle dans la poitrine.
L'instinct de survie, qui s'éveille face au danger, se met en marche à la vue de cette petite femme, sans armes dans sa combinaison simple et serrée.

Elle rappelle une peur latente, irrationnelle, comparable à une fuite de carburant dans un arsenal. Et chaque faux mouvement pourrait provoquer l'étincelle.

La moindre interaction avec cette femme pourrait mener au pire. Mais pourquoi cette impression ?
Légère comme une plume, la demoiselle emprunte seule les marches qui l'amènent sur le tarmac. Elle n'est pas armée mais le danger vient d'elle, de derrière ses yeux glacier reflétant un éclat surnaturel. Ils épellent un désastre futur, imminent mais qui peut être évité.

La demoiselle remonte la longueur de son vaisseau vers le cockpit.

Pour ceux qui gardent leur sang-froid, ils peuvent saisir que le malaise est artificiel. Il vient par vagues ; des pulsations d'autorité émises par l'inconnue auxquels l'instinct réagit. Elles semblent à peine volontaires de sa part, spontanées.
Même lorsque son regard croise celui de Marston, l'espace d'une demi seconde, il peut sentir un poids tomber sur sa nuque athlétique, comme si une main fluette, presque indépendante, l'incitait à baisser la tête.
Thanasia ne s'arrête pour quiconque et cela ne dure qu'un instant, mais Marston sait qu'il fait désormais partie d'un tableau de valeurs dans cette petite tête mystérieuse.
Les moins résolues parmi l'équipage du Masterclass n'y résistent pas d'ailleurs. Marston en surprend à détourner le regard et chercher nerveusement une occupation.

L'officier reconnaît cette attitude de vieux mercenaire, masquant sa vivacité derrière une négligence feinte.  Une vie passée à fuir ou à traquer, selon ses circonstances personnelles. Ceux qui savent que chaque être comporte une menace qui peut être évaluée.

Courante chez les gunslingers bourrus, il la trouve plus rare chez les demoiselles fluettes aux allures d'assassin pour une technocabale occulte, du genre à hanter les conduits de ventilation d'un hôtel pour étrangler un dignitaire avec une corde de piano. Du genre à piloter seule un vaisseau de guerre électronique déclassé et à se balader en combi moulante de type « je peux devenir invisible, grimper aux murs et survivre dans le vide spatial avant de sauter dans une petite robe cocktail.».
Tout simplement parce que ce genre de  gens évitaient d'attirer l’œil.
Cela dit, toutes choses considérées, atterrir dans cet étage délabré de la station pouvait constituer une forme de discrétion.
Les choses que la demoiselle semblaient être paraissaient trop évidentes pour qu'elle le soient vraiment.  Pourtant elle n'inspirait aucun air de tromperie apparente.

Elle longe son vaisseau jusqu'à hauteur du cockpit et au delà, constatant avec dépit les travaux de maintenance invisibles qu'elle allait devoir pratiquer. Deux petites créatures trapues en combinaison de mécano accourent sur le tarmac, portant au dessus de leur tête une large buse de carburant. Mais dès que la pilote se tourne vers eux, ils changent brutalement de direction et retracent en sens inverse le chemin laissé par le tuyau qu'ils traînaient dans leur sillage, boa paresseux dont la queue aboutissait à un réservoir rempli - à n'en pas douter - du fuel le plus goudroneux qu'on pouvait se procurer. A un prix d'ami, bien entendu.
L'aura réprobatrice de l'inconnue avait suffit pour réponse. Mais si les deux escrocs persistaient dans leur contestable commerce, c'est qu'il existait assez de naïfs pour les payer.

Soudain, de la voie d'accès au tarmac – celle qui menait aux droit aux portes vers l'intérieur de la station – plusieurs véhicules produisent une embardées et filent à vive allure vers les vaisseaux.

Mauvaise nouvelle. Les deux chariots de tête sont remplis de cyborgs anti-émeute.
Quand aux troisième, c'est un châssis d'un canon rotatif de 30mm qui se stabilise sur Thanasia en vrillant.

« Contrevenante ! Vôtre vaisseau correspond à plusieurs registres d'interdiction prioritaire ! Déclinez votre activité et préparez vous au processus de privation de liberté ! » aboie le haut-parleur du chariot renforcé, de la voix nodulaire du cyborg responsable.

Le voilà, le désastre épelé par la présence de l'inconnue ! Cet étalage de puissance de feu ne semble pas émouvoir la demoiselle, mais le Masterclass et son équipage sont droits dans la ligne de tir de l'énorme canon rotatif. Au moindre geste brusque, l'équipement peut cracher plusieurs dizaines de munitions perforantes de la taille d'un pied de table, transformant Thanasia – et tout organisme au delà - en nuage de poussière rose et tout équipement en râpe à fromage.

Les cyborgs avaient amené un foutu système anti-vaisseau pour confronter la pilote. Ils ressemblaient à un groupe privé, mais pourtant, ils utilisaient du matériel d'assaut conçu par les forces automatisées de la Station. Et toutes leurs armes utilisaient des lasers d'acquisition, même le canon avait un équipage. Alors pourquoi MNEMNYS utilisait-elle un proxy pour régler ce problème et pas directement ses systèmes robotiques ?

Thanasia fait un pas en avant.

Les projecteurs des chariots tournent au rouge. « Arrière ! »

« Ecoutez moi, pantins sans cervelle ! » Répond Thanasia, laissant entendre sa voix couroucée.

Elle active le datapad sur son poignet, pianote un peu puis projette un document holographique qui s'affiche sans doute dans les casque de l'équipe d'assaut. Son geste de main avait bien failli les faire tirer.
Un silence, quelques brèves délibérations, puis avec la même rapidité qu'ils étaient apparus, le contingent se rassemble et rebrousse chemin à vive allure.

La demoiselle se retourne avec la grimace d'une sang-bleu contrariée par les serviteurs d'une maison étrangère qui ne l'ont pas de suite reconnue.

L'affaire résolue, elle revient à grand pas et entreprend d'ouvrir un panneau de maintenance sur le ventre de son vaisseau. Pour ce faire, elle doit pousser et grimper sur un caisse car, à l'exception de la poupe, le corps du Moniteur disposait d'une importante garde au sol qui permettait de circuler sans peine en dessous.

Une accumulation de fumées dues à un incendie électrique s'échappe dans les airs lorsque s'ouvre la bouche d'acier. Les flammes sont éteintes mais les dommages sont là.
Alors la vampire se met au travail. Elle rentre chercher une caisse à outils flottante et grimpe sous la carlingue. Elle semble soudain bien seule, agrippée au dessus du vide, entreprenant les travaux de maintenance d'une équipe entière de mécanos. Elle n'a clairement pas l'équipement adéquat et la tâche semble retorse, mais pourtant ses gestes sont sûrs. La pilote sait ce qu'elle fait.
Après avoir tiré trop fort sur un câble, tout un boîtier s'arrache avec et s'éclate sur le tarmac en dessous.

Pendue façon chauve-souris, la vampire passe un appel :

« Brdl'k, je suis sur Station. Secteur de maintenance. Oui, on discutera plus tard j'ai besoin de pièces. »

Elle raccroche et continue de compulser les sites de surplus, la tête en bas sur son datapad, une moue absente sur le visage alors que défilent les images sous ses yeux.

3
Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: mardi 22 octobre 2024, 23:49:55 »
Thanasia accueille, fébrile, le baiser sur sa peau et en déguste le bruit volatile. L'avatar joue avec elle, passe fugitivement les doigts entre ses jambes nues, sans même cette fois y laisser une tape.

Elle bourdonne d'envie inassouvies alors que son tortionnaire joue avec sa frustration toujours plus refoulée et qu'il tire sur le bout de ses seins. Sans jamais pousser dans son intimité, ses doigts cruels ne lui avaient même pas accordés une nouvelle tape pour punir son excitation. Thanasia fulmine d'envies vermeilles et impuissantes. Et son tortionnaire sait les alimenter :

« Oui, tu as raison, il manque quelque chose entre tes cuisses… c’est quelque chose de très important… »

Il replie sa petite jambe souple, la soulève et la noue sans résistance dans les nœuds de sa corde rêche. Elle serre sa peau blanche, et la vulgarité de sa matière jure avec le reflet délicat du fer argenté qui emprisonne sa cheville. Mais chanvre et argent se côtoient sans se gêner, car ils partagent le même dessein : Restreindre la vampire pour la livrer aux tourments. Quelque part, la vampire mérite le chanvre qui agresse sa peau
Si la créature ne laisse rien paraître, trop bâillonnée d'orgueil pour jamais admettre ce que les privations de liberté provoquaient à son excitation, elle pousse un cri pour chaque pince qui mord ses lèvres intimes. Et l'avatar la laisse gémissante, consommée de petites plaintes alors que les dents métalliques tirent et s'enfoncent dans sa peau à vif et que tirent sur son intimité les poids tremblant au bout de leurs chaînes.

« Voilà, comme ça il ne manque plus rien, n’est-ce pas ? Tu vois ce que tu me fais faire parce que tu n’es pas capable de garder les cuisses écartées ? »

Thanasia ne répond rien d'autre que ses petits bruits de crainte et d'anticipation. Car elle convoite ce qui va suivre. Ses hanches basculent comme pour mieux l'accueillir.
Et les lanières éclatent contre son sexe ouvert par les pinces. Un bruit sourd, mat, humide et aigu tout à la fois. Le cuir s'abat, et un éclair blanc de douleur foudroie le corps de la vampire. Et l'avatar peut voir la peau de son ventre se tendre comme la peau d'un tambour.
Thanasia pousse un cri suraigu, puis, fouettée à nouveau sur le bout des seins, finit dans des graves presque grotesque. Elle tire la langue, le corps tordu en diagonal, possédée de bruits suppliants alors que les poids s'agitent toujours sous son entrejambe, tirant sur les rideaux rougeoyants de sa féminité.
La vampire s’enivre de sa flagellation génitale, s'exposant saoule de douleur sous les yeux de son maître.
Toute dignité la quitte alors qu'elle halète en silence sous la caresse de sa joue.

En quelques mots, son maître prononce l'exorcisme qui la libère du sceau de l'Ange dans sa nuque, celui qui l'empêche de verser le sang d'autrui.

« Je t'autorise à me blesser. » La phrase est courte et sans emphase. L'exorcisme ne tiendra pas longtemps. Mais assez pour laisser l'avatar percer son doigt contre la canine de sa possession dépravée, teintant l'émail de liquide vermeil.
La vampire ferme la bouche pour laisser cette goutte glisser contre sa langue et en déglutir l'infime mais délicieuse quantité.

Sa bouche ouverte à nouveau, ses yeux ne parviennent plus à se séparer des perles de sang qui tombent une après l'autre sur les lattes où reposait encore un de ses pieds.
Draven a fécondé son esclave des graines de la Soif. La substance est en elle. Elle en veut davantage. Et chaque goutte qui tombe est un deuil de plus pour la créature de la nuit.

La voix bredouillant d'impatience et de toutes les urgences qui la tiraillaient, Thanasia lève les yeux vers l'avatar :

« Maître ! Plutôt que les aiguilles, je... Ne voulez vous pas nous conduire à votre lit ? P...Prenez moi, maître, de grâce, je n'y tiens plus, étrillez moi ! Je vous serais soumise, je saurais vous satisfaire ! »

Draven peut entendre Thanasia briser le vase de son orgueil, le sacrifier pour le soulagement de ses  pulsions corporelles.
Elle n'y tient plus, il le voit. Mais c'est la sincérité dans ses yeux qui le frappe. Pour la première fois, la fière vampire réclame la verge de l'assassin, plutôt que d'accueillir ses promesses d'ébats avec le mépris qu'il lui connaissait bien. La verrait-il agir autrement au lit que son comportement d'esclave - passive et indifférente entre ses mains - jusqu'à l'orgasme avec lequel il ne manquait jamais de la terrasser  sur ses draps ?

Ce n'était pas la douleur que Thanasia fuyait, c'était sa propre débauche et la terreur de ses  réactions, tordue de plaisir dépravé à chaque coup qui mutilait plus encore ses parties intimes. Elle craignait les aiguilles car elles lui interdiraient un instant de plus  la délivrance de la pénétration.

Son vagin en feu réclamait d'avaler une nourriture consistante au delà du piment de douleur qui s'étalait déjà sur ses lèvres. Elle voulait la queue, elle voulait l'étreinte, elle voulait le cou à portée de ses dents.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: lundi 23 septembre 2024, 11:09:48 »
« Soit… je suppose que tu es le seul mérite que frappe plus fort, n’est-ce pas ? Mais avant… peut être devrait-on rajouter des pinces ici ? »

L'exploration digitale que répète l'avatar entre ses cuisses lui fait récolter de petits gémissements impatients et frustrés.
Pas de doute, son regard le supplie d'aller plus loin, plus profond, de la pénetrer.

« "Ici" manque de quelque chose, pour cela vous avez raison, et c'est ma plus grande souffrance que d'en être priv... HAan ! ♪ »

La claque lui provoque une autre forme de satisfaction, à en juger par le velouté de son gémissement, plus impudique encore que la première fois.

Cette fois, les coups de fouet frappent les bras de la petite créature, giflent violemment ses joues et s'abattent sans pitié sur ses doigts. Emporté par le passage des lanières, le visage de Thanasia grimace plus de l'humiliation des gifles que de la douleur qu'elles provoquent.
Ses bras figent leurs muscles et ses doigts resserrent leur prise sur le crochet.

La vampire absorbe la souffrance comme une éponge. L'avatar pouvait se rappeler leur long combat et sa tolérance inhumaine à celle ci.
Sa plus grande vulnérabilité trônait dans son orgueil si vaste et vulnérable. Ainsi que dans l'urgence de ses... besoins intimes qu'elle peinait terriblement à dissimuler.

Mais là, sa résilience physique n'enlève rien aux coups de fouets qui s'abattent. Il renforce le sentiment que le corps de Thanasia est celui d'un pantin ou d'un jouet, un roseau ou une poupée, pouvant être malmenée avec l'assurance qu'il en faudrait bien plus pour la casser.

Elle se marque de rouge, elle ressent la douleur, mais rappelle davantage un objet animé qu'un être humain.

« Vas-tu tenir le coup ? »

Demande l'avatar à son jouet comme un préambule à la frappe qui va suivre.

*SchKlak !*

Le bruit pesant, cinétique, du cuir contre son sexe se marrie à son cri de douleur orgasmique qui sonne comme un "Oui", un "Enfin" et un "Encore" tout à la fois.
Le coup fait s'envoler la frêle vampire sur l'extrémité des orteils, les cuisses scellées l'une contre l'autre. Mais le suivant, s'abattant sur ses fesses blanches la recloue sur la pointe des pieds, flattant ses reins de la violence du cuir. Le dernier qui termine sa course sur ses tétons est presque de trop. L'espace d'un quart de seconde, ses petits seins se déforment sous l'impact et laissent la marque des bandes. Une de ses phalanges glisse du crochet alors qu'elle gémit de plus belle et ses jointures blanchissent sur le métal qui la soutient, accentué par le coup qu'elle venait d'y subir. Ses doigts se referment sur leur prise avec difficulté.

« Tu as le droit de t’effondrer et de prier pour être épargnée ou pour que je cesse…. Je suis quelqu’un de clément… »

Peinant à calmer sa respiration, Thanasia baisse les yeux sur sa peau marquée de rouge, son entrejambe à fleur de peau et les poids qui s'agitent encore sous ses tétons meurtris. Elle relève lentement la tête.

« Ne... Ne vous moquez pas. Je sais que nous venons de commencer... Je sais ce qui va suivre... De quoi vous pourriez me priver... Donnez moi tout, maître. »

Demande-t-elle avec une voracité assoiffée.
Elle dévoile le bout pointu de sa langue rose claire, posée sur sa lèvre, celui de ses longues canines blanches qui se distingue au  plafond de sa bouche haletante.
Une nouvelle fois ses pieds aux ongles pointus s'écartent l'un de l'autre.


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Vous nous quittez déjà ? / Re : C'est la mode !
« le: mardi 20 août 2024, 12:36:59 »
Bon retour... ♪ .w.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: dimanche 11 août 2024, 09:10:33 »
Thanasia pousse un cri plus aigu. Le fouet redouté s'était enroulé dans son dos, et, revenant brusquement vers son maître, s'était abattu sur les tétons dont se gorgeaient déjà les féroces bouches métalliques.

Comprimées si brusquement, les mâchoires veulent suivre quand le cuir s'échappe, tirant avec elles leurs roses prisonniers, arrachant au passage une grimace à Thanasia.

Les poids emmenés eux aussi tombent en retard sur ses côtes, presque déçus d'avoir à nouveau été délaissés.

Sans attendre, le coup suivant s'enroule sur sa jambe et Thanasia bondit sur le bout des orteils quand les sangles viennent percuter son vagin.

" HAAaah~ !"

Il n'y a pas d'appréhension dans le cri qu'elle échoue de nouveau à étouffer, renversant son visage au plafond dans l'espoir de ne pas en laisser profiter l'avatar. Était ce du plaisir qu'il avait entendu ? Un sursaut de soulagement ?
Ses jambes se ressèrent par réflexe, trop lentes pour attraper le fouet mais la vampire les écarte à nouveau, d'un geste qui ne peut qu'être conscient.

Le souffle de la petite créature soulève rapidement sa poitrine dans un effort pour maintenir son calme.

 Le vernis d'indifférence s'écaillait toujours plus.
Ce n'est pas la crainte de la douleur qui la menait peu à peu à perdre la face mais plutôt l'attente, sa réaction à chaque coup qui trahissait sa nature véritable.

"Je ne frappe pas assez fort, encore, n'est ce pas ?

La phrase est un choc. Plus qu'un défi, Thanasia entend une invitation.
Le souffle court, elle se déshabille soudain de ses réticences à être frappée et répond - toujours drapée, mais plus fragilement que jamais - de son air fier et provoquant, appuyant sa fesse contre le doigt qui s'y promenait.

" Mon maître ? La main timide ? Je ne vous reconnaît plus... Reprenez vos esprits, faites ce que vous savez faire de mieux, détendez votre bras..."

De sa fierté, il ne reste que son sourire narquois. Son corps est entièrement tourné vers lui, ses yeux le supplient de reprendre ce qu'il avait interrompu.
Après des mois, Draven pouvait enfin voir le fruit de son labeur mûrir devant lui.

Encore quelques efforts et il révelerait enfin à lui la véritable Thanasia.


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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: mardi 30 juillet 2024, 20:55:02 »
« Petite arrogante. »

La remarque, prise comme un compliment, semble faire sincèrement plaisir à Thanasia qui adopte une mine qui semble dire « Vous aviez remarqué ? ».

Mais son attitude railleuse n'est qu'une façade, un vernis qui s'écaille à chaque nouveau pas que l'avatar de brume fait autour d'elle. A chaque seconde. En vérité, son corps attend les coups.
C'est au tour de Dairn de frustrer son esclave par son inaction.

Ses jambes sont dressées, ses fesses sont tendues.

Il peut l'entendre respirer par le nez.

Mais la vampire a le mérite d'entretenir cette digne indifférence, aussi fragile soit-elle.

Les doigts qui s'imposent entre ses cuisses lui provoquent un petit sursaut.

Elle se cambre, entrouvre  brusquement sa bouche pour laisser échapper un gémissement fébrile... qui heureusement ne vient pas.
...Pas avant que la claque ne vienne maltraiter son sexe d'albâtre.

« ...Han ! ♪ » Laisse-t-elle glisser doucement, mais bien malgré elle, sur sa langue.

« Espèce de petite putain…. As-tu si hâte de souffrir ? Eh bien soit. »

Thanasia ne répond pas, ses canines plantées dans sa lèvre inférieure pour ne pas laisser échapper d'autre son.

Elle le regarde s'approcher d'elle avec ses mâchoires lestées et pincer sa poitrine, le regard plein de rancœur. Mais dès l'instant où le poids tire sur son sein droit, son autre téton se dresse si bien que l'avatar peut y faire mordre les dents métalliques d'une seule main.

Les deux plaies rougissent à peine à la pointe de ses petits mamelons. Thanasia se redresse en espérant limiter les trépidations des poids métalliques suspendus par des chaînes. Mais ce faisant, elle ne présente que mieux son buste à l'instrument  de son maître.

« La douleur est-elle à ton gout ? »

Encore une fois le silence de ses lèvres mordues pour seule réponse et un regard de défiance.

* Shlack ! *

Si le premier coup de fouet ne lui provoque qu'un sursaut, le second s'enroule juste en dessous de sa poitrine, frappe les chaînettes et fait s'enfuir les poids loin de son buste. Autant que faire se peut, car les mâchoires les retiennent et tirent brusquement sur ses seins.

* Shlack ! *

« Aahh ! Oui, maître ! » répond-elle presque par réflexe, très vexée d'avoir laissé échapper un autre cri, peut être dans l'espoir que sa réponse tardive ne le fasse pas frapper deux fois au même endroit .

Elle maudissait parfois ses seins lorsqu'ils la trahissaient ainsi. Comme un talon d'Achille, une vulnérabilité trop aisée à découvrir. Ses entraves d'argent n'aidaient en rien. Elles la rendait à son physique de jeune femme gracile, dénuée de quelconque résistance surnaturelle.

Les poids s'agitent en tous sens sous ses petits seins, infligeant leur sort de gravité à ses tétons meurtris. Sans surprise les lanières n'ont pour l'instant laissées que de discrètes traces roses sur sa peau blanche.

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Thanasia est contente de recevoir ces attentions, de constater que la déesse est capable de grande précision. La bouche entrouverte, elle tire presque la langue et se cambre encore davantage quand les mains d'Akita pétrissent ses seins, elle tourne la tête pour l'observer penchée sur elle, pour approuver pleinement le ravissement dont elle faisait progressivement l'objet. Les bouches qui s'ouvrent dans ses paumes la surprennent lorsqu'elles avalent ses tétons. Thanasia en rit presque tant la sensation est bienvenue et que son plaisir est grand.

Akita avance et, penchée au dessus d'elle, pénètre la petite vampire.

Celle ci pousse une longue complainte alors que les deux phallus écartent ses parois intimes au delà de toute raison. C'est une musique où douleur, effort et orgasme jouent à l'unisson.
Elle sent ses organes se pousser et se réarranger au passage des deux membres, elle sent les os de son bassin presque trop étroits pour y contenir ce double cadeau.
Si Akita s'était levée, elle aurait emporté Thanasia sans effort, tant elle était profonde et serrée en elle.

La vampire lutte pour accueillir de son mieux la déesse. Elle tire la langue, halète, comme si cette force qui l'empalait ne lui laisserait bientôt plus de place dans sa bouche.

Autour de son double appendice, Akita sent les plaies de la vampire guérir à mesure que les provoquent sa divine pénétration.
Son bas-ventre fertile embrasse enfin le dos de la vampire. Elle ne peut aller plus loin et la petite créature, respirant fort vite, se retourne comme elle peut, espérant contempler l'état de son entrejambe et de son bas-ventre enflé derrière les bras tendus de la déesse vers sa poitrine.

Le front baissé, elle semble vaincue par l'effort intense que lui inflige la déesse mais rien dans son regard ne l'implore d'arrêter.
Akita, en être supérieur, se passe bien de son accord et gifle brutalement sa fesse droite pour annoncer une montée en rythme, qu'elle le veuille ou non. Tant et si bien qu'une seconde paire de mains saisit la croupe blanche pour une nouvelle pénétration plus implacable.

« Haaaaaan, oui ! »

Un nouveau gémissement l'accompagne et s'interrompt à l'impact sourd des deux corps l'un contre l'autre, fesses contre cuisses, un bruit intérieur qui traverse les deux femmes et vient résonner entre les oreilles de la petite vampire. Puis un autre, et encore un, venant chaque fois plus tôt que le précedent et avec une puissance renouvellée. Et cet impact encore.

« Ahhhn, déesse... Vous... Aah ! Vous me prenez jusqu'au cerveau... Han ! Aah, traversez-moi !» Implore-t-elle en couvant son bas-ventre  de sa main , ses doigts soulevés par la verge démesurée qui s'y frayait en dessous.
L'entrejambe de la vampire voyage le long des deux verges, et entre chaque clapot de ses fesses contre sa maîtresse, on entend le glissement, le crépitement humide de ce déplacement contre son sexe, guidé par les mains sur ses hanches.

Thanasia était enceinte de la déesse de fertilité. Jusqu'au sens propre du mot.

Car entre ses grandes mains, Akita ceignait le ventre de sa partenaire et le remplissait d'une partie d'elle même tout à la fois. Et bientôt, cette métaphore viendrait prendre son sens le plus littéral.

L'intense saillie se prolonge sans perdre haleine. Thanasia jouit et crie de concert avec la déesse. Elles gémissent dans une harmonie que seules les unions les plus intenses savent composer. Akita viole le corps de la vampire avec son assentiment.

Les deux verges, à chaque coup donné à l'intérieur de l'utérus, (qui n'est plus qu'une extension du sexe de Thanasia désormais), sentent, lorsqu'elles se retirent le corps de la vampire tenter de se contracter, de guérir, de retrouver des dimensions habituelles.
Mais à chaque coup, ces timides tentatives sont rappelées à la fougueuse pénétration qui impose sa loi et ses dimensions monstrueuses à l'intérieur de sa nouvelle possession.
Et ces contractions, indépendantes du contrôle de Thanasia, transforment chaque coup de rein en un écartelement nouveau et délicieux pour sa victime, à en juger par ses cris.

Enfin, Akita se penche en avant et gratifie le dos de son offrande de ses mamelles opulentes.

Dans un orgasme fou, la déesse se vide dans Thanasia.

Son petit ventre blanc enfle sous la quantité de fluide déversé dans son vagin. Il se déforme, incapable de s'évacuer assez vite le long du membre, scellant hermétiquement son sexe sur plus de vingt centimètres et le liquide qui parvient a évacuer vient gicler sur les cuisses de sa propriétaire.
L'anus blanc de la jeune femme, au contraire, avale goulûment les litres de semence que pompe la déesse en elle, ses intestins restant habituellement vides.

Sentir la sève remplir son estomac semble etre un délice pour la vampire, mais entièrement supplanté par la surprise de son ventre gonflant brusquement.

Thanasia pousse un « Ooohh... » empêché, une longue plainte de natalité. Malgré les changements brutaux imposés à son corps, Thanasia caresse doucement les bras qui l'enlacent et profite de l'instant de tendresse
Akita se retire, s'extrait longuement de la vampire à quatre pattes et laisse couler à flot la sève des orifices qu'elle vient de quitter.

Thanasia se relève péniblement à genoux, espérant se vider plus facilement dans cette position.
Elle se retourne face à elle et admire son ventre gonflé. Cette grossesse factice fait grande impression à la vampire car elle caresse un long moment sa peau étirée où les vergetures s'effacent déjà.

« Merci. » adresse-t-elle d'un souffle à la déesse, alors que deux épaisses cascades de liquide coulent entre ses jambes sur les feuilles vertes, son ventre réduisant à vue d'oeil.

Quand la déesse le lui présente, Thanasia accueille le double sexe devant son visage avec sa langue sans perdre un instant.
Dans un mouvement expert, elle nettoie dévotement le premier phallus de la hampe jusqu'à l'extrémité. D'autant plus rapidement que la semence divine est délicieuse à récolter.

La vampire tente, dans une charmante et vaine tentative, d'avaler le second, mais comme elle le pensait, l'organe est bien trop épais pour sa petite bouche. Et bien que ses longues canines ne puissent pas la blesser grâce à la marque de l'ange, elle ne voudrait pas être désagréable à son amante trop bien dotée.

Elle s'applique à laper le second membre alors qu'elle sent son entrejambe s'apprête à être de nouveau ravie par une forêt de tentacules.

Le couple de lianes qui stimule son bouton rose clair pendant que l'autre viole l'intimité de son urêtre lui arrachent une plainte d'adolescente capricieuse mais Thanasia tient bon, décidée à nettoyer le second pénis jusqu'à le faire briller de sa salive.

La stimulation insurmontable de la petite tentacule la ralentit dans sa tâche, la forçant à haleter, la bouche contre sa hampe. Au plus petit mouvement, les orteils de la vampire s'étirent et se contractent, gigotent au rythme de ses gémissements.

La nouvelle percée de lianes dans ses orifices inférieures, baillant toujours à l'air libre, lui provoquent une contraction réflexe. Et faute de pouvoir fermer ses jambes bien écartées, Thanasia s'agrippe aux hanches fertiles de la déesse, un de ses sexes encore posé sur sa joue.

Elle pousse de longs cris de désir alors que les tentacules de diamètres différents frottent leurs textures contre l'entrée de son anus, certaines entrant, d'autre sortant dans son sexe, grouillant, frottant à l'intérieur contre ses parois intimes.

« Haaan ! Haaaa... Tout ça... Ahh... Rien que pour moi ? » s'étonne la vampire avec complicité.

Alors que les lianes la pénètrent avec bruit, elle s'applique comme elle peut sur  le sexe haut de la déesse, sa langue précédant son pouce, appuyant sur le canal qui transportait le sperme afin d'en récolter les dernières gouttes dans sa bouche.

Elle ne pense pas pouvoir faire jouir ainsi la grande figure fertile. Plutôt lui faire du bien et lui montrer sa dévotion.

Elle passe au sexe bas, le faisant reposer à l'horizontale sur ses lèvres. Il était si long et large qu'une fée des bois aurait pu se tenir dessus entre son bas ventre et la bouche de Thanasia. Elle récupère goutte à goutte le nectar dont elle n'était plus privée.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: vendredi 19 juillet 2024, 16:54:01 »
« Tu as conscience que tu n’avais pas le droit de faire ça, n’est-ce pas ? »

Son cou gracile serré entre les mains de son maître, Thanasia parvient à conserver un reste de malice malgré la promesse de violence que ce collier de doigts appuie sur sa gorge.

« Je crois qu’il est temps de te remettre les idées en place. Va chercher l’instrument de ton châtiment. ? et choisis si tu veux être maintenue ou si tu supporteras stoïquement. »

« Bien maître, soit. » lâche-t-elle sans demander son reste, sans doute motivée par la perspective de subsistance. Glissant hors du bain, elle se frotte vaguement avec une serviette. Le bruit de ses chaînettes tintinnabule doucement lorsqu'elle la passe sous son harnais.

Thanasia trottine vers une remise d'un pas désinvolte, le son de ses pieds humides sonnant d'un ton mat sur le plancher.

Sa silhouette reparaît immédiatement, tenant un chat à neuf queues. L'instrument est de taille respectable avec son manche noir et ses lanières de cuir plates conçues pour s'enrouler autour de ce qu'elles touchent.
Mais tenu par la frêle créature qui en serait victime dans un instant , il paraissait bien grand, bien long et ses queues bien larges contre ses membres.

A deux mains, elle tend la baguette de bois à l'avatar, conservant un semblant de cérémonie malgré sa moue récalcitrante.

« Inutile de m'attacher, je sais me tenir tout de même. » lâche-t-elle avec orgueil en s'éloignant au centre de la pièce, sautant d'un petit bond pour attraper l'épais crochet d'une chaîne qui pendait du plafond.

Les bras tendus au dessus  d'elle, la vampire tourne le dos à Draven en annonçant qu'elle était prête, exposant l'intégralité de son corps nubile aux coups. Mais elle ne s'en contente pas. Car la vampire écarte discrètement ses petites cuisses blanches pour mieux exposer l'intérieur de ses jambes.
 
L'avatar ne rêve pas : ses fesses subtilement dressées trahissent accidentellement l'humidité secrète de son entrejambe. Soit la vampire s'était-elle mal séchée, soit l'anticipation des coups qu'elle s'apprêtait à subir suffisait à la faire mouiller.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: samedi 08 juin 2024, 08:26:52 »
Assise au bord de la bassine, la petite vampire lui rend un sourire goguenard lorsqu'il moque sa décence prétendue.

« Maître... Vous confondez pudeur et subtilité. Élégance et timidité. On désire davantage ce qu'on ne voit pas. » le réprimande-t-elle, examinant les formes sveltes mais sans mystère de l'étalon roux, promesses de rapport forcé.

Elle le rejoint au bain, ôte son haut et se met à lui savonner le dos. Elle enlace son corps comme un tronc d'arbre, y colle sa joue, son nez, y frotte l'intérieur de ses lèvres, remplit ses narines de son parfum. Thanasia était une fleur qui s'épanouissait sur la peau des autres. Une fleur puisant ses racines sur les muscles des mâles et dans les moiteurs féminines, comme un bourgeon poussant même entre la pierre des prisons.

« Tu as été bien dressée, dis donc. Je me demande qui t’a modelée… »

Il ricane. Thanasia ricane en retour.

« Ceux qui m'ont vaincus au sommet de ma puissance, il y a des siècles. Ceux à qui je me suis offerte et dont on parle dans les balades pour enfants. Des ballades si connues qu'elles sont devenues désuètes. Ceux dont les noms sont gravés aux frontons des temples antiques. Des héros. Des êtres comme il n'en existe plus, aujourd'hui. » achève-t-elle dans son oreille.

Thanasia passe devant lui, l'enfourche et s'applique à toujours garder un lien avec son entrejambe. Elle le savonne de pied en cap, grisée par le contact de tant d'épiderme.

« Et toi, tu t’es bien lavée de partout, même à l’intérieur ? »

« Aussi pure de corps qu'une vierge de sérail. » Il le savait. La vampire ne sécrétait rien à moins de trop boire ou manger, ce qui, ici, arrivait rarement. Son corps assimilait tout ce qu'elle avalait.

Elle accueille avec langueur son doigt entre ses cuisses... jusqu'à ce qu'il fasse une proposition qui la fasse bondir et écarter sa main d'un geste.

« Je pourrai utiliser le chat à neuf queues… tu sais, celui avec les lames…. Qu’en penses-tu ? »

« Allons bon ! Celui avec les lames ! » s'offusque-t-elle, très agacée. « Votre idée de soirée nuptiale est de transformer mon dos en tartare avant de faire votre affaire ? C'est répugnant, et je vais en mettre partout. »

Son expression se calme. « Soyons sérieux, vous connaissez l'effet de vos autres fouets sur moi, de vos martinets, de vos ceintures. Ils ont tendance à... adoucir mon caractère quand vous en avez fini avec moi. » dit-elle en se lovant contre son torse.

« Il te reste une chose à faire pour me détendre complètement dans mon bain… tu ne crois pas ? »

Thanasia lui coule un sourire complice et laisse courir sa main jusqu'au bas de son buste, sous l'eau, contre son bas-ventre puis attrape son sexe entre ses doigts blancs. Ses doigts de fée comme il les appelait si justement. Elle le sent durcir dans sa main, s'allonger et devenir solide le long de ses mouvements. Elle accélère, encore et encore. Son poignet provoque des vagues s'échouant en rythme contre la paroi du tonneau.
Lorsqu'elle sent ses testicules frémir dans la paume de son autre main, prêtes à projeter la substance épaisse dans l'eau du bain, elle s'arrête, se colle contre lui, couve son sexe entre leurs deux bas-ventres et laisse le liquide pré-séminal tremper son nombril. Le temps que la pression chute, sa main reprend de plus belle, accélère, fait grimper la tension et une fois de plus, cesse ses mouvements à l'apogée de sa contraction.

Thanasia, souriante, danse comme toujours avec les ordres de son maître. Elle profite de ses ambiguïtés pour lui céder le moins possible tout en lui obéissant fidèlement. Ce qu'il souhaite, l'avatar le prendra tôt ou tard, soit par force, soit par ordre donné. Thanasia s'assure simplement que son érection prenne la densité d'un chêne lorsqu'il la forcera. Quoi de plus dégradant pour un être comme elle d'être prise par une demi-molle ?

Contre son ventre, la vampire fait glisser le sexe de bas en haut, coincé entre eux deux. Le mouvement vertical de son bassin fait l'auspice silencieux des actes à venir. Elle se colle, l'enlace à nouveau, et avec ses canines, plante ses dents sur son cou.
Le corps de l'avatar, par un réflexe pavlovien, oublie qu'il ne peut être percé sans son autorisation et réagit pour lui, frissonne d'anticipation, tente de se préparer au déluge orgasmique qui s'apprête à envahir ses veines.
Mais il se ressaisit fort vite. Les dents de Thanasia ne sont qu'une suggestion, une qu'il est difficile d'ignorer.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: mardi 19 mars 2024, 22:49:37 »
Thanasia se raidit quand il l'attrape par les cheveux, entrouvre la bouche, retient sa respiration de crainte qu'il ne tire plus fort.
Puis elle se mord la lèvre inférieure, par réflexe peut-être. Aime-t-elle secrètement ce genre de geste ?

« Ce serait te donner du sang et je ne suis pas sur d’en avoir envie. Après tout, tu as l’air d’aller bien… »

« Ce n'est qu'illusion... » tente d'argumenter la vampire, la tête contrainte à l'angle dicté par la poigne de son maître.

Elle soutient son regard quand il saisit son menton. Ses yeux chantent des Laissez vous tenter.

« Commence par t’occuper de mon bain et de moi pendant mon bain. Et peut-être tolérerai-je ta morsure… »

Ses mots sont une douce musique dans ses oreilles. Cette fois, Thanasia se penche vers la caresse.

L'idée du sang l'excite au point d'ignorer l'emploi du surnom qu'elle n'acceptait que de ses amis, d'ignorer la punition qu'il lui prometait, voire de l'espérer puisqu'elle la mènerait au liquide tant recherché.
Elle sent déjà les coups de fouet s'enrouler autour de ses cuisses, dans le bas de son dos. Elle a hâte d'y être.

« Oui maître. » répond-t-elle seulement pour ne pas trahir ses émotions.

Elle descend de ses cuisses avec son agilité habituelle et va remplir plusieurs chaudrons qu'elle accroche au dessus du feu. Celle qui rasait jadis des quartiers d'un claquement de doigts glacé peinait maintenant à soulever un lourd récipient en fonte.
Elle retourne la grande baignoire en bois, sorte de semi-tonneau à hanses et la pousse hors de la buanderie.
En attendant que l'eau chauffe, elle attrape moult légumes d'hiver en une grappe foisonnante et leur fait un sort sur le bloc de découpe.
Elle verse une mesure d'eau dans un pot et précipite les dés de légumes colorés à sa suite.
Thanasia ne cuisinait que pour Draven et pour s'occuper les papilles. Manger un bon plat la rassasiait autant que de fumer la pipe. Aussi, en captivité, elle cuisinait presque végétarien car la viande lui rappelait trop l'appel de l'hémoglobine. Elle la laissait volontairement sécher au saloir dès qu'elle pouvait. La vampire n'avait pas une vocation de chef mais ce qu'elle cuisinait restait comestible.

Elle pose un couvercle sur le bouquet de verdure, place le pot sur les braises à l'écart et l'oublie là. Les légumes seraient cuits quand Draven aurait faim, plus ou moins fondants en fonction du temps que le bain prendrait.

L'eau fume enfin dans les marmites. Thanasia attrape un torchon et transvase avec peine les récipients dans le bain. Quand il est rempli, la vampire s'assied au bord et y plonge les jambes dans les volutes de vapeur qui s'échappent vers les poutres. Elle lui présente la surface de l'eau où flotte un savon et un seau .

« Votre bain est prêt, maître. » dit-elle en délaçant sa ceinture tressée, laissant tomber son rideau pelvien sur le carrelage, croisant les jambes pour ne pas trop en montrer.

12
La voilà. La source, l'origine, celle qui avait tout déclenché, surgissant d'une fleur géante à l'éclosion spontanée.
La démangeaison qui rampait sous son crâne s'estompe. Enfin. Thanasia avait répondu à l'Appel. Sa soif d'inconnu s’apaisait car elle faisait maintenant face au pichet qui s'apprêtait à l'abreuver.

Impressionée, elle contemple l'aura exceptionnelle qui l'approche à pas lents. La vampire ne tente même pas de la comparer à la sienne. Son énergie, sa magie, ne provient pas seulement d'elle, c'est un flux transcendantal qui émane de tout ce qui les entoure., jusqu'à la mousse sous ses pieds nus. 

« Divinité. » Murmure Thanasia, fascinée.
Cela dépassait tout ce qu'elle espérait en embarquant pour ce voyage. La vampire fait face à une perfection de courbes, de fertilité, d'autorité.

Elle ne résiste pas aux tentacules qui la déshabillent. Au contraire, elle s'offre. Elle danse docilement pour les aider à glisser de ses membres. Elle se soumet à leurs direction. Thanasia caresse son corps blanc, elle le présente en offrande à la déesse.
Elle ne connaissait pas d'excitation comparable à s'abandonner à la volonté d'une créature inconnue. L'immortalité permettait de transformer une rencontre traumatique et fatale pour un mortel en une expérience délicieuse de dépravation et de brutalité. Tant de créatures jouaient avec leur proie avant de les consommer, Thanasia aimait prétendre être un de ces jouets. Et cette consommation faisait parfois même partie de cet enchantement lorsque qu'elle n'impliquait pas de crocs pointus.

La déesse accepte son offrande, la soulève, lui écarte les cuisses pour exposer son sexe immaculé.
Akita peut voir dans les yeux de Thanasia un mélange d'espoir fébrile et d'inquiétude. Elle cherche l'approbation dans son regard impérial. Est-elle assez bonne pour elle ? Ou va-t-elle la répudier comme le chaman, attisant le feu qui brûlait déjà dans son ventre ?

La fortune lui est favorable. Thanasia accueille avec gratitude et surprise les plantes venues prendre racine sur ses tétons et écarquille les yeux en suivant la trajectoire de la troisième vers son entrejambe. Elle laisse échapper un couinement et se met à haleter irrésistiblement alors qu'elle se sent aspirée dans les bourgeonnements les plus sensibles de son anatomie féminine.

La vampire tente désespérément de garder une contenance alors que la déesse se penche sur elle. Mais son doigt s'insère entre ses lèvres écartées avant qu'elle n'ai pu prononcer un seul mot. Elle gémit de plus belle. L'appendice s'allonge et s'agite sans retenue à l'intérieur, ses halètements accélèrent. La petite vampire ne sait plus où poser ses propres mains, orphelines d'une zone érogène dont Akita ne se serait déjà emparée.

L'entité divine le sent. La chaleur des chairs qu'elle stimule est empruntée à l'air lourd qui les entoure, à l'eau tiède de la mangrove. Les muqueuses qui se serrent autour de son doigt distribuent la température ambiante, elles ne la produisent pas.
Le corps de Thanasia est semblable à une poupée, son épiderme plus souple que celui d'un vivant entre ses vrilles serrées.

Celles ci ne goûtent pas la moindre goutte de sueur sur sa peau blanche, pourtant son doigt pénétrant est trempé de fluides intimes.
Thanasia frissonne, bercée par ces mouvements attentionnés, par ce berceau de tentacules et la main sur sa tête. Ce n'est pas la frénésie reproductives d'insectes géants ni le brutal écartelement d'un kraken terrestre. Elle reçoit les douces attentions d'un agneau sacrificiel, attentions qu'elle n'a pourtant rien fait pour mériter.
Elle serre le poignet qui la doigte avec gratitude, espérant vainement contrôler son rythme. Elle caresse le bras derrière sa tête.

"-Un être dépourvue de vie qui recherche la vie. Quelle étrange rencontre."

« Oui, je- nnnh ~ ! » La liane qui lui pénètre le derrière vient l'interrompre. Thanasia, les yeux plein de mercis, écarte ses petites fesses avec les mains pour mieux sentir s'étirer l'orifice. Il est serré comme celui d'une vierge, pourtant la déesse sent qu'elle est la dernière d'une multitude à le forcer, à vouloir y verser semence. « Ahnn, ouii... »

La vampire tente de poursuivre mais en vain. Face aux stimulations, elle abandonne ses gémissements d'adolescente.
Son ventre plat, son buste gracile se soulèvent avec la force de ses respirations. Comme un soufflet de forgeron aspirant la chaleur qui iradiait de son sexe. Elle veux refermer ses cuisses mais les lianes les écartent encore.
Thanasia est l'instrument dont joue la déesse et sa musique accélère inexorablement.

Son corps se tend comme un arc et elle jouit. Elle jouit longuement, poussant une plainte qu'elle enfouit dans ses bras. La vampire s'en remet doucement alors que les vrilles s'extraient d'elle et la reposent sur le parterre de mousse.

Elle se relève à genoux, ses mains couvrant son entrejambe et son sein encore à vif. La vampire a le souffle court mais se remet pourtant fort vite de ces préliminaires intenses.
En dépit de sa minceur, son petit corps gracieux semble dur à rompre ou épuiser.

« Je... Je ne vis pas mais j'existe, je persiste. » répond-elle enfin, faisant courir son ongle ébène sur l'intérieur de son sein. Le sang se met à couler, mais la plaie se referme presque immédiatement, le liquide carmin aspiré par ses pores. «  Je comprend votre curiosité. Ceux de ma race sont rares et c'est tant mieux. Ils se gorgent de la vie des autres et on les tue pour ça. Est-ce pour punir mes excès que vous m'avez convoquée ? Pas d'inquiétude, l'âge m'a rendue douce et docile. Après tout, j'ai répondu à vôtre appel. Voyez plutôt, je suis presque domestiquée. » Dit-elle, malicieuse mais soumise, en lui montrant son dos marqué du sceau de Dalsimaï.

Il ressemblait à une marque céleste, si le Paradis possédait du bétail.

Akita sent l'aura naturelle et magique qui se dégage de ces membres blanc, la puissance qu'elle est capable de déchaîner.
Malgré tout, dût-elle se montrer hostile, la déesse en sortirait victorieuse sans la moindre égratignure. Elle en a l'intime conviction en observant la marque.

« De grâce, déesse... » poursuit Thanasia toujours de dos en se mettant à quatre pattes. « Assouvissez vôtre dessein. Un serviteur m'a nourrie d'une goutte de votre nectar et maintenant mon ventre brûle d'en être vide...
J'ai obéit, je suis venue ; Mon corps peut supporter votre jugement. »


 Elle dresse ses fesses pour les présenter à Akita. Une gouttelette de cyprine dévale l'intérieur de ses cuisses légèrement écartées.

« Prenez moi. » réclame-t-elle, le regard plein de soumission et d'abandon pour l'être supérieur.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: samedi 09 mars 2024, 21:59:04 »
« Je devrais peut-être t’arracher les crocs pour que ça n’arrive plus ? »

« Ne faites pas ça, elles repousseraient. » répond la créature avec la même légèreté. « Et elles y mettraient la semaine, avec tout cet argent sur ma peau... »

Thanasia contemple les reflets mercuréens autour de son poignet. Elle était si âgée que même tout ce métal consacré ne parvenait qu'à ralentir sa guérison vampirique, pas à la stopper.

Plus bas, Draven sent qu'il n'a plus qu'à lever les genoux pour quitter ses bottes.

« Dans tous les cas, il va falloir que je te donne l’occasion de faire pénitence, n’est-ce pas ? Tu as peut être une proposition à faire sur le sujet ? »

Les tapes qui agacent sa joue la font grimacer. Elle soupire d'un air maussade. « S'il le faut... » Un silence. Ses yeux plongent dans les siens. « Ce soir, je tolérerais les balades obscènes de vos mains sur ma peau innocente. Et je tacherais... de limiter les plaintes qui les accompagnent. » promet la vampire entre ses dents.

Ne point trop se plaindre et se débattre. Voilà qui constituait pourtant deux éléments essentiels de leurs ébats lorsque Draven s'emparait d'elle. De vaines gesticulations qui menaient toujours à l'inévitable sort et dont l'avatar s'amusait sans doute plus qu'il ne s'en agaçait.

Pendant qu'elle parle, le menton de Thanasia remonte depuis ses genoux et survole le bas de son torse. La vampire enjambe lentement ses cuisses, grimpe et se redresse pour venir s'asseoir à cheval contre son maître.

« Je pourrais soulager vos muscles noués par le voyage, les pétrir entre mes mains... Et à l'acmé de ce traitement, planter mes crocs dans votre cou, faisant de vous l'être le plus comblé de la Création l'espace d'un instant. »

Elle presse sa langue rose contre sa canine alors que ses deux pouces appuient sur la carotide de leur maître.
Thanasia exagère à peine. Tous deux savent ce qu'implique sa morsure: Les veines saturées de toxines, la divine poussée d'euphorie, du sang bu à même l'artère.

« Voilà jusqu'où j'irais pour me faire pardonner. » glisse-t-elle avec un parfum nouveau de séduction.

Ses mains caressent le torse habillé de l'avatar. La marque de l'ange l'empêchant de blesser quiconque, Thanasia était une déesse accidentelle des massages, la pointe de ses ongles agissant comme de délicieux instruments d'acupression.

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Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: vendredi 01 mars 2024, 09:17:27 »
Ses yeux suivent l'athlétique avatar aller et venir dans la pièce, tombant sa glorieuse cape comme une seconde peau sur le plancher avant de s'installer sur son trône. Elle sourit en le voyant examiner son verre sans le boire mais se garde de commentaire, jouant à laisser planer le doute sur son potentiel contenu.

« Personne d’intéressant. »

Son sourire subsiste, appuyant le plat de sa main contre son menton. « Dans quelle époque vit-on où même l'assassin s'ennuie de sa besogne ? »

Mais en le voyant l'appeler à ses pieds, la vampire lève les yeux au plafond. A contrecœur, elle obéit, se laisse glisser de la table et, à quatre pattes, rejoint le fauteuil avec naturel.  Elle s’alanguit sur sa cuisse, la joue posée sur son avant-bras comme une demoiselle seule au comptoir d'une auberge, lasse de la compagnie de sa chope dont elle atteint bientôt le fond.
Lorsque l'avatar passe la main dans ses cheveux, son regard glacier rappelle celui d'un matou revêche ayant renoncé à se plaindre de ces indésirables marques d'affection, faute de pouvoir y échapper.  De ces regards silencieux où l'auteur des caresses aime imaginer chez l'animal une appréciation secrète de ce genre de traitement.

« As-tu fait quoique ce soit qui mérite punition ? »


 Elle s'amuse de la question habituelle. L'ongle pointu de son index se met à jouer distraitement avec la boucle de sa ceinture, décrivant des cercles sur le métal. Elle le regarde dans les yeux de son sourire taquin.

« J'ai... échoué à prédire dans les astres le jour et l'heure exacte de votre retour, maître. A vous accueillir la table dressée, le repas servi et l'eau du bain fumant sous la crémaillère... »

Mots d'esprits encore, car les étoiles demeuraient factices aux fenêtres de l'avatar , et la longueur de ses absences souvent inconnues même de lui.
Elle poursuit sa confesse avec moins de légèreté, sa main libre déssanglant ses bottes de cuir à mesure qu'elle parle.

« Comme à l'accoutumée, la mystérieuse soif qui me serre la gorge en votre absence me pousse à mordre des choses fâcheuses pour tromper mes crocs. Bien vainement. A commencer par mon perchoir, un peu plus tôt.
Des marques invisibles de tous, sauf de vous, j'en suis certaine.

Mais tout va bien maintenant que vous êtes rentré... Je suis contente de vous revoir. »


Draven peut lire la soif dans le regard de la vampire, l'envie, le manque qu'accompagnent ses gestes anodins. Tous deux savent ce qu'elle souhaite mais qu'elle refuse de supplier.

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Ville-Etat de Nexus / La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: mercredi 14 février 2024, 01:44:39 »
Voilà sept mois que Thanasia était prisonnière du repaire de Draven Dairn, l'avatar de brume aux yeux verts.

Plus que prisonnière, c'était une possession, un trophée de chasse réservé à son propriétaire.
Et depuis sa capture, la petite silhouette agrémentait l'espace de ses luxueux quartiers souterrains, un collier d'argent au cou, des menottes lui fermant pieds et poings comme des bijoux d'esclave.
Il en fallait moins que ça pour museler ses pouvoirs vampiriques ;  Car une seule entrave de ce métal précieux suffisait pour réduire Thanasia à l'état d'adolescente inoffensive.

Pourtant, Dairn avait jugé bon de la décorer d'un harnais de chaînettes ceinturant ses côtes. Les délicats maillons retenus par son collier se croisaient sur sa poitrine et séparaient ses seins. Un choix esthétique plus que pratique, de même pour sa tenue dont la soie transparente révélait les secrets au moindre rai de lumière.

En effet, une ficelle tressée à sa taille tendait un rideau pelvien qui tombait entre ses cuisses. Une autre pièce de textile épousait les formes de sa poitrine, attachée devant comme derrière par des fermoirs argentés. Deux pendentifs verticaux s'agitaient en silence sous ses lobes d'oreille.

C'en était tout. La vampire mourrait de vexation si elle n'appréciait pas elle-même dévoiler sa peau d'albâtre dont elle était si fière.
Ainsi vivait-elle derrière des portes closes, au cœur de la base des White Mantis, réseau souterrain d'où Draven et son groupe fomentaient leurs sordides opérations.

Reposant dans le salon, Thanasia flânait sur la table basse, étendue sur le ventre, ses pieds nus battant dans l'air comme un métronome.
Le Soleil s'était couché à travers les fausses fenêtres du repère, simulant un paysage de campagne à l'heure de la surface. Les quartiers de Draven restaient vides depuis plus d'une semaine, et elle s'en serait accommodée s'il ne l'avait pas si peu nourrie avant de partir.

Pour l'avoir vaincue et enchaînée, soumise et enfermée, Thanasia détestait ce bandit. Il profanait sa dignité dès qu'il s'en sentait l'envie et lui imposait des actes que son honneur préférait taire. Ce mufle n'avait que faire de ses protestations !
Nul n'enfermait la Rose Blanche de Saerth'wen !

...A part quand cela arrivait. Mais qu'importe ! Il l'avait capturée à la déloyale ! L'eut-il connue du temps où elle régnait sur le désert, Thanasia l'aurait rendu à son Créateur !

Les siècles n'y changeaient rien. La vampire ruminait toujours autant sur sa gloire passée et la force dont elle faisait preuve autrefois, occultant les détails peu reluisants de ses souvenirs biaisés.

Cependant, dans son grand orgueil elle osait l'admettre, l'avatar de brume était un des rares à l'avoir capturée.
Un exploit méritoire.
D'ordinaire, il exigeait la crème de l'Ordre Immaculé pour y parvenir... ou un autre vampire ancien.
Les premiers la soumettaient jour et nuit à des châtiments physiques précédant son 'éxécution', les seconds en faisaient une esclave dont ils drainaient le sang déléctable, indéfiniment.

S'échapper n'était jamais chose aisée et prenait parfois des années.
Mais quitte à comparer maux pour maux, appartenir à Draven restait un sort plus enviable pour la fière créature.

Certes, c'était un maître cruel et vulgaire, qui avait eu le culot de la vaincre. Mais au moins était-ce un esthète, et un amateur des belles choses :
Ses quartiers se paraient d’œuvres convoitées et ses armoires patinées débordaient d'objets et de babioles chargées de valeur, sentimentale comme pécuniaire. Un cocon, un musée, un lieu de vie que seuls des êtres aussi anciens qu'eux savaient créer.

De plus, présent comme absent, il la laissait paresser à sa guise. Elle faisait partie des meubles en quelque sorte. Sa bibliothèque comme son cellier étaient garnis de pièces remarquables qu'elle s'assurait de consommer prudemment.
Bien que Draven lui en ai permis l'accès, il se fâcherait si elle en abusait.

L'avatar la punissait à la moindre faute, même celles auxquelles il n'assistait pas. Comme la fois où elle s'était couchée dans son lit double en son absence, plutôt que la paillasse étroite qu'il lui avait assigné. Elle avait refait les draps à l'identique, il n'avait pourtant aucun moyen de le deviner ! Mais son dos violenté se rappelait encore de sa sanction.

Le bout pointu de ses ongles ébènes caresse le souvenir disparu des marques de fouet... puis s'aventure sur sa croupe en souvenir d'autres coups. D'une nature plus bestiale.

Elle ne détestait pas sa vigueur... Autrement plus plaisante que le gras des bourreaux de l'Ordre ou l'anémie osseuse des vampires.
Enfer, elle avait soif...
Et ni le tome déplié devant elle, ni le contenu de son verre ne pouvaient y remédier. Ses crocs appelaient à mordre dans son avant-bras puissant...

Son maître appréciait sa morsure.
L'intense libération de dopamine qui l'accompagnait. Thanasia le savait.
Et le savoir submergé par elle plutôt que l'inverse lui procurait toujours une forme de consolation dans cette existence soumise et forcée.

Et puis, la saveur d'un avatar  possédait un raffinement incomparable à la plus douce des jugulaires humaine ou terranide. Et le goût de sa sève...

Les doigts de Thanasia s'aventurent entre ses cuisses, elle appuie ses canines contre le bord de la table en espérant les tromper, donner l'illusion de mordre. En vain.

Une heure à peine passe avant qu'elle n'entende des bruits de botte au dehors. Elle accueille avec soulagement le cliquetis de la serrure tournant dans la porte métallique. Enfin, il était de retour.


Draven retrouve ses pénates dans l'ambiance chaleureuse du salon où, dans l'âtre, ronflent encore les bûches. Quelques bougies font danser leurs flammes sur le lustre et dans les pièces attenante.

Il y a peu, Dairn devait encore empêcher son esclave de fuir à peine la porte entrouverte, la retenant au dedans sous un tsunami d'injures savantes.

Il trouve son trophée sur son présentoir favori, étendue sur la table basse au milieu de la pièce comme un grand félin, entre le sofa de Byssine et la cheminée en marbre. Son tapis d'Ashnard resplendissait dans cette lumière nocturne, léchant les blanches courbes de son esclave avec la même générosité. L'intérieur était impeccable, comme à l'accoutumée ; Thanasia savait le sort qu'il lui était réservé si son maître trouvait la moindre poussière.

La vampire lève le nez de son ouvrage usé, feignant l'indifférence, son doigt suivant la courbe du haut de son verre à pied, produisant un bruit clair et léger.

« Bon retour, Maître...» l'accueille-t-elle d'un discret sourire, sur le même ton mutin qu'elle adoptait lorsqu'elle devait l'appeler ainsi. « Les affaires sont-elles bonnes ? Qui avez-vous occis, cette fois ? »
Sans même regarder, elle attrape la bouteille entre ses pieds et, repliant habilement ses jambes, verse un autre verre pour l'avatar.

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