Ville-Etat de Nexus / Re : La vampire domestique [ Draven Dairn ]
« le: samedi 09 novembre 2024, 09:01:41 »La réponse ambiguë de l'avatar la voit pendue à ses lèvres comme une concubine à celle de son empereur et ses yeux arctique cherchent l'émeraude des siens, couvant tous ses désirs comme des poissons affleurant sous la glace.
Ses mains jouissant d'une liberté éphémère parcourent le lest de ses chaînes du bout des doigts, explorant les effets de leur aimable morsure.
Mais lorsque Draven s'affaire à nouer ses poignets derrière elle, Thanasia n'est pas fâchée.
Elle doit même se mordre les lèvres en secret pour réprimer un gémissement d'excitation.
Car elle s'en rend compte, elle le préssent : Il allait la prendre par derrière.
Et la petite vampire n'aimait rien tant que de se voir saisie par les hanches, le train battu contre un bas-ventre au rythme dicté par son partenaire.
Sous la coupe de l'avatar, Thanasia n'est plus que la somme des coups de fouets qu'elle avait reçu, l'effeuillant de son orgueil pour réveler ce qu'elle dissimulait en dessous. C'était frappant de voir deux êtres si différents posséder un même corps. Une vampire puissante, hautaine, convaincue de sa supériorité ...et une bête lascive aveuglée par les désirs primaires.
Les deux étaient réelles, elles coexistaient mais rares étaient ceux capable d'effacer la première pour ne laisser que la seconde, la marque d'un véritable maître-dresseur.
L'attirance inavouée de Thanasia pour la soumission et l'humiliation provenait sans doute de l'ange qui l'avait vaincue et brûlée de sa marque il y a des millénaires. Dalsimaï.
Il l'avait enchaînée puis brisée sur la montagne, physiquement et psychiquement. Puis, une éternité plus tard, il l'avait libérée.
Il était le seul être de la Création auquel Thanasia s'était absolument abandonnée. Elle l'avait vénéré autant que craint, haï, son geôlier, son tourmenteur et son sauveur. Des siècles s'étaient écoulés depuis leur dernière rencontre en haut de Saerth'wen, sa prison, et depuis Thanasia rêvait de leurs improbables retrouvailles. Dalsimaï était l'un des seuls à l'avoir vaincue sans l'avoir prise, sans avoir jouit entre ses cuisses. Car autrefois elle s'offrait à tous ceux qui y parvenaient. Mais la vampire était trop vile pour un corps si pur, pensait-t-elle.
Thanasia aurait voulu être violée par l'ange, foudroyée sur la pierre sous ses muscles divins.
Qu'il aille jusqu'au bout puisqu'il lui avait déjà tout pris.
Et c'est pourquoi, lorsqu'elle touchait le fond, Thanasia y restait longtemps. Elle y cherchait le même abandon, la même soumission qu'il y a des siècles autrefois. Dans le cas particulier de Draven Dairn, elle l'avait détesté jusqu'à ce que cela lui plaise, visiblement. L'avatar n'était pas Dalsimaï mais elle s'était finalement réconciliée à l'idée d'être sa propriété, à travers tous les tourments de cette condition.
Car par dessus tout, douleur ou plaisir, Thanasia aimait ressentir, et ce maître ne faillait jamais à cette attente.
Si c'était cela, "toucher le Fond", elle en avait connu des moins voluptueux. Et elle s’accommoderait volontiers de celui ci, pense-t-elle, sans doute dans un état second alors que l'avatar la guide par les cheveux où il comptait la prendre.
« Tu ne mérites pas d’avoir un lit moelleux sur lequel t’allonger afin d’être besognée. Là, ici, tête contre le dallage et cuisses bien écartées. Réclames de la plus belle et de la pire des manières, alors je t’offrirai une délivrance que tu ne mérites pas mais que je daigne t’accorder… »
« Merci maître... » soupire Thanasia, reconnaissante, tombant à genoux à peine les doigts relâchent leur prise sur son scalp. « C'est vrai, je ne mérite même pas le sol. » gémit-t-elle en posant sa joue sur le carrelage, sonnant le cliquetis des lests métalliques pendant de sa poitrine.
Mais pourtant son dos s'arque naturellement, son postérieur s'épanouit au dessus de ses cuisses blanches qui s'écartent comme des rideaux. Ils découvrent ses bijoux génitaux, tirant sur le sexe offert à sa vue. Thanasia semble si familière, si confortable dans cette position d'offrande, éclose telle une fleur intime prête à être cueillie n'importe où, n'importe quand. Car telle était sa nature, une lasciva aeterna.
Et l'attente laisse couler son nectar le long des chaînettes. Elle gémit encore de plaisir.
« Nhh... Je suis à vous, maître.. Prenez moi, par pitié, prenez moi... Montez moi de toute votre saoûl... » La langue de Thanasia lèche sans réserve le sol immaculé du peu de sang qui s'y trouve. « Voyez comme vous m'avez manqué. Ne... ne laissez pas ces vêtements vous retenir. Oubliez les, libérez votre vraie nature. Je saurait vous plaire, vous le savez... vous accueillir entièrement. Molestez mon corps, consommez moi.
Rappelez moi que je suis votre objet... » supplie Thanasia, excitée par ses propres mots, les portes de ses intimités n'appelant qu'à être forcées.