Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Olympe Polyxena

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Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« le: mardi 28 janvier 2025, 17:40:26 »
Olympe se laissait emportée par le désir tendre de cette nuit sans fin. Elle avait la sensation de redécouvrir le sexe, elle qui en avait fait son travail au point, parfois, d’oublier ce que c’était que se laisser guider par la chaire et non l’argent. Bien qu’elle soit le genre d’employée à le faire gracieusement, cela ne changeait pas la nature profonde de l’acte. Un service rendu. Rien de plus qu’un service. Du plaisir, oui, mais avec ce côté obligation qui parfois pouvait peser sur ses épaules de femme ayant des besoins également. Mais le client est roi chez Mère et ces derniers le savent parfaitement. Tout comme Olympe ne se permettrait pas de réclamer quoi que ce soit, se pliant simplement aux attentes de l’autre. Alors c’était...oui. C’était un réel délice que de sentir autre chose. Cela faisait si longtemps, qu’elle en avait oublié qu’elle était capable d’attendre elle aussi, qu’on lui rende un peu de cette sensualité qu’elle donnait sans égoïsme, aucun.

Lorsqu’il la saisit et prit le dessus, Olympe se sentit fragile. Légère entre les mains puissantes de Serenos. Elle émit tout juste un long gémissement lorsqu’elle atterrit en douceur dans les coussins, ses cuisses autour de son amant. Mais elle ne les laissa pas longtemps ainsi, les écartant pour qu’il puisse à loisir venir contre elle. Sa cheville embrassée, elle frissonne et cambre son pied, tendant l’autre jambe sous les caresses. Une main rugueuse et ferme, mais capable de tant de tendresse qu’elle en rougirait, notre belle dame. Mis à nu, le torse massif était pour elle un ravissement. La virilité exacerbée des cicatrices qui étaient comme autant de mots racontant une histoire. Elle voulu y toucher, mais trop tard. Serenos venait en quête de sa bouche, de sa peau. Elle lui offrit sa gorge, sa poitrine, laissant la main venir jouer à la frustrer avec les cordons de sa robe.

- Je veux sentir ta peau contre la mienne, Olympe...ton souffle sur mon visage, ton sein contre mon torse, ton ventre contre le mien…

Et elle de continuer la requête d’une voix chaude :

- Mon sexe autour du tien…

Sans donner son assentiment pour qu’il la déshabille, elle se cambra pour l’inviter à le faire sans attendre, laissa de la place à ses doigts pour qu’il tira et ne laisse le tissu glisser le long de ses bras. Elle le poussa d’une main pour pouvoir s’asseoir, sa cheville glissa le long de son flanc chaud. Et pendant qu’il irait découvrir son corps, laisser paraître des tétons caché derrière de l’or, Olympe, elle, lisait le braille de sa peau. Elle effleura les cicatrices de ses ongles, d’une main seulement, l’autre relevant un peu plus ses jupes afin de dévoiler une intimité qui n’était pas protégée par un quelconque tissu. Mais elle ne la dévoila pas totalement, gardant une main presque chaste sur les tissus cachant encore cette zone intime. Comme si elle désirait le faire patienter avant de tout dévoiler. Sa main quitta les cicatrices et sa lecture de ces dernières pour glisser plus bas, s’arrêtant sous le nombril, jouant de la pulpe juste au-dessus de la ceinture. Elle griffait sans blesser et se faisait à nouveau caresse l’instant d’après. Serenos était ce qu’elle aimait chez un mâle. Des muscles puissant, bestiaux, mais des manières nobles et un verbiage agréable. A croire qu’il était de naissance royale...si elle savait.

- Votre vécu à dût être riche...Serenos…

La putain dit cela tout en effleurant la bosse dans le pantalon, esquissant plus qu’elle ne toucha réellement, ce membre qui semblait serré dans le tissu qui l’habillait encore. Mais elle ne fit rien pour le délivrer et dévoiler sa toute puissance. Non. Elle se contentait de savourer, comme elle l’avait fait des fruits précédemment, lentement, du bout des doigts seulement. Une fois ses seins mis à nu, Olympe se cambra en retirant ses mains du corps de Serenos, afin de les poser sur les oreillers et lui offrir à loisir la vue de son opulente poitrine. Ses orbes charnus qui tombaient légèrement, lourd de féminité, ses tétons érigés sous l’or qui les voilaient à la vue de son amant. Une petite chaîne reliaient les deux cache téton, une fine chaîne également en or, qui tintait lorsqu’on la touchait. Ou même lorsqu’on l’effleurait tout à peine. Une douce mélodie juste avant la symphonie de cri qu’elle espérait jouer avec Serenos.

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Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« le: lundi 20 janvier 2025, 23:27:29 »
«Offusqué, vous dites, Olympe ? Je ne me sens même pas la force de m’insurger, encore moins de m’enflammer, sinon de désir, de colère. Si votre baiser est, à vous, le geste d’un acquiescement, alors, permettez-moi de baiser vos lèvres, encore et encore, car je ne saurais m’offusquer de vous.»

Cette réflexion fit sourire Olympe. C’étaient là de beaux mots, une belle manière d’acquiescer à ce qu’ils étaient en train de faire. Serenos signait le pacte du plaisir, scellait son sort à celui de la putain qui se faisait pour cette nuit, simple femme. Serait-elle mal à l’aise si elle avait su qu’il était roi ? Aurait-elle été plus intéressée ? Moins peut-être ? Effrayée ? Par le statut de Serenos ? Nous ne le saurons jamais. Car Olympe était là, femme face à un homme, rien de plus, rien de moins. Son corps répondait favorablement à chacun des contacts entre eux. Les paumes chaleureuse sur ses hanches, les lèvres douces et légèrement humides de son amant, qui était précédemment, il y a tout juste quelques heures en somme, un inconnu dans la nuit éternelle de La Ville.

La main qui plus tôt avait frappé un homme ivre, se faisait douce dans son dos, chaleureuse dans ses cheveux sombres. Elle sentait qu’il éprouvait la soie de ses longues mèches brillantes et rompit le baiser pour laisser sa tête aller en arrière, l’inviter à glisser ses doigts contre sa nuque diaphane. Elle avait le sentiment que ses sens se décuplaient sous le désir, tandis que sa respiration devenait plus profonde. S’enivrer de l’odeur de Serenos, plutôt que d’alcool. Son coeur battait plus rapidement tandis qu’il se permettait des baiser sur sa mâchoire, descendre le long de sa gorge. Pouvait il sentir son émoi ? Son sang qui battait dans la veine de ce cou ? Pouvait il le sentir comme elle avait l’impression de le faire ?

«Serenos...»

Olympe soupira son nom, revenant à sa bouche, lui offrant cette fois sa langue habile qui glissait contre la sienne. De tendre, elle devint un peu plus passionnée. Ses gestes, eux, par contre, restaient chastes. Ses mains avaient lâchées les poignets de son amant pour glisser le long de ses bras, remontèrent ses épaules larges et vinrent se perdre à leur tour dans sa barbe. Elle lui griffa avec douceur les mâchoires. Ses doigts frôlèrent ses oreilles sans s’y attarder, empoignèrent sans le blesser, sans tirer, ses cheveux. Comme si une douce mélopée de leur désir naissant les accompagnait, Olympe se mit à faire de lent mouvement de ses hanches contre lui, sans rompre le baiser. Lorsqu’elle le fit, ce fut à nouveau pour chuchoter son prénom, comme si cela le rendait plus réel sous elle encore. «Serenos...» C’était dit de manière plus chaudes, ses dents se plantèrent dans la lèvre inférieure de Serenos et ce fut à son tour de descendre le long de son menton, puis venir picorer de baiser et de petits coups de langue, sa gorge. Le sel de sa peau avait une saveur aphrodisiaque. Elle humait son odeur, tout en cherchant son torse de ses mains, les accroches de son vêtement. Elle voulait voir la puissance de ce torse, sentir la peau chaude et peut-être...lire du bout des doigts, ses cicatrices s’il en avait. «J’ai envie de vous...» C’était idiot de le dire à haute voix, mais elle avait besoin qu’il sache que son corps entier avait faim de lui.

Alentours, les créatures présentes continuaient de festoyer à leur manière, dans leur propre jeu d’ombre et d’intimité. Leurs gémissements, leurs cris, leurs conversations étouffées leur parvenaient encore et cela ne faisait qu’accroître le désir d’Olympe. Cela lui rappelait les couloirs du bordel et elle aimait ça. Le silence rendait les choses parfois trop inconfortable et à défaut de musique, la mélodie des plaisirs charnels d’étrangers dans cet endroit était une symphonie de luxure aux oreilles aguerries de la putain. Putain qui, de ses doigts habitués, cherchait à dévêtir Serenos, bien qu’elle resta totalement habillée. Seules ses cuisses étaient dénudées, le tissu dévoilant un peu plus de peau à chacun de ses mouvements de bassin langoureux contre le roi.

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Les contrées du Chaos / Re : En dehors de La Ville...{Meruem//Blaise}
« le: vendredi 17 janvier 2025, 21:23:35 »
«Mademoiselle Olympe...haha...non je vous prie. Juste Olympe...vraiment. Pas besoin de tant de formalité, je vous en prie...»

Olympe le dit de manière gentille, évidemment. Elle n’était pas réputée pour sa méchanceté ni même une quelconque froideur. Bien au contraire. Sous son professionnalisme de prostituée, se cachait une nature très douce, voir maternante. C’était pour cela d’ailleurs que Mère la voulait pour prendre sa suite, lorsqu’elle ne serait plus en âge de s’occuper du bordel. Et bien qu’au courant de ça, Olympe n’en restait pas moins à sa place de seconde, d’ainée de la maison. Elle n’avait pas l’arrogance de l’aînée de la maison de Père, qui était une personne bien plus consciente de son statut et en jouait un peu trop facilement.

«Oh oui. Je vois. C’est long...mais ça devrait aller...»

Une fois sur son cheval, Olympe dû se pencher sur l’encolure de ce dernier pour continuer d’observer son escorte. C’était un jeune homme qui semblait tout à fait convenable. Cela lui changeait des colosses qui servaient souvent d’escorte. Certes imposant et qui n’avaient jamais besoin d’élever la voix pour que les gens ne se frottent pas à eux, mais un peu trop taciturne et pour la plupart...illettrés. Ce n’était pas très agréable pour faire route, surtout lorsque c’était long. Olympe ne s’en était jamais plainte, mais elle n’en pensait pas moins. Simplement, il n’était pas dans ses habitudes de prendre de haut, que ce soit au niveau du physique ou intellectuel. Peut bavarde de toute manière...il était simplement agréable d’avoir un ou plusieurs compagnons de route avec qui converser, même un petit peu. Elle apprécia aussi qu’il ne soit pas cavalier sous prétexte qu’elle était une putain. Et qu’il ne l’aie pas dévisagée de pied en cape avec un regard insistant sur les formes qu’elle cachait sous sa cape.

« Et puis...il est plutôt endurant en plus de solide.»

Olympe dit cela en tapotant la large croupe de sa monture, s’étant redressée sur le dos massif pour entamer le voyage. C’était amusant, que cette différence de taille entre leurs chevaux. Lorsqu’ils partirent, elle prêta une attention sur le mouvement sous la cape et se dit qu’elle devait avoir à faire à un terranide doté d’attribut animalier. Mais elle n’en fit pas mention, la politesse l’exigeant, bien que sa curiosité tentait de prendre le dessus. Elle oserait, mais plus tard. Mère éviterait ainsi de lui reprocher cette curiosité qui pouvait parfois la rendre maladroite, elle qui normalement se montrait si maîtresse d’elle-même et bien élevée.

«Oh...avec plaisir. C’est si gentiment proposé. Évidemment, il ne faudrait pas que cela vous attire des ennuis...Meruem.» Elle sourit à nouveau au semi homme «Cependant, ce que je ne verrai pas à l’aller, je le verrai au retour...» Lorsque son cheval tressaillit avant de finalement se laisser toucher, la dame ne broncha pas, se contentant d’écouter. Oui. La Ville rendait mal à l’aise certaines personnes, surtout si elles ne connaissaient pas ses moindre recoins, comme c’était le cas pour Olympe. «Peur ? Non...je viens de La Ville et elle vous met mal à l’aise...alors vous vous doutez bien que y étant comme un poisson dans l’eau, il en faut beaucoup pour m’effrayer.» C’était une longue phrase et elle laissa le silence se mettre entre eux un instant. Puis repris, tout aussi tranquillement. «Je n’ai pas peur de ce qu’il pourrait m’arriver. Mère sait ce qu’elle fait et nous avons les ressources nécessaires au cas où...il m’arrivait malheur. Et puis vous êtes là...non ?» Évidemment, elle espérait que ce ne serait pas le cas. Que rien ne lui arriverais. Mais comme beaucoup des prostituées de La Ville, Olympe était consciente de ce qu’il pouvait arriver. Consciente des dangers possibles, préférait ne pas trop y penser. Et puis...n’importe quelle créature, quelle que soit son sexe ou son rang, se mettait en danger en partant à l’aventure. Si elle s’arrêtait à ça, elle ne ferait jamais rien. «Nous devrions y aller...»

Olympe regarda Meruem se remettre en selle avec l’agilité et la facilité d’un bon cavalier. De quelqu’un d’habitué à monter.

Le cheval pesant faisait plus de bruit sur le sol que les sabots de celui de Meruem, plus léger et probablement fait pour la rapidité. Le sien était plutôt fait pour l’endurance et la force, montant facilement malgré sa taille et son poids jusque dans les coins reculés ou même se frayant sans trop de problème un passage dans les montagnes. Ses pattes massives lui permettaient une habileté bien plus grande que ce que son apparence présageait.

«Mais dites-moi...pourquoi La Ville vous met elle mal à l’aise ? A nouveau, simple curiosité...»

Ce fut dit dans un petit soupir tandis que Olympe regarda derrière elle, La Ville ayant déjà disparu semble-t-il, comme si elle n’avait été qu’un mirage. Cela lui fit un petit pincement au coeur, la crainte sans cesse renouvelée lorsque vous quittiez La Ville, qu’elle ne vous accepte plus et que vous ne la trouviez plus, du jour au lendemain. Cela était déjà arrivé à bien des gens, gens qui désormais pensaient que La Ville n’avait jamais existé que dans leur fantasme les plus fous. Olympe se demandait dans quoi elle s’était embarquée, à quoi ressemblait ce fameux Blaise et si Meruem était une bonne escorte où un leurre. Avec ses questions sur la peur, il risquait de faire naître en elle des doutes qu’elle s’évertuait à chasser de son coeur pour le moment.

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Le coin du chalant / Re : Les olympiades
« le: mercredi 15 janvier 2025, 21:16:09 »
Mise à jour ~ Liens et rps à venir <3

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Prélude / Re : Le fun, rien que du fun !
« le: mercredi 15 janvier 2025, 13:21:53 »
J'espère que tu t'amuseras avec ce nouveau compte  :-* :-*

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Bon retour parmi nous ! ^ ^

7
Les contrées du Chaos / Re : Fille de la Terre et Fils des Astres [Olympe]
« le: samedi 04 janvier 2025, 23:22:17 »
«Je crois que cela pourrait bien être mon lot dans cette vie, Olympe...Je n'ai que rarement mis le nez hors de chez moi sans que les problèmes ne me retrouvent, d'une façon ou d'une autre. J'ai fait beaucoup, beaucoup d'ennemis sur ce continent, et la plupart saisirait la moindre opportunité pour m'égorger, ou payer une coquette somme pour ma tête. De fait, si vous étiez un assassin et que vous en venez à me poignarder au cours de la soirée, je serais outré, certes, mais beaucoup plus surpris qu'outré. Je pourrais compter sur les doigts de la main ceux qui ont réussi à m'entraîner dans un endroit aussi isolé de mon propre chef.»

Olympe se prit à laisser un petit rire lui échapper «Allons bon. Un assassin...»

Elle s’imagina dans ce rôle et se rendit rapidement compte qu’elle serait bien incapable d’ôter la vie à qui que ce soit. Tout comme par le passé, elle avait été incapable de prendre la vie à une simple poule, ce qui lui avait valu d’ailleurs les moqueries de ses frères et le regard déçu de son père. Non. Olympe n’était pas de la trempe de celles et ceux capable de vivre avec du sang sur les mains.

Après quelques confidences lâchées, gorgées de liquide pourpre et regards échangés, le silence devint plus long, mais pas pour autant lourd pour la jeune femme, qui se rendait compte qu’elle savait les apprécier tout autant que les conversations. La main que Serenos posa sur la sienne ne se fit pas éconduire, mais la jeune femme ne fit pas un geste invitant à plus. Pourtant, Serenos laissa entendre que lui désirait plus que cela. Cette simple phrase en aurait fait rougir plus d’une, mais pas Olympe, qui se trouva partagée. Accepter et accéder à la requête de son invité ou se cacher derrière un nouveau rire ou un sourire énigmatique. Elle se contenta tout d’abord de reprendre un peu de vin et déposa la coupe sur la table, sans détourner le regard des lèvres de Serenos.

«Vous savez Serenos...» Bien sûr, Olympe aurait pu jouer sur l’humour ou la fausse naïveté et lui tendre sa coupe ou lui faire remarquer qu’il avait du même vin dans la sienne, mais elle n’était pas d’humeur joueuse. Tout ça était très sérieux. «...Si j’avais été un assassin...» Elle parlait lentement, entrecoupant ses propos d’un souffle sensuel tout en déplaçant les objets sur la table pour pouvoir rejoindre son partenaire en passant dessus. «J’aurais empoisonné mes lèvres.» Elle était désormais devant lui, agenouillée sur la table. Sa main était toujours prisonnière de celle de Serenos, l’autre s’appuyait sur le rebord de bois qui les séparait il y avait tout juste un instant. Elle n’attendit pas d’invitation pour retirer ses doigts de sous ceux de l’homme et se glisser sans gêne à califourchon sur lui. Elle avait pour cela légèrement soulever ses jupons afin d’être libre de ses mouvements. «Quitte à mourir dans un dernier baiser.»

Olympe soupira ses mots contre la bouche de Serenos, mais ne l’embrassa pas. Non. Ses lèvres se glissèrent dans sa barbe, glissèrent à son oreille et elle huma son odeur, près de cette dernière. « Et là, vous n’auriez pas le temps d’être outré...ni même surpris.» Elle minaudait, mais ce n’était pas la putain en cet instant. C’était la femme. Ses désirs à elle et non encouragés par quelque accord peccunier. Olympe en tremblait presque, tant cela faisait longtemps qu’elle n’était pas sortie de son rôle de coureuse de rempart. Ses doigts maintenaient toujours ses jupons sur ses cuisses qu’elle avait dénudées sans timidité, mais sans vulgarité. C’était simplement par confort. Elle sentait le rugueux des vêtements de Serenos contre sa peau. Sa bouche embrassa le lobe de celui qui serait son amant s’il y consentait et recula son buste afin de le regarder à nouveau dans les yeux.

«Et là...nous pourrions parler de problème...pour vous.» Son sourire se perdit dans un baiser légèrement fruité, qu’elle offrit sans s’attarder de trop. Elle ne savait si elle était aller trop loin en se rapprochant ainsi ou si elle avait provoqué le destin en avouant ainsi comment elle le tuerait si elle avait été payée pour. «Est-ce que vous m’en voudriez ? A moi de demander...est-ce que vous êtes offusqué ? Pensez-vous...que je le sois par votre requête ?»

Enfin, Olympe lâcha ses vêtements pour saisir les poignets de Serenos et conduire ses mains épaisses sur sa taille, puis les faire descendre à la naissance de ses fesses, sans les y presser. C’était comme elle lui faisait effectuer les gestes qu’elle désirait qu’il fasse ardemment, sans le forcer. Sans le laisser réellement toucher cependant. Il ne pouvait que frôler de ses paumes, accompagner et peut-être encouragé par le souffle un peu plus rapide d’Olympe. Elle ne voulait pas paraître pressée, mais c’était un peu malgré elle que son corps se tendait et son coeur s’accélérait, trahissant un appétit grandissant. Car c’était une chose, que de coucher pour de l’argent. Peut-être même que les gens seraient surpris d’entendre dire qu’une prostituée qui ne manquait pourtant pas de client, pouvait à ce point manquer de sexe. N’était-ce après tout pas son travail ? Et pourtant...pourtant, ce n’était pas pareil du tout. Autrement, peut-on se demander si un boulanger prend encore plaisir à manger du pain ? Si un cuisinier à la même passion lorsqu’il cuisine pour des proches ou des convives ? Olympe savait pertinemment que pour beaucoup une pute restait une femme de mœurs légère, probablement nymphomane, qui se fichait parfaitement de la qualité tant qu’il y avait de la quantité. Et cela avait le don de l’agacer. Peut-être était-ce en grande partie pour cela si, bien que n’ayant aucune honte de son statut de fille de joie, elle n’en avait pas fait mention durant leurs conversations. Ce n’était pas des cachotteries, simplement…

Olympe n’avait pas envie que Serenos la croie là par intérêt autre que pour sa personne.
Et s’il avait pensé ça, alors oui. Oui, elle l’aurait trouvé discourtois.

«Désirez-vous plus de vin ?»

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: dimanche 29 décembre 2024, 13:30:35 »
Merci pour votre patience et vos petits messages  :-* :-*

Du love sur vous et je vous souhaite de belles fêtes de fin d'année !
Je prépare mon com' back, mais pas avant janvier. Histoire de terminer l'année chillos.

Des pipous, des bisous, des hiboux cailloux genoux...choux...xD

Love. :-*

9
«Je me suis dit que, peu importe ce qu'il pouvait arriver, cela était sûrement plus intéressant que de rester seul dehors. Et bien que je n'ai aucun problème à rectifier le caractère d'ivrognes, j'apprécie davantage un moment de quiétude avec vous.»
«J’ai cru remarquer cela.»

Ce fut dit dans un murmure chaleureux. Olympe se positionna confortablement dans les coussins, habituée et à l’aise. Elle laissait ses yeux caresser la physionomie de Serenos, s’attardant sur certaines parties de son visage, parfois de son corps, sans s’attarder. Ses pupilles revenaient inlassablement aux yeux de son partenaire. Elle n’avait pas besoin d’observer des lieux qu’elle connaissait pour ainsi dire, par coeur, à force d’y venir. Cependant, elle n’emmenait pas toujours, voir rarement, des gens qui ne soient pas des amis proches. Peut-être que dans une nuit d’ivresse, il lui était arrivé de venir avec quelqu’un qu’elle venait tout juste de rencontrer, mais c’était vraiment à cause de l’alcool et non par envie de s’isoler avec, comme c’était le cas ici. Ce serait donc mentir totalement que dire que Serenos était le premier qu’elle emmenait ici. Mais cela en serait un également de dire que c’était une chose habituelle.

«D’embrouille ? Vous pensez qu’il y aura embrouille ?»

Olympe ne lui reprochait pas ce terme. Elle en riait plutôt, un sourire en coin. Mais il n’eut pas le temps de réagir, car une main baguée passa entre les tentures qui s’écartèrent sur deux créatures au corps de rêve, quasiment nue, vêtue par l’ombre et la lumière douce que projetaient les lanternes. Elles s’inclinèrent sans parler, déposèrent les boissons et des plateaux de quelques denrées, entre le couple, avant de s’éloigner, sans qu’un seul mot ne fut échangé. Olympe observait toujours Serenos. Une fois les serviteurs partis, elle se pencha pour remplir leur coupe, tout en expliquant.

«Elles sont aveugles et ne parlent pas. C’est pour ça qu’on les engage. Certains trouvent cela cruel, d’autres...eh bien ils jugent plutôt bénéfique que des êtres ainsi handicapés puissent travailler quelque part.» Elle tendit sa coupe à Serenos et prit la sienne. «Entre nous, je pense qu’à l’extérieur, elle ne survivraient pas...» C’était fou de voir la facilité et l’habileté avec laquelle elles avaient effectués les gestes du service, ainsi que le fait qu’elles n’aient rien renversé. La force de l’habitude. «Je crois qu’elles ne sont pas malheureuses ici.»

La putain, sur ses mots, leva son verre pour faire un santé silencieux, trouvant que les mots que l’on sort normalement pour trinquer seraient bien trop futiles pour être dit ou entendus. Le regard pesait plus que les paroles. Elle bu une gorgée de l’alcool doux, mais piquant qu’on leur avait servi, une spécialité de La Ville, et fit tourner son verre lentement, tout en continuant d’observer son vis à vis. Au bout d’un moment, elle reprit.

«Donc, vous avez dit «embrouilles». Pensez-vous qu’il y en aura ?» Olympe aimait parfois reprendre les propos de l’autre, pour le pousser à s’expliquer.  Elle pensait bien que Serenos avait dit cela sans penser au sens exact de ce terme, comme souvent, les gens employant des termes génériques sans que ce dernier ne signifie réellement ce qu’il veut dire. Elle qui s’exprimait si peu, tentait toujours d’être précise. «Ou est-ce là un terme que vous avez utilisé sans y penser ?»

C’était d’ailleurs toujours fascinant pour elle de voir des gens capables d’aligner des tas de mots, des phrases qui n’avaient parfois pas de sens ou au contraire un sens profond, sans sembler se fatiguer. Elle-même se savait peu capable de cette prouesse. Comme si elle avait peur d’user sa voix ou peut-être était-ce de noyer son interlocuteur de babillage. Olympe serait probablement incapable de dire pourquoi elle était si peu bavarde. Pourtant, ce n’était pas une femme muette ou ayant été forcée de l’être. Mais c’était vrai que le fameux «les femmes sont bavardes» ne s’appliquaient absolument pas à elle et contrairement à ce que certains clients avaient pu penser par le passé, ce n’était pas due à l’éducation qu’elle reçut, que ce soit de Mère ou de son père. Bien que dur envers elle, ce dernier n’avait en effet jamais imposé le silence à sa fille. Cela ne signifiant pas pour autant qu’il l’écoutant assidûment.

De temps en temps, Olympe se penchait et attrapait une noix, un fruit, un morceau de pain, qu’elle grignotait en écoutant Serenos. Elle appréciait sa voix, l’éducation qui transparaissait dans son langage et la puissance qui se dégageait de son corps. Et s’il était vrai qu’elle avait envie de connaître le goût de ses lèvres et de sa peau, la putain était patiente et n’en montrait rien, si ce n’était ce regard qu’elle laissait glisser sur lui, ses yeux qui s’attardaient sur sa bouche lorsqu’il parlait, sur sa gorge, sur ses mains.

« J’ai rarement eu l’occasion de me trouver avec un homme tel que vous dans cet endroit. A dire vrai, un homme comme vous tout court.»

Elle avait parlé après un long silence que seuls leurs souffles perturbaient, ainsi que les bruits qui émanaient des «niches» alentours. D’une main, elle tenait toujours sa coupe qui se vidait lentement lorsqu’elle la portait à ses lèvres, de l’autre, elle écartait les bouteilles de la petite table entre eux. Ils étaient servis en quantité, de sorte à ce que personne ne viennent les déranger. Ici, en ce lieu, les gens ne débarquaient pas dans votre tente à l’improviste. Il fallait qu’une des personnes présentes sortent pour inviter, que ce soit les serviteurs ou quelques amis ou inconnus. C’était en grande partie pour cela que Olympe avait choisi ces lieux. Parce que la tranquillité et l’intimité y était totale.

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Prélude / Re : Ko'rish l'Altan [Serenos]
« le: mardi 25 juin 2024, 23:23:37 »
Bienvenue parmi nous !
Courage pour les corrections ~

11
Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: mardi 25 juin 2024, 23:21:34 »
JE DP pour dire que c'est officiel (votre caisse a été tunée) (Fallait que je la fasse. La génération MTV ou rien.) , vous serez inondé de mes écrits dans les prochains jours et de mes mps pour celles et ceux qui attendent des réponses de ce côté là <3

Merci de vos mots encore, de votre patience surtout ! J'ai hâte de vous lire en tout cas pour mes partenaires, les autres...bah euh...voilà xD

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Les contrées du Chaos / Re : En dehors de La Ville...{Meruem//Blaise}
« le: mardi 25 juin 2024, 23:09:27 »
Le cheval piétinait de temps en temps, soufflant des naseaux. Olympe, pour s’occuper, parti ramasser quelques bruns d’herbes afin de lui donner à mâchouiller le temps que son escorte n’arrive. Mère ne lui avait pas dit grand-chose sur lui, n’en sachant pas plus visiblement. Tout en caressant le museau de l’animal, pensive, elle regardait au loin, essayant de ne pas trop se poser de question sur la suite des événements. Olympe n’aimait pas être déçue et préférait pour cela ne pas laisser son imagination galoper. Ses pensées, aussi, allaient plutôt dans le sens de savoir si le voyage serait pas trop inconfortable. Car dans tout ce qu’elle détestait, il y avait ça. L’inconfort. Les voyages longs, sans fin même, avec une personne peu aimable, taciturne...un cheval étroit de dos qui lui ferait mal aux fesses. Le froid, la faim...autant dire qu’elle n’était que peu faite pour l’aventure. Elle se maudit en silence. La Ville et le bordel de Mère surtout, lui offrait une vie dont elle n’était pourtant pas coutumière à son arrivée, il y a de cela si longtemps. Elle s’était amollie dans le confort de la soie, des lit épais et de la chaleur. C’était absurde, elle, une fille pourtant issue de la campagne. «Il va falloir réapprendre à vivre de rien ma vieille...sinon tu ne feras pas de vieux os...» Cela la fit sourire intérieurement. Si son père ou ses frères la voyaient aujourd’hui, ils seraient surpris. Choqués très certainement. Son père ne ferait simplement que confirmer ce qu’il pensait, qu’elle n’était qu’une putain, comme sa mère. A cette nouvelle pensée, Olympe soupira, en même temps que son cheval qui se mit tout à coup à s’agiter légèrement. Il sentait qu’un congénère approchait. Il l’avait vu avant sa maîtresse.

Du bois surgit un cheval de petite taille, du moins comparé au sien, sur lequel était un homme. Olympe ne savait pas du tout si c’était là un voyageur égaré, un citoyen de La Ville qui rentrait ou...quoi d’autre ? Il s’arrêta pourtant à quelques sabots d’elle et lui tendit. Olympe retira sa capuche, regardant l’arrivant avec un sourire de politesse sur les lèvres. Elle saisit du bout des doigts le document et le parcouru rapidement, sans s’attarder autrement que sur le sceau. De nature, elle aurait simplement accepter de suivre l’inconnu, mais Mère était intransigeante sur la sécurité et il fallait qu’elle soit prudente. Après tout, la putain ne savait pas dans quoi elle était en train de mettre les pieds. Elle lui rendit son bien et hocha simplement la tête.

La main qu’il lui tendit, Olympe la saisit tout en l’écoutant. Meruem. Oui, c’était bien le prénom que Mère avait évoqué. Relâchant l’étreinte de ses doigts, qui fut furtif mais non moins doux, Olympe parla enfin de sa voix profonde. Elle ne fit aucun commentaire sur le physique de son vis-à-vis. Certes, à la maison close de Mère, les gardiens étaient d’immenses créatures aux races particulières et souvent peu amène, mais la prostituée n’était pas de celle qui juge. Et puis avec le temps, les différents clients ainsi que leur vie, elle avait appris que l’on ne peut se fier à la qualité de quelqu’un uniquement par son physique. Si L’Éternel Ardent avait envoyé Meruem plutôt qu’un autre, c’était probablement parce qu’il savait se défendre. Autrement, cela aurait été risqué et Olympe savait que les clients qui paient chers, n’aiment pas que leur contrat se rompe. Peut-être que si elle avait été toute autre, que si elle n’était pas commandée pour ses charmes, Olympe aurait rechigné à suivre un «gringalet» sur les routes. Mais une nouvelle fois, la jeune femme n’était pas faite comme les autres.

« Olympe.»

Sans fioriture, sans «Madame» ou autre. Juste Olympe. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait prononcé son nom de famille et elle ne jugea pas nécessaire de le faire en cet instant. D’où elle était issue importait peu. Ce qui importait était ce pourquoi elle avait été engagée. Tout comme elle ne jugea pas convenable de se trouver un autre prénom. Mère aimait que les filles garda leur véritable identité. Afin de montrer que ce n’était pas la honte qui les habitait de pratiquer un tel métier, qui n’était selon Mère, rien de plus qu’un gagne-pain.

« Enchantée de même...Meruem. J’ai tout ce qu’il faut, nous pouvons prendre la route sans tarder.»

Il ne fallait pas s’attendre à de long discours et des bavardages incessant avec Olympe. Et il ne fallait surtout pas voir dans son laconisme coutumier une forme de timidité ou de protection contre le monde extérieur. C’était simplement dans sa nature et elle ne pouvait pas en changer sur demande, bien que pour d’autres choses elle sache faire l’effort.

« En avons-nous pour longtemps ?»

Sans attendre, sans aide non plus, elle grimpa sur la lourde silhouette, non pas en amazone, comme on attendait souvent d’une femme, mais en plaçant ses cuisses de chaque côté de de la puissante monture. Elle devait baisser la tête pour continuer de converser avec Meruem. Des mèches sombres balayaient son visage diaphane tandis qu’elle s’exprimait tout en grattant le cou de l’animal.

« Je n’ai pas peur de faire route. C’est de la curiosité, tout simplement.»

Olympe le détaillait tout en parlant, un demi-sourire plaqué sur ses lèvres charnues. Elle avait une petite boule à l’estomac, il fallait l’avouer, mais ne craignais pas pour sa vie. C’était plutôt une sorte d’excitation des aventures qui l’attendaient. Mère avait été bonne finalement de la choisir. Cela lui permettait de sortir un peu de sa zone de confort, qui justement, devenait trop confortable. Son physique s’en ressentait d’ailleurs, Olympe avait le plus grand besoin de sortir de La Ville. De voir du paysage et peut-être d’un peu d’exercice physique. Lentement, elle fit partir sa monture, suivant de près son escorte. Sa robe relevée sur ses jambes, sans honte, de part la posture qu’elle avait choisie pour faire route. Elle n’avait pas besoin d’élever la voix pour se faire entendre, son ton grave portant loin. C’était une sorte de talent inné. La voix qui porte. Un embarras pour son père lorsqu’elle était enfant déjà.

«Je vous avoue...je ne suis pas sortie depuis plusieurs...longtemps en réalité, de La Ville.»

Avait-elle rosi en avouant cela ? Peut-être un peu. Mais elle remis simplement sa capuche sur sa tête et reprit.

«Vous allez me prendre pour une inculte...je préfère vous prévenir, plutôt que vous soyez surpris si je ne reconnais pas les endroits par lesquels nous allons passer.»

Elle rit doucement, devant cet aveu. Un rire léger, plus que sa voix profonde pour une femme, aux ondulations chaudes qui semblaient des aveux sur sa profession. Olympe avait dans sa nature cette aura, ces manières et ce timbre qui invitait aux confidences et à la chaleur d’une nuit partagée. Elle était bien loin la fille campagnarde à l’accent fort qui mâchait parfois ses mots. Au contraire, elle s’exprimait aujourd’hui avec une aisance pour le vocabulaire et différents dialectes, qui lui permettaient ainsi de tenir la conversation avec beaucoup de personnes issues de toute sorte de milieu. Elle aurait pu ainsi facilement tromper son monde en faisant croire à une naissance plus aisée qu’il n’en était en réalité. Il fallait remercier Mère, qui avait patiemment déconstruit le verbiage populaire de la fille de paysan. Avec le temps, sans effacer la personnalité d’Olympe, elle lui avait simplement insuffler ses connaissances et ses manières afin qu’un jour, son aînée puisse prendre le relais à la maison close.

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Vous nous quittez déjà ? / Re : Ohlala
« le: mardi 25 juin 2024, 22:22:36 »
Vous êtes trop pipou tous et toutes ! Cela me donne du courage et je vais revenir en force. Prêt ou pas, j'arrive !  :-*

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Le coin du chalant / Re : Les olympiades
« le: mardi 04 juin 2024, 18:29:50 »
Je me permets de mettre en libre un rp que j'avais posté il y a longtemps, auquel le/la partenaire n'avait pas donné suite. Étant sans réponse et l'idée étant toujours d'actualité, celle de trouver une sorte de garde du corps pour Olympe pour l'accompagner un peu partout, je vous propose de devenir cette personne.

Merci de me mp avant d'y répondre si vous êtes intéressé. Je suis disponible pour toute réponse.

Voici le lien du rp en question. Il n'y a pas de sexe défini. Homme ou femme, cela fera l'affaire. Même si le texte se déroule comme si c'était un homme qui était attendu, sachant que les personnages qui en parlent peuvent très bien s'attendre à une créature masculine ~

Au plaisir ^ ^

[TROUVÉ]

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Les contrées du Chaos / En dehors de La Ville...{Meruem//Blaise}
« le: mardi 28 mai 2024, 23:59:50 »
Comme toutes les fins de semaines depuis qu’elle travaillait pour Mère, Olympe était installée avec ses recrues dans une grande salle dotée d’un bassin utile uniquement à la lessive. C’est que Mère trouvait tout à fait normal que les prostituée de sa maison lavent leur linge elle-même. Certaines mauvaises langues disaient que c’était parce que Mère ne voulait pas dépenser de l’argent et engager des employés pour ce travail, mais c’était totalement faux. Il y en avait plusieurs dont la tâche était le ménage, mais uniquement pour les draps et autres serviettes de la maison. Tout ce qui touchait aux vêtements et à la lingerie, chaque putain devait gérer seul ses affaires. Et Olympe, ainsi que ses recrues, le faisaient toujours en toute fin de semaine, lorsque les clients se faisaient moins nombreux. Il n’y avait rien de pire, après tout, que d’être arrêtée dans ses occupations. Olympe n’aimait pas, de toute manière, qu’on la coupe dans ses activités et lorsque cela arrivait, il fallait que ce soit urgent, autrement on s’attirait facilement ses remontrances. Et tout le monde le savait. Même Mère, préférait les laisser entre elles dans la salle de lessive.

L’ambiance qui y régnait était toujours bon enfant. On riait, on s’interpelait, on se racontait des anecdotes. On ne critiquait que rarement les clients et clientes, car Olympe ne le permettait pas. On était en droit, sous couvert de l’intimité d’une chambre, de discuter des contraintes, bonheurs et mésaventures, mais faire les mauvaises langues pendant les tâches, dans un endroit qui résonnait facilement, était plus que mal venu. «On pourrait être entendues par les personnes dont nous étalons les défauts et les manies et ce serait risquer de perdre de bons clients. Même s’ils sont mauvais amants, tout le monde chez Mère à le droit de venir tant qu’il paie, vous le savez...» C’est ce que disait souvent Olympe aux recrues les plus enclines à transgresser quelque fois, la règle.

«C’est l’enfer ! J’ai les mains toutes fripées...»
«Tu vas nous dire ça à chaque fois qu’on fait le linge ?»
«Je me plains si j’veux. Chez père, c’est pas aux putes de faire leur lessive...c’est pas juste.»
«T’as cas y aller, si tu trouves ça si pénible !»
«Les filles...s’il-vous-plaît...»

Olympe regardait ses recrues se chamailler en secouant la tête. Elles avaient cette tendance, à râler pour la forme, mais en réalité, faire sa propre lessive était bénéfique à ne pas ce qu’elles se transforment en diva, au détriment des prostituées de chez Père justement, qui avaient un nombre incalculables de domestiques pour leurs besoins. Chez Mère, ce n’était pas la politique de la maison, que de faire de ses employées, des assistées.

«Et si tu te maries un jour ? Tu sauras même pas faire tes tartines !!!»
«Oh mais ça va hein ! Je disais juste que j’avais les doigts fripés...»
«Comme le type l’autre fois, avec moi...hihihihi»
«Celui qui aime bien mettre ses doigts dans ton...»
«Les filles, un peu de tenue...»

Cette fois, ce fut Olympe qui éleva légèrement la voix. Son ton était sans appel et cela fit taire la petite blonde qui allait parler de son sexe.

«Je vous rappelle que ça raisonne ici et si Mère vous entend, elle sera scandalisée.»
«Ce n’est pas comme si elle était maquerelle…»
«Alice...»
«Pardon.»

Le ton repris avec légèreté sur d’autres conversations, moins axées sur le sexe. Ce n’était pas sous prétexte qu’elles étaient travailleuses du sexe, qu’elles devaient avoir un langage outrancier ou des conversations puériles et tournées constamment autour des plaisir de la chaire. D’autant que lorsque c’était jour de lessive, Olympe préférait que le travail soit mis de côté. Elle termina de laver sa lingerie dans l’eau savonneuse et essuya son front de la main. Il faisait une chaleur suffocante et la plupart étaient en petite tenue pour s’adonner à cette tâche fastidieuse. C’est que les prostituées se changeaient plusieurs fois par jour, suivant le nombre de clients et avaient toutes un nombre incalculable de tenues en tout genre, allant du costume d’infirmière à la robe de princesse, sans parler des dessous de dentelles fragiles et autres coquetteries pour le plus grand plaisir de la clientèle. Les vêtements qu’elles portaient en dehors des murs de la maison, au contraire du reste, étaient lavés par les domestiques. C’était ainsi. Comme si Mère ne voulait pas faire laver les souillures d’inconnus à ses employés qui n’étaient pas payés dans un but sexuel.

«Olympe ? As-tu terminé ?»

Le calme se fit soudain dans la vaste pièce en sous-sol de la maison close. Toutes les têtes se tournèrent vers la voix masculine qui venait de faire irruption dans leur moment entre filles. Ashmedéi, le bras droit de Mère se tenait là, dans l’encadrement des deux lourdes portes qui gardaient l’entrée du temple de la propreté. Les filles le saluèrent avec un sourire par-ci, une légère crainte par-là. C’était un homme de l’ombre et aucunes ne savaient vraiment ce qu’il faisait comme travail dans la maison. Même Olympe ne savait pas vraiment. Cette dernière déposa le morceau de tissu qu’elle frottait encore un instant plus tôt et se leva en séchant ses mains à son tablier de lavandière.

«Oui. C’est pour quoi ?»
«Ashmedéi.»
«Ashmedéi...»
«Mère te demandes.»
«Dis lui que j’arrive. Je passe me changer et je la rejoins...»
«Dans son bureau.»
«Dans son bureau...oui.»

Les deux se fixèrent dans le silence pieu des recrues et Ashmedéi fut le premier à rompre en se tournant. Il laissa la porte se refermer lourdement derrière lui, disparaissant de son pas feutré, silencieux comme la mort.

«Je le trouve inquiétant ce type.»

Ce fut dit dans un chuchotement, comme par crainte d’être entendue de lui.

«Oui, il fait froid dans le dos.»
«Mais il est beau...»
«Alice...»
«Quoi ! C’est vrai !»
«Pas si fort...»

Olympe était toujours tournée là où se tenait Ashmedéi précédemment. Il la laissait perplexe en général. Une aura de mystère planait autour de sa personne et sa haute stature, ainsi que ses traits, faisait penser à quelque créature de compte pour jeune femme. Au bout d’un moment, elle se tourna vers les autres et glissa qu’elle devait y aller. Les filles avaient entendus la conversation entre Olympe et Ashmedéi, aussi se contentèrent-elles d’acquiescer à leur aînée. «On s’occupe de mettre sécher tes vêtements ne t’en fais pas.» Dans un remerciement, Olympe retira son tablier qu’elle crocha à côté de la porte et sorti sans un bruit. À peine la porte fut fermée, que les rires et les caquètements de recrues reprirent de plus belle. En temps normal, Olympe sera revenue sur ses pas pour leur demander le calme, mais elle était pour l’heure préoccupée par ce que Mère pouvait bien lui vouloir, un jour de lessive.

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Peu de temps après s’être changée et rafraîchie, Olympe frappa à la porte de Mère, qui soupira un «Entre Olympe...», reconnaissant la manière de toquer de sa dame de confiance. Cette dernière obéit et referma la porte, quelque peu rassurée de ne voir que Mère et non pas Ashmodéi dans les parages. La vieille femme était de dos, fixant l’horizon de ses yeux bleus. Une pluie légère s’abattait sur La Ville, ce qui était plutôt rare à dire vrai.

«Cela fait du bien...à la terre et au reste. Aux gens aussi...moins d’ivrognes dans les rues, ce n’est pas dégueulasse.» Mère détestait les ivrognes et n’hésitait pas à faire montre de peu de patience envers ses clients imbibés. «Enfin. Olympe, sais-tu pourquoi je te fais venir ? Je sais que c’est jour de lessive...aussi j’espère ne pas t’avoir trop coupée dans tes activités.»

Mère se tourna dans la direction de l’aînée de son bordel et lui fit un geste pour qu’elle prenne un siège, dans le coin près de la cheminée où nul feu ne crépitait. A dire vrai, l’âtre était purement décoratif et Mère y fourrait toute sorte de trésor qu’on lui offrait en cadeau. Elle s’approcha de son bordel organisé et tâta quelques faïences ainsi qu’une petite coupe en or remplie de fausses pierres.

«A dire vrai, pas du tout...Mère. D’autant que vous m’avez envoyé...»
«Ashmodéi ? Oh. C’est uniquement parce qu’il était avec moi et que j’ai eu la flemme de faire venir quelqu’un pour te chercher. Cela n’a rien à voir avec le sujet qui nous préoccupe aujourd’hui.»
«Dites-moi tout...» Elle était quelque peu rassurée, car la dernière fois qu’elle avait eu à faire à Ashmodéi, c’était pour un décès et Mère n’avait pas su comment le lui annoncer elle-même, aussi avait-elle confier cette douloureuse tâche à son homme de l’ombre. «Je vous écoute.»
«J’ai un contrat pour toi. Un gros client.»
«Je le connais ?»
«Ce n’est pas un habitué...il n’est même jamais venu ici. Attends...il faut que je retrouve son nom.»

La vieille dame se dirigea vers le bureau et tout en l’observant, Olympe se dit qu’elle avait probablement été très belle dans sa jeunesse. Si cela était un compliment pour beaucoup, il valait mieux ne jamais le dire à voix haute et encore moins devant Mère, car cette dernière jugeait ce genre de réflexion insultante. Comme si elle ne pouvait plus l’être actuellement, sans parler du fait que soit souligné qu’elle n’était plus de première fraîcheur. Aussi, Olympe se garda de lui faire remarquer et attendit en silence.

«Voilà. Blaise, empereur de la foutaise...» La vieille dame fronça les sourcils en même temps que Olympe et attrapa ses lunettes qu’elle chaussa «Pardon. Fournaise. Je me disais bien que cela sonnait très mal.»
«Et que désire-t-il ?»
«Une pute de luxe j’imagine. En tout cas, de ce que je lis ici, il aimerait une de mes fille pour lui tenir compagnie quelques jours, afin d’assouvir ses désirs. Enfin...sa demande semble la même que n’importe quel client, si ce n’est qu’il en veut une qui soit douée dans son domaine et loin d’être sotte. Je pense que tu es la meilleure et vu le prix qu’il est prêt à allonger...»
«Vous savez, je ne suis pas la meilleure, c’est selon les clients...»
«Eh bien tu es la plus aguerrie tant dans les plaisirs de la chaire, que le social.»
«Je vous remercie...Mère. De m’accorder une telle confiance.»
«Mmm...je sais que cela fait longtemps que tu n’es pas partie de La Ville et afin que le voyage se passe bien...» Olympe se tendit dans son siège. Elle avait peur de la suite, que Mère décida de l’envoyer avec Ashmedéi pour escorte. Il était certes efficace, mais Olympe ne se voyait pas faire le voyage en sa compagnie. Comme l’avait dit une des recrues, il donnait facilement froid dans le dos. «Ce...Blaise, nous a envoyé un certain Meruem, de sa Légion. Un homme de confiance, j’imagine...avec qui tu feras route.»
«Bien.» Que pouvait elle dire ? Si elle posait trop de question, Mère allait s’impatienter et avoir l’impression que Olympe n’était pas motivée. «Quand dois-je partir ?»
«Dans deux heures, tu iras aux portes de La Ville attendre Meruem. Ashmedéi m’a dit qu’il n’allait plus tardé, selon ses sources.» Des oiseaux qui ne quittaient jamais vraiment leur maître. Des oiseaux de toutes sortes, qui, pour les voyageurs, ne semblaient jamais autre chose que de simples volatiles des alentours. «Aussi, va donc préparer tes affaires et je t’enverrai un domestique pour t’aider à tout transporter. J’espère que tu as encore des tenues de propres...ce serait embêtant.»
«Évidemment Mère. Une partie doit sécher, mais il me reste quelques artifices qui feront parfaitement l’affaire...»
«Soit...je n’ai pas grand-chose à te dire de plus Olympe. Prends garde à toi et n’hésite pas à nous contacter. Tu sais comment t’y prendre, je n’en doute pas….tâche de fidéliser la clientèle...»
«Et faire de sorte qu’il paie bien...oui Mère, ne vous en faites pas.»
«Je ne m’en fais pas. Bon voyage Olympe.»

En réalité, Mère était toujours inquiète quand elle envoyait une de ses protégées de part les routes, sans escorte qui lui appartienne, avec des inconnus, dans des territoires qu’elle-même n’avait jamais visité. Il était d’ailleurs rare qu’elle accepte qu’une première rencontre se fasse hors des murs de sa maison et encore moins hors des enceintes de La Ville. Mais au vu du statut de ce Blaise et de la fortune qu’il était prêt à mettre, Mère n’avait eu d’autre choix que d’accepter l’offre, bien trop alléchante. Ce fut donc tout naturellement qu’elle répondit à la requête de Blaise, par une missive qui donnait également quelques informations sur «comment trouver La Ville». Ces informations étaient énigmatiques et Mère espérait de tout coeur que ce Meruem serait assez vaillant et intelligent pour parvenir jusqu’aux portes de La Ville, au coeur d’une forêt si dense qu’on avait rapidement fait de se perdre. Ceux qui y entraient, n’étaient même pas certains de parvenir aux portes de La Ville, se retrouvant simplement à l’extérieur de la forêt, par un autre chemin que celui par lequel ils étaient entrés. Des légendes racontaient d’ailleurs que ce n’était pas vous qui choisissiez de venir, mais La Ville qui décidait si oui ou non, elle vous laissait entrer.

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Olympe s’en fut boucler ses affaires. Elle remplit deux sacoches de voyages, qu’un domestique s’empressa de placer de part et d’autre des flancs d’un cheval de montagne, aussi large que robuste. De couleur sombre, c’était celui que la prostituée préférait et qui offrait un confort certain de part la largeur de son dos. Les chevaux de La Ville ne portait ni selle, ni mors, encore moins ceux de Mère, qui jugeait ces artifices inutiles autant que cruels pour les bêtes. Une fois l’animal apprêté, Olympe se dirigea vers les portes de La Ville, qui donnaient sur le bois entourant cette dernière. Elle caressa le cheval tout en regardant à travers les arbres si elle voyait arrivé celui que Mère avait appelé «Meruem». Mère avait dit à Olympe d’enfiler sa cape émeraude, afin que l’homme des Légions de l’Éternel Ardent puisse facilement la reconnaître.


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