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« le: samedi 27 décembre 2008, 01:31:07 »
L'armée que comptait lever le Vampire Stag n'avait rien d'épique, elle était a peine du niveau d'une escouade en terme de peuplade. Mais si on regarde bien, Séraphina était une femme qui valait bien son pesant d'or et donc environ une bonne cinquantaine de femmes de caste millitaire sans aucun doute. Celui qui se croyait supérieur et qui empestait la monstruausité qui dévoila son nom a une de ses victimes alors que des oreilles afutté écoutaient les bruits de la rue. Un certain Shaeg, il semblait que notre ami soit un monstre, un bon petit démon comme on les aimes dans ma section. Mais il restait tout de meme une puissance de frappe conséquante, en préliminaires je l'estimait a environ 100 soldats de bon niveau... Et l'humain... Lui, ce n'était pas une force que je m'engageai a commenter, puisque ce serait mon repas en cas de probleme, de toute maniere, ce n'était qu'un gosse, il devait avoir un niveau de mutante premiere classe mais guere plus... Enfin ca restait une cible autant apétissante que legerement dangereuse.
Les noms de mes compagnons m'inportaient peu. J'étais en vacance, je ne faisait que du tourisme, meme si mon tourisme constituait a briser une armée tout entiere et a la démembrer dans son intégralité, le pire était que je devais affronter des congénaires, les morts vivants sont pas tout a fait comme les humains dont ils sont issu, quand on meurt on passa a un autre plan d'expérience de la vie, donc massacrer sans raison nos semblables n'a pas d"atrait, de plus, il faut penser qu'un mort vivant, meme de faible niveau doit etre purifié sur les points viraux, c'était une armée mécanique dans un sens car les simples déchets gouléiques ne sont pas tres futé, mais l'endurance de la plus basse caste guerriere zombi qu'on pourrait affronter était déja assez ennuyeuse.
Contrairement a la plupart de mes camarades, mes deux jours m'avaient quazi exclusivement servi a me reposé et entre deux phases de sommeil je me mettais a réfléchir, non pas sur comment dilapider mon argent ni a me demander qui e trahirais mais plus a évaluer la force de l'ennemi. On était quatre, si on avait une légion de simples goules ce serait du gateau, si on devait affronter plusieurs bataillons ordonné de demi démon, là on se mettrait en position dangereuse, mais si, comme j'avais prévu au pire des cas, on avait une armée comme nos cellules d'élite du groupe d'intervention spécial, des femmes muté avec je ne sais quelle drogue capable de rivaliser en force et endurence avec moi... Enfin, il fallait voler tout un stock de la drogue des keels pour pouvoir créer une armée de super soldat et en plus sans l'armure bionique les compétences ne pouvaient pas etre transcandé, je pensais donc que cela était tout a fait impossible de se former une armée avec notre propre technologie...
Donc, avec le pire des scénarios, celui d'une armée de super soldats morts vivants de classes B, je me rendais vers la sortie de la ville, portant 100kg de munitions plus un canon anti-personnel sur mon dos. La journée allait etre longue et mes compaires étaient pas vraiment enchanté a se promener de nuit alors je devrais prendre sur moi et perdre une legere puissance de frappe pour pouvoir rester avec le groupe sans les laisser me distancer avant de les dépasser pendant la nuit. Alors je suivais, sans un mot, regardant ce qui se passait autour de moi sans jamais parler a personne puisque de toute maniere on ne cherche pas a lui adresser la parole. Soudain, notre chere guide improvisé se demanda si on avait suffisement de vivre et si quelqu'un savait où l'on était. Pour la nouriture, j'avais un gamin qui me servirait de garde manger en cas de besoin donc je n'avais aucune raison de m'inquieter pour les vivres et quand a la carte, je regardais dans ma mémoire les signes de la cartes vétustes avant de sortir mon générateur d'hologramme, un truc pas plus gros qu'une clef usb et qui donnait une belle carte en trois dimensions.
Séraphina, descends de ton cheval, je vais te donner la carte des lieux, mais je ne sais pas vraiment si ca nous aidera ce genre de carte.
Elle avait logiquement prit la tete avec son canasson et la falaise en face pouvait servir de point isolé dans la plaine completement détruite et aride. C'était un excelent endroit pour instaler un camps, il y avait une bonne vue et la position en hauteur permetait de localiser aisaiment une armée aussi silencieuse que furtive. Dans le pire des cas, nous aurions le temps de détaler avant que les bataillons n'arrivent. Cependant je restais perplexe sur notre objectif, d'apres notre bon mescenne qui nous lancais dans une quete completement aveugle, nous aurions une armée a affronter, mais a 4! En termes plus barbares, on va se faire peter la gueule! Personellement ce petit désagrément ne me touchait guere, étant morte, que pouvait il m'arriver de pire? Je crois que rien ne peut passer au dessus de ce petit désagrément de la vie, aussi fis-je part de mes questions a la seule personne que je jugeais scencé et digne de confiance alors qu'elle avait approché devant ma carte, comme je lui avait demandé. Nous jouissions d'une intimité relative vue qu'il y avait un excentrique et un morveux qui ne comprendrait certainement pas ce que je lui dirais.
Tu vaux tres cher a Tekhos, je suppose que tu dois bien connaitre notre milice urbaine, récement, une bonne portion de nos troupes a disparu et quand je dis une bonne ca pourrait faire un petit contingeant de super soldat avoisinant la puissance d'une trentaine de bataillon en regle, si elles ont été enlevé ou soudoyé par ce soidisant démon, nous devrions camper sur ce point en hauteur et ensuite prendre vers le sud pour nous trouver contre les montagnes. Cette stratégie coupera une retraite, mais au moins elle me fourniera la bonne position d'observation, tu dois savoir sans doute que notre milice est pas vraiment humaine, c'est une sorte de soldat surentrainé et drogué avec des implants et autres mana artificielle, je crains le pire, si ce Belial a prit ces femmes et les a soumis a sa volonté, notre groupe court un grave danger, leur force est grande et je ne sais pas combien sont sous sa coupe, enfin dans cette hypothese, je suggere un passage plus long, mais plus sur, on est 4, personnelement l'affrontement direct ne me gene pas, je ne peux pas mourir, mais toi si et donc j'aimerai éviter les effusions de sang inutile, mine de rien je tiens a toi Séraphina.
C'était un exposé très clair que j'offrais a celle qui, inconsciement je suppose avait prit la place de chef de groupe. Je savais que notre milice était au plus bas, des rapports m'étaient parvenu sur la disparition de plusieurs centaines de leur membres, depuis toujours nous soupsonions notre ennemi de toujours, mais ce démon était plus aproprié pour se les accaparer. Quel interet pour la Fourmiliere de prendre des femmes stérile? En y repensant, j'avais ennoncé tout haut la pire de mes craintes, voir les bataillons de keel se jetter sur nous. On avait ainsi nommé la milice comme ce peuple primitif et paien qui semblait dépasser les limites de l'homme durant une bataille et valait facilement 10 guerrier ennemi. Heureusement, c'était le cas pour des humains, si cette valeur était pour une vampire de rang A ou un démon de rang moyen on était vraiment mal barré et tout mon attirail ne servirait a rien. Dans un souffle j'ajoutais:
Elles sont pas humaines, plus maintenant, sois prudente capitaine, on doit éviter d'affronter une troupe trop puissante, on est que 4 meme si nos amis semblent fougueux et hatif de montrer leur talents, je crains que ce ne soit que du vent pour épater notre cher inférieur. Prends garde.
Sur ces mots, je me relevais et refermais la carte holographique pour reprendre mes sacs de munitions et mon canon en attendant les descisions de ma capitaine improvisé, le premier qui la remetra en cause se retrouvera avec ma bote sur son crane. Les hommes n'ont pas le droit de se prétendre supérieur aux femmes, ils ne sont que nos armes et non nos maitres...
# Event Time #
Après de longues heures de routes, nos quatre aventuriers sentirent la fatigue arriver. La nuit venait de tomber et il était temps de déployer un camp pour se reposer à la lueur des étoiles.