Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Voir les derniers messages - Yukiko Tachibana

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Voir les derniers messages

Cette section vous permet de consulter les contributions (messages, sujets et fichiers joints) d'un utilisateur. Vous ne pourrez voir que les contributions des zones auxquelles vous avez accès.


Messages - Yukiko Tachibana

Pages: [1] 2 3 4
1
La cliente fit alors une réflexion qui appelait normalement à une réponse immédiate mais qui plongea toutefois Yukiko dans l'embarras. Il y avait encore deux suivantes du harem qui étaient là et ce serait malvenu de critiquer leur maîtresse ouvertement. Elle se pencha donc profondément, à la manière japonaise à près de quatre-vingt dix degrés.

"Veuillez me pardonner si je vous ai offensée, Dame Warren-sama."

Puis, parlant beaucoup plus bas.

"Vous avez perdu votre self-contrôle tout à l'heure, quand ma domination de Kimura-dono se finissait. Une vendeuse plus agressive aurait pu en profiter pour obtenir davantage de votre part et votre esprit, embrumé par le plaisir immédiat et la promesse de davantage de plaisir à venir, aurait eu du mal à résister. En ces lieux, cela pourrait se traduire par un zéro supplémentaire à la fin de la facture."


Yukiko se redressa à nouveau, toujours dans son manteau nazi couvrant le latex violet. Probablement un fantasme d'une de ses suivantes. La vampire avait visiblement du mal à lâcher le morceau mais il semblait, d'après un film de Leslie Nielsen, que c'était une de leur caractéristique principale. N'ayant aucune envie de se faire opérer, doper ou se soumettre à des pulsions incontrôlables, Tachibana trouvait que ce n'était qu'une perte de temps. Mais le client était roi! Ou reine, dans le cas présent.

"Effectivement, j'ai encore quelques produits intéressants. Regardons un peu le contenu des chariots qui m'ont été amenés pendant que je soumettais Kimura-dono."

Elle fit alors quelques pas vers le chariot et montra successivement les produits.

"Le gant utilisé tout d'abord. Composé d'un savant mélange de soie, de fibres synthétique et d'autres composants secrets, il offre peu de résistances lors d'une pénétration de type fist. Je parviens, pour la plupart de mes soubrettes, à les pénétrer jusqu'au coude. Il faut une certaine technique et habitude mais je n'obtiens pas de plaintes de leur part. La drogue que je lui ai donné a pour effet de multiplier la durée des orgasmes féminins. Hélas, son effet est aléatoire selon les individus et on dirait qu'une vie dédiée au plaisir à émoussé l'effet de cette drogue. Voici une pilule pour les hommes. Son effet est impressionnant : Il éjacule une telle quantité de sperme qu'il remplit littéralement sa partenaire. Beaucoup de couples royaux lui doivent leur descendance. Attention toutefois à ne pas en abuser, la personne peut rapidement se déshydrater."

D'autres flacons avaient les bouchons solidement scellés quand à eux.

"Ces produits sont en rapport avec la dominance. Celui-çi prive la personne d'arriver à l'orgasme pendant des heures, très utile pour une punition. Celui-là prive la personne du contrôle de son corps. Il devient totalement soumis mais parfaitement lucide. Ce dernier, nommé poudre zombi, prive la personne de volonté propre. Comme son nom l'indique, il devient totalement soumis et est incapable de réfléchir. Les autres flacons sont de la même veine et vous comprenez aisément pourquoi ces produits sont bien isolés des autres."

Elle brandit alors une espèce de fouet étrange, conçu comme un long tire-bouchon souple et à l'aspect tout sauf inquiétant.

"Voici du mongol. Un fouet punitif très exotique et intriguant. En fait, si le fouet lui-même est peu brutal, l'intérêt est ailleurs."

Elle ouvrit un tiroir et en sorti une poignée d'orties. D'un tour de main de professionnelle, Yukiko en glissa les brins dans les anneaux du fouet avant de le faire glisser sur la manche de sa veste.

"Pas besoin de frapper, le faire glisser sur la peau suffit. Et je fournit les orties, une espèce soigneusement choisie pour être douloureuse et dont les cloques disparaissent au bout de quelques heures seulement."

Toutefois, quelque chose semblait turlupiner Madame Yu et elle se confia de suite à Melinda.

"Voyez-vous, chère Warren-sama, il est rarissime qu'une Madame Yu ai à traiter avec quelqu'un possédant un harem complet. Oui, j'ai des clients comme ça mais généralement ils ne s'amusent qu'avec des jeunes femmes sélectionnées dans leur harem, pas avec toutes. Or, j'ai un produit qui a été conçu pour qu'une troupe de personne donne de sa personne pour satisfaire une unique femme. Êtes-vous intéressée?"

2
La cliente était vraiment bouleversée d'apprendre l'origine du comportement de Yukiko, au moins cette partie était claire. Il allait peut-être falloir clarifier pour éviter un malentendu.

"Le plaisir mutuel engendre un besoin de plaire au partenaire. Ne pas faire de cadeaux à ce dernier après une séance particulièrement intense, ce serait de la cruauté pure et simple. Pour ma part, je trouve que cette froideur me permet de rester au centre du monde de Madame Yu en gardant l'esprit affûté et rigoureux."

Après tout, il s'agissait d'une entreprise qui faisait vivre quantité d'artisans un peu partout sur le globe. Sa rigueur avait amélioré sensiblement les comptes de Madame Yu, permettant des petits bonus aux artisans qui ont renouvelé leur confiance et leur discrétion. Le fait, pour la vampire, d'avoir joui en sa suivante semblait être un bonus agréable et de grande valeur. Une fois de plus, vu que Yukiko était totalement ignorante des qualités du fluide corporel d'une vampire, elle ne pouvait que la croire sur parole et hocha poliment la tête. Melinda se lança d'ailleurs dans un long monologue empli de passion, autant dans le ton employé que dans le vocabulaire.

"Observer la passion des autres est ma grande passion, Warren-sama. Il faudrait que je vous montre ma collection de pièces de musées de l'expression de la passion sexuelle à travers les âges à l'occasion. Cela ne m'apporte pas un sentiment d'excitation et ne m'émoustille pas mais comble mon appétit concernant ma curiosité. Car je suis curieuse, dame Warren-sama. Curieuse de voir jusqu'où des personnes vont par amour. Pour tout dire, cela me fait parfois même un peu peur mais j'ai un intense sentiment de satisfaction en sachant que c'est avec mon aide qu'ils atteignent le nirvana tant désiré."


Et à ce moment précis, la vampire franchit une ligne jaune en posant sa main sur l'épaule de Tachibana. En temps normal, tout client qui s'y essaye prend dans la foulée un rendez-vous chez l’ostéopathe mais, dans ce cas précis, elles venaient tout de même de prendre ensemble une soumise et il serait malvenu de parler de considérer un contact physique léger comme un manque de politesse. Elle se contenta donc de regarder la main pendant quelques secondes avant de river ses yeux à celui de la vampire.

"En fait, Warren-sama, je n'ai même pas cherché d'aide. Pourquoi je l'aurai fait? Ce... mal... m'a en fait permis de chasser quantité de soupirants qui n'en avaient qu'après les titres et m'a permis de m'élever au sein d'un monde sclérosé par des considérations sociales et de politesse que je suis à présent bien placée pour savoir n'être que des apparences. En fait, en usant d'un savant cocktails des différents produits de Madame Yu, je pourrai peut-être ressentir à mon tour du plaisir physique et le désir que quelqu'un m'en apporte. Mais je ne serai alors plus Yukiko Tachibana et ne serait alors plus qu'une Madame Yu se laissant guider par ses pulsions sexuelles. Une de plus."


Elle écarta alors les bras théâtralement, montrant le Catalogue.

"A votre avis, dame Warren-sama, combien de clients se sont dits qu'ils voudraient bien jouer avec mes produits sur une jolie petite Madame Yu aux allures de poupée de porcelaine? Combien se sont dits qu'ils pourraient me faire miroiter des plaisirs insoupçonnés alors qu'ils ne rêvaient que de me posséder? Combien d'épaules ai-je dû démettre et de doigts briser pour que cette vérité toute simple arrive enfin au cerveau de mes clients?"

Yukiko montra alors un visage aussi sévère que glaçant.

"Je suis Madame Yu. Un être presque mythique qui traverse les siècles pour apporter les clés du plaisir et observer ce qui amènera du plaisir aux générations futures. C'est un grand honneur et le fait de le remplir avec un esprit clair et éclairé me comble de joie."

3
Le coin du chalant / Re : Les affaires Miyo
« le: dimanche 26 juin 2016, 02:05:45 »
La trame 3 m'intéresse. Yukiko cherche à vendre du matériel pour de la dominance SM mais ce n'est pas facile de savoir qui serait intéressé, surtout quand on a tout de l'allure d'une petite princesse que personne ne voudrait choquer.^^

4
Visiblement, Melinda Warren ne devait pas être au courant. Yukiko était un piètre juge question comportementaliste mais l'arrêt soudain du mouvement était éloquent. Une fois qu'elle fini par jouir dans la bouche de Kimura, laissant la soumise enfin reprendre son souffle après une séance intense, la vampire se tourna vers Madame Yu, clairement chamboulée.

"Hélas si, Warren-sama. Il existe des êtres qui naissent... incomplets... Oui, je crois que le terme est bon."

La petite Min et Chloé apparurent alors, équipées d'un peignoir et d'une serviette humide. Elles proposèrent ces biens à Melinda avant de reporter leur attention sur Kimura, l'aidant à se relever et la guidant vers une salle de bain petite mais bien équipée jouxtant le Catalogue. A leur maîtresse par contre, ils donnèrent un manteau long de cuir siglé SS. Yukiko ne l'aimait pas trop, plus parce qu'il était un peu trop long pour elle que pour l'idéologie sous-jacente. Enfilant le manteau, elle tâchait de remettre un peu d'ordre dans ses cheveux trempés de sueur et de mouille.

"C'est de naissance. Quelque chose au niveau du cerveau si les médecins ne se sont pas trompés. Mais je n'ai jamais vu cela comme une maladie, Warren-sama."

Abandonnant l'idée de nettoyer ses cheveux pour le moment, elle les releva en une longue queue de cheval redressée sur l'arrière, à la samouraï.

"C'est cela qui m'a permise de devenir Madame Yu et qui me permet de rester stoïque dans un monde où l'esprit est toujours emporté par le plaisir. Nul ne peut me faire miroiter des plaisirs charnels intenses en échange de rabais conséquent sur la facture. Certaines Madame Yu ont failli mener l'entreprise à la ruine à cause de leur comportement si peu professionnel..."

Puis, regardant Kimura claudiquer vers la salle de bain.

"Prévoyez-vous de la récompenser, Warren-sama? Je pratique pour ma part une politique de récompense pour les soumises qui se sont montrées bonnes et compétentes. Rien de couteux, juste des caresses sur la tête ou un autre désir qu'aurait la soumise envers moi. Cela va de l'essai de tenues, de nouvelles coiffures ou d'autres petits plaisirs simples."

L'endroit était assez bruyant : Ko, toujours liée au pilori, se faisait à présent sévèrement sodomiser pour son plus grand plaisir pendant que les jumelles Werner étaient en train d'essayer d'expliquer les réglages du vis à vis à horloge tout en gémissant de plaisir.

"Si vous le souhaitez, nous pouvons poursuivre la visite."

5
Kimura était visiblement en train d’apprécier le traitement : la cyprine chaude qui coulait sur sa tenue était un indice éloquent! Sa maîtresse, quand à elle, semblait s'oublier un peu en prenant du plaisir, demandant des choses qui étaient physiquement impossibles. D'une part, Yukiko ne pouvait ressentir aucun plaisir physique en lien avec le sexe. D'autre part, son stock d'insultes était non seulement limité mais en plus de cela plus à leur place dans une réunion mondaine que dans une pure séance de baise. La glace coulant dans les veines de Yukiko étaient pourtant de notoriété publique quand les parents de cette dernière lui cherchaient un bon parti. Serait-il possible que Melinda Warren l'ignorait?

"Dame Warren-sama, je suis vraiment navrée de ne pouvoir contribuer par mes actes à l'obtention de votre plaisir : Il m'est en effet physiquement impossible de ressentir plaisir, désir et délivrance sexuelle. Quand aux insultes... Ce serait ridiculiser les efforts de Kimura-dono que de l'encourager avec mon pitoyable vocabulaire dans ce domaine..."

Avoir une éducation de la bonne société de haut niveau n'avait pas que des avantages. Elle avait bien tenté de forcer ses soubrettes à lui apprendre quelques insultes mais elles semblaient s'entendre entre elles pour la laisser aussi naïve que possible à ce niveau. Poussées à bout, elles avaient brandi leur contrat de travail où il était bien précisé qu'elles devaient être de la plus extrême courtoisie en sa présence. Yukiko détestait quand sa propre administration se retournait contre elle.

"Mais, si cela peut vous satisfaire, il me reste encore de la marge et il m'est possible d'être encore plus brutale."

Pour souligner sa phrase, Yukiko s'écarta au point de presque sortir de Kimura avant de revenir avec force, soulevant de dix bons centimètres le corps de la jeune fille en faisant cliqueter les chaînes. Au bout du troisième coup, la jeune femme gémissait avec force. Yukiko modifia aussi sa prise, saisissant un peu des fesses et tirant dessus. La violence des coups infligés commençait à mettre le chaos dans la coiffure de Tachibana et les longs cheveux se retrouvèrent peu à peu collés sur le corps brûlant de Kimura.

6
Tachibana avait beau posséder une solide expérience en matière de domination et une certaine habitude de faire accéder à l'orgasme à ses soubrettes (sur demande express de ces dernières), elle manquait cruellement d'empathie quand il s'agissait de découvrir les désirs d'une personne restant muette entre ses mains. Heureusement, Melinda lui apporta la réponse sur un plateau : Kimura aimait les relations brusques, voir forcées! Hélas, ce n'était pas trop dans les habitudes de la jeune femme pour une raison bien simple : En tant qu'athlète s'entrainant régulièrement, elle connaissait parfaitement les dégâts que son corps est capable d'infliger. Musclée plus que de raison pour un petit gabarit comme le sien, elle avait toujours peur de briser les reins de quelqu'un, même si cette personne était consentante. Mais c'était une demande claire...

"Soit, Melinda-sama. Je vais tâcher de lui apporter un plaisir qu'elle mérite amplement."

Armée d'un gode de forme très allongé mais très fin, elle tâta l'intérieur de la cavité pendant quelques instants avant de s'harnacher un nécessaire pour godemichet autour du bassin. Tous les godes vendus par Madame Yu avaient le même pas de vis à leur base, ce qui permettait de les inter-changer que ce soit sur les machines, les meubles ou les ceintures. Elle montra d'abord à Melinda ce qu'elle allait utiliser : Noir d'apparence, il semblait être un gode de taille normale dans la longueur mais très épais. Après tout, si elle a pris la main de Tachibana avec aisance et vu le calibre du sexe de Melinda, il ne fallait pas être frileux. Le gode semblait couvert de petits picots arrondis. Yukiko enclencha un petit mécanisme d'horlogerie à la base et Melinda put voir les picots bouger de façon anarchiques, semblant glisser sous la surface lisse de caoutchouc. Yukiko s'équipa avec le godemichet et présenta la pointe contre le vagin déjà bien trempé de la jeune soumise.

"Soyez heureuse, Kimura-dono. Vous allez enfin obtenir délivrance."


Glisse à l'intérieur.

"Vous avez été bien bonne..."

Le gland est dedans.

"... Bien soumise..."

La paroi agitée des picots mobiles commence à pénétrer.

"...Vous avez été prête à tout accepter au nom de votre maîtresse..."

Glisse.

"...Et il m'est à présent temps de vous récompenser."


Ça y est, le godemichet était à présent tout en elle. Tenant fermement les hanches de Kimura, Yukiko commença de lents vas et viens mais aussi profonds qu'elle le pouvait. Après sa sonde, elle pensait que le bout du gode devrait frôler l'utérus de la jeune femme. Les mains sur les hanches rondes pouvaient sentir les formes souples et agréables. Yukiko sentit une petite pointe de jalousie face à ce corps qu'elle ne pourrait jamais avoir. Ces seins magnifiques... Cette taille de guêpe... Relevant les yeux, elle vit aussi le corps de Melinda et ne sut pas trop quoi en penser. De ce qu'elle savait des vampires (à savoir le contenu de la bibliothèque privée de Chloé qu'elle croyait bien cachée) ils possédaient certains pouvoirs. Est-ce que celui de changeur de formes en faisait partie? Si c'était le cas, ce corps magnifiquement fuselé pouvait être tout simplement le résultat d'une espèce de triche.

Kimura, s'habituant à la présence du gode court mais épais en elle, était prête à recevoir plus. Yukiko augmenta donc progressivement la cadence mais essaya de suivre celle de Melinda pour éviter de briser en deux la jeune femme. Toutefois, elle prenait Kimura avec force, finissant son mouvement en tirant fort de ses bras et poussant de tous ses muscles de ses hanches.

7
Les alentours de la ville / Re : Livraison spéciale {PV Finlay Voelin}
« le: mercredi 15 juin 2016, 18:44:35 »
A son grand plaisir, le transporteur ne sembla pas mal prendre le petit échantillon gratuit. Mieux, cela l'intéressa. Yukiko hocha doucement la tête.

"Je fait en effet des initiations et fait apprendre les bases de la dominance. Mais il y a une chose importante, Finlay-dono : Il faut être deux."


Elle leva sa main délicate en dressant deux doigts avant de rabaisser la main vers les cordes encore au sol.

"Il me serait dangereux d'introduire des notions de dominance à quelqu'un encore en train de chercher sa soumise : il pourrait devenir un dangereux prédateur frustré s'il n'y parvient pas. De la même façon, former un soumis puis le lâcher à la recherche d'un dominant revient à introduire un agneau à l'art de s'enduire de sauce avant de rôder dans une forêt infestée de loups. Ainsi, j'ai parfait ma technique pour l'user sur mes suivantes et jamais avant je n'avais eu à user de mes talents. Je puis vous dire que nait alors un sentiment de colère et de rancœur vis à vis de l'humanité. Ma rencontre avec Aizawa a été une délivrance et, si vous souhaitez explorer l'art de la soumission et de la dominance, je vous souhaite de tomber sur la moitié qui vous est nécessaire."

Après ce petit laïus, Yukiko se pencha pour ramasser la cordelette et la repassa dans ses vêtements. Il restait quand même un point à éclaircir. Penchant un peu la tête, une expression d’interrogation sur le visage, Tachibana questionna le transporteur.

"Finlay-dono... Vous vous sentez plutôt comment? Dominant ou soumis? Ce n'est pas qu'une question de goût, c'est aussi une question de nature. Un dominant doit être fort, adroit, soigneux et très prudent. Un soumis doit être généreux, avoir une grande connaissance de son propre corps, être endurant et surtout rester lucide sur ses limites. Et il ne s'agit que des points de base! Un dominant peut bien être soumis et vice-versa, mais il faut bien commencer quelque part."

8
Finalement, plus que la puissance de l'orgasme de Kimura ce fut la réaction de Melinda qui surpris Tachibana : Elle la croyait en train d'admirer calmement le spectacle mais, en fait, ce dernier lui avait mis le feu. Au point d'ailleurs qu'elle laissa tomber ses habits au sol avant de se diriger vers le dressing. L'attente ne fut pas longue, la dominante ayant des goûts très clairs et très affirmés. Hélas, cette dernière souhaitai que Yukiko s'habille de façon similaire.

"Soit, Warren-sama. Si vous le souhaitez..."


Après tout, ce n'était pas la première fois qu'elle menait quelqu'un vers le plaisir avec l'aide d'un client. Elle donnait des cours après tout! Toutefois, le fait de s'habiller de latex l'agaçait quelque peu. Elle disparut donc dans le dressing pour revenir avec une tenue qui ressemblait un peu à celle qu'elle avait faite avec Kimura : dans un beau violet sombre couvert de reflets noirs et recouvrant intégralement à l’exception du dos et de la tête. Ses pieds étaient passés dans des petits bottines aux talons peu élevés, n'ayant pas trop l'habitude de marcher avec autre chose que des chaussons ou des getas. La tenue révélait surtout la musculature de Yukiko, très impressionnante pour quelqu'un de son gabarit et presque hors de propos par rapport à son visage et ses manières de poupées. Elle s'inclina en s'approchant de Melinda et de Kimura qui avait été placée entre-temps dans une position bien inconfortable.

"J'espère que mes actes vous plaieront mademoise..."


Elle ne put pas terminer : alors qu'elle se relevait, un puissant flash l'aveugla. Clignant des yeux, elle ne put voir qu'un kimono qui disparaissait dans l'obscurité à une vitesse fulgurante. Elle fit le point : Ko était attachée à un pilori et encourageait la femme au bikini bleu à tenter de la pénétrer (bonne chance à elle, ses sphincters sont en airain!), les jumelles Werner étaient ligotées à une machine de type vis à vis pendant que la succube faisait tourner la manivelle, Olga et la femme à la fourrure avaient toutes deux disparues... ce qui laissait Chloé, Aizawa ou Min...

"Navrée pour la photo mais ne vous inquiétez pas pour votre vie privée. Il me semble que j'étais la cible. Les clichés me concernant où je porte autre chose qu'un kimono alimentent un marché noir très localisé et dont les trafiquantes ne s'éloignent pas vraiment de ma propriété. Impossible de les punir, elles aiment ça..."


Après un petit soupir, elle revint aux choses sérieuses : la soumise qui avait dans la bouche une... verge? Provenant de Melinda? Visiblement, selon ses explications c'était un phénomène courant sur Terra.

"Oh? Charmant. N'appréciant que modérément la compagnie masculine, je me demande comment j'aurai été si j'étais née en ce monde."


Puis, elle se mis à caresser le ventre de Kimura. De façon maladroite pour commencer : elle cherchait les points les plus sensibles. Incapable de communiquer vu que son cerveau devait être dans un nuage rose, Kimura n'était pas d'une grande aide. Au bout de quelques minutes, Yukiko parvint à faire doucement gémir la soumise en palpant des points sensible sur le ventre et en tenant de l'autre main la queue factice, forçant le plug anal à frotter près des organes génitaux par l'intérieur. Elle admirait sincèrement le corps à la fois ferme, souple et pulpeux de Kimura : il lui rappelait celui qu'elle ne pourrait jamais avoir. Frottant doucement les cuisses après avoir arraché un orgasme à la chatte, elle récompensa les efforts de la soumise avec un baiser léger du bout des lèvres sur le ventre, près du nombril.

9
Il y avait différentes "écoles" concernant la façon de parler à son soumis. La plus classique et, hélas, la plus célèbre, consiste à l'insulter, le rabaisser verbalement. Yukiko n'y voyait aucun intérêt : employer un tel moyen est symptomatique d'un manque de technique dans l'usage des liens et des positions. Il y avait aussi ceux qui se taisaient, employant uniquement le toucher. Elle admirait ces derniers car on arrivait à un tel lien uniquement si un profond amour et une grande compréhension existe entre le dominant et le dominé. Et il y avait sa méthode : la politesse glacée.

Ne touchant le corps de la soumise que pour la positionner ou la lier, Yukiko restait une espèce de spectre, restant hors de sa vue autant que possible et ne parlant jamais en face de Kimura. Le ton employé, une politesse extrême doublée de rappels fréquents du statut d'infériorité de la soumise, plaçait Tachibana dans une position étrange : Plus la soumise entendait sa voix, plus elle avait l'impression qu'elle appartenait à quelque chose qui n'était pas vraiment là. Quelque chose de puissant. D'étrange. De supérieur. En fait, selon ses soubrettes, au bout d'un moment on avait l'impression d'entendre la voix directement dans le cerveau sans qu'elle passe par les oreilles.

"Réponse pitoyable, très chère Kimura-dono. Vous méritez véritablement une punition mais quelqu'un de ma stature est-elle vraiment nécessaire pour un crime aussi bas."

Pour la punir, la corde à noeud ne fut levée que pour être en simple contact avec l'entrejambe, sans plus. Kimura chercha à s'y frotter mais Tachibana l'empêcha en saisissant sa jambe libre et en ligotant le genou, forçant la jambe à rester pliée. Déséquilibrée, la chatte ne pouvait se frotter. Elle sentait la corde à noeuds sans pouvoir en profiter. Tachibana marchait de long en large derrière Kimura, restant hors de vue tout en parlant.

"Voyez-vous, Kimura-dono, je vous trouve beaucoup de qualités. Votre corps est sculptural, bien en chair sans amas de graisse superflu, résultat d'une hygiène de vie très maîtrisée. Vous jouez l'animal à la perfection, résultat d'un rigoureux entrainement. Vous n'avez aucune inhibition, résultat d'une vie dévouée au plaisir. Mais vous faites une soumise pitoyable à mes yeux comme à ceux de votre maîtresse."

Sans prévenir, elle décrocha la corde à noeuds derrière Kimura, la laissant voir la promesse de plaisir s'envoler en voyant la corde tomber au sol. Puis, elle sentit son bras libre se faire placer en son dos. Là, Yukiko le ligota fermement en usant des cordes autour du buste de la jeune femme. Puis, Kimura put sentir tout un ensemble de travail de cordages se faire dans un silence total dans son dos. Le bras tiré vers le haut fut libéré et ligoté rapidement dans le dos à son tour puis, Yukiko poussa la jeune fille, qui ne se tenait plus que sur une jambe, en avant. Kimura poussa un petit cri mais elle s'arrêta à une dizaine de centimètres du sol, maintenue par les cordages. Là, Yukiko ramena la jambe non pliée pour la ligoter de la même façon que celle qui avait le genou immobilisé et , usant d'un palan, remonta la femme ligotée à environ un mètre du sol. La petite chinoise amena un petit meuble sur roulettes à sa patronne. Yukiko la remerçia d'un signe de la tête avant de revenir à sa soumise du moment.

"Vous ne voyez que le plaisir direct, Kimura-dono. Vous espérez que vos lieux les plus sensibles soient stimulés afin d'obtenir un orgasme réparateur. Ce sont des attentes bien égoïstes, Kimura-dono..."

Un simple verre d'eau glacée fut versée sur l'entrejambe de la chatte. Lentement, délicatement, arrachant quelques petits cris à la chatte et tout le latex noir qui se sépara de la peau en opposant autant de résistance que de la neige face à un lance-flammes. Puis, Tachibana prit une espèce de long gant qu'elle enfila sur sa main droite. En fait, le gant lui remontait presque jusqu'à l'épaule. Elle posa doucement ses doigts sur l'orifice anal de la ligotée. Autour du petit groupe de spectatrices, les différentes soubrettes étaient apparues, poussant divers chariots chargés de petit matériel à usage fortement érotique. Toutes avaient les yeux rivés sur les actions de leur maîtresse.

"Soyez joyeuse, Kimura-dono. Voici la punition tant souhaitée..."

Puis, elle enfonça doucement ses doigts dans l'orifice. Il y avait beaucoup de façons pour que cette action soit vécue comme une expérience plaisante, voir même très excitante. Tachibana les esquiva toutes, cherchant à rendre cette pénétration aussi gênante et désagréable qu'une visite chez un docteur. Elle s'arrêta quand, phalanges après phalanges et millimètres après millimètres, la main s'était enfoncée jusqu'au poignet. Quoi qu'ai voulue faire la chatte, elle sentait à présent que les liens entravant sa poitrine l'empêchaient de respirer à fond.

"N'avez-vous pas encore compris votre tord, Kimura-dono?"

Comme si la chatte était capable de réfléchir dans cette situation! Commençant à se sentir agacée par cet esprit plein de désir mais incapable de voir ses tords, elle fit un signe de la main à la blonde qui ramena une espèce de petite pilule grise dans le creux de sa main. La faire prendre à la chatte ne fut pas difficile, tant sa bouche était grande ouverte. Yukiko resta immobile quelques instants, attendant le feu vert de la soubrette qui guettait visiblement un effet de la prise de la drogue. Une fois qu'elle hocha la tête, Yukiko tira sur une corde qui ouvrit rapidement le palan principal, amenant la ligotée au sol avec brusquerie mais sans violences. Tachibana dégagea sa main ainsi que les liens retenant les bras de la soumise qui se fit soudain aspergée par des seaux d'eaux, tenus jusque là par les jumelles. Yukiko vint doucement au côté de la chatte, ruisselante, et lui souffla doucement dans l'oreille.

"Vous êtes une soumise. Tout doit être fait pour votre maîtresse. A elle seule vous devez dédier votre plaisir. Chaque dominant vous manipulant doit comprendre qu'il n'est que second par rapport à votre maîtresse. Vous n'êtes qu'une moitié d'être : seule une union avec une maîtresse fait de vous un tout. Rappelez-vous tout ce que je vous ai fait. Toute cette frustration d'actes non finis, n'apportant aucun plaisir. Et Imaginez que ça ai eu lieu. Que tout ai été fait pour vous, votre plaisir. Et que la personne qui vous manipulait n'était pas moi, mais votre digne maîtresse."

Tirant sur le noeud principal, les liens resserant la poitrine de la chatte tombèrent. Elle n'eut qu'à légèrement frôler la pointe des seins pour déclencher un orgasme retenu jusque là, orgasme aidé par la drogue qui n'avait qu'un seul effet : celui de multiplier le nombre de fois où une personne se faisait noyer sous le plaisir. Elle avait déjà vue une de ses soubrettes avoir quatre orgasmes d'affilés avec ce produit, elle avait hâte de voir ce qu'une soumise aussi accomplie pouvait faire après une libération suite à tant de frustrations.

10
Visiblement, la suivante nommée Kimura appréciait le fait de se retrouver ainsi moulée. Tachibana préféra préciser de suite une des précautions à prendre concernant cette matière :

"J'attire votre attention que cette matière ne laisse pas la peau respirer. Gardez toujours une partie du corps assez grande dégagée si la personne doit la porter pendant plusieurs heures. Dans le cas contraire, elle risquerai de faire un malaise, voir un arrêt cardiaque. Madame Yu tient à revoir des clients ravis, pas des clients en deuil..."

Ce qui n'était pas une plaisanterie, hélas. Même si les archives des précédentes Madame Yu étaient très loin d'être prolixes, celles qui avaient commis des erreurs avaient fait des comptes-rendus détaillés. Et c'était fou à quel point il fallait parfois préciser les choses pour certains clients... Il était temps à présent de faire une petite démonstration. Toutes les principales soubrettes étaient à présent venues dans le Catalogue mais restaient à distance respectueuse. Calmement, Yukiko fit lever les bras de Kimura pour lui faire un ensemble de nœuds autour de la poitrine. Même s'ils ressemblaient aux modèles érotiques, la façon dont elle fit les liens n'avaient pas pour objectif de faire ressortir les seins, le sens en était tout autre : il s'agissait de bloquer la cage thoracique, l'empêchant de se gonfler à plein volume. Toutefois, respirant normalement, Kimura ne sentit aucune gêne et fut presque déçue de se retrouver avec un simple bustier de chanvre. Reculant d'un pas en lui tenant la main droite, Yukiko donna l'impression de regarder son œuvre... avant de soudainement faire jaillir une corde entre son pouce et son index, liant le poignet droit, le coinçant contre la poitrine pendant qu'un balayage des chevilles envoya la suivante de Melinda au sol. Encore sonnée, elle sentit les deux mains contre ses omoplates qui la maintenait au sol.

"Ceci est une variante ancienne du bondage. Une variante martiale, voir utilitaire. Les nœuds et la punition dépendant du statut social et du crime commis par la personne le subissant. Pour vous, Kimura-dono... nous allons utiliser les nœuds utilisés pour punir les femmes de mauvaise vie ayant trahi leur maître. Ou maîtresse, pour notre cas."

Posant un genou sur le dos de Kimura, Yukiko s'en servit aussi pour maintenir ensemble les liens maintenant le bras droit de la suivante contre sa poitrine. Les mains libres, elle fit un nœud solide autour du poignet gauche de la femme immobilisée. Quand elle relâcha la pression, s'éloignant de Kimura, ce fut pour aller vers la structure en bois garnie de crochet. Elle y passa la corde dans un palan et commença à tirer, l'ensemble de poulies tirant la jeune femme vers la "cage" en bois de façon inoxérable. Elle tira jusqu'à ce que Kimura soit suspendue en l'air. Là, Tachibana passa un nœud coulant autour de la cheville droite de la suspendue, avant de tirer sur cette nouvelle corde tout en lâchant du lest sur l'autre. Au final, Kimura se retrouva immobilisée au milieu de la structure, la corde de sa jambe passant par un mousqueton au niveau du sol. Yukiko marcha tranquillement autour d'elle. Sur une des tables, elle ramassa une longue corde dont elle commença à faire savamment des nœuds.

"Kimura-dono... Vous vous rendez bien compte qu'il s'agit d'une erreur n'est-ce pas? Vous êtes une soumise et je vous pensai bien dressée, parfaite... Mais ce n'est pas le cas. Il vous manque l’élément central faisant une bonne soumise. Ce qui fait la différence entre un esclave jetable et une suivante dont on ne séparerait pour rien au monde."

La corde avait à présent la forme d'une longue chaîne de nœuds avec des boucles à chaque extrémité. Elle s'en servit pour fouetter doucement le flanc de la soumise, attirant son attention.

"Je n'aurai aucun plaisir à vous informer tout de suite. Je vais commencer par vous apprendre... la retenue."

Face à Kimura, elle lui frappa l'entrejambe de la corde, de bas en haut. Mais la corde ne retomba pas, la boucle étant passée dans un crochet situé derrière elle. Calmement, Yukiko passa l'autre côté de la corde dans un crochet face à Kimura. Manœuvrant une petite manivelle située sur le côté du pilier, Tachibana révéla vite que ce dernier était mobile et qu'il amenait la corde à noeuds à proximité de l'endroit le plus sensible de l'anatomie de la chatte. Toutefois, elle s'arrêta avant que le contact n'ai lieu.

"Pensez-vous le mériter, Kimura-dono? Le droit de passer par mes mains?"

11
Les alentours de la ville / Re : Livraison spéciale {PV Finlay Voelin}
« le: dimanche 29 mai 2016, 18:57:08 »
Au début, Tachibana n'avait présenté son catalogue que pour donner envie à Finlay de bavarder avec le client, histoire de donner envie d'acheter autre chose. Toutefois, l'intérêt de ce dernier pour ce qu'il voyait semblait tout à fait honnête et réel, ce serait vraiment cruel de le laisser dans l'ignorance.

"Mais bien entendu Voelin-dono. Voyez-vous, le bondage est l'art d'attacher une personne dans un but à la fois sexuel, érotique et artistique. Le soumis est contrôlé, amené et dominé pendant des heures. Il ressent des passions intenses et est le seul à décider jusqu'où le jeu peut aller. De l'autre côté le dominant doit avoir un corps de fer, une technique parfaite et un amour débordant pour son soumis."

Elle fit deux pas en direction de Finlay puis s'arrêta.

"Un soumis sans dominant n'est qu'une victime. Un dominant sans soumis n'est qu'un bourreau. Il faut les deux pour créer une chose unique, une Gestalt dans le plaisir qui peut durer toute une vie."


Elle tendit alors la main, frôlant la main droite de Finlay. Cette main tenait, coincée entre le pouce et l'index une petite corde. Tout d'un coup, en un clin d'oeil, le bras droit du transporteur se retrouva plaqué contre sa poitrine, la corde tournant derrière sa nuque. Un petit coup de pied dans la cheville du jeune homme et il se retrouva à genoux, le bras contre la poitrine et une fine corde qui enserrait la poitrine. Dans son dos, il sentait les mains de Yukiko qui tenait les deux bouts de la cordelette, maintenant sa victime au sol.

"Ceci est l'Hojojutsu. C'est l'art d'emprisonner quelqu'un à l'aide d'une corde sans user de noeuds dans un temps très limité. Utilisé par les policiers dans un temps ancien... un peu tombé en désuétude mais toujours pratique. Le sentez-vous, Voelin-dono?"

Yukiko se pencha un peu vers le transporteur : n'étant pas un client, elle n'avait pas besoin de se retenir de faire quelques démonstrations plus personnelles.

"Le fait d'être incapable de réagir. Dépendant d'une personne. Une personne qui ne vous veut aucun mal. Une personne qui a appris un art difficile, ancien, tout cela dans un seul but : vous amener dans cette position où il vous aura à sa merci?"

Elle maintint la position pendant quelques minutes, sans rien dire d'autre, avant de soudainement le libérer. Qu'allait-il dire?

12
Elle avait espéré de meilleures réactions de la part de la vampire mais il fallait bien se rendre à l'évidence que la dame était originaire d'un monde où le sexe devait être plus libre et de telles fournitures en accès plus aisé. Il y avait aussi le problème qu'elle n'avait pas vraiment donné ses goûts personnels et qu'il s'agissait aussi de plaire à d'autres personnes. Yukiko hocha la tête.

"Oui, bien entendu, Warren-sama. Madame Yu est fière de proposer des produits pour des personnes publiques, donc qui laissent peu voir pas de traces et permettent donc une vie sexuelle épanouie sans détruire le soumis dans le processus. Mais..."

Elle laissa planer un peu les points de suspensions avant d'appâter la cliente.

"Vous n'êtes pas sans savoir que depuis la nuit des temps, plaisir et souffrance sont souvent liés. Et mon pays détient une spécialité toute locale dans ce domaine."

Marchant à petit pas, elle finit par s'accroupir devant la chatte en latex, la regardant au fond des yeux.

"Mademoiselle Kimura, votre corps va servir pour une petite démonstration. Veuillez retirer vos habits je vous prie."

Ce n'était pas une demande. C'était un ordre enveloppé dans du velours, drapé d'un ruban de soie posé sur un tas de chaînes étincelantes. Obéissante, Kimura se déshabilla pendant que la soubrette japonaise revint, poussant un petit chariot chargé de flacons, bouteilles et récipients divers. Yukiko prit un grand pot de grès sans étiquettes et une espèce de petite spatule.

"Voici une chose bien étrange et qui devrait plaire à votre soumise. Chaque client lui donne son propre petit nom. Vous pourrez lui donner le votre."

Dans le pot, il y avait une espèce de pâte noire que Yukiko se mit à tartiner sur le corps de la jeune fille. La poitrine, les bras les jambes, le cou... seuls le dos et l'entrejambe furent épargnés. La couche était fine, toujours plus fine sous les coups de spatule de Yukiko. Quand elle eut fini, elle demanda à Kimura de bouger à nouveau et cette dernière fut surprise d'avoir une tenue d'une espèce de latex encore plus ajustée, comme une totale seconde peau.

"La chaleur du corps fait durcir cette matière, permettant d'obtenir des habits temporaires aussi ajustés qu'il est possible. Facile à détruire avec de l'eau froide, presque indéchirable autrement. Plus la température corporelle augmente, plus la tenue est ajustée. Je vous encourage à penser ce que cela donne si vous poser des sextoys sur le corps avant de la recouvrir : plus moyen d'y accéder. La soumise est alors livrée aux désirs de son dominant. Et en parlant de dominant..."

Yukiko marcha alors vers une autre installation : quatre poteaux de bois épais dressés vers le plafond et formant une espèce de cage sans barreau de près de deux mètres de haut. Le côté intérieur de cette étrange cage était bardé de crochets, de mousquetons et d'autres appareils à l'apparence redoutable.

"Voici une installation de torture japonaise datant des grands seigneurs de guerre. Elle servait à humilier et briser les généraux ennemis. Les bourreaux n'ont pas laissé les instructions mais Madame Yu a vite appris à détourner cette magnifique installation pour ceci..."

A côté de l'installation se trouvait une table, couverte de cordes de différents diamètres et de différentes matières.

"Le bondage. Un art difficile et exigeant. Mais qui apporte au soumis des sensations qu'aucuns appareil ne peut permettre... Intéressée, Warren-sama?"

Mais Tachibana regardait Kimura : S'il fallait que quelqu'un serve de démonstration, autant utiliser une personne qui semble vouloir vraiment qu'on lui apporte du plaisir.

13
Entre la maîtresse qui devait avoir une libido inquantifiable et les suivantes dont les tenues ne laissaient aucun doutes sur leurs loisirs, la tension sexuelle dans la pièce commençait à atteindre des seuils critiques, même pour Tachibana. Elle avait déjà vu des clients impatients, mais pour une fois ce fut elle qui expédia les préliminaires pour arriver rapidement au cœur du sujet. Elle s'entretint avec Melinda sur le trajet mais uniquement de détails futiles de peu d'importance, des petits potins mondains dénués de charmes mais permettant d'augmenter l'impact de la surprise finale. Arrivant devant une porte coulissante en papier, Yukiko la fit s'écarter, révélant une porte en métal de grande taille. Après plusieurs mesures de sécurité (digicode frappé du bout de l'éventail, vérification oculaire, etc...), l'épaisse porte de coffre-fort pivota vers l'extérieur sur des gonds aussi épais que des bras d'homme. A l'intérieur régnait l'obscurité. Sans hésiter une seconde, Yukiko pénétra à l'intérieur, invitant les autres à la suivre. Au bout d'une dizaine de pas, elle trouva le levier de bois commandant la lumière, pris une pose dramatique et annonça.

"Bienvenues dans le Catalogue de Madame Yu."

La lumière fut, peu violente mais de nombreuses sources à la fois, révélant une espèce d'énorme hangar pour la longueur et la largeur de la pièce mais un plafond de taille normal. Des piliers, ça et là, maintenaient l'immense plafond en place. Mais ce qui attirait le regard, c'était l'immense collection d'appareils de "torture". Le sol était sillonné de rainures conduisant à des grilles d'évacuation et des tuyaux d'eau semblaient là pour nettoyer le tout à grande eau si besoin est.

"Par quoi souhaitez-vous commencer? J'ai des appareils habituels, de différentes tailles bien entendu. Des cages. Des sexmachines. Mais le tout est fait avec du bois imputrescible! En fait, vous pouvez choisir la variété de bois, la nature du métal des ferrures... même de placer votre insigne sur le moindre clou composant le moindre meuble. Tout est totalement personnalisable dans la limite de vos moyens financiers. Madame Yu fournit du robuste et rustique : aussi peu de plastique et d'électronique que possible afin d'avoir un bien qui dure dans le temps. En fait, il arrive même que je retrouve d'anciens produits de Madame Yu dans des ventes aux enchères de biens historiques."

Elle montra du bout de l'éventail des piloris, des chevalets, des chevaux de bois et quelques autres objets tristement célèbres pour avoir servi dans nombre de chambre de torture.

"Là où Madame Yu brille, c'est qu'elle s'efforce de produire des biens qui ne blessent pas : un soumis est un bien précieux qu'il convient de soigner. Tout le matériel dispose de sécurités intégrées afin de ne pas forcer plus que nécessaire sur des articulations ou des chairs. Mais je pense que ces objets vous sont déjà familiers. Permettez-moi de vous présenter quelques curiosités glanées au fil des siècles... Pour commencer, une machine nommée le vis à vis."

Elle guida la petite troupe vers une étrange installation : deux chaises inconfortables se faisaient face avec une espèce de gros aquarium au milieu. Tout un ensemble de tuyaux et de leviers reliaient le bas des chaises à la structure centrale qui était composé d'un ensemble d'engrenages et de réservoirs visibles à travers le verre de l'aquarium.

"La structure est normalement scellée dans un métal robuste pour éviter des pincements de doigts. Ce modèle de démonstration me permet de vous montrer le fonctionnement du système."

Chacune des deux chaises avait comme un gode qui sortait au niveau des fesses de celui qui se poserait dessus. Elle mit un grand cône sur l'un des gode et commença à remplir d'eau ce nouveau réservoir. Ensuite, Tachibana mit le même genre de cône sur l'autre gode avant de s'activer à une manivelle devant la machine. L'eau commença à se vider d'un cône et, au bout de quelques secondes, remplir l'autre. Dès que le premier cône fut vide et bien que Tachibana continua à tourner au même rythme, l'eau commença à baisser dans le réservoir qui s'était rempli et à retourner dans le premier.

"A l'origine, il s'agissait d'une forme de punition d'un maître sur ses servantes. Mais le journal intime de ce dernier m'a permis de voir que ce n'était qu'un jeu entre elles et qu'il était ravi de ces séances quotidiennes. Madame Yu a améliorée la machine pour rajouter un gode mobile pour s'occuper de la partie avant de l'anatomie des jeunes filles assises sur ces chaises. Comme précisé avant, la sécurité intégré fait que la machine sent la résistance et n'insiste pas à injecter de l'eau dans une personne dont les intestins risquent de lâcher."


Yukiko se redressa et guida vers d'autres machines qui semblaient toutes plus ou moins sur le même principe : deux chaises face à face, une manivelle centrale et divers traitements imposés aux personnes assises. Certaines chaises étaient dotées de lanières de cuir. Un modèle, énorme, attirait le regard. Le centre était composé d'une énorme horloge avec des cadrans tournés vers les deux chaises. Des liens de cuir robustes devaient maintenir les jambes et les bras des soumises.

"Ce modèle, magnifique, est suisse. 18ème siècle je crois. Toutes les secondes, le gode pénètre les jeunes femmes, alternativement. Tous les quarts d'heure, une intensification du mouvement pendant quelques secondes amène au bord de l'orgasme avant de ralentir brutalement. Et toutes les heures, une intensification encore plus violente vient récompenser les soumises. L'horloge peut tourner pendant deux jours si le ressort est bien remonté. Réservé à des soumises endurantes."

Quelques pas encore et les meubles changèrent radicalement. Le tout tenait de l’ameublement de château, voir victorien. Rien de particulier. Jusqu'à ce que Yukiko aille vers le lit à baldaquin et commença à faire pivoter un des piliers. Un mécanisme se fit entendre et le matelas se sépara en deux, les deux moitiés s'écartant et reposant sur des pieds repliables. La partie centrale du lit vit alors se lever une table de bois avec des lanières de cuir toutes prêtes.

"Cet endroit est celui que j'appelle : le plaisir furtif. Tous ces meubles sont parfaitement utilisables au quotidien mais réservent quantité de lanières, tiroirs secrets et autres petits appareils à plaisir qui permettent de s'amuser au nez et à la barbe de la bienpensance. Vous aimez la visite jusque là j'espère?"

14
Sur le coup, Yukiko se permit d'afficher un air surpris. Sur son visage aussi statique, c'était un évènement comme un tremblement de terre! Plusieurs centaines d'esclaves? Mais quel est ce monde où les esclavagistes sont aussi puissant? Bon, d'un autre côté, elle ne viole aucune loi en ayant des relations commerciales avec Melinda vu que l'Etat n'avait pas encore eu l'idée de restreindre les échanges à but lucratifs entre dimensions (les politiciens se distinguent par une absence singulière de geek éclairés dans leurs rangs).

"Plusieurs centaines... Voila qui est intéressant. Madame Yu n'avait plus eu à traiter avec de tels clients depuis quelques siècles."


Puis vint la petite douche froide auquel Yukiko s'attendait : il y avait forcément de l'offre et de la demande dans les autres dimensions dans son domaine de prédilection! Mais cela ne la refroidit pas, bien au contraire : Avoir à faire preuve de sa compétence face à une concurrence bien rôdée l'exitait. C'est donc d'une voix amusée qu'elle répondit à Melinda.

"Voyez-vous, Warren-sama, la plupart de mes clients sont des personnes publiques qui cherchent la discrétion. Il m'arrive très rarement d'être en concurrence avec des entreprises travaillant en pleine lumière mais il est encore plus rare que je ne leur souffle pas un contrat sous leur nez. Cette conversation me donne de plus en plus envie de vous montrer mon Catalogue; sa vue devrait vous souffler..."

Et il y avait les domestiques... Leurs contrats leur donnait le droit de butiner à droite et à gauche mais il y avait des directives imprimées noir sur blanc quelques lignes plus haut. Elle haussa donc légèrement la voix, mine de rien.

"Vous me voyez ravie de me donner un tel accord, mais il ne faut pas laisser le plaisir nous embrumer l'esprit avant que le contrat ne soit signé."

Sentant le rappel à l'ordre, la troupe des soubrettes s'éclipsa l'air de ne pas y toucher. Elles avaient toutes eu droit à la domination de Yukiko et savaient que ses punitions allaient plus loin qu'une retenue salariale : Madame Yu avait beau être spécialisée dans le plaisir, Tachibana avait une rigidité de fer tant que le sceau de cire du contrat n'était pas sec. Visiblement, la chatte de latex avait été ramenée spécialement pour elle. Yukiko la dominerait, vu que c'était visiblement le souhait de la jeune fille et de sa maîtresse, mais en ce moment c'était plus l'envie de faire ses preuves que celle de faire hurler de plaisir une jeune fille qui excitait la vendeuse. Avec toute la politesse qu'il était possible, Tachibana tâchait de finir son plat.

"Il va sans dire que je respecte le principe premier de la vente : laisser libre d'essayer les produits. Vous me voyez ravie d'avoir amenées tant de jeunes filles intéressantes afin de rendre les démonstrations captivantes. Dès que vous vous considérerez comme repue, faites-moi signe et je vous guiderai, avec votre suite, vers le Catalogue."

Et vu la pression des regards des soubrettes dans son dos, le plus tôt sera le mieux!

15
La "chatte" allait visiblement tenir son rôle pendant toute la soirée. En temps normal, ces jeux de rôles se tenaient en privé, mais visiblement la jeune fille était si soumise qu'elle ne voyait aucun problèmes à effectuer sa pantomime en public. A moins que ce ne soit un désir de perversion? Bien que baignant en permanence dans ce monde, Yukiko était toujours surprise de l'ampleur que pouvait prendre les actions dans un couple quand il s'agissait de plaire à l'autre.

"Soit, Min, apporte une gamelle je te prie..."

Melinda semblait par contre un peu surprise de la tirade concernant Madame Yu. Elle n'avait probablement pas entendu parler de certains détails qui devaient effectivement rendre les explications confuses.

"Vous me voyez navrée de vous avoir mal expliqué ma nature. Permettez-moi de préciser, je vous prie, Warren-sama."

Petite inclinaison du buste pendant quelques secondes pour s'excuser, puis Yukiko se redressa et continua les explications.

"Madame Yu est plurielle. Il s'agit à la fois du même terme pour désigner l'institution, à savoir tous les membres qui la composent, ainsi que le titre porté par la personne qui fait à la fois office de figure publique et de chef. Toutes les femmes dirigeant Madame Yu depuis des siècles portent le titre et le nom "Madame Yu". Très vite, la première Madame Yu avait compris l'intérêt de brouiller les cartes et de ne laisser aucune prise à la médisance et au chantage, raison pour laquelle la structure est aussi simplifiée que secrète. Pas de papiers, pas de factures, pas de liste de clients. Il n'y a que Madame Yu, une femme un peu étrange qui ne fait que croiser du beau monde lors de fêtes... mais vous pouvez continuer de m'appeler Yukiko Tachibana si vous le souhaitez, Warren-sama."

A ce moment, un plateau arriva devant la chatte en latex. Comme promis, il y avait une gamelle contenant les lamelles de thon cru au prix d'un voyage première classe en concorde. Mais il y avait aussi une balle, une espèce de canne à pèche raccourcie et ornée d'un jouet au bout de la ficelle ainsi que d'autres petits joujoux typiquement félins. Excellente initiative. Louable, même. Mais depuis quand Yukiko avait ce genre de choses chez elle? Relevant les yeux vers Min, elle vit que la petite asiatique se trémoussait.

"Il y a un chat. Il vient presque tous les jours, par un petit trou de la muraille ouest...
-Oh...
-Je ne m'amuse avec lui que pendant mes pauses, maîtresse!
-Comme de bien entendu... Préparez le saké je vous prie."

Min s'évapora immédiatement. En fait, par quelques petits indices de postures, Yukiko pouvait voir que la température montait dans la pièce entre les invitées ramenées par Melinda et ses propres soubrettes. Ko et la femme en bikini jouaient à se montrer les muscles l'air de rien, la russe semblait très intriguée par la femme qui n'avait pas quitté son manteau de fourrure et les jumelles Werner étaient en orbite basse autour de la succube. Les contrats de travail les liant avec Yukiko étaient très complets et stricts : Tachibana ne pouvait pas leur ordonner de coucher avec un client ou avec un membre de la suite des clients. Mais les employées étaient libres de choisir quiconque leur plaisait. Après tout, Madame Yu n'a jamais été une mère maquerelle.

Savourant le repas par petites bouchées, Yukiko engagea à son tour la conversation.

"Moi-même ne sait pas beaucoup de choses à votre sujet, Warren-sama. Pas que je souhaite effectuer une liste, mais il me faut quelques éléments pour savoir quels biens pourraient vous convenir. Est-ce par exemple la totalité de votre harem que je vois là où d'autres demoiselles n'ont pu faire le déplacement? Pourrez-vous me payer avec la monnaie japonaise ou me faudra-t-il accepter un paiement par de l'or et des pierres précieuses? Mais dans l'immédiat je me demande surtout quand l'appétit de vos suivantes va se faire dépasser par leur appétit sexuel..."

Ko s'était carrément assise face à la robuste femme en bikini bleu. L'Érythréenne n'était pas du genre à aimer la douceur et se sentait des atomes crochus avec l'invitée.

Pages: [1] 2 3 4