Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Hairi Kanzaki

Pages: [1]
1
Hairi se surprise à observer soigneusement Kyli se déshabiller. Même la plus simple tenue lui convient parfaite, songea-t-elle. Elle se depêcha de complimenter son amie sur les très jolies sous-vêtements qu'elle portait avant de continuer leur séance d'embrassades. Hairi faisait ça presque naturellement désormais. La gêne s'était effacée pour faire place au désir grandissant de la jeune fille, elle n'hésitait pas à soupirer et à gémir doucement sous le contact de Kyli. La tendresse de sa camarade la réconfortait. Elles allaient à leur rhytme et Hairi s'habituait peu à peu à une pareille proximité avec une autre personne. Pas n'importe qui, pensa-t-elle en pressant avidement ses lèvres contre celle de la jeune femme.

Elle fut légèrement surprise par la requête de Kyli. Toucher ses seins ? Hairi acquieça lentement, alors que son rhytme cardiaque s'accélérait. Ses doigts se joignaient à ceux d'Hairi, l'invitant à caresser sa poitrine. Elle laissa échapper d'avides petits soupirs, son désir croissant sous le toucher de sa camarade.

« Je... je peux... vraiment ? » murmura-t-elle en regardant à son tour le soutien-gorge de Kyli. Sa paume vint vite se placer contre le sein gauche de Kyli. Il était chaud et moelleux sous ses doigts. Elle s'empressa de toucher l'autre sein, reflétant les caresses de Kyli sur sa propre poitrine. Mais quelque chose, au fond d'elle en voulait un peu plus.

« Est-ce que ça te dérange si j'... on enlève... » Elle désigna du bout de l'index le soutien-gorge de Kyli. Volant un rapide baiser à son amie, Hairi pris les devants en détachant l'agrafe de son propre haut de sous-vêtements qui vint tomber sur le lit. C'était étrange d'elle ainsi nue devant elle. Peut-être s'étaient-t-elles déjà changé dans les vestiaires du lycée mais elle faisait désormais face à Kyli, à moitié nue et c'était... troublant.

« Désolée, je suis peut-être aller vite en besogne. » chuchota-t-elle en laissant échapper un petit rire enjoué.


2
Le cœur d'Hairi fit un nouveau bond dans sa poitrine lorsque que Kyli lui posa la question. Elle laissa quelques secondes s'écouler, dégustant la naissance de ce moment.

« Je suis sure à 200%, Kyli. » murmura-t-elle en se blotissant contre son amie. « Il n'y a personne à qui je fais plus confiance que toi.. et...
 j'ai tellement envie de toi.
»

Lorsque Kyli prolongea un nouveau baiser entre elle, Hairi frémit en sentant la jeune fille entrouvrir ses lèvres pour venir chercher sa langue de la sienne. C'était nouveau... inattendu.

« C'est vraiment agréable. » commenta-t-elle, brûlant l'envie de tester toutes ces nouvelles choses avec son amie. Lorsque Kyli lui proposa de continuer dans sa chambre, elle se laissa doucement guider jusqu'au repaire de l'adolescente. Il n'y avait pas de retour en arrière. Elle était stupéfaite de bientôt connaître ces choses si abstraites en compagnie d'une personne si chère à son cœur. Une bouffée d'angoisse l'envahit : et si elle était maladroite ? Certes, Kyli avait (presque) autant d'expérience dans ce domaine qu'elle, mais Hairi ne s'était même pas adonné à de pareilles choses en solitaire. Elle secoua ses pensées hors de son esprit en se laissant tomber sur le matelas.

Sans attendre, elle posa de nouveau sa main sur la cuisse de la jeune fille tandis que leurs lèvres étaient de nouveau jointes. Contrairement aux premiers baisers qui avaient eut lieu dans le salon, Hairi se sentait plus détendue. Elle prenait plus de temps et l'hésitation des premiers moments commençaient à se dissiper. Le désir grandissant qui brûlait au creux du ventre d'Hairi la poussait à prolonger le contact, à aller chercher la langue de Kyli comme celle-ci lui avait montré quelques instants auparavant.

« Bien sur Kyli ! » répondit-t-elle - un peu trop précipitamment à son goût.

Elle hésita quelques secondes avant de suivre l'exemple de sa camarade. Elle laissa tomber sa jupe sur le sol, bientôt rejointe par le haut fleurie que lui avait prêter son hôte quelques heures auparavant. Se serait-t-elle attendue à le retirer dans de pareilles circonstances ? La chose semblait totalement irréelle pour la jeune fille. Pourtant, il n'y avait pas de regret : elle était déterminée à partager ce moment avec la seule personne qui comptait à ce point à ses yeux. Désormais, Hairi ne portait plus que ses sous-vêtements. Hairi regarda timidement son amie se débarrasser aussi de ses vêtements jusqu'à ce qu'elles soient toutes les deux dans la même tenue. « C'est vrai que c'est mieux comme ça. » acquiesça-t-elle en souriant.

3
Les paroles de Kyli allégèrent le poids qui pesait sur son cœur. Elle serra doucement la main de son amie tandis qu'un sourire se dessina sur ses lèvres lorsque la douce déposa un baiser sur sa joue. Elle se sentait légère, comme si elle venait de révéler un secret qui lui pesait. C'était peut-être le cas à vrai dire. Hairi songea à la forte amitié qui existait entre elle. Il était hors de question de gâcher ce lien mais au fond d'elle, Hairi se demandait si un pareil rapprochement ne pouvait faire naître une chose encore plus belle.

« Je ne sais pas aussi. Je sais que.. quand je suis avec toi, je me sens si bien. » Dans son existence cahoteuse, Hairi avait désormais une constante. Si quelques temps auparavant, se jeter dans les bras de son amie lui aurait semblé impensable, elle sentait que ses sentiments à l'égard de Kyli étaient tout sauf ambigus. Elle avait eut des faibles pour quelques uns de ses camarades, des bagatelles qui n'étaient jamais aller au delà de simples regards. Non. Avec Kyli c'était différent. Le fait qu'elle ressentait une amitié aussi forte à son égard faisait paraître la chose encore plus belle. « Je sais que mon cœur s'emballe quand je suis avec toi. » murmura-t-elle en fixant son amie. « Je sais que dans tout les cas, il y a quelque chose de fort entre nous... et qu'il n'y a qu'ensemble que nous pouvons le définir. » Hairi ne voulait pas paraître trop désespérée ou perdue ; elle savait qu'il y avait un lien fort entre elles et que seul le temps et leur présence mutuelle au côté de l'autre les aiderait à définir le trouble qui l'habitait.

« Merci. » dit-t-elle en souriant au compliment de son amie, glissant doucement ses doigts sur la peau de Kyli. La proposition de cette dernière fit faire un léger bond à son cœur. Elle répondit sur le vif. « Je veux recommencer » Il y avait de la résolution dans sa voix. « J'ai envie... j'ai envie de connaître ça avec toi » chuchota-t-elle en effleurant les lèvres de Kyli du bout des doigts. Elle était perdue mais malgré tout cette certitude subsistait. Chaque seconde passée en cette soirée avec Kyli la perturbait. « J'ai souvent été seule et maintenant... maintenant que j'ai quelqu'un, une véritable amie, je veux. » Puis il y avait eut cette discussion... Lentement, Hairi s'approcha de nouveau de Kyli, joignant de nouveau leurs lèvres en un baiser plus long, plus soigné.

4
Hairi regarda son amie en acquiesçant silencieusement. C'était peu ou proue ce qu'elle aurait pu imaginer - d'après la théorie qui lui avait été donné de connaître en tout cas. Elle écoutait avec soin chacun des mots de Kyli. La gêne qui s'était emparée d'elle s'était un peu effacée. Parler de ça avec l'adolescente était nettement moins délicat que de le faire avec une autre de ses camarades. Désormais, ses lèvres brûlaient d'un millier de questions qu'elle désirait partager avec son amie. Après tout, elles étaient sur le même plan - ou pensait-t-elle du moins - côté sexe et c'était toujours mieux de pouvoir échanger avec quelqu'un ayant à peu prés la même expérience que vous.

« Peut-être que c'est mieux de le faire avec quelqu'un avec qui tu es à l'aise ? » souffla Hairi pensive. Elle détourna le regard. Il n'y avait pas eut d'arrière pensée derrière ces paroles. C'était juste une évidence qui s'était présenté à elle. Elle ne parvenait pas à mettre la main dessus mais quelque chose semblait se passer. Peut-être était-ce cette conversation et le bien-être qu'elle ressentait en compagnie de Kyli qui achevait de la détendre ? Hairi inspira doucement en tirant une mèche de cheveux et en adressant un petit sourire à Kyli. Celui-ci se figea lorsqu'elle entendu Kyli avancé timidement une sorte de semi-proposition. Ou était-ce juste elle qui traduisait quelque chose qui n'avait même pas été dit ? Est-ce qu'elle veut dire... Nous ? Son sourire se figea. Elle se sentait envahie de sentiments contradictoires et prête à filer à toute vitesse hors de la maison de son hôte. C'était ridicule. Peut-être était-ce ses troubles qui lui jouaient encore des tours ?

« Enfin... non, je ne voulais pas dire que... enfin c'est... bon, oublie ce que j'ai dit. »

Elle sentit un espoir naissant et ignoré jusque là, s'éteindre dans sa poitrine. Elle avait donc vraiment voulu dire... Le cœur d'Hairi semblait prêt à bondir hors de sa poitrine. Sa bouche s'entrouvrit alors qu'elle se préparait à changer de sujet ou à dire que ce n'était rien après tout. Mais aucun mot ne sort de sa gorge. 

Au lieu de ça, la jeune fille plaqua soudainement ses lèvres contre celles de Kyli. Le baiser était timide et un peu maladroit. C'était du Hairi tout craché.  Elle posa une main sur la cuisse de son amie tandis que l'autre vint glisser contre sa nuque, l'amenant un peu plus à elle. Elle sentit une soudaine vague de chaleur l'envahir tandis qu'elle faisait prolonger le baiser encore quelques secondes. Puis, elle rompit le contact.

Sur son visage était peint une expression de profonde stupeur. Hairi n'en revenait pas d'avoir pris les devants. La raison revenait peu à peu à elle tandis qu'elle tentait de bafouiller une excuse quelconque. Peut-être avait-t-elle mal interpréter les propos de Kyli ? L'adolescente lui demanderait de partir de chez elle et de ne plus revenir. Elle sentit la panique éclore au creux de sa poitrine. Le désir grandissant qu'elle ressentait à l'égard de sa camarade était pourtant toujours aussi présent. Elle tenta de se calmer ; mieux valait mettre les choses au clair que fuir après tout.

« Euh Kyli. Je suis... je suis vraiment désolée. Je sais pas ce qui m'a pris et... » murmura-t-elle en plantant ses yeux dans ceux de son amie. Avait-t-elle déjà pensé à Kyli au delà de l'amitié qu'elle avait noué ? Il ne lui avait jamais semblé que cette question était venue bousculer son ordre du jour. Pourtant, il y avait bien cette chaleur qu'elle avait occasionnellement ressenti en l'observant. La même qui lui tenaillait le ventre alors qu'elle venait d'arracher un premier baiser à sa grande amie de toujours.  « Tu m'en veux ? » demanda-t-elle en baissant le regard.

5
Hairi tentait malgré tout de sourire malgré son trouble. La réponse hésitante de Kyli la rassura un peu au fond. Ce n'était pas un sujet facile à aborder mais le fait de le faire avec son amie la détendait déjà un peu plus ; elle, l'habituelle grande crispée. Elle manqua de demander à Kyli d'oublier la question mais celle-ci s'empressa de répondre avant qu'Hairi n'ait pu l'interrompre.

« Oh... d'accord... je vois ! » répondit-telle précipitamment, acquiesçant pour dissimuler sa gêne. Elle prit une inspiration, se calma un peu et décida de continuer malgré tout la conversation qu'elle avait entamé et que Kyli continuait. Hairi abordait rarement un pareil sujet et elle avait l'impression qu'à chaque nouveau mot prononcé par elle ou Hairi que les choses semblaient un peu plus facile.  « Promis Kyli ! » s'empressa d'ajouter l'adolescente lorsque Kyli lui demanda de garder le secret. Il n'était bien entendu pas question d'ébruiter quoique ce soit qui était dit entre les deux jeunes femmes. C'était une relation de confiance - la seule dans son existence sans aucun doute - qu'Hairi n'avait pas envie de perdre.

Lorsque Kyli lui retourna la question, Hairi ne put s'empêcher de toussoter. C'était normal après tout, elle même se l'était permis... s'était-t-elle vraiment attendu à l'éviter ? Elle sourit à sa camarade avant de secouer la tête de droite à gauche. « Non jamais. Même pas... toute seule. C'est bizarre ? Je suis bizarre je crois. » Elle ne savait pas vraiment pourquoi. Peut-être y avait-il trop de soucis dans sa caboche et qu'entre les crises et les absences, elle avait peur de perdre de nouveau le contrôle ? Peut-être n'y avait-t-elle tout simplement pas penser, dévorer par ses soucis. Oh bien sur, il lui arrivait de sentir une chaleur étrangère, de laisser traîner son regard sur un ou une camarade... Elle ne venait pas particulièrement d'un foyer ouvert et les discussions avec sa mère (l'ordre de la nature et tout le tintouin) sur ce sujet avait souvent pris des tournures gênantes. Les éviter restait plus simple et privilégié les leçons de biologie au lycée plus prudent. La chose avait toujours semblé abstraite - voilà tout.

Hairi se rendit compte qu'elle avait laissé quelques secondes s'écouler, perdue dans ses pensées. Elle s'excusa auprès d'Hairi avant de laisser échapper un petit sourire. « Tu as le droit d'être curieuse... puis je t'ai posé la même question après tout ! Donc, non jamais. On va dire que je suis une noob dans le domaine » acheva-t-elle de dire en laissant échapper un petit rire. La jeune fille reprit son sérieux, passant une main dans ses cheveux. « Tu crois que c'est comment de... tu sais de le faire pour la première fois ? » demanda-t-elle songeuse. Il n'était pas rare que les filles du lycée les partagent, et pour celles qui ne l'avaient jamais faits, elles spéculaient sur les sensations, le pendant, l'après-coup. Un grand mystère quand on se trouvait de l'autre côté de la barrière...

6
Avec un grand sourire, Hairi repoussa l'assiette. Cela faisait un bail qu'elle n'avait pas dégusté un bon petit plat fait maison. L'équilibre familiale était plus que fragile chez les Kanzaki et on avait fini par établir un consensus qui réguler désormais leur existence – ne pas se prendre la tête, y compris pour la cuisine, favorisant les surgelés aux petits plats maisons. Hairi se détendu, chassant ces pensées de son esprit.

« Ta mère est une championne niveau recettes ! » s'exclama-t-elle avant de se jeter, cuillère la première dans le bol de salade de fruit que Kyli lui avait tendu. En un clin d’œil, le contenu avait disparu et Hairi s'empressait de suivre Kyli pour nettoyer le reste de la vaisselle. Une fois la tâche la plus ingrate achevé, la jeune fille suivit son amie jusqu'au petit salon, s'enfonçant dans un canapé à l'apparence confortable.

« Sérieux ?! » souffla-t-elle en rougissant légèrement. En tant que lycéenne, il était difficile de ne pas être exposer aux nombreuses rumeurs qui circulaient dans l'établissement. Pour être honnête, Hairi chassait rarement ces dernières - une activité qu'elle appréciait peu avec ses chers camarades. Excepté avec Kyli bien entendu. Mais ce genre de rumeurs lui semblaient si abstraites, éloignées de sa réalité. Machin qui couchait avec truc, ou bidule qui s'était fait tel ou tel dans les toilettes du troisième étage. « J'ai entendu parler de ça... » bafouilla-t-elle. Il lui avait même sembler entraperçevoir quelques gestes furtifs, des preuves étayant ce qui se murmuraient dans les couloirs mais... « C'est... ça serait dingue en tout cas... » s'exclama-t-elle en essayant de dissimuler son trouble. La simple évocation d'un pareil sujet lui faisait sérieusement remuer les méninges, multipliant les questions dans son esprit.

La jeune fille se sentait maladroite, un peu gauche, de parler d'un sujet aussi étrange. Habituellement, elle fuyait plutôt ce genre de conversations, mais son origine - l'évocation de ces rumeurs - était un mystère enivrant à tenter de percer à jour. Elle se sentait un peu penaude d'être un peu gênée par un sujet avec lequel une bonne partie des autres jeunes femmes semblaient déjà à l'aise. Au fur et à mesure de la discussion, Hairi sentait la bouffée de chaleur soudaine qui l'avait pris au début de la conversation se diluer de façon plus agréable dans son corps. Elle décida de faire taire la millionième question qui fleurissait dans sa tête en décidant de la poser impulsivement à Kyli : « Et toi... est-ce que tu as déjà... ? » chuchota-t-elle en rougissant de plus belle. « Enfin, tu n'es pas obligé de me le dire hein ! C'était maladroit pardon. » bredouilla-t-elle.

7
Hairi patienta sagement à l'extérieur de la chambre. Après quelques secondes, elle se mit à tourner en rond, glissant sur le sol impeccable avant de tournoyer sur elle-même. L'adolescente était en forme, habitée par une énergie nouvelle. En résumé, elle se sentait bien. Le bain, la chaleur de l'accueil de Kyli, cette maison qui lui offrait un confort provisoire... le monde semblait parfait en cet instant et ses problèmes s'étaient évanouis. Elle se raccrochait farouchement à ce moment, vivant chaque seconde avec force. Du bout des doigts, elle effleura la porte, sifflotant silencieusement. Au bout de quelques minutes, elle céda à son impatience grandissante, tapotant doucement pour s'enquérir auprès de son amie.

Lorsque celle-ci l'invita à entrer, elle s'engouffra dans la chambre et assista, comme Hairi l'avait fait quelques instants auparavant, au choix de la tenue de son amie. Les joues rouges, Hairi désigna l'une des deux tenues avant de la regarder s'habiller. Se promener à moitié nue devant son amie ne l'avait pas gênée mais, là... ce n'était pas la même chose. Se rendant compte qu'elle la fixait, elle toussa, dissimulant sa gêne par un petite sourire timide. 

Sans se faire de prier, l'adolescente se dépêcha de remonter pour regrouper le petit paquet de vêtements encore humides. Elle redescendit les escaliers en courant avant de filer au bout du couloir. Elle ouvrit la porte de la machine à laver, avant de jeter la boule de vêtements à l'intérieur. Farfouillant dans une boîte à proximité, Hairi dégota des pastilles qu'elle jeta à la suite de ses fringues avant de refermer la porte.

Après quelques tentatives infructueuses, elle réussit à allumer la machine qui se mit à tournoyer vivement. Au moins cela lui donnait une bonne raison de rester ici encore un moment. Elle se sentait un peu honteuse de vouloir ainsi s'imposer, mais ces moments passés en compagnie d'Hairi étaient géniaux, et l'arrachaient de son triste quotidien.

D'un pas plus lent, elle retourna vers la cuisine. Ses yeux brillèrent en voyant le plat et en sentant la délicate odeur qui s'en dégageait. Cela faisait longtemps qu'elle avait mangé un plat maison. Le temps manquait à sa mère qui gérait deux petits boulots et elle même ne faisait que bricoler lorsqu'il était question de cuisines. Et entre les nouilles instantanées et les hot pockets, ça commençait à devenir lassant. Son ventre gargouilla. Il n'était pas rare que ses petites "crises" lui donnaient faim et c'était sans compter le fait que son dernier vrai repas remontait à la veille.

Pendant que le plat était en train de chauffé, Hairi aida Kyli à dresser la table, réunissant les couverts pour les disposer sur la table. Dés que le plat fut réchauffé, Hairi prit Hairi de vitesse, le sortant avant de leur servir de généreuses parts. L'odeur et la vue de la nourriture lui mettaient l'eau à la bouche. Sans une seconde d'hésitation, elle plongea sa fourchette, avant d'engloutir une partie du plat.  « Kyli, c'est super-bon ! » s'écria-t-elle après avoir avalé sa bouchée. Au bout de quelques minutes, son assiette était presque vide.

 « Euhm... désolée j'avais faim. » dit-t-elle avec un grand sourire avant de vider le verre d'eau qu'elle s'était servie. Hairi s'étira, remuant sur son siège avant d'adresser un petit coup d’œil. « Bon, maintenant qu'on est lavées, nourries et que mes vêtements sont en train d'être laver, on fait quoi ? Tu as des jeux pour passer le temps ou on peut papoter, parler des derniers ragots du lycée ? » déclara-t-elle avec entrain. « Après avoir fini et débarrassé bien entendu, je ne veut pas laisser de bazar. »

8
Hairi se sentait à l'aise avec Kyli. Malgré les quelques amis qu'elle avait pu avoir, et qui tenait plus de la simple connaissance désormais étant donné qu'on l'évitait soigneusement, l'adolescente n'était réellement proche de personne. Elle se demandait si son geste soudain était à regretter, de par la maladresse et la soudaineté de celui-ci.

Hairi était un peu gauche dans ses manières, mais elle voulait une preuve de l'affection et de la reconnaissance qu'elle lui portait. Sans un mot, Hairi suivit Kyli, grimpant au premier étage jusqu'à rejoindre sa chambre. L'invitée ne pu se retenir de laisser échapper un sifflement d'admiration : sa chambre était large, nettement plus accueillante que celle d'Hairi. Avec curiosité, elle se rapprocha des plantes, les observant avant de rejoindre son amie prés du placard. 

« Merciiiiiiiii. Et bon bain ! » répondit la jeune fille avec un grand sourire. Plantée devant l'armoire, son regard en balayait le contenu. L'intérieur reflétait bien le style de Kyli, et la plupart des vêtements convenaient à l'adolescente qui savait facilement s'adapter en raison de ses goûts peu difficiles. Pourtant, elle mit un moment à choisir la tenue, furetant avec une curiosité non dissimulée dans le placard de son amie, avant de se réorienter vers sa quête principale. 

Hairi hésita avant piocher dans le tiroir à sous vêtements, en retirant aussi une paire de chaussettes. Elle se déshabilla de nouveau, quittant les vêtements qui commençaient de nouveau à lui donner un sacré coup de froid, les roulant en boule pour les déposer dans un coin. Hairi s'empressa d'enfiler les sous-vêtements propres et secs, rajustant le soutien-gorge à sa poitrine.

Continuant son exploration, elle retira une jupe, un pantalon et trois hauts qu'elle déposa soigneusement sur le lit. Mains sur les hanches, en sous-vêtements secs, la jeune fille les observait avant de se décider pour la jupe, assez longue et ample qui lui allait un peu mieux que le pantalon qui était un peu court étant donné qu'elle était un peu plus grande que Kyli de quelques centimètres, qui faisait toute la différence en fin de compte.

« Kyli ! » s'exclama-t-elle en la voyant revenir. « Euh celui-là ou celui-là ?» enchaîna l'adolescente en agitant les deux hauts dans les airs. L'un était un haut rouge orné de fleurs et le second un chemisier bleu ayant des manches larges. Hairi les mit chacun devant elle, alternant pour montrer ce que cela donnerait avant de se décider pour l'un des deux et de l'enfiler précipitamment.

Eh, ce n'était pas particulièrement poli de se balader à moitié en sous-vêtement chez un hôte, non ? « Bon, je radote un peu mais... merci. » répéta-t-elle, sans chuchoter ou sans bafouiller cette fois, s'asseyant sur le bord du lit. « Oh, je devrais peut-être te laisser un peu d'intimité. » Hairi se redressa d'un coup, les joue rouges, se rendant compte que Kyli n'allait pas rester vêtue d'une simple serviette, et qu'elle était en train de fixer son hôte. L'adolescente avait tendance à être distraite, et se sentant à l'aise avec son amie, elle avait fini par oublier les bonnes manières. Elle se répandit en excuse avant d'ajuster son haut et de se préparer à sortir.

9
L'adolescente arrêta le robinet d'eau chaude avant de fermer la porte derrière elle. Rapidement, elle se débarrassa de ses vêtements encore tremper qu'elle posa sur un porte serviettes avant de se glisser dans le bain. Le contraste entre l'eau chaude et sa peau froide la fit frisonner.

Sans attendre elle s'y enfonça tout entendre fermant les yeux pour profiter de la chaleur qui s'infiltrait dans son corps. C'était divin. Son esprit était engourdi, elle lâchait peu à peu prise... mais dans le bon sens. Il n'y avait plus cette colère tapie dans l'ombre qui n'attendait qu'à surgir. Du moins pour le moment. Elle respira doucement avant de s'emparer d'un gant et du savon.

Quelques instants plus tard, elle sortait du bain. Hairi s'empara une serviette avant de se sécher puis posa un regard dépité sur ses vêtements encore trempés. Elle n'avait pas le choix. Bien sur, la jeune fille aurait pu se balader en tenue d’Ève mais elle doutait que cela soit un choix très judicieux à faire en tant qu'invitée. L'adolescente grimaça en s'emparant de nouveau de ses vêtements trempés qu'elle avait tout de même pris le soin d'essorer. Il était encore humide mais ne dégoulinait plus : c'était déjà ça.

Elle ressortit en sifflotant, réajustant son t-shirt avant de se diriger vers son amie. Hairi s'étira, laissant échapper un petit bâillement d'aise, avant d'aller palper sa veste. Toujours aussi trempée.

Elle grommela. Au moins, cela lui donnait une excuse pour rester un peu plus longtemps. A vrai dire, Hairi n'était pas pressée de retourner chez elle. Absolument pas. Elle savait pertinemment que cela ne déclencherait que de mauvais souvenirs pour l'heure, alors mieux valait-t-il attendre que l'orage soit passé... au sens propre comme au sens figuré.

« Oh ? Tu... tu voudrais bien ? » demanda-t-elle précipitamment, un brin d'espoir dans la voix. « Eh... ça serait super, c'est pas vraiment confortable d'être dans des fringues trempées. » dit-t-elle en grimaçant. Elle frémit. Le contact du tissu froid sur sa peau était particulièrement désagréable Ses yeux se plissèrent alors qu'elle observait Hairi : elle n'était pas tout à fait de la même taille, Hairi - un peu plus âgée - la dépassait un peu, mais au niveau du gabarit, il ne lui semblait pas qu'elles étaient trop différentes. 

Hairi respira doucement puis, avec soudaineté elle se jeta sur Kyli pour la prendre dans ses bras. Un peu impulsive ? Surement. « Merci, Kyli. Sans toi je... » elle avala sa salive, la gorge serrée par l'émotion. C'était ridicule de se mettre dans des états pareils. Mais Kyli... c'était son ange gardien en quelque sorte. Il y avait désormais du mieux dans sa vie et elle y était pour quelque chose.

Les yeux clos, Hairi resserra ses bras autour de son amie avant de se détacher d'elle soudainement.  « Um... Oups. Désolée, Kyli. » bafouilla l'adolescente confuse. « Je voulais juste te remercier. » ajouta-t-elle avec un grand sourire affectueux. « Merci. » Elle laissa le silence s'installer avant de le couper soudainement. « Bon... vêtements ! Je t'ai coupé du coup et j'ai hâte de me débarrasser de ces frusques. » s'exclama-t-elle.

10
Mieux ? La question était quelque peu... épineuse. C'était du genre qui prenait de longs moments de réflexion à l'adolescente, du genre que les adultes posaient négligemment sans une once d'empathie. Après tout quelle importance accordait-t-on au diagnostic d'une gamine psychotique ? Mais dans la bouche de Kyli, elle revêtait une toute autre dimension. C'était la question d'une personne soucieuse à l'égard de son amie et ces quelques mots touchaient profondément la jeune fille.

« Oui... oui. Euh ça va mieux. » bafouilla-t-elle en piquant un fard. Elle se ressaisit, adressant un petit sourire à l'adolescente. La crainte avait fait place au soulagement et l'invitation de Kyli était venue comme un nouveau sauvetage. Hairi agita précipitamment la tête pour l'accepter avant de la suivre, pressant le pas jusqu'à se mettre à courir pour échapper à la pluie. Une fois rentrée, elle ne put s'empêcher de pousser un petit cri de victoire, se dandinant sur place pour exprimer son enthousiasme.

L'air était chaud, agréable, et réchauffaient autant le corps que l'esprit. Elle reprit son sérieux en se rendant compte que la mère de Kyli était peut être présente et qu'il serait de bon ton de se garder d'avoir un tel comportement avant de véritablement savoir à quoi s'attendre. Elle avait vaguement entendu parler d'elle mais... c'était tout.

La petite resta en retrait, jetant un coup d’œil curieux sur les murs et les meubles. Rien ne laissant soupçonner l'étrange nature de sa camarade. C'était un appartement distingué et décoré avec goût. Bien plus luxueux et accueillant que la vieille maison dans laquelle elle habitait. Hairi laissa échapper un soupir, s'étirant alors que la chaleur l'enveloppait peu à peu, et commençait à sécher ses vêtements.

« Si ça ne te déranges pas, je veut bien ! » s'exclama Hairi en se frottant les mains. Elle n'avait qu'une envie après cette proposition : se débarrasser de ses frusques trempées et s'enfoncer dans un bain chaud. Sans attendre, l'adolescente retira son blouson qu'elle déposa soigneusement sur un porte manteau. Celui-ci laissa couler quelques gouttes sur le sol et l'adolescente s'empressa de bredouiller quelques excuses avant de revenir auprès de Kyli.

« Je parie que je peut trouver la salle de bain ! » s'écria Hairi avec un sourire amusée avant de cavalcader en direction d'une salle au hasard. Elle rayonnait d'une énergie nouvelle. La seule présence de Kyli l'avait remise d'aplomb et elle souhaitait penser à tout sauf à son retour dans cette vie morne et triste qui était la cause de bien de ses soucis.

Elle ouvrit à la volée une pièce : bingo ! « Trouvée ! Ne m'attends pas ! » ajouta-t-elle en chantonnant. Hairi ouvrit l'un des robinets, remplissant peu à peu la baignoire avant de revenir vers Kyli. Mains sur les hanches, sourire jusqu'aux oreilles, l'adolescente adressa un clin d’œil à son amie. « Bon juste le temps de remplir ça alors... » sifflota-t-elle. « Encore... merci Kyli. Pour tout. » ajouta-t-elle en reprenant un peu son sérieux.

11
Froid, fatiguée... triste. Hairi observait le sol trempé par la pluie, serrant son blouson afin de trouver un peu de chaleur qui subsistait encore. Cela faisait un bon quart d'heure qu'elle marchait, mais il lui semblait être une éternité depuis qu'elle était partie de chez elle. Les yeux dans le vague, Hairi sentait l'énergie si particulière et annonciatrice d'un "mauvais moment" pulser dans sa poitrine. Elle tentait de porter son attention sur des pensées plus positives mais... c'était le vide.

Bien au contraire, les idées qui la submergeaient étaient teintés d'une colère sourde et soudaine et n'améliorait en rien sa situation. Elle sentait sa colère revenir soudainement, ses joues chauffer avec soudaineté, et sa vue se troubler sous l'effet du sang qui battait avec rapidité dans ses veines et vaisseaux. Mais alors qu'elle pressait le pas, pensant à la seule chose, à la seule personne qui lui avait permis de lutter contre ses pulsions, son regard se posa sur celle-là même qui occupait son esprit, la faisant s'arrêter soudainement. Elle cligna les yeux, entrouvrant la bouche avec surprise alors que sa colère commençait à s'écouler hors de son esprit.

« Kyli... » Il y avait un soupçon de surprise dans sa voix ainsi qu'un appel à l'aide soigneusement déguisé. Une seule personne au monde pouvait être le réceptacle d'une telle plainte et elle se trouvait devant elle en ce moment même. Elle ne sentait même pas le froid avant que l'adolescente lui fit remarquer. La crise l'avait prise si soudainement qu'Hairi ne percevait plus rien d'autres que la colère et le désespoir qui bouillonnait au creux de son ventre.

« Je... suis partie... de chez moi... euh en vitesse. » Elle déglutit avant de prendre un peu plus résolument, toujours tremblante. « J'ai oublié de prendre un parapluie.» Excepté ses vêtements, elle n'avait ni sac ni parapluie. Et ni batte, bien heureusement. Bien sur, Hairi n'aurait jamais levé la main sur son amie, mais rien ne l'aurait empêché dans un moment d'égarement de filer pour aller rejoindre d'autres proies, le genre qui attirait généralement son ire. Ses vêtements étaient gorgés d'eau, nullement fait pour un pareil temps. Son jean et ses baskets étaient mouillés et son haut - un blouson en tissu léger et un t-shirt - étaient trempés.

Sa réponse avait les étranges accents d'un aveu. L'adolescente ne parvenait pas à avouer sa faiblesse, ce début de crise qui l'avait poussé à lancer ces insanités à sa mère et à débouler hors de sa maison. Elle luttait encore un peu contre les débuts de l'un de ces instants soudains qui la prenait en de pareils moments. Hairi respirait calmement, l'esprit encore embrouillé dont la brume qui le couvrait semblait se dissiper peu à peu. Lorsqu'elle fut assez calmer pour continuer sans trébucher sur ses mots, l'adolescente ouvrit la bouche afin de répondre aux questions de sa jeune camarade.

« Je suis désolée, c'est juste que... ça m'a reprise et... je suis contente de te voir. » avoua-t-elle penaude. La présence de Kyli était inespérée. Quelques temps auparavant, lors d'une de ces crises, elle aurait saisi sa batte pour aller casser quelques crânes en ville jusqu'à ce que sa crise passa. C'était une nouvelle ère pour la petite qui pouvait enfin respirer. Et au delà du calme et de l'aide que lui procurait Kyli, c'était sa présence et l'affection qu'elle portait pour Hairi qui lui avait permis de conserver un certain contrôle sur elle même.

Plus encore, Hairi n'avait plus honte de ce qui faisait partie d'elle. Du moins, plus pour les mêmes raisons. La jeune fille serra son blouson, sentant le froid s'infiltrer peu à peu, au fur et à mesure que sa colère retombait. La pluie dégoulinait le long de son menton et elle était trempée des pieds à la tête. Elle s'avança un peu, esquissa un sourire en hochant la tête. « Oui, je suis contente de te voir. Eh tu es mon ange gardien ! » s'exclama-t-elle les yeux brillants avant de laisser échapper un petit rire de soulagement. Le poids qui pesait dans sa poitrine était désormais plus léger. Elle reprit un air plus sérieux, hésitant avant de se jeter à l'eau.

« Je n'ai pas envie de retourner chez moi. Je suis partie... assez fâchée. Je peut rester un peu avec toi. » Sa voix était pleine d'espoir. Elle était effrayée à la simple perspective de repartir pour sentir de nouveau l'échauffement brute qui l'avait prise par surprise une demi-heure auparavant. la jeune fille était fatiguée, lasse et n'avait aucune envie de répondre de nouveau à cet envie soudaine de violence.

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Cassidy : Merci !  8)

Kyli : Moi aussi.  8) Des SBFF même (superbestfriendsforever) Hâte de rp avec toi et encore merci pour tout (le scenarii, ta patience pour les renseignements tout ça. <3)

Poison Ivy : Promis m'dame. D: Je promet de pas (trop) l’entraîner dans les ennuis.  ;D

Kyja : Merci à toi !  ;)

Ahri : Mais euuuuuuh eh ! D: Plus sérieusement, merci beaucoup pour la validation Ahri. <3 <3 <3

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Identité : Hairi Kanzaki
Âge : Dix-sept ans
Sexe : Féminin
Race : Humaine
Sexualité : Bisexuelle supposément. Hairi est inexpérimentée, mais il est arriver que son cœur batte pour des représentants des deux sexes, bien qu'elle se sente plus attirée par la gente féminine. Elle est vierge.  

Physique :

Cheveux courts et bruns, coupe à la garçonne, longue chemise à flanelle, Hairi est la lycéenne banale, qui se font dans la foule. Pourtant lorsqu'on s'arrête sur elle, certains petits détails frappent. Une figure ovale. On dit que les yeux sont le miroir de l'âme : c'est un adage que l'on peut sans aucun doute vérifier avec Hairi. Son regard est changeant, mouvant. Il met mal à l'aise ou incite à faire confiance. Parfois pétillant, parfois froid, il se ternit lors de ses crises avant de reprendre un éclat presque effrayant. Sa bouche, fine, se déforme en un sourire narquois, et ses sourcils se froncent. Elle devient plus expressive que lors de ses périodes de calme et toute sa stature semble changer. Son physique et ses expressions, Hairi les a hérité de sa mère, Elizabeth Kanzaki, jeune femme d'origine américaine.

Son corps est finement musclé. Elle est de bonne taille mais semble refléter une certaine fragilité qui n'est présente que d'apparence lorsqu'il s'agit de son physique. Bien que bientôt sortie de l'adolescence, son corps reste marqué par certains notes juvéniles qui témoignent encore de son jeune âge. Ses cheveux sont coupés en un carré simple, une coiffure qu'elle a adopté il y a à peu prés un an. Elle apprécie la simplicité, autant dans ses goûts qu'au niveau des choix se rapportant à son physique. Il peut lui arriver de se maquiller de façon très discrète, en privilégiant un gloss léger et un trait de mascara fin en dessus de l’œil. Niveau vestimentaire, Hairi apprécie les chemises à carreaux, les jeans et tout autre tenue pratique mais aime les t-shirts colorés, dans les tons roses ou rouges principalement. Sa besace, remplie de polaroid pris à la sauvette, de bonbons, de badges et autres, ne la quitte presque jamais.

Caractère :

Hairi est... complexe. Cette jeune femme qui paraît abordable et agréable de prime abord. On retrouve en somme deux faces d'une même pièce dissimule quelques réalités cachées qui ont la fâcheuse tendance à ressortir aux pires moments. Parce qu' il y a l'Hairi douce, presque délicate. C'est celle qui amuse et qui fat sourire. Elle a la parole facile, toujours volontaire. Passionnée, l'adolescente aime s'amuser et taquiner. Elle n'hésite pas à aller vers les autres, les plus timides et calmes qui se coincent dans un coin. Hairi a l'âme un peu justicière, prête à défendre les causes qui lui sont chères et à protéger les personnes qui comptent le plus pour elle.

Puis il y a l'autre. En effet, l'adolescente est prise de soudain crises, déclenchées par plusieurs éléments du plus banal au plus majeur. Sous cet état, elle est imprévisible, violente et possède un certain goût pour l'(auto)destruction. Il est assez difficile de converser avec Hairi lorsque celle-ci se trouve sous cet état, à vrai dire il est même impossible. Une seule personne est capable de la calmer, le reste font généralement les frais de ses pulsions violentes.

La Hairi habituelle, qui n'est pas en mode rouge, comme elle l'appelle généralement, est une fille avec des goûts simples. Elle aime les choses passionnées et sincères, les petits moments agréables que l'on passe entre amis par exemple. Elle aime la photographie, et la collection de petites babioles. Celle-ci est loin d'être comme son alter ego et ne cautionne pas particulièrement la violence. Hairi sait capricieuse, extravagante, soudaine, douce (parfois) mais méfiante avec les personnes qu'elle ne connaît pas. C'est une particularité qu'elle a forgé au fil des années.

Histoire :

Elizabeth était jeune, ravissante. Elle plaisait par sa beauté simple et sa naïveté qui l’empêtrait dans bien des ennuis. La jeune étudiante butinait, belle fleur bleue qui tombait bien trop facilement dans les bras des beaux parleurs au point de s’empêtrer dans les ennuis. Le cœur brisé, elle se relevait, jusqu'à ce que le "bon" vienne enfin. Aiji. Le jeune homme avait toujours été là en fin de compte. Ami de l'ombre, il la relevait, blessée. Son cœur ne battait que pour elle et...

Maman ! piailla la fillette. Les joues de la mère était rouges. La petite, d'une dizaine d'années, s'était faufilé dans la petite pièce où se trouvait les tantes et les petites cousines d'Aiji, des adolescentes qui bavardaient si gaiement d'habitude et qui pour une fois écoutait avec attention le récit d'Elizabeth. Elle gronda gentiment sa fille qui vint s'enfoncer dans un fauteuil aux côtés d'Aika, une fille de dix-sept ans qui pianotait distraitement sur son portable. Donc... reprit la jeune femme.

Aiji se déclara un matin, les bras remplis de fleurs de jasmin. Elizabeth tomba dans ses bras, en larmes. Le nouveau couple vécut des jours heureux et après discussions la jeune femme décida de partir avec Aiji qui voulait rejoindre le Japon, la patrie de son père, ayant fini ses études aux Etats-Unis. Puis, un enfant naquit de cette union. Fin.

Aika gloussa et reçut en réponse un coup de coude de la part d'Hairi qui regarda sa mère avec des yeux brillants. Oui. La vie était idéale, parfaite. Du haut de ses dix ans, Hairi était la positivité incarnée, une facette héritée de ses parents... malheureusement, rien n'est jamais parfait. Derrière les yeux pétillants de la mère, il y avait la tristesse, un sentiment mélancolique, qu'Hairi ne parvenait pas à faire disparaître. La gamine se doutait qu'il y avait un passé lourd, des secrets inavoués, mais certaines histoires sont réservés aux plus grands sans doute, et d'autres ne sont réservés qu'aux tréfonds des pensées des torturés dont Elizabeth faisait partie.

Elle avait des absences soudaines. Son comportement changeait du tout au tout. Son époux était généralement au loin pour le boulot, et Hairi du haut de ses quelques années se retrouvaient confronté à la peur et l'angoisse. Avait-t-elle deux mères ? Il y avait en plus de la souriante et de la mélancolique, l'étrangère aux yeux brûlants. Celle qui tapait contre les meubles et brisaient la vaisselle avait de se répandre en larmes. Jamais elle ne levait la main sur sa fille, et il y avait la peur, la peur de voir celle-ci être confronté aux mêmes choses... une malédiction familiale peut-être ?

Hairi était d'abord la fillette discrète, puis la cible des petites brutes. On la raillait pour des raisons ou d'autres : pour ses rêveries et son comportement décalé. Puis, elle grandit et les méchancetés firent de même. Crédule à l'époque, on l'amenait dans le danger, on la défiait, abusait de l'amitié douce et joueuse de l'enfant. Jusqu'au jour où les plaisanteries ont été poussées un peu trop loin. Loin d'une balade en forêt, les camarades d'Hairi ont cru bon l'inciter à braver les risques pour descendre dans une petite crevasse. Elle a dégringolé jusqu'en bas, pour se retrouver dans une fosse où étaient empilés des carcasses d'animaux. Ceux-ci ont détallés, croyant la petite morte. Pendant plusieurs jours, elle a déambulé, perdue, dans les sous-terrains naturels de cette grotte, au point où son esprit commençait à lui jouer de méchants tours. Encore aujourd'hui les souvenirs de cette excursion restent flous, refoulés par la crainte... mais remontant en surface de manière imprévisible.

Les crises ont commencé à se déclarer vers ses douze ans. Au début, il s'agissait uniquement de crises, puis de gifles envers ses paires par exemple. Puis, deux années plus tard, la première grosse crise se déclara. Elle se réveilla avec des souvenirs flous, du sang sur ses vêtements et un bout de bois à côté d'elle. A son école, plusieurs jeunes avaient été agressés, assez grièvement blessés bien qu'un n'était mort. Au fur et à mesure, celles-ci se multiplièrent et les rendez-vous chez le psy, les médicaments qu'on lui prescrivait n'arrangeaient rien.

***

« Mmm... vraiment délicieuse, petite. » Le garçon attrapa son menton, esquissant un geste dans sa direction. Elle le regarda les yeux embués de larmes avant de... rire. Les membres du petit groupe se regardèrent, le visage marqué par l’incompréhension. Elle bondit, enfouissant sa main dans le sac de sport qui était tombé. Elle en sortit la batte, et effectua une pirouette avant d'écraser son talon sur le doigts de celui-ci. Le bout de l'arme vint s'écraser sur la pommette de l'agresseur, qui émit un craquement sinistre. « Envie de jouer ? » susurra-t-elle en se lançant vers le reste de l'équipée. C'était une soirée comme une autre. Hairi avait quitté l'école assez tôt, et était ressortie munie de sa batte pour aller se défouler sur quelques uns des abrutis qui traînaient en centre ville. Le "passage" s'était fait de façon fluide : après tout au fil des années, cet état n'était pas cette facette autre, mais cette sensation qui pouvait à la violence, comme d'autres sont poussés à d'autres penchants. Hairi en avait peur oui, mais elle avait fini par s'y habituer... autant que cela était possible bien entendu. Mais pas tout le monde ne s'était adaptée.

« Hairi... tu me fais peur. » bredouilla sa mère. Assise à la table de la cuisine, Elizabeth baissait la tête, sans oser regarder Hairi. Celle-ci tremblait, les yeux brûlants, tapant brutalement du pied contre le sol. Elle se leva, balaya la table, faisant tomber les verres et les couverts, tirant la nappe en la déchirant au passage. Elle brisa un des pieds d'une chaise qui passait et se dirigea vers la porte de la cuisine qu'elle ouvrit en trombe, s'engouffrant dans l'air nocturne.

La pluie glissant sur sa peau alors qu'elle se dirigeait d'un pas vif vers le centre ville. Oui, il y avait eut la culpabilité, le sentiment d'être la cause de tout. Traverser la puberté avec de tels soucis n'avaient pas arranger les choses. Les frontières étaient de plus en plus brouillées, et les questions se pressaient constamment dans son esprit : était-ce si étranger à elle ? N'était-ce pas une simple manifestation de sa psyché, une part d'ombre qu'il fallait accepter au lieu de repousser ? La réponse était venue sous la forme d'une rencontre. Elle, l'incomprise, la fille survoltée, avait croisé le chemin d'une créature toute particulière, une lycéenne pas comme les autres, un îlot d'étrangeté qui avait fait écho à Hairi : Kyli. Le petit duo qui s'était formé avait était un rayon de soleil presque aveuglant dans la vie bien sombre de l'adolescente. Les crises étaient devenues plus rares, elle avait repris ses médicaments qui faisaient de l'effet. Mais la présence de sa famille était bien loin de lui offrir ce dont elle avait besoin : une présence apaisante, celle là qu'elle avait trouvé grâce à...

« Kyli ? » Elle desserra les poings et la colère qui bouillonnait au creux de son ventre s'atténua. Un grand sourire vint parer son visage, et ses yeux luisaient presque dans l'obscurité alors que son regard se posait sur son amie. Oui, tout irait bien désormais.

Autre :

Hairi a quelques... soucis psychologiques. On l'a diagnostiqué avec un paquet de troubles tous aussi contradictoires les uns que les autres et on ne compte plus les séances chez les spécialistes se terminant bien souvent avec ses parents en larmes. Une chose est claire parmi ce méli-mélo de diagnostic : l'adolescente cède à des pulsions soudaines de violence incontrôlée qui la fait virer soudainement au niveau du comportement. Il ne s'agit pas d'un dédoublement de personnalité, mais il y a bien celle que Hairi considère l'Autre, partie d'elle même avec laquelle elle se doit de composer.

Adolescente curieuse et ne tenant pas en place, Hairi déverse son trop plein d'énergie dans plusieurs passions. Elle faisait partie du club de gymnastique et d'un de photographie mais s'est fait virer du premier pour "problèmes de comportement avec ses camarades". Hairi a faillit démissionner du second mais ses camarades l'ont encouragé à rester. Elle aime prendre des clichés de tout ce qu'elle rencontre : personnes, animaux, objets. Niveau gym, sa souplesse naturelle l'a encouragé dans cette voie qu'elle a peu à peu délaissé au profit du parkour, une arme redoutable lorsqu'elle "voit rouge"

crédits : avatar(s) - max by kuvshinov-illya et finale by kuvshinov-illya

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