Centre-ville de Seikusu / Re : La Sirena chez les Donna [Aida & Elena Botazzi]
« le: jeudi 28 janvier 2016, 18:58:14 »- Lequel tu préfères sorellina ? Ils seront probablement un peu grand pour toi, mais tu pourras les porter sans autre le temps que nous allions te chercher de nouveaux habits. Par contre il est conseillé de se laver avant d'en enfiler un. C'est plus agréable de le laisser te sécher, tu as l'impression d'avoir la peau toute douce après...
- Surtout si tu le portes sans rien en-dessous. Nous trouvons que c'est plus agréable. Et puis bon, aussi ça permet un accès facilité si nous sentons une envie subite de jouer. Mais ne t'inquiète pas, nous avons bien compris que ce n'était pas pour tout de suite que nous allions jouer avec toi à ce genre de jeux. Fais les choses à ton rythme, c'est encore ce que tu as a faire de mieux...
Encore heureux qu'elles ne cherchaient pas à amener Nephael dans leurs petits jeux, sinon elles se seraient vite brûlées les ailes... et sûrement pas que les ailes. Sur ce sujet, la sirène était encore très irritable.
- Ho, et aussi...
- Nous sommes très fière de toi. Nous savions que tu aurais la volonté de t'en sortir et tu mérites amplement qu'on t'aide.
- Qui sait ? Peut-être même qu'à la fin du mois nous pourrions envisager de te garder plus longtemps ? En te faisant suivre des cours à domicile et passer quelques diplômes pour te permettre de te chercher un emploi plus honnête que de voler les criminels. À voir comment notre sorellina évoluera...
Sur ces bonnes paroles, les sœurs sortirent de leur chambre en laissant à Nephael le soin de choisir son peignoir et, si elle en avait envie, de prendre une douche en utilisant leur salle de bain. Elles lui donnèrent rendez-vous à la salle à manger pour le dîner, puis la laissèrent. Une fois seule, la sirène s'interrogea en regardant les peignoirs posés sur le lit : lequel allait-elle porter ? Le rouge était très élégant, mais faisait très tape-à-l'œil. Le violet était plus sobre, mais faisait encore trop remarqué. Quant au noir, il était plus dans le commun mais, du coup, il en était presque trop banal. Ce genre d'hésitation ne lui était pas commun : elle n'était clairement pas le type de fille à passer des heures à se demander ce qu'elle allait porter tel ou tel jour. Pour elle, ce genre de question était une première. Du coup, pour ne pas perdre son temps en réflexion, elle décida de commencer par faire ce qu'elle était sûre de faire : prendre une bonne douche. Après des jours de cavale, se laver ne serait pas du luxe. Elle prit les trois peignoirs avec elle et alla dans la salle de bain des sœurs Bottazzi, adjacente à leur chambre. Elle prit bien soin de vérifier la fermeture du verrou, ainsi que l'éventuelle présence de caméras, juste au cas où. Une fois la pièce sécurisée, elle put se déshabiller sereinement et entra dans la cabine de douche. L'eau chaude filant sur sa peau l'aida à se détendre. Elle n'avait plus l'habitude de se laver sans avoir à regarder derrière son épaule, et ça lui faisait du bien de pouvoir se passer de ça rien qu'une nuit.
Tandis qu'elle se lavait le corps et les cheveux, Nephael réfléchissait. Les Bottazzi avaient non seulement accepté toutes les conditions qu'elle leur avait posées, mais elles l'avaient fait avec un enthousiasme déconcertant. Cela cachait-il quelque chose ? Elles avaient aussi suggéré que, après la fin du mois, la sirène pourrait éventuellement prolonger son séjour chez elles, suivre des cours, obtenir des diplômes, se trouver un vrai travail. Pourquoi donc portaient-elles autant d'intérêt à une jeune fille vivant dans la rue, à plus forte raison quand cette jeune fille était une de leurs ennemies ? Il y avait forcément anguille sous roche. Mais puisque la vie ici était agréable, qu'elle avait plusieurs repas par jour, un bon lit, un gros ours en peluche et une liberté assez souple, elle décida d'en profiter. Elle verrait bien plus tard si ses ''grandes sœurs'' lui ont tendu un piège et, si jamais c'est le cas, elle fera ce qui est nécessaire.
Quand Nephael sortit de la douche, elle se sécha un petit peu, mais prit soin de laisser un peu d'eau sur sa peau. D'après Elena, le peignoir était plus agréable à porter quand il séchait la peau de son porteur, alors elle voulait essayer. Sa douche lui avait éclairci les idées, elle n'hésitait plus pour la couleur. Elle opta pour le simple et le sobre, le noir. Elle l'enfila sur son corps nu et, immédiatement, ressentit un drôle de sentiment. Ses mains tremblotaient, son souffle était plus lourd, mais ce n'était pas parce qu'elle allait mal, au contraire. La sensation de ses zones intimes en contact direct avec le vêtement l'excitait. Elle avait pourtant l'habitude de ne pas porter de soutien-gorge, mais là, il y avait quelque chose en plus qui rendait ça très plaisant. Néanmoins, l'idée de se balader complètement à poil sous ce vêtement court ne l'enthousiasmait guère, alors elle voulut remettre sa culotte. Mais dès qu'elle l'eut entre les jambes, quelque chose la gêna. Le sous-vêtement ôtait tout le plaisir qu'elle pouvait ressentir, alors elle choisit de céder à ses pulsions et le retira.
Nephael quitta la salle de bains privée des sœurs et se mit en direction de la cuisine pour le repas. Chaque pas qu'elle faisait lui rappelait qu'elle ne portait rien sous son peignoir, son cœur battait fort et elle frémissait de toute part. Qui aurait cru que le nudisme partiel lui plairait autant ? Quand elle arriva à la salle à manger, les Bottazzi l'attendaient. Elles devaient facilement voir l'état de leur invitée sur son visage, pas besoin de lire ses pensées. La suite de la soirée risquait d'être assez intéressante.