La zone industrielle / Re : Fear is like a fire [...] (Kilian)
« le: mercredi 15 octobre 2025, 21:39:40 »« Une ou deux… Commence-t-elle alors que son cerveau semble avoir du mal à percuter le sens des paroles de l'homme tout de suite. Quoi ? S’exclame-t-elle en français quand la mise au point est faite. »
Ses grands yeux noisette s'écarquille devant l'audace du conducteur tandis que sa main est plaquée contre la bosse déformant le tissu. Sa première réaction aurait été de gifler le malotru si elle avait été en pleine possession de ses moyens. Mais c'est encore le bordel dans sa tête, dans son corps, avec l'adrénaline qui foire toute la balance chimique. Et le contact de cette protubérance -chaude même a travers le tissu- semble la perturber plus que de raison.
« Vous voulez que… Tu…. Merde alors, souffle-t-elle, perturbée malgré elle. »
Et peut-être avec un soupçon d'excitation sous le ton incrédule de sa voix. Ses doigts se referment d'eux-mêmes autour du chibre prisonnier, les prunelles de la belle toujours plongées dans celles de l'homme.
Est-ce que c'est la période d'abstinence qu’elle traverse en ce moment qui parle au travers des réactions de son corps ? L'attractivité indéniable du jeune homme ? Le cocktail chimique de la terreur et l’adrénaline qui se mélange dans ses veines, qui perturbe ses hormones ? Cassandre ignore la réponse à cette question, elle serait bien en peine d’essayer même de comprendre ce qui se passait. Ce qu’elle savait, en revanche, c’est que l’homme ne la laissait pas indifférente. Son attitude sûre de lui et autoritaire semblait remuer quelque chose qui allume les braises du désir au creux de ses reins.
Son corps achève de se tourner complètement vers son interlocuteur, bataillant avec la ceinture qui entrave ses mouvements. La blonde ne sait quoi dire pendant un instant, ses lèvres s’ouvrant et se refermant sans qu’un son n’en sorte. Ses doigts pressent la verge captive, comme pour s’assurer qu’elle n’était pas en train de rêver, de fantasmer.
Finalement, un sourire étire ses lèvres pulpeuses alors que ses épaules se hausse l’air de dire Et puis merde. Sa main libre vient détacher la ceinture qui l’empêche de bouger à sa guise.
« Eh bien, commence-t-elle en français. Si ça peut servir à vous remercier de m’avoir sauvé la vie… Qui suis-je pour protester ? »
Elle lui offre un petit clin d’œil avant de baisser le regard vers le renflement séquestré par le jean et ses doigts. Sa main libre vient rejoindre la première et s’active alors à déboutonner le carcan serré pour libérer l’organe emprisonné. La mutante se penche alors vers lui, ses lèvres s’humidifiant sous le tracé de sa langue, et elle tire sur le jean pour se créer assez d’espace pour opérer.
« J’espère que ma gratitude vous ira droit au… Cœur. »
Et sans plus de cérémonie, la belle vient happer le gland libéré entre ses lèvres. Elle baisse le regard vers ce qu’elle fait, ses mains venant enserrer la hampe tandis qu’elle commence à aspirer et suçoter l’extrémité violacée. Elle prend son temps pour lubrifier l’engin, sa langue dardant de-ci de-là et laissant des traînées de salive contre la peau brûlante. L’étroitesse de l’habitacle, la boîte de vitesse et le frein à main entre eux, la force à ne pas trop s’étendre. Sa poitrine se retrouve prisonnière de l’étau de ses bras alors qu’elle s’active et avale progressivement le sexe dressé jusqu’au fond de sa gorge chaude.
Si elle avait paru choquée en l’entendant, perdue, elle n’en avait pas l’air à présent. Des petits soupirs s’étouffaient contre la chair qu’elle aspirait, et sa crinière blonde fut rejetée d’un côté pour ne pas gêner. Il pouvait voir ses joues se creuser alors qu’elle le remerciait avec enthousiasme, son corps se trémousser légèrement sur le siège passager, cherchant sans cesse une nouvelle position. Elle ne retenait rien, la diablesse. Ni son regard qui s’assombrissait de désir, ni sa fougue en venant coller ses lèvres et son nez jusqu’à l’aine de l’homme, évitant soigneusement de déclencher le réflexe nauséeux de sa glotte percutée. Et plus ça allait, plus elle mettait du rythme, s’y connaissant plutôt bien en fellation et écoutant -observant- les réactions de l’homme pour trouver ce qui lui plaisait le plus.
Sous ses dehors -presque- sages, Cassandre n’en était pas à son premier rodéo, et ça se sentait dans la façon dont elle approchait la situation. Nul doute, à en juger par les petits gémissements qu’elle laissait s’étouffer contre la trique, qu’elle comptait bien mener ses actions à terme et à en accepter toutes les conséquences. Elle les avaleraient, même, ces conséquences.








