Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Cassandre Trésor

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1
Prise à bras le corps, jetée sur l’épaule de son sauveur tel un sac à patate, Cassandre s’agrippa à lui de toute ses forces. Elle avait utilisé son pouvoir sans même le vouloir, sans le maîtriser. Ça avait été plus fort qu’elle. Le feu la faisant paniquer, elle n’avait pas envie de mourir, elle avait juste envie que son sauveur puisse avoir plus de temps pour esquiver la poutre enflammée. Agrippée à lui comme si sa vie en dépendait, ce qui était finalement un peu le cas, Cassandre finit par le lâcher, et tomber sur le sol après qu’ils eurent traversé une nouvelle flamme figée par le temps.

Trop secouée pour pouvoir répondre à sa question immédiatement, la blonde ouvrait et refermait la bouche sans qu’aucun mot n’en sorte. Ses prunelles claires allaient des flammes encore figées à l’homme qui venait d’intervenir pour l’empêcher de devenir un bon poulet à la broche. Elle ne releva même pas le fait qu’il s’approprie une antiquité du musée. Autour d’elle, les flammes finirent par reprendre vie, et à nouveau, la terreur l’emplit. Heureusement, son sauveur n’était pas aussi distrait qu’elle. Elle ferma les yeux, très fort, lorsqu’il lui fit passer un autre mur de flammes, après l’avoir légèrement secouée comme un prunier.

« Je… Euh… »

Elle était incapable de s’exprimer en voyant la veste en feu dont il se débarrassa. Finalement, quand elle se fut consumée, elle releva les yeux pour les plonger dans les siens.

« C’est moi. Je crois… Je… Je m’entraîne pourtant à le maitriser, mais… J’ai la phobie du feu, alors j’ai perdu le contrôle je crois… »

Oh oui, elle avait bien perdu le contrôle. Son pouvoir avait agi contre sa volonté. Encore heureux qu’elle n’était pas devenue invisible. Son sauveur aurait pu croire qu’elle s’était volatilisée, et il l’aurait laissée en se tirant de ce merdier.

« Merci. D’être intervenu… »

Ils étaient presque sortis, mais elle avait retrouvé un peu la parole, et son esprit, bien que toujours paralysé par la présence des flammes, commençait à se dégeler. Mais ils n’étaient pas sortis d’affaire pour autant.

« Pouvez-vous… Me sortir d’ici, s’il vous plaît ? »

Sa peau avait considérablement pâli, malgré la chaleur des flammes. Les marques orangées, au coin de ses yeux, s’étaient étirées un peu plus après l’usage de son don. Elles se détachaient nettement sur le teint blême de sa peau de velours. Elles s’étaient étendues jusqu’à ses tempes. A chaque fois que la française faisait usage de l’un de ses dons, les marques gagnaient quelques centimètres. La mutante n’avait pas encore fait le lien entre les deux, mais nul doute que lorsqu’elle s’en rendrait compte, elle se poserait la question suivante : Jusqu’où les marques allaient-elles s’étendre ?

Distraite de ses pensées par une vive brûlure, la jeune femme plaqua sa main endolorie contre sa poitrine. Les flammes avaient léchées ses doigts et son poignet alors qu’elle parlait avec l’homme. Concentrée sur sa réponse pour oublier les flammes autour d’elle, et avec la légère euphorie libérée par l’utilisation de son don, aussi imprévue et incontrôlée soit-elle, Cassandre n’avait pas senti sa peau chauffer, jusqu’à ce que le feu entame la chair. La douleur était si intense, dans cette petite portion de peau découverte, que des larmes perlaient autour des prunelles noisette de la belle. La chair à vif luisait à la lumière que produisaient les flammes autour d’eux, et des cloques se formaient autour de la lésion.

Fort heureusement, l’un des autres dons de la blondinette était la guérison accélérée. Aussi, quand elle commença à enrouler sa main blessée dans un mouchoir en tissu qu’elle venait de tirer de sa veste noire en cuir, la blessure commençait déjà à cicatriser. Mais elle ne voulait prendre aucun risque. Déjà que sa robe en guipure blanche était noircie par la suie, et par endroit brûlée et roussi…

2
Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: dimanche 26 juillet 2015, 16:49:59 »
Quand Natalia lui demanda de la suivre, Cassandre obtempéra. Elle ne savait pas trop où elle allait, déjà perdue dans ce complexe destiné au SHIELD. Quelle ne fut pas sa surprise de voir qu’elles retournaient au vestiaire. Black Widow lui prêta un débardeur, un jean et une veste blanche, que la blonde s’empressa d’enfiler après avoir retiré l’uniforme prêté. Elle se sentait plus à l’aise dans ces fringues « conventionnelles ». Porter l’uniforme lui donnait l’impression d’être déguisée, de jouer un rôle. Elle se sentait plus elle-même dans des vêtements de tous les jours.

Elle la suivit encore, alors que l’agent du SHIELD la guidait vers des véhicules, et prit place côté passager dans une Chrysler noir. Elles sortaient ? Intriguée, la mutante ne posa toutefois pas la question. Elle se contentait d’attendre, et de voir. Et, effectivement, les deux femmes quittèrent la base militaire pour revenir dans un univers plus naturel. Tout en conduisant, la rousse essaya de rassurer sa compagne. Cassandre écouta studieusement chaque mot qui franchissait les lèvres de l’agent. Elle lui parlait de sa vie à présent. Des changements qu’allaient engendrer les dons qui s’étaient révélés. Et même si la pensée d’être « contrôlée » en quelque sorte gênait la française, elle comprenait la nécessité de pareilles précautions.

Si Natalia n’avait pas pris le temps d’expliquer les enjeux, le pourquoi du comment des précautions à prendre, Cassandre aurait sûrement vu sa comme une intrusion dans sa vie privée. Mais elle comprenait, du coup, et même si elle n’était pas fan de ce système, elle acceptait de s’y plier, pour le bien commun. Un léger sourire orna alors ses lèvres, tandis qu’elle observait le paysage défiler en hochant la tête de temps à autres, sans cesser d’écouter les propos de sa compagne.

Allait-elle aider, avec ses dons ? Ou se contenterait-elle de ne pas faire de vague en maîtrisant ses pouvoirs ? Elle ne savait pas encore. Elle prendrait le temps d’y réfléchir quand on en saurait plus sur ces mutations, savoir comment elles allaient évoluer et tout ce que ça impliquait. Elle y réfléchissait déjà un peu, quand Natalia proposa soudain d’aller faire du shopping. Une expression ravie balaya l’inquiétude qui avait envahi les traits de la blonde, et elle frappa des mains, avant de se maîtriser, comme une enfant heureuse à qui on vient d’apprendre que ce sera Noël chaque jour de l’année.

« Vous avez entièrement raison. J’adore faire les magasins, en plus de ça. »

Tournant la tête vers Natalia, Cassandre sourit de toute ses dents, illuminant son regard clair d’une joie pétillante.

« Vous croyez vraiment que je lui plais ? »

Elle était comme ça Cassandre, toujours incertaine de son charme. Elle ne croyait pas vraiment que les hommes la regardaient parce qu’elle était belle. Elle était toujours, au fond d’elle, cette petite fille qui n’avait pas trop d’assurance. Timide, elle se mordillait la lèvre.

« Qu’est-ce qui lui plairait, vous pensez ? Un style plutôt classique, ou extravagant ? »

Même si elle n’était pas certaine de plaire, elle aimait paraître bien, et s’inquiétait de ce qu’il allait penser de ses tenues. Elle était peut-être mutante, mais ça ne lui donnait pas une assurance innée. Se tordant légèrement les mains, elle finit par sourire, avant de tourner le regard vers l’agent du SHIELD. Un air grave passa dans ses prunelles tandis qu’elle se mordillait toujours la lèvre.

« Je crois que je veux aider. Avec mes pouvoirs, je veux dire. Je ne me sens pas l’âme d’une héroïne, mais après tout, j’ai ces… Ces dons maintenant. Il me faudrait apprendre à les maîtriser. Et si ça peut aider le plus grand nombre, alors je n’ai pas à hésiter. N’est-ce pas ? Enfin. Je pense que c’est la bonne chose à faire. Sinon, je me sentirais coupable de me planquer, alors que je pourrais aider… »

Elle reporta son attention sur la route, et un sourire éclaira son visage sérieux.

« Mais oublions ça pour le moment. Il y a plus important à faire… Dans quels magasin allez-vous m’emmener ? »

La frivolité était revenue au fond de ses prunelles.

3
Terrifiée, incapable de bouger, Cassandre avait hurlé jusqu’à en avoir la voix cassée. Elle n’appelait plus à l’aide qu’avec un timbre brisé, entre deux sanglots. Elle allait mourir, brûlée vive, après avoir réchappé de l’incendie de la centrale. Décidément, elle était maudite. Le feu la poursuivait de ses ardentes assiduités, et elle ne trouvait pas ça sexy, ou cool. Recroquevillée sur elle-même, la blonde pensait ne pas en réchapper. Les larmes séchaient sur ses joues à une vitesse effarante tant la chaleur devenait intense.

Elle frissonnait malgré la fournaise que c’était. Ses cheveux, souples d’ordinaires, frisaient sur sa tête. L’humidité dispensée par les dispositifs anti-incendie, au plafond, était largement contrebalancée par la puissance des flammes. Bien qu’utiles en temps normal, cette fois-ci ils ne servaient à rien. Convaincue de sa mort prochaine, la mutante était tétanisée. Elle ne sursauta même pas quand une main se posa sur son bras, et les mots qui résonnèrent, près d’elle, lui semblèrent sortir de son imagination. Pourtant, ce n’était pas un rêve, ou un cauchemar, quand elle se retrouva écartée de sa place d’un geste rapide, juste avant qu’un morceau de plafond ne s’écrase et explose à l’endroit qu’elle occupait avant. Les flammes, et les étincelles, la terrifièrent de plus belle. Mais son regard effleura alors la silhouette de son sauveur, et elle lui sauta au cou, incapable de se retenir.

« Oh mon dieu, merci. Aidez-moi, je vous en prie. Je ne veux pas mourir. »

Elle s’agrippait fermement à lui, comme une moule sur son rocher. Elle ne voulait plus le lâcher, et cachait son regard dans le creux de l’épaule de l’homme. Elle ne le connaissait même pas. C’était un parfait inconnu. Et pourtant, il avait entendu ses appels à l’aide, et il était venu la secourir. Même si c’était un inconnu, la mutante lui était reconnaissante de sa présence. Elle avait noué ses bras autour de lui, et elle ne comptait pas se laisser déloger de là avant qu’ils ne soient sortis.

« Attention ! S’écria-t-elle soudain alors qu’une poutre venait vers eux à une vitesse hallucinante. »

Le choc de voir le bois enflammé arriver si vite vers eux déclencha l’un des pouvoirs de la jeune femme. Agrippée comme elle était à l’inconnu, il était compris dans la petite sphère temporelle autour d’elle. Tandis que les flammes s’arrêtaient, se figeaient, tandis que la poutre en bois s’immobilisa à quelques centimètres du nez de la blonde, il pouvait bouger avec son fardeau. Il pouvait s’écarter de la trajectoire du bois enflammé. Mais combien de temps Cassandre pourrait-elle faire maintenir les choses ainsi ? Elle-même n’en savait rien. Tout ce qu’elle savait, c’est qu’encore une fois, ses pouvoirs se réveillaient en situation de panique. Tout son entraînement pour pouvoir utiliser ses pouvoirs comme elle le voulait n’avait servi à rien, songeait-elle.

4
Les alentours de la ville / Re : Trop gentille [Tryzox]
« le: lundi 11 mai 2015, 20:34:32 »
A vrai dire, Cassandre était vraiment préoccupée par l’état du pauvre homme qu’elle venait de sortir des geôles du domaine. Elle ne jeta qu’un bref coup d’œil à l’arrière, constatant qu’il était toujours là, avant de s’installer au volant. Elle avait démarré, et s’était engagée sur la route en parlant d’hôpital quand son passager blessé l’agrippa soudainement. Ses mains étaient un peu gluantes, collantes. Un coup d’œil sur la main qui la tenait lui permis de constater que c’était du sang. Le sien, sûrement. Le pauvre se vidait de son sang à cause de son bra- Attendez une seconde. Levant les yeux vers le rétroviseur intérieur, la blonde constata que ses deux bras étaient bien attachés à ses épaules. Mais… Mais il était couvert de sang. Merde ! Jura-t-elle intérieurement. Profitant d’un arrêt de la circulation, elle tourna la tête et constata l’horreur à l’arrière du véhicule. L’odeur la frappa alors de plein fouet. Le cadavre avait les entrailles à l’air. Et dire qu’elle pensait qu’il s’agissait d’une persistance de l’odeur de ses fringues sales qu’elle avait dans le nez…

Le souffle momentanément coupé dans sa poitrine, Cassandre relève les yeux vers l’ancien prisonnier. Avait-elle bien fait de le libérer ? Elle commençait à en douter. Mais elle n’aurait pas pu le laisser comme il était, à demi-mort… Paniquant légèrement, elle hocha fébrilement la tête en retournant la tête vers la route. Le feu était vert et la circulation reprenait. Elle ne voulait pas mourir. Elle croyait sincèrement, au vu du cadavre à l’arrière, que l’homme pourrait la tuer. Qui était-il donc ? Il possédait assurément un pouvoir de régénération. Et il était sûrement cannibale.

A cette pensée, Cassandre frissonna violemment. Elle ne voulait pas qu’il la bouffe. Elle était trop jeune pour mourir. Elle n’avait pas survécu à l’explosion de cette centrale où elle bossait pour mourir quelques mois après dévorée par un désaxé.

« D’a-D’accord. Je… J’ai une maison, dans la campagne de Seïkusu. Je… On y sera tranquille.

Sa voix chevrotait légèrement alors qu’elle changeait de direction pour regagner Seïkusu. Le cœur battant à tout rompre, la jeune mutante ne tarda pas à arriver en vue de la petite maison qu’elle avait achetée en arrivant en ville. Malgré les ennuis qu’elle y avait eu, une fois, pendant que Black Widow était venue la chercher pour lui démontrer ses dons, elle s’y sentait toujours chez elle. Elle avait fait renforcé la sécurité, bien entendu. Ouvrant la vitre électrique de la bagnole, Cassandre tendit son bras près de la petite borne qui commandait le grand portail qu’elle avait fait installer. Un bip se fit entendre, une fois que la puce qu’elle avait sur le poignet eut été scannée par l’appareil, et les deux grandes portes s’ouvrirent, livrant le passage sur un petit chemin menant à sa maison. Tout le tour de son domaine était clôturé. De grands panneaux mêlant bois et ferraille entourait le terrain attenant à la maison, ne permettant pas de voir, de l’extérieur, ce qui se passait à l’intérieur. Elle fit entrer la voiture par le portail, qui se referma derrière, et fit avancer le véhicule jusqu’au garage qui occupait le pan gauche de la baraque. Elle se gara juste devant, et sortit précipitamment, ayant désespérément besoin d’un peu d’air pur. L’odeur de charogne était juste intenable.

Elle n’allait pas vomir, mais son cœur se soulevait méchamment. Prenant de longues inspirations, elle finit par se redresser et fit signe à son passager de la suivre. Déverrouillant la porte avec cette même puce qu’elle avait sur le poignet, elle pénétra la première, et indiqua une porte face à l’entrée à Tryzox.

« Je vais… Prendre un verre d’eau. Euh. Je crois qu’une douche serait toute indiquée pour vous… »

Elle passa derrière le bar à l’américaine et sortit un grand verre qu’elle remplit au robinet. En face du bar à l’américaine, qui servait un peu de délimitation au hall d’entrée, il y avait un espèce de salon, et derrière, face à la cuisine, une salle à manger. Les quelques pièces plus loin étaient réservées à la chambre, la salle de bain, les toilettes et une pièce vide servant de débarras. La baie vitrée du salon-salle à manger, qui avait été explosée lors de la venue de Natalia, était flambant neuve.

« Vous n’allez pas… Me manger aussi ? »

Le corps à l’arrière de la voiture l’avait marquée, c’était sûr. Pourquoi déjà avait-elle libéré cet homme ? Si ça se trouve, il y avait une très bonne raison pour que son mentor et ses amis l’enferment… Mais elle n’avait pas eu le cœur à le laisser là-bas. Son bras était complètement séparé de son corps ! Et cette odeur de décomposition… Non, elle n’aurait pas pu le laisser là, même si elle risquait de le regretter. Ses prunelles fixaient Tryzox avec un soupçon de crainte -qu’elle s’efforçait de masquer- tandis que ses doigts serraient doucement le verre rempli. Elle serrait un peu trop fort ce dernier, sans doute, puisqu’il finit par exploser entre ses doigts.

« Merde ! Jura-t-elle spontanément alors que quelques bouts de verre s’enfonçaient dans sa paume. »

Elle pinça les lèvres en enlevant les éclats de verres, grimaçant légèrement quand la chair cessait de ventouser les morceaux, et les fit tomber dans la poubelle. Par chance, elle s’était découvert un pouvoir de guérison. Sa peau se refermait déjà, comme s’il n’y avait rien eu. Il ne subsistait que les traces de sang qu’elle s’empressa de rincer à l’eau. Pestant intérieurement, Cassandre nettoya par la suite les autres débris qui jonchaient le sol et le plan de travail. Elle épongea par la suite l’eau qui s’était renversée, et reporta ensuite son regard vers l’homme. Elle avait eu pitié de lui au départ, et maintenant il lui faisait un peu peur. Même en se sachant dotée de quelques pouvoirs bien sympathique, une fois maîtrisés, elle ne savait pas encore s’en servir à volonté.

Enroulant ses bras autour d’elle, elle attendait nerveusement la suite. Qu’allait-il vouloir faire ? Elle espérait qu’il n’allait pas la garder en otage. Qu’il n’était pas un de ces Super-Vilains contre lesquels luttait le SHIELD. Elle n’était pas prête à s’y frotter. Repensant à l’état du corps dans la voiture, un frisson la secoua et elle resserra l’étreinte de ses bras autour de son corps.

« Et… Le corps à l’arrière de la voiture… Vous allez en faire quoi ? »

Elle s’était déjà rendue complice de meurtre. Un peu plus ou un peu moins… Son mentor ne verrait pas la différence quand il apprendrait ce qu’elle avait fait. Elle était grillée. C’était certain. Elle n’aurait plus qu’à déménager, en espérant que le SHIELD ne la poursuive pas.

5
Un peu impatiente à l’idée de voir en image ce qu’elle venait de vivre, Cassandre suivit Natalia à petits pas pressés. Monter l’escalier ne fut qu’une formalité, ses talons frappant rapidement les marches pour accompagner l’agent du SHIELD. Quand elle arriva dans la pièce d’où tout était contrôlé, la française ouvrit de grands yeux surpris. Elle n’imaginait pas autant de technologie, même si elle aurait dû s’y attendre. Ses prunelles détaillèrent d’abord la baie vitrée, voyant la salle qu’elles venaient de quitter. Elle se demanda brièvement de quoi elle avait eu l’air sur le fauteuil pendant la simulation. Avait-elle grimacé ? Ce n’avait pas dû être joli à voir. Elle se souvint de la peur qu’elle avait ressentie en voyant le train foncer sur la rousse. Elle avait vraiment cru que c’était réel. Encore heureux qu’elle n’ait pas de défaillance de vessie…

Son regard dévia ensuite sur les ordinateurs pendant que Natalia lui expliquait ce que faisaient les techniciens. Elle revit certaines scènes de la simulation sur quelques écrans, et ça lui fit tout drôle. Un peu comme lorsqu’elle regardait un film. Ses yeux se posèrent sur des images de son cerveau. Elle pensa brièvement que ça lui rappelait les IRM à l’hôpital, puis son esprit se concentra sur ces zones en lumière lorsqu’elle faisait usage de l’un de ses dons. Muette de surprise, elle observait attentivement les écrans, écoutant en même temps les explications de Black Widow. Ses prunelles se fixèrent sur l’écran qui montrait l’attaque du train, et c’est avec surprise que Cassandre constata une ablation de ses souvenirs. Dans les siens, elle se revoyait courir vers sa compagne pour l’écarter du trajet du train. Mais dans cette bande-ci, on voyait juste une espèce de téléportation. Stupéfaite, la française observa le technicien pianoter sur son clavier, et finalement, une autre caméra montra ce qui s’était réellement passé. Le train avait l’air de s’être ralenti considérablement, laissant le temps à Cassandre de bondir vers la rousse pour l’écarter de la trajectoire.

« Wouah ! Lâcha-t-elle avec une surprise sincère.[/b] »

Se voir ainsi, sur une vidéo, faire usage de ses dons, c’était tout simplement incroyable. Pour un peu, la blonde pourrait croire que c’était un film de science-fiction. Si elle ne l’avait pas vécu, elle aurait pensé à des effets spéciaux. Elle n’en revenait toujours pas. Elle se pensait si normale, si… Banale ! Elle avait même peur du feu, à présent. Si ce n’était pas affligeant… Mais se retrouver dotée de pouvoirs si extraordinaire, c’était vraiment improbable. Pourtant, elle l’avait constaté sur place. Et elle le revoyait sur ces bandes enregistrées.

« Je ne sais pas du tout comment… Comment j’ai pu avoir ces dons. Tout ce dont je me souviens, c’est d’être restée coincée sous ce bureau après avoir aidé une collègue à s’en dégager… Il y a eu l’explosion…. Et je me suis réveillée à l’hôpital. Je ne sais même pas quand est-ce que j’ai perdu conscience… Ou que je suis… Euh… Morte, puisque vous m’avez dit que mon corps avait été retrouvé brûlé à un point improbable… »

Enroulant les bras autour de son corps, la blonde faisait pianoter ses doigts contre le tissu de l’uniforme que lui avait prêté Black Widow.

« Vous croyez que ma mémoire a pu occulter ce qui s’est passé, après l’explosion ? J’ai entendu dire que, parfois, l’hypnose pouvait réveiller des souvenirs enfouis… »

Après tout, elle ne savait rien de ce qui était advenu ce jour-là. Etait-elle vraiment morte ? Ou juste très grièvement blessée ? A son réveil, elle se souvenait avoir ressenti une douleur atroce, comme un fantôme de ce qui s’était passé. Serait-il possible qu’elle soit restée vivante malgré son corps brûlé à l’extrême ? Que son esprit ait occulté ses souvenirs pour ne pas la rendre folle ? Elle revoyait encore cette tornade de flamme en train de foncer vers elle, à toute vitesse. Elle avait levé les mains, comme si elle espérait s’en protéger, et puis c’était le trou noir. Peut-être était-ce là, que cette insoutenable douleur avait eu lieu. Elle avait hurlé, en se réveillant à l’hôpital. Hurlé comme si on lui arrachait des lambeaux de peau entier alors qu’elle était vivante. Hurlé comme… Comme si elle avait été brûlé vive.

« Je ne sais pas trop si j’ai envie de savoir ce qui s’est passé. J’ai… J’ai sans doute eu très mal… Je ne veux pas revivre ça, souffla-t-elle à mi-voix, comme pour elle-même. »

6
Les yeux fermés, elle avait posé sa tête contre le mur en attendant que les toilettes se libèrent. Cassandre était venue à l’exposition du Musée par curiosité. Mais avec le monde qu’il y avait, ce qui aurait dû ne durer qu’une demi-heure en était déjà à trois. Ils n’avançaient pas, dans le musée. Les touristes affluaient, et prenaient des tas de photos devant chaque pièce exposée. La blonde avait eu le temps de vider deux grandes bouteilles d’eau. Et puis maintenant, elle en payait le prix.

L’exposition, en elle-même, n’était pas mauvaise. « Les trésors de l’empereur », comme elle était si modestement nommée, exposait des œuvres trouvée dans une chambre funéraire impériale il y a quelques années. Elle avait fait le tour du monde avant de finalement revenir à Seïkusu, où elles seraient exposées pendant quelques semaines. Et après, les pièces inestimables de cette exposition seraient dispatchées dans différents musées japonais. La blonde commençait à en avoir marre de ne pas avancer quand sa vessie s’est rappelée à elle. Jurant à mi-voix, elle s’est alors décidée à rejoindre les toilettes. Après, elle s’en irait, s’était-elle dit. Elle reviendrait quand il y aurait moins de monde.

La porte s’ouvrit enfin, et Cassandre s’engouffra dans la pièce libérée. Verrouillant l’entrée, elle fit sa petite affaire avec soulagement. Des cris commençaient à se faire entendre. Elle soupira. Pas une émeute, pria-t-elle. S’il vous plaît, pas une émeute… Finissant de tirer la chasse d’eau, et de rajuster la robe sur ses cuisses nues, la blonde s’observa un instant dans le miroir. C’était une fine robe d’été, en guipure, au décolleté plutôt sage, qui tombait jusqu’à mi-cuisse. Une veste de cuir par-dessus donnait un look rock à la jeune mutante, et ses bottines noire, aux allures motardes, enserraient ses pieds dans un carcan de cuir noir et de petits clous argentés.

Les cheveux relevés et tressés en chignon, la demoiselle Trésor était plutôt chic, plutôt rock. Soupirant doucement, elle se lava les mains et déverrouillait la porte quand un bruit sourd se fit entendre et la fit trembler. Surprise, elle poussa la porte pour sortir voir, mais elle était bloquée. Elle entendait les alarmes se déclencher, et les cris s’intensifier. La lumière clair disparue au profit d’une alternance de rouge. Paniquant totalement, Cassandre hurla pour qu’on vienne l’aider, mais personne ne se soucia d’elle. Personne ne l’entendit. Bientôt, les cris s’estompèrent. Il ne restait plus que le hurlement strident de l’alarme et un bruit plutôt inquiétant, ressemblant aux bruits des flammes dévorant tout sur leur passage.

Débloquant sa force brute, la jeune mutante poussa une dernière fois la porte des toilettes, la fendant en deux et réduisant en miette la colonne de plâtre qui s’était écrasée dessus. Elle se dépêcha de sortir des toilettes. Un nuage de fumée l’agressa, la faisant tousser et pleurer, et elle s’accroupit pour ne plus sentir l’air vicié. Les yeux larmoyant, la blonde observa autour d’elle. Des flammes dansaient partout, l’encerclant malicieusement. Soudain tétanisée par la violence de l’incendie, Cassandre hurla jusqu’à s’en casser la voix. Elle recula comme elle put, sur les fesses, et son dos se retrouva bloquée à un coffre. Celui de l’exposition, qui contenait des pierres précieuses. Elle ne pouvait pas reculer plus, et les flammes s’approchaient.

Paralysée par la peur, la mutante revoyait l’accident de la centrale dans sa tête. Les bras enroulés autour d’elle pour se protéger, elle pleurait à présent franchement. Autant à cause de la fumée qu’à cause de sa peur. Ses membres tremblaient alors qu’elle venait de ramener ses genoux contre sa poitrine, suppliant d’une voix cassée que quelqu’un vienne l’aider.

« A l’aide ! S’il vous plaît… Je suis coincée à l’intérieur… Aidez-moi… »

7
Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: jeudi 05 février 2015, 19:00:15 »
Black Widow avait l’air d’être réellement impressionnée par les talents de la blonde. Celle-ci était encore sous le choc de ce qu’elle venait de voir, de faire. Elle lâcha cependant un soupir soulagée quand la rousse accepta d’arrêter la simulation pour aujourd’hui.

« Merci… »

Suivant Natalia qui marchait dans l’entrepôt, Cassandre frissonnais presque. Comme épuisée. Elle ne vit pas sa compagne tirer sur le levier, mais elle remarqua le décor qui se fissurait, qui était remplacé par des chiffres, rien que des 0 et des 1, comme dans Matrix. Elle voyait la femme en face d’elle ouvrir la boucher et articuler quelque chose, mais le son s’était coupée, aussi elle n’entendait plus rien.

Et ce fut le noir total. Jusqu’à ce que la française rouvre les yeux. Son cœur battait à cent à l’heure, et elle avait l’impression d’être essoufflée. Son souffle haché, et ses joues rouges, lui donnaient l’air d’avoir couru un marathon. Elle fut toutefois rassurée que Natalia semblait pareillement épuisée.

Le Fauteuil, dans lequel elles étaient, s’ouvrit enfin, et Cassandre fut heureuse de retrouver la réalité. Mais un mal de crâne de tous les diables fit son apparition, et elle fronça les sourcils en se massant les temps. D’après la rousse toutefois, c’était normal, alors elle ne s’inquiéta pas.

« C’était… J’ai vraiment cru que c’était réel. Que le T-Rex allait vous manger, ou que le train allait vous écraser. Comme ces blocs de pierre. Je… C’était très impressionnant, comme simulation… »

Sans compter qu’elle était désormais au courant des dons qu’elle pouvait avoir. C’était aussi très réel, quand le temps s’est figé, où qu’elle était devenue invisible.

« Dites-moi, Natalia. Ces visions que l’on a eu, dans la simulation… Vos techniciens peuvent les voir, non ? »

Pas qu’elle s’inquiétait qu’ils voient qu’elle avait crié comme une fillette à un moment. Mais elle était curieuse. Elle se demandait ce que ça donnait, vu de l’extérieur. Si eux aussi voyait le temps qui s’arrêtait, ou bien si ça faisait comme l’impression que Natalia avait eu. Qu’un moment, quelque chose arrivait, et que l’instant d’après, on avait l’impression d’avoir manqué un bout.

« J’aimerais bien jeter un œil, si c’est possible. Je suis… Curieuse de voir ce que ça donne, avec un regard extérieur à la scène. »

Mais avant, elle aimerait que ce mal de crâne disparaisse. Elle se massait les tempes, le sentant s’atténuer.

8
Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: jeudi 29 janvier 2015, 14:29:03 »
Dès que le second bloc eut été éjecté de ses pieds, la française eut la surprise de voir sa cheville se remettre dans un craquement sec, et la cicatrisation s'accélérer. En quelques secondes, il n'y eut plus aucune trace de blessures. Juste une rougeur, là où une entaille venait de se refermer.

« C'est... C'est trop bien ! Je vais adore ces pouvoirs, je crois. Enfin, j'espère. Si ça ne dégénère pas trop... »

Elle sourit à la russe, et se releva doucement, s'appuyant avec précaution sur sa cheville anciennement blessée. A part une légère douleur qui ne la gênait pas trop, tout était réparé. Elle pourrait presque courir le marathon dès maintenant. Un petit rire franchit ses lèvres, alors qu'elle levait le regard vers Black Widow. Ce qui était dommage, dans ses pouvoirs, c'était la façon dont elle en avait hérité. Elle aurait aimé ne pas avoir cet accident à la centrale. Cet... Attentat. Elle aurait préféré ne pas avoir ces pouvoirs, si elle avait pu éviter cette tragédie.

« Je me demande ce que réserve la suite. Je n'ai pas vraiment envie de me retrouver face à un autre T-Rex. »

Un sourire sans joie orna ses lèvres, alors qu'elle se retournait pour voir ce qui restait de l'entrepôt, un grondement au loin se fit entendre. Le bruit se précisait, et se rapprochait à très grande vitesse. Avant même d'avoir eu le temps de crier, Cassandre aperçut une gigantesque locomotive qui se dirigeait tout droit vers Natalia.

Comme au ralentis, la blonde se vit se tourner vers sa compagne, un cri enflant au creux de sa gorge. Mais avant qu'il ne sorte, le temps sembla se figer. La locomotive n'avançait plus. Pétrifiée, la française fit quelques pas, refermant la bouche. Rien ne bougeait. Natalia aussi semblait figée. Cassandre eut beau agiter les bras, l'agente du SHIELD ne réagit pas. Sans plus réfléchir, la jeune fille se dépêcha de rejoindre la rousse pour la pousser hors de la trajectoire de l'engin rugissant.

Quelques secondes après, le temps reprit son cours. Un souffle puissant projeta les deux femmes sur le côté. Mais au moins, la locomotive ne les avaient pas écrabouillées.

« Oh la la... C'était quoi, ça ? Je... »

Elle s'interrompit un instant, se redressant, et s'époussetant.

« J'ai eu l'impression que le temps s'est arrêté d'un coup. La... La locomotive ne bougeait plus ! Et vous... Vous étiez figée aussi. »

Se massant les tempes, la française secoua finalement la tête.

« Je crois... Je crois que j'ai eu assez de surprise pour aujourd'hui. Est-ce que... Est-ce qu'on peut arrêter là ? »

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Les alentours de la ville / Re : Trop gentille [Tryzox]
« le: jeudi 29 janvier 2015, 13:15:05 »
La blonde déverrouilla fébrilement la porte de la cellule, et l'horreur de la scène lui apparut pleinement. Non seulement l'individu était attaché, mais il était tuméfié de partout. Et, le plus horrible, il lui manquait un bras qui pendait, accroché à la chaîne contre le mur. Plaquant une main contre sa bouche pour étouffer un cri, Cassandre s'avança dans la pièce. L'odeur était... Infecte. Cela dit, ce n'était pas le plus terrible pour elle. Non, ça, c'était ce qui se dégageait des paroles de l'homme enchaîné. A l'entendre, il était régulièrement roué de coup. Humilié. Torturé. Elle ressentit un pincement au cœur, incapable d'admettre que ça ait pu se dérouler sous ses pieds, dans la maison de son mentor.

« Oh mon dieu... Bien sûr que je vais vous aider ! »

La française n'était pas de ceux qui laissait quelqu'un dans la merde quand elle pouvait faire quelque chose. Mobilisant sa force surnaturelle, depuis qu'elle avait appris à la maîtriser, la blonde arracha les accroches des chaînes au mur. Elle rompit les câbles qui conduisaient l'électricité dans les bracelets métalliques par la même occasion. Elle se prit une décharge, et poussa un cri douloureux, retirant sa main assez vite pour la serrer contre elle.

« Merde... »

Comment l'homme avait-il pu supporter tout ça ? Elle secoua sa main, et continua son oeuvre, finissant de libérer le prisonnier entravé. Elle jeta un regard vers le bras qui pendait mollement, et décida de rompre les chaînes de celui-là également, arrachant le métal sans autre forme de procès. Craignant que l'individu blessé ne puisse tenir debout, elle s'était placée devant lui, prête à le rattraper.

« Je vais vous sortir d'ici. Je vais... Vous emmener loin. Vous vous appelez comment ? »

Elle passa un bras autour de lui, et ramassant le bras inerte par la suite, elle l'aida à sortir de la cellule. Pour l'instant, la voie était libre. Elle en profita pour remonter du sous-sol, et traîna avec elle son compagnon vers le garage. Il y avait là pleins de véhicules puissant et tout terrain. Elle voulait en prendre un et s'éloigner de cet endroit le plus vite possible.

Mais en arrivant près de la voiture dont elle avait pris les clés, la porte du garage sonna, et commença à se relever. Son mentor rentrait sûrement.

Paniquant, la française ouvrit la voiture et poussa l'homme qui puait la gangrène à l'arrière du véhicule. Elle referma rapidement la porte après quelques mots :

« Ne bougez-pas, cacher-vous par terre. Je vais le distraire, et je vous emmènerais loin de ce lieu aussi vite que possible. »

Elle rouvrit brusquement la portière, déposant le bras sur la banquette avec un sourire coupable, et referma la voiture. C'était un 4x4 rouge, rutilant, doté d'un moteur puissant.

Elle s'éloigna en vitesse de la voiture, gardant les clés dans sa poche. Elle puait le cadavre. Il fallait qu'elle se change pour ne pas alerter son mentor. Elle fila, avant que la porte du garage n'ait fini de se lever, et fonça dans l'escalier. Elle passa comme une furie dans la chambre qu'elle occupait, et arracha ses vêtements avec fébrilité. Elle les jeta sous la douche, et se dépêcha d'allumer le jet d'eau. Elle s'y glissait aussi, et débouchait le gel douche quand la porte s'ouvrit.

« Cassandre ? »

Elle passa la tête derrière le rideau de douche.

« Oui ? »

Son mentor se tenait dans l'encadrement de la porte de la salle de bain. Il reniflait l'air, comme s'il sentait la puanteur de cadavre.

« C'est toi qui a les clés de la Jeep rouge ? »

Sentant le rouge lui monter aux joues, elle pria pour qu'il mette ceci sur le compte de la chaleur de l'eau.

« Oui... Oui, oui. Je voulais aller faire un tour en ville. Mais je me suis rétamée dans la boue, dehors, et j'ai glissé sur un cadavre de chat. Alors je prends une douche avant. Ça ne pose pas de problèmes ? »

Il secoua la tête, comme s'il ne la croyait pas.

« Non... Non, c'est bon. Vas-y. Reviens juste à l'heure pour l'entraînement ce soir... »

Soulagée, Cassandre hocha la tête, et il s'éloigna. Elle coupa alors le jet d'eau, et se sécha rapidement avant d'enfiler une petite robe blanche, sobre. Regardant ses vêtements dans le bac de douche, elle soupira, et referma le rideau. Elle s'en occuperait plus tard. Elle les avait imbibé de gel douche, donc ça ne sentirait pas. Elle l'espérait. Prenant les clés sur sa commode, et elle fila sans demander son reste, et entra bientôt dans le véhicule.

« J'ai réussi à l'éloigner. Je vais prendre la direction de la ville. Il faut vous emmener à l'hôpital. Votre bras... »

Tout en parlant d'une voix douce, elle démarra et quitta le garage, prenant la direction de l'hôpital de la ville.

10
Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: vendredi 05 décembre 2014, 22:11:32 »
C'était plus facile à dire qu'à faire. Malgré tous les efforts de la blonde pour se concentrer et essayer de rendre Black Widow invisible, elle échouait. Et pendant ce temps-là, Natalia risquait sa vie. Oui, Cassandre avait oublié qu'il ne s'agissait que d'une simulation. La panique envahissait son esprit. Elle était invisible pour le Tyrannosaure, mais elle avait l'impression qu'il pouvait la manger d'un instant à l'autre.

« Merde. Merde, merde, merde. »

Plaquée contre un pilier à moitié effondré, Cassandre souffla. Elle essaya d'oublier la grosse bête dangereuse, et pensa à Natalia. Elle la visualisait parfaitement. Elle pensa à ce que Natalia devienne invisible. Mais quand elle ouvrit les yeux pour regarder, ça n'avait pas marché. Elle pensa plus fort à l'invisibilité. Et regarda à nouveau. Toujours rien. Par contre, le pilier contre lequel elle était, elle ne le voyait plus. Dès qu'elle retira sa main, le pilier reparut.

« Oui ! ».

Réunissant son courage, Cassandre inspira et expira deux fois. Et puis elle se lança. Elle fonça, tête baissée, vers Black Widow, réussissant à l'attraper en la plaquant presque à terre, pensant très fort à ce qu'elle devienne invisible. A son grand soulagement, ça fonctionna. La française était fébrile. La bave du T-Rex coulait sur son dos, mais il ne les voyait plus. Il restait à les chercher, immobile. Le souffle de Cassandre était court. Elle était totalement paniquée, et s'efforçait de ne pas cesser de penser à l'invisibilité de son corps et de sa compagne. Si elle flanchait, elles étaient mortes.

Finalement, l'animal redressa sa gueule pleine de dents acérées, et partit d'un pas lourd. Les yeux fermés, la blonde entendait le pas de l'animal s'éloigner, faisant trembler le sol. Puis, plus rien. Mais Cassandre restait figée, incapable de bouger. Elle finit par murmurer à Natalia :

« Il... Il est parti ? »

Elle avait ouvert les yeux, et fixait l'endroit où devait se trouver l'agent du SHIELD. Elle la sentait bien, mais elle ne la voyait pas. A peine une vague trouble dans l'air.

Finalement, Cassandre se recula, et rompit le contact avec Natalia. D'un coup, la femme redevint visible. Mais pas elle. Elle se releva, se redressant sur ses genoux, et essaya d'arrêter ça. Mais rien à faire.

« Euh... Je crois que je suis bloquée en mode invisible. C'est... C'est grave ? »

Fébrile à nouveau, la française essaya de s'imaginer visible. Sans succès. Par trois fois elle réessaya. Par trois fois elle échoua. Et puis, finalement, alors qu'elle abandonnait, découragée, elle recommença à voir ses doigts. Progressivement, l'invisibilité régressait.

« Ah. Ouf. »

Souriante, bien qu'encore un peu secouée, la blonde frissonna, et se releva. Sa belle robe était salie par la poussière, et un peu déchirée aussi, à cause de son "plaquage" au sol. Elle n'avait pas finit de se redresser que la terre trembla. Ce qui restait de l'entrepôt vacilla dangereusement. Près d'elles, un pilier tomba. Natalia l'échappa de peu. Mais pas Cassandre. Le pilier tomba sur jambes. Elle eut beau reculer, le bloc de béton l'écrasa.

Gémissant de douleur quand elle se tordit la cheville en essayant de se libérer, Cassandre ne vit pas un second pilier tomber près d'elle. Elle sursauta, et un autre bloc de béton tombait vers elle. Dans un cri, elle leva les bras pour se protéger. A sa grande surprise, elle réceptionna le bloc sur la paume de ses mains. C'était... C'était comme s'il ne pesait rien.

« Oh. Oh. »

Craignant de briser l'équilibre qui s'était établi, elle ne bougea pas. Mais elle tremblait. Finalement, elle rejeta le bloc loin d'elle, et eut un choc en le voyant filer à l'autre bout de l'entrepôt.

« Oooh ! »

Elle faillit frapper dans ses mains, dans un ravissement enfantin, mais la douleur de sa cheville la rappela à l'ordre. Elle grimaça, et poussa d'un coup sec le bloc de béton loin d'elle.

11
Blabla / Re : Les personnages fictifs avec qui vous aimeriez RP
« le: mercredi 03 décembre 2014, 22:17:59 »
Nick Burkhardt, de la série Grimm. ♥

Ranger, Diesel et Joe Morelli aussi, de la saga de Janet Evanovich "Stéphanie Plum".

<3

12
Les alentours de la ville / Trop gentille [Tryzox]
« le: mardi 02 décembre 2014, 16:09:55 »
Depuis qu'elle avait visiter les locaux du SHIELD, et qu'elle avait appris les pouvoirs qui s'étaient développés avec sa mutation, Cassandre passait quelques jours par semaine avec un agent doté de superpouvoir. C'était un mutant peu connu, mais qui agissait au moins autant que les plus connus.

Il lui apprenait à maîtriser ses pouvoirs. Il s'appelait Rocket-Man. Il pouvait lancer quelque chose avec une force et une vitesse inégalable, même pas les armes automatiques. Ainsi, c'était le mieux placé (et disponible) pour faire en sorte que la française puisse maîtriser sa force brute.

« Non, pas comme ça ! Plus souplement. Sinon, tu risque de te froisser un muscle, ou de casser quelque chose. Voilà. Serre-fort eeeet... Lance ! »

La blonde envoya un tronc d'arbre au loin dans la forêt. Le projectile fila à travers les bois, et finit par s'écraser sur la paroi à nue d'une falaise, explosant littéralement.

« Voilà ! Bravo. Bon, ce sera tout pour aujourd'hui Cassandre. On rentre. »

Roulant des épaules, la française hocha la tête. Elle était épuisée, en sueur. Sa tenue de sport la moulait horriblement, trouvait-elle. Le débardeur de sport avait cependant l'avantage de bien maintenir sa poitrine, mais soulignait sa taille fine et ses hanches voluptueuses. Quant au pantalon, près du corps, elle détestait qu'il moule autant ses fesses rebondies, mais elle n'avait rien dit. Rocket-Man aimait sûrement se rincer l’œil. Mais il n'avait rien tenté d'autre, et il prenait son enseignement très au sérieux. Alors qu'il la reluque était un prix assez faible pour son savoir.

Soupirant, la jeune femme suivit Rocket-Man et se glissa sur le siège passager de la jeep de son mentor. Ils roulèrent une bonne heure, avant d'arriver au logement de Rocket. Elle logeait ici le temps de sa formation. Sa maison avait été dévastée, de toute façon. Il faudrait qu'elle fasse reconstruire. Mais elle ignorait si le capital qui lui restait de ce qu'elle avait hérité serait suffisant.

Elle descendit de la voiture lorsqu'ils arrivèrent. Rocket resta dans la voiture.

« J'ai une course à faire, souffla-t-il. »

Elle hocha la tête, et il recula, avant de disparaître au bout de la rue.

Elle se retourna, et observa la demeure du mutant. C'était une maison sur trois étages, de style très moderne et épuré. Le jardin, à l'arrière, était immense, et abritait dans le sous-sol un entrepôt dédié à ses activités liées au SHIELD.

Soupirant de nouveau, elle entra dans la demeure. Elle se changea dans la chambre qui était à sa disposition, et revêtit un jean propre, taille basse, assorti à un corset qui se laçait sur le devant. Elle s'avachit dans le canapé du salon, et zappa jusqu'à temps que Rocket revienne. Mais il mit longtemps. Et, en voulant l'appeler, elle se rendit compte qu'elle avait oublié son téléphone au sous-sol, ce matin, avant de partir.

Descendant les marches, la blonde arriva bien vite dans la pièce recelant les armes du mutant. Elle chercha son téléphone un moment. Elle le trouva finalement, posé à côté des gilets pare-balle. Elle allait ressortir quand du bruit la fit se figer. Des voix d'hommes. Rocket ?

Méfiante, la française se cacha dans un placard contenant le nécessaire à nettoyage, et observa par le trou de la serrure. Trois hommes arrivaient. Rocket, et deux autres que Cassandre avait juste aperçu à la base du SHIELD. Tous des super héros. Ils portaient quelque chose, dans un grand sac de jute. Ils ouvrirent une des cellules qui parsemaient le complexe au sous-sol, et jetèrent le sac dedans, en promettant de revenir vite pour lui faire sa fête.

« Mais à qui ? Se demandait la française, intriguée. »

Elle attendit qu'ils disparaissent au loin, près du hangar souterrain de Rocket, pour sortir de sa cachette, et regarder par les barreaux en haut de la porte blindée ce qu'ils avaient jeté. Elle ne vit que le sac de jute. Aucun mouvement. Dépitée, elle remonta, et se cala à nouveau dans le canapé pour attendre que Rocket remonte.

* * *

Quelques jours plus tard, en descendant chercher une arme pour s'entraîner, la blonde entendit du bruit dans la cellule où elle avait vu le sac de jute. Elle n'y prêta pas attention, avant de revenir le soir reposer l'arme. Les bruits recommençaient. Intriguée, elle jeta un œil dans la cellule, et resta figée sur place. Elle fit un bond en arrière en voyant un être attaché en croix contre un des mur. Enchaîné comme un vulgaire animal.

« Mon dieu... Qu'est-ce que c'est que ce trip bizarre... ? Souffla-t-elle, incertaine quant à la conduite à suivre. »

13
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: vendredi 28 novembre 2014, 14:40:11 »
Good Job Cass' :3

14h39 : Quota du jour - 6. Mais j'suis pas sûre d'y arriver D:

14
Blabla / Re : Horloge parlante
« le: mercredi 26 novembre 2014, 19:22:44 »
Sinon, niveau antivirus, moi j'ai panda cloud free. Il est très bien, léger, et il fait tout, tout seul.
C'est aussi ça qu'on installe sur les pc clients.

19h22

15
Les alentours de la ville / Re : Intrigantes révélations. [Black Widow]
« le: samedi 22 novembre 2014, 14:18:13 »
La réponse de Black Widow détendit immédiatement la jeune femme. Pas d'incendie. Parfait. Elle avait les flammes en horreur, depuis l'accident. A part la flamme des briquets, ou des bougies. Elle n'allumait plus que très rarement la cheminée de sa maison, ayant peur que le feu dégénère. C'était illogique, mais c'était comme ça. Le traumatisme était trop profond. Trop récent. Elle se retrouvait tétanisée devant des hautes flammes, même si elles étaient confinées dans un âtre.

Cassandre ne jouait pas beaucoup aux jeux vidéos. Mais elle connaissait le principe. Plusieurs de ses amis étais accro à ces trucs. Elle avait le droit, dès qu'elle les voyait, à un résumé détaillé de leurs campagnes, et tout ce qui s'ensuit. C'est pourquoi l'appréhension qu'elle ressentait était moindre, et elle laissa Natalia l'attacher comme il le fallait. Elle sourit, serrant les dents en ressentant la piqûre, mais elle se détendit bien vite quand le fauteuil s'adapta pour accueillir parfaitement sa tête, la soutenant pour qu'elle ne risque pas de se rompre le cou en cas de convulsions. Elle eut le réflexe de fermer les yeux, mais l'apparition d'une sorte de visière l'en empêcha.

Curieuse, elle hocha la tête comme elle le put quand l'agent du SHIELD annonça qu'elle allait s'installer, et elle essaya d'empêcher la panique de monter. L'image du bureau qui l'écrasait lors de l'explosion lui revint en tête, mais quelques longues inspirations et expirations permirent à la française de se détendre. Finalement, la visière afficha le chargement du logiciel, et soudain, ce fut le noir. Cassandre eut l'impression de basculer, son esprit se laissant guider par le logiciel, et elle se retrouva debout, aux côtés de la rousse, dans un entrepôt vide. Laissé à l'abandon, même. Elle observa rapidement les murs décrépits, rongés par la moisissure et par la végétation, avant de reporter son attention sur sa compagne dans la simulation.

Si Natalia portait son uniforme, comme dans la réalité, la blonde, en revanche, portait une robe blanche, légère, qui dévoilait ses formes en cachant l'essentiel, laissant l'imagination travailler. Elle tourna sur elle-même, un sourire flottant sur ses lèvres, et toucha du bout des doigts la matière vaporeuse, presque arachnéenne, qui couvrait son corps. Elle avait vraiment l'impression de porter cette robe, ces voiles qui l'habillaient. C'était impressionnant. Son regard se posa sur des blocs de bétons, écrasés à terre, provenant d'un mur qui n'avait l'air de tenir que par un miracle. Elle sentait une odeur de renfermé, et entendait même le bruit du vent contre la tôle qui recouvrait l'entrepôt.

« C'est vraiment impressionnant ! Souffla-t-elle, avec le ton d'une enfant qui découvre que le père Noël est passé avec trois mois d'avance. »

Elle tourna encore une fois sur elle-même, ressentant les voiles caresser ses longues jambes, et se rendit compte qu'elle portait de sublimes sandales blanches, avec un talon assez haut, d'inspiration romaine. Les lanières entouraient ses chevilles, remontant sur ses mollets, tenant la chaussure contre son pied. Avec un petit rire, elle sautilla, et le bruit des talon sur le sol bétonné de l'entrepôt résonna un instant.

« Que pensez-vous qu'il va se passer à présent ? »

La blonde lança un regard interrogateur à l'agent, mais elle n'eut pas le temps d'attendre la réponse. Presque dix secondes après, un éboulement se produisit. Le mur, bancale jusqu'à présent, venait de s'écrouler à côté d'elles. Heureusement, l'éboulis ne toucha pas les deux femmes. Mais ça laissa la place à une créature que la française n'aurait jamais cru voir en vrai. Enfin, même dans une réalité virtuelle.

La bête se dressait sur deux gigantesques pattes musclées, pour atteindre facilement les quatre ou cinq mètres. Du bout de la queue à la monstrueuse gueule, il faisait facilement une douzaine de mètres. Le poids, lui non plus, ne devait pas être en reste. Quand elle se déplaça, la créature laissait des empreintes à trois gros doigts griffus. Il devait avoisiner les six tonnes, parce que le goudron sous ses pattes s'enfonçait de plusieurs dizaines de centimètres. C'était un tyrannosaure, avec de la bave qui suintait entre ses dents acérées.

« Oh mon dieu. »

L'oeil de la bête préhistorique, attirée par le mouvement involontaire de Cassandre, s'intéressa à eux. Ses deux pattes avants, tronquées, bougèrent, et il pencha sa grosse tête écailleuse vers eux, son œil les fixant d'un air terrifiant. Sans pouvoir le contrôler, la blonde tremblait, et la bête rugit, projetant de la bave et une haleine fétide vers elles, ainsi que des restes d'un déjeuner copieux. La française ferma les yeux, priant pour qu'ils ne les voient plus.

Son pouvoir s'activa alors. Elle n'y prit pas garde, mais une douce chaleur se répandit dans ses membres, dénouant ses muscles tendus, alors que les cellules de son corps mutaient pour devenir "invisibles". Ses doigts s'accrochèrent à l'agente du SHIELD, mais le pouvoir ne se transmettait pas. Entre ses dents, Cassandre souffla :

« Je crois... Je crois que la bête est attirée par les mouvements. Il ne- Oh ! »

Venant de rouvrir les yeux, la jeune femme se rendit compte qu'elle ne voyait plus ses doigts qui agrippaient pourtant le bras de Natalia. Elle ne voyait qu'une forme floue, alors que Black Widow ne devait plus rien voir du tout.

« Dites-moi que ce n'est pas ce que je pense... Dites-moi que je ne suis pas invisible... Chuchota la française, oubliant momentanément la présence pourtant rugissante de la créature qui aurait dû n'être qu'un fossile, à l'heure actuelle. »

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