Les alentours de la ville / Re : Question de discretion [Pv]
« le: jeudi 21 novembre 2013, 18:21:16 »Elle plisse des yeux l'écoutant avec une moue désapprobatrice. Oh, l'idiot. Il va souffrir, lui aussi. Il croit te tenir parce qu'il est LE policier, celui qui tient le pouvoir de la justice, le grand mec à qui il faut obéir ? Il se met le doigt dans l'oeil jusqu'à l'épaule, il se crève l'autre au passage, tant il a tort ! Elle réfléchit à toute vitesse, les idées traversant son esprit, fusant soudainement. Aucune ne lui plaisait encore. Le faire se suicider ? Pas assez intéressant pas assez amusant, pas assez cruel. Il compte dénicher ses secrets ? Elle, elle va lui faire regretter d'être aussi méchant, violent, fouineur.
"-Tu fais bien de ne pas croire que je pourrais te sucer. Ca serait avec les dents et tu le regretterais amèrement."
Si d'un côté, la couleur est annoncé, rouge de colère et d'autorité, du sien, Kasja inscrit sa haine en lettre de fer. Et il allait le sentir passer. Une autre idée lui vient. Oh ... Est-ce qu'elle peut le faire avec sa voix ? Oui ... Lui insuffler la haine, la colère, encore plus de violence mais pas contre elle. Il faudrait le faire contre ses collègues, qu'il fasse preuve d'une grande bêtise contre ses idiots de collègues et qu'il se prennent le retour de bâton, avec peut-être même un ou deux petits jours viré du commissariat. Mais pour ça, va falloir jouer très discret, choisir bien sa chanson et qu'elle garde dans la voix des intonations compliquées.
Parce que pour peu qu'elle se rate ... La haine et compagnie, c'est elle qui se le prend dans la gueule. Et ça pourrait faire mal. Trèèèès mal. Surtout qu'il est quand même effrayant. Elle se recule un peu sur la chaise, évitant le regard du flic, ses sourcils fronçés. Elle va essayer les menaces cette fois. Et si ça fonctionne pas...Elle passera à l'attaque. Du coup, oui, elle a très bien compris dans quelle histoire elle s'est fourrée avec cet idiot de policier à ses basques qui n'a pas l'air de vouloir lâcher l'affaire. Son regard la fusille violemment, avec haine et beaucoup beaucoup de violence. Elle commence à avoir un peu peur. Mais elle doit garder le jeu entre ses mains, c'est elle qui doit le mener.
"-Bon très bien, mon chou. Tu vas te calmer. T'as bien raison, y'a anguille sous roche. Sauf que sans aveu et sans preuve, tu pourras pas aller bien loin. On est d'accord avec ça, hein, Valmy ?" Elle sourit ironiquement, le faisant reculer pendant que tu te relèves de la chaise, son doigt pointé sur le torse du policier, s'enfonçant dans la peau sans beaucoup de force, mais le mouvement est là, et elle se retrouve debout, face à lui, à quelques centimètres du jeune homme. Son souffle vient chatouiller le cou du jeune homme. Enfin, le cou...Le haut du torse, dirons-nous parce que Kasja est une minuscule jeune femme, plus encore devant ce gars assez grand. "Mais il va falloir que tu lâches l'os, Valmy. Ou sinon, tu vas le regretter. Amèrement. Ca serait dommage que tu te fasses virer ou même que tu te suicides. Non ? Alors tu laisses tomber. On peut encore s'arranger." Elle hausse ses épaules, l'air de dire : <de toute manière t'as pas l'choix>. Elle lui sourit, et son doigt qui était placé sur le torse vient doucement se placer sur les lèvres du jeune homme, dans le geste de <silence !> "Je veux dire, par gentillesse, je peux te donner une petite réparation. Puisque tu vas la fermer pour rester en vie."
Franchement, elle fait sombre comme ça, mais intérieurement elle a un peu peur ...