Les contrées du Chaos / Re : Sorciers [PV: Kärnel]
« le: lundi 19 octobre 2015, 23:57:11 »Depuis combien de temps était-elle la… Elle ne le savait pas, le temps passait si vite comme parfois si lentement qu’elle ne savait plus dire qu’elle jour elle était. Mais elle avait fait du chemin, évoluée, grandit dans toute cette aventure qu’elle avait jamais pensés arriver aussi loin, si on lui avait racontée ce qui allait pour lui arriver, elle en aurait bien rit. Mais la voilà en ce jour apprentie du roi de Meisa, de Serenos Sombrechant. La Haut-mage soupira avant son entrainement avec Serenos, fermant son journal. Elle pensa alors à son ancien maître, Darion. Un homme qui l’avait sauvée, aidée, guidée… Et qui avait tout fait pour la protéger, elle eut ce faible sourire sur ses lèvres de neiges. Murmurant un muet merci à son maître décédé depuis peu. Tout cela était grâce à lui, que si ce bonheur arrivait à présent, qu’elle pouvait s’élever dans ce domaine magique comme elle avait toujours rêvée, vivre cette grande aventure encore plus grande qu’espérer. Elle rougit faiblement en pensant à Serenos et hocha la tête négativement, non c’était impossible par rang et aussi qu’elle savait qu’elle ne serait jamais apprécier par celui-ci pour plus, elle s’en était fait à l’idée il y a bien longtemps. Elle eut se faible sourire, ce disant que c’était mieux ainsi.
Aujourd’hui encore une nouvelle leçon sur la sorcellerie, elle avait eu le désir d’apprendre les différentes formes de magie, et grâce à Serenos, cette magie l’avait intéressée un peu plus, désirant en apprendre plus et de la maitriser… Mais c’était si complexe, elle échouait si souvent, cela la marquait souvent, mais elle se relevait, aillant la volonté d’apprendre et de ne pas baisser les bras. Comme elle l’aurait fait dans le passé, à présent elle était plus forte. Et surtout moi caractériel comme elle était dans le passé, oui elle faisait parfois la tête, mais moins qu’avant. Elle était plus obéissante, sachant que c’était pour son bien quand on la réprimandait ou qu’on la corrigeait, maintenant elle appréciait les commentaires, l’aidant à s’améliorer.
« Arrêtons-nous là. Tu as besoin de repos. Pardonne mon découragement, je sais que je t’enseigne quelque chose de complètement différent de ce qu’on t’a appris. »
Et encore une fois elle manquait sa base, c’était si compliquer, ne pas penser… C’était complexe quand on ne pouvait que penser pour ce faire comprendre et que rien d’autre ne nous servait de vocabulaire après l’écriture. Elle cligna des yeux quand il prit ses mains, elle les regarda puis regarda Serenos, puis à nouveau ses doigts, voyant l’essence de la magie, sa manifestation. La jeune femme ouvrit légèrement sa bouche, surprise. Elle bougea de ses doigts, ressentant la magie, puis elle sourit doucement de cette manifestation, elle l’analysait, cherchant à comprendre par cette manifestation le principe, sans mot, sans langage et sans penser. C’était un domaine fantastique et en même temps si complexe, il fallait tout changer d’elle, changer sa méthode de travail quand elle userait de sorcellerie, avec patience et entrainement, elle savait qu’elle pourrait.
« Une fois que tu auras compris comment manifester la magie, tu seras capable de te l’attribuer et d’en changer la nature. C’est la première étape pour gagner le titre de sorcière, d’accord? »
Kärnel hocha la tête positivement, souriant en l’observant. Elle allait bien s’entrainer pour qu’au prochain cours il puisse voir ses progrès. La mage s’en faisait la promesse, s’entrainer durement, mais en même temps doucement, car trop se forcer, l’emporterais à ne pas réussir. Elle observa Serenos et sourit, le voyant alors s’approcher d’elle, près de son visage, de ses lèvre, elle rougit a cette instant. Mais rien ne se frôla, qu’un membre du conseil des relations international vint. Elle resta muette bien évidement, tremblante légèrement de nervosité, elle osa regarder Serenos qui fit un sourire désoler pour partir, sortir des quartiers de la mage.
A sa sortit, elle tomba assise sur une chaise, les lèvres tremblante, ses doigts se glissant sur ses lèvre, elle avait senti son souffle si près pendant un instant, elle rougit encore plus, son cœur battant fortement. Elle soupira, se disant qu’il avait fait une erreur, que cela n’était sans doute pas cela qu’il voulait faire. Elle se tapota les joues pour enlever de la rougeur, tout en se relevant, soupirant alors que le visage du roi de Meisa lui revint en mémoire, elle soupira doucement. Ce disant qu’il devait être dans les jardins du palais des Anciens, mais elle n’allait pas le rejoindre, elle savait qu’il aimait prendre du temps seul pour lire les dossiers, a la grosseur de celui qu’elle a vue, cela devrais prendre pour son professeur de magie deux heures au grand maximum.
Elle soupira, sortant de ses quartiers, portant ses habits de mages, sa capuche cachant ses cheveux. Ses yeux d’un bleu éclatant regardant partout alors qu’elle se rendit dehors, prenant une grande respiration de l’air ambiante. Elle aimait bien ce pays, elle adorait sentir l’odeur de la mer, entendre le son des vagues, cela la reposait. Elle s’aventurait dans la ville, aimait observer l’architecture, s’intéressant au peuple, aux coutumes du pays, elle avait appris à connaitre des gens, se faire des amis, comme l’ancienne apprentie du roi de Meisa, Aglaë, cette sorcière l’avait sauvée, pour cela elle lui en était toujours reconnaissante. Mais malgré avoir sorti un peu de sa coquille, elle aime avoir des moments plus à elle. Pour se reposer, réfléchir, se connaître, car nous nous connaissons jamais assez.
La mage s’arrêta finalement près de la mer, la regardant de haut, fermant les yeux, puis les rouvrit, souriant doucement, pensant à tout son chemin et ses aventures pour finalement faire un arrêt ici, au pays de Meisa. Elle était heureuse, enfin. Elle s’assit alors, pensante. Revivant les enseignements de Serenos sur la sorcellerie, les enregistrant dans sa mémoire. Puis les minutes passèrent et une heure passa. La mage se relevant pour enlever la poussière de ses habits, partant vers les jardins, s’y arrêtant alors avant d’y entrée.
« Est-ce que vous avez terminée de faire l’étude du dossier? »
Elle utilisait la communication par pensée, ne voulant pas le déranger de sa présence s’il était encore dans l’étude.