Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Qaalëm

Pages: [1] 2
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Le quartier de la Toussaint / Re : Where they wander... (PV)
« le: dimanche 08 mai 2011, 14:52:07 »
Il n'y avait pas de quoi être fier, mais éliminer, éradiquer, torturer, tuer... c'était presque jouissif. Non ! Ça l'était ! Et Qaalëm riait. Il n'éprouvait aucun regret, remord, tristesse, aucun sentiment de cette envergure. Il n'avait pas de cœur. Techniquement il en avait un, seulement pour qu'on puisse le poignarder. Mais dans le sens sentimental, il n'en avait pas. Ou très peu, cela dépendait des personnes avec qui il avait affaire.

Son rire se stoppa net. Lentement, il baissa les bras et il se retourna enfin vers la femme venant de le couper dans son petit élan de folie. Ses yeux, rouges rubis, sanguinaire, s'accordait parfaitement avec ce sourire béat qu'il affichait. Béat... oui, un peu niais. Ses instincts primaires reprenaient le dessus. Et quand ça s'en prend à un démon, ça finit toujours mal.

- J'ai tué. Répond-t-il tout simplement.

Le vent soufflait toujours aussi fort, sous cet orage déchaîné, rendant la conversation assez difficile sans élever un minimum la voix. Qaalëm, revêtant sa forme sabbatique, sa préférée, s'approchait lentement une fois que son sourire s'eut calmé.

- Et toi, jeune vampire, qu'as-tu fait ? Demanda-t-il d'une voix un peu plus forte.

Le démon était capable de sentir tout ce qui s'apparentait aux ombres, ténèbres, Enfers, et toutes les choses se rapprochant de ça. Les vampires... ces enfants de la nuit, se nourrissant de la vie de leur victime pour assurer la leur... Qaalëm ne savait pas comment les considérer. Si puissants et si faibles à la fois... Mais face à un démon de son rang, ces créatures n'étaient pas grand chose. Oui, comme la plupart des démons il est assez prétentieux.

- Tu viens de me couper, n'est-ce pas ? Fit-il en haussant un peu plus la voix, emplie de reproches. Ce n'est pas très gentil.

Il pouvait parler...

Ce n'est que maintenant que son regard s'attache à la vampire face à lui. Une belle plante, oui. Une belle et dangereuse plante. Elle était à son goût, il devait l'avouer. Un grand sourire s'afficha à nouveau et un mur de flamme se dressa derrière elle, l'empêchant de reculer si elle cherchait à fuir par voie terrestre.

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Les alentours de la ville / Re : Tu ouvres le bal ... ( Qaalëm )
« le: dimanche 08 mai 2011, 14:15:22 »
- Enchanté, Erwan...

Fit-il tout simplement en buvant une petite goulée de son verre. Quand Erwan dévia le regard, notre démon fit de même et c'est avec un certain amusement qu'il aperçut sa première compagne de la soirée. Il sourit en voyant la scène. Raaah... ces jeunes femmes... Presque toutes les mêmes. Et toujours aussi possessives pour la plupart. Ces mêmes crises de jalousie, d'hystérie...

- À ce que je vois, vous vous connaissez déjà. En déduit simplement Christopher, son regard suivant les derniers pas de la petite rousse dans la pièce.

Voilà que son potentiel compagnon de la soirée avait volé la conquête de cette jeune femme candide. Était-ce sa petite amie ? Pas vraiment, sinon elle ne se serait pas autant énervée. Une amie, sans doute. Ou tout du moins quelqu'un de proche. Mais la réaction de la jeune femme avait permis à Qaalëm d'éclairer ses lanternes. Donc, il était possible qu'ils avaient tout deux le même objectif : se rapprocher du démon, le plus intimement possible. Intéressant.

Erwan s'excusa de lui avoir fait raté « son coup ». Une réaction assez intrigante, d'un côté. Quoique, pas vraiment en fait, si on arrivait à cerner tout le cynisme qui se dégageait de ces propos. Qaalëm sourit à nouveau.

- J'ai perdu une nuit avec cette jolie rousse, certes. Mais peut-être en gagnerais-je une autre, il y a l'air d'avoir quelques autres personnes qui en vaillent plus la peine, ici.

Alors que le démon regardait les filles présentent dans les lieux, son regard se braqua sur Erwan. Un sourire un peu plus aguicheur remplaça celui exprimant son amusement, après le petit sous-entendu qu'il avait fait exprès d'émettre.

- Mais j'ai l'impression que les filles ici sont un peu trop superficielles. C'est dommage. Dit-il avec une voix mimant sa fausse déception.

Il poussa alors un soupir avant de porter son verre à ses lèvres.

3
Le quartier de la Toussaint / Where they wander... (PV)
« le: dimanche 08 mai 2011, 13:52:23 »
L'atmosphère était pesante, comme un couvercle sur la ville plongée dans la nuit. Il faisait lourd, c'était l'avant-goût de l'orage. Il n'allait pas tarder à éclater, ce n'était qu'une question de minutes. La brouillard donnait un aspect mystique à cette ville japonaise presque déserte cette nuit, comme si une horde de zombie était passée dans le coin, semant peur et désolation derrière eux. Mais pas trop de désolation, quand même. Juste la peur. Et le vide. Et le silence... il n'y avait rien. Des fois on pouvait entendre une voiture, de temps en temps. Des fois. Très peu souvent.

Il y a des gens qui aiment ce genre d'atmosphère surnaturelle. Il y a des gens qui aiment les orages. Et enfin il y a quelques originaux qui aiment les deux, combinés ou non. Comme ce cher Qaalëm, par exemple. Cette petite chaleur lui rappelait son palais aux Enfers. Mais la lumière un point bleutée de la lune donnait un aspect différent à la ville. Différente de celle que l'on trouve six pieds sous terre, en tout cas. Gris, bleu, en opposition au noir et rouge. C'était satisfaisant aussi.

Humain... pour sûr il l'était, en cet instant. Habillé d'un jean noir assez serré, ce jean se trouvait accompagné d'une paire de New Rocks lui arrivant à la moitié des tibias. Et en haut, un de ces fameux tee-shirt Iron Fist. Ses poignets étaient couverts de quelques bracelets de force et on pouvait apercevoir de belles bagues en argent sur la plupart de ses doigts. Comme à son habitude, sa tignasse brune n'était pas plus coiffée que ça. Quand Christopher passe une main dans ses cheveux, on peut voir que son oreille gauche est percée d'une demi-douzaine de piercings, que ça soit sur le cartilage ou le lobe. Sa langue aussi était percée, de deux piercings. Cela prenait souvent au démon de changer d'apparence comme de chemise, après tout, ce tatouage se dessinant sur l'ensemble de son bras droit pouvait s'effacer à tout moment, il ne suffisait que d'une pensée.

Dos à un mur de pierre, une porte se dessinait près de lui. De la musique tonnait, de concert avec l'orage... qui en serait plus que le seul musicien ce soir. Qaalëm en décida ainsi. Une soirée batcave avait lieu, ici. Coktails alcoolisés, ambiance macabre, habits sombres et maquillage monochrome au rendez-vous. Il ne cherchait qu'à s'amuser, c'est un démon comme un autre.

Ses yeux rouges brillèrent dans la semi-pénombre brumeuse. On pouvait maintenant apercevoir ses cornes orner sa chevelure brune. Un sourire, et enfin des cris.

Un incendie se propagea dans l'usine abandonnée de ces quartiers assez perdus de la ville, là où la fête battait son plein. Et lui ? Il restait dehors, il en profita même pour s'allumer une clope en l'allumant en produisant son propre feu. Il en tira une bouffée et il s'éloigna du bâtiment s'autodétruisant tout en étant pris d'un fou rire. Un rire glacial, diabolique. Bien que son geste n'était pas glorieux, cela le défoulait d'entendre ces cris de détresses. Détruire, encore et encore. C'était un jeu auquel il y était habitué. De concert avec le tonnerre, il déchaîna le vent, violent et puissant, faisant danser macabrement ses cheveux.

Encore, il riait comme un fou, dévoilant ses dents plus tranchantes que l'habitude. Qaalëm leva les bras vers le ciel, sans s'arrêter de rire. Il en lâcha sa cigarette tant il se laissait submerger par ses pouvoirs. C'était bon, agréable.

4
Les alentours de la ville / Re : Tu ouvres le bal ... ( Qaalëm )
« le: dimanche 08 mai 2011, 12:57:36 »
D'un geste habile le démon s'empara du briquet. Il s'adossa contre le comptoir et alluma sa cigarette, sa dose de nicotine bien méritée. Une première bouffée. Cela le calmait... le détendait. Comment diable les humains avaient découvert que cette étrange plante se fumait ? Mais ce n'est pas l'heure des questions existentielles à deux francs. Qaalëm fumait, se tenant avec cette même posture décontractée contre le comptoir, jetant parfois un innocent coup d’œil à la personne l'avant dépanné.

Lorsqu'il lui parla implicitement de la petite rousse l'accompagnant, le démon ne put s'empêcher de répondre par un sourire amusé après avoir recraché sa fumée de nicotine. Mais il ne savait pas vraiment à quoi l'humain pensait. Était-il tout simplement jaloux ? C'était possible, après tout, cette gamine était très mignonne et pas toujours très timide, d'après ce qu'il avait pu constater. Mais il y avait de la vexation derrière ses propos, chose que le démon n'avait remarqué qu'en second lieu. Il sourit une seconde fois, comme s'il était tout simplement amusé par ses paroles osées et sans doute malpoli dans le contexte dans la situation. Politesse ? Qaalëm ? Les deux ne vont pas ensemble.

- Bien accompagné ? C'est ce que je pensais. Tout du moins au début.

Il se tourna vers son interlocuteur, avec ce même air amusé sur son visage. Ce qu'il disait pouvait être perçu comme méchant. Et ça, il s'en contrefoutait. De toute manière il était sincère, où est le mal, il ne fait que dire la vérité !

- Monsieur, deux rhums s'il vous plaît. Dit-il en adressant au barman un geste nonchalant de la main.

Une dizaine de secondes silencieuses s'écoulèrent et leur deux verres se posèrent enfin sur le bar.

- Maintenant mon verre n'est plus vide. Le votre non plus.

Une idée folle lui était venue en tête. Puisque ce charmant jeune homme avait l'air un poil contrarié par rapport à sa conquête rousse de tout à l'heure, Qaalëm se sentait d'humeur à changer de bord pour la soirée, que ça soit dans les habitudes de l'inconnu ou non. Si cela le surprenait, tant mieux, sinon, soit. En espérant que son potentiel compagnon du soir en vaille la peine. ... Oui... c'était une bonne idée, ça... Et le démon revêtit son masque, son visage humain, aimable et poli.

- D'ailleurs moi c'est Christopher. Et vous ? Enchaîna-t-il tout naturellement, sympathiquement.

À nouveau cette même flamme brûlait dans son regard.

5
Vous nous quittez déjà ? / Re : arret pour une durée indéterminé
« le: dimanche 08 mai 2011, 12:12:05 »
C'est pas de ton fait, j'peux pas t'en vouloir^^ à bientôt, je l'espère !

6
Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: samedi 23 avril 2011, 22:18:20 »
À entendre les cris qu'elle poussait, Qaalëm allait se demander si sa servante toute fraîche n'allait pas lui claquer dans les bras. Mais en même temps, cela l'incitait à soutenir son rythme. Il lui ferait connaître cette puissante montée au septième ciel, afin que Vajra puisse se rendre vraiment compte de la véritable portée de la luxure et de la débauche sexuelle. Pour qu'elle puisse savoir combien c'était bon, et aussi pour qu'elle puisse savoir qu'un traumatisme quelconque peut être battu.

Le démon accéléra intensément la cadence quand il sentait sa partenaire proche de l'orgasme. Le moment fatidique arrivé, il ne n'arrêta pas ses mouvements, jusqu'à ce que son corps se soit relâché de toute cette tension qui s'était accumulé. Enfin Qaalëm retira ses doigts de l'antre de Vajra et il les lécha sans grande retenue. Il se redressa, remontant le long du corps de sa servante toujours en parcourant sa remontée de légers baisers.

- Je vois que ça t'a plut. Se contenta-t-il de dire.

De ses bras puissants il força Vajra à se redresser pour se trouver en position assise, alors que le démon se trouvait à genoux en face d'elle. Il se baissa légèrement pour être à sa hauteur.

- Maintenant, je te donne l'ordre de me procurer du plaisir. Je te laisserais faire, et je te corrigerais s'il le faut.

Son regard pourpre se faisait autoritaire, mais pas vraiment méchant. Ce n'était pas la peine d'inspirer la peur dans ces moments là, cela ne mènerait à rien, et cela pourrait ruiner les potentiels talents cachés de Vajra. Le démon prit les petites mains de sa servante et il les guida jusqu'à la braguette de son pantalon de cuir assez moulant. Une bosse déformait le vêtement et Qaalëm commençait à se sentir un peu à l'étroit là-dedans. Toujours en prenant ses mains, il força la terranide à ouvrir la fermeture de son pantalon, dévoilant un sous-vêtement tout aussi déformé. Néanmoins on pouvait commencer à discerner la forme de sa hampe. Il guida un peu plus les mains de sa partenaire, jusqu'à ce qu'elle se retrouve avec le sexe de son maître en main.

- C'est à ton tour, maintenant. Annonça-t-il, serein.

7
Les alentours de la ville / Re : Tu ouvres le bal ... ( Qaalëm )
« le: samedi 23 avril 2011, 21:52:15 »
Le soucis quand on est un démon, c'est que parfois, ça se voit, d'une manière ou d'une autre. Mais généralement les gens ne reconnaissent pas ce côté démoniaque, diabolique qui fait partie intégrante de cette étrange personne. Pour eux, ce n'est qu'un détail qui font que cette personne est juste... différente. S'ils savaient à quel point, cela pourrait bouleversé l'opinion public sur le surnaturel, qui s'est déjà vu beaucoup modifié après l'effet commercial de divers échecs cinématographiques dont nous ne citerons pas de nom.

Le spectacle toucha à sa fin, Qaalëm sourit. Un spectacle de chair, si agréable aux yeux, si riche en jolis minois... Bien que ses principes étaient assez mauvais selon la morale universelle humaine, il ne regrettait pas d'avoir payé l'entrée. Des fois il se sentait un peu humain, quand il arrivait à éprouver le même plaisir qu'eux sur des choses aussi sommaires.

Une petite rousse (enfin, petite... le démon répondant au prénom humain de Christopher était assez grand pour la considérer comme petite) alla le rejoindre à sa table. À peine il n'eut le temps de remuer le petit doigt qu'on venait déjà à sa rencontre. Oh, et s'il s'amusait à attirer la convoitise des jeunes filles du coin ? Cela pourrait être amusant, de voir combien elles pourraient se donner pour pouvoir passer la nuit avec lui. Amusant, oui, songea-t-il alors qu'un sourire s'afficha sur son visage, tantôt satisfait tantôt malsain. Mais ce soir il voulait faire dans le plus original qu'il pouvait. Quand on est noble, on est souvent difficile. Ça va de paire.

À la lumière Qaalëm pouvait enfin mieux voir sa compagne. Cela se voyait qu'elle n'en avait que pour lui. Leur conversation s'engagea sur quelques formalités. « Comment as-tu trouvé notre show ? » , « Cela vous a-t-il plut ? » etc. Le démon répondait à ses questions avec ce sourire séducteur de hommes à femmes professionnels.

- Pourrais-je vous inviter à prendre un verre, jolie môme ?

Demanda-t-il en lui tendant son coude, comme le plus parfait des gentlemen. La jeune femme lui prit le bras et ils se dirigèrent vers le bar pas vraiment bondé. À la pleine lumière, il put voir son visage sous son véritable angle, sans le jeu de lumière de la scène jouant sur les tables près de celle-ci. Candide, en effet. Mais allait-il briser sa douce innocence ? Étrangement, Christopher ne se sentait pas d'attaque pour. Le serveur alla leur apporter deux whiskys, et la conversation rebattait son plein. Hélas pour le démon, bien difficile de son état, il s'avérait que cette femme n'était pas la personne qu'il cherchait. Trop pure, peut-être. Trop agitée.

Enfin, avec soulagement, la jolie rousse (qui était tout de même une très jolie fille, il fallait l'avouer) s'en alla se refaire une beauté et le démon finit son whisky d'une traite. Son regard s'attarda aux personnes présentes dans le coin, alors que sa main était trop occupée à jouer avec son verre où quelques gouttes roulaient circulairement au fond du récipient. Quelques mèches brunes, une fumée bleuâtre, nicotine. Christopher se redressa et se glissa jusqu'à cette présence en sortant une cigarette du paquet présent dans sa poche.

- Vous n'auriez pas du feu ? Demanda-t-il, courtois et calme.

Ses yeux noisettes à l'origine gardait un léger reflet pourpre de sa nature démoniaque. Mais ici il avait l'impression d'être un humain parmi des milliards.

8
Les alentours de la ville / Re : Tu ouvres le bal ... ( Qaalëm )
« le: mercredi 20 avril 2011, 21:53:08 »
Alors qu'il traînait un soir comme un autre dans une ruelle qui aurait bien pu en être une autre, notre homme s'arrêta brusquement devant la porte d'un établissement fort bien reconnu dans le quartier. Une affiche était affichée en double exemplaire à l'extérieur, légèrement abîmée par les petites averses occasionnelles.

- Pourquoi pas... marmonna une voix grave, contre la pluie se déversant à torrent sur les pavés.

*
* *

Habillé d'un costume noir et d'une chemise pourpre, Qaalëm n'avait pas l'air si soigné que ça. C'était peut-être la cravate, pas assez serrée, ou la veste ouverte. Cela pouvait être aussi ses mains dans les poches et son allure nonchalante. C'était évident qu'il n'était pas quelqu'un qui avait l'habitude de s'habiller ainsi mais un petit quelque chose dans son regard le faisait passer pour un souverain. Ce qui est véritablement le cas, aux Enfers. Il est le Maître de sa volonté et de ses désirs, il détient la « Liberté » telle qu'il la définit : le pouvoir, la force de faire ce qu'il veut quand il le désir. La « Liberté », c'est d'avoir la conviction et la volonté de rendre nos projets réalité. Mais revenons-en au démon, qui se hâte à partir de chez lui. D'ailleurs, il n'était pas vraiment coiffé ; ses cheveux bruns rebiquaient ici et là, mais cela le donnait l'air d'un homme si attirant.

Ce soir, il ne pleuvait pas. Il faisait doux, même, malgré le couvercle que les nuages noirs formaient. Cela sentait l'orage. Cette sensation fit apparaître un sourire aux lèvres du démon. Les mains dans les poches, il marchait comme si de rien n'était. Cela ce voyait qu'il n'était pas japonais, déjà par sa taille et sa peau hâlée qui n'avait rien d'asiatique. Et ça, ça attirait les regards. Chez les hommes par curiosité, chez les femmes souvent par une curiosité intéressée, voilà où est la différence. Et ça, Qaalëm ne comprenait pas. Les Mortels sont souvent fermés à ce niveau là.

Finalement, le Prince Démoniaque, qui se réduisait au stade d'un simple Humain comme il y en a des milliards sur Terre, poussa une lourde porte de bois foncé et se dissimula parmi la foule. L'intérieur n'était pas bondé, pourtant il y avait du monde. L'arrangement de la pièce, sans doute. Qaalëm s'installa à une table, plutôt près de la scène. Seul. Il commanda une absinthe flambée dès qu'un serveur s'approcha de lui. Ça commençait à s'agiter autours de lui, signe que le spectacle n'allait pas tardé. On aurait même dit que les lumières attendirent qu'on vienne apporter sa boisson au démon avant de s'éteindre pour laisser place à cette soirée...

Le démon arrivait à se délecter du simple plaisir de voir de la chair nue. Pendant quelques instants il eut l'impression que des flammes écarlates embrasèrent son regard d'une lueur aguicheuse, séductrice. Ce soir, il se servirait ici. Reste à savoir qui fera parti de son menu nocturne. Et cette simple pensée arrivait à lui faire oublier son envie de nicotine.

9
Le coin du chalant / Re : Jouons un jeu. (demande permanente)
« le: dimanche 17 avril 2011, 20:16:08 »
Je up ! :p

Si quelqu'un veut s'amuser avec moi... y'a pas d'soucis, au contraire ! Si vous voulez voir de quoi je suis capable, y'a les liens de mes RPs plus haut ^^

10
Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: dimanche 17 avril 2011, 20:14:01 »
Le démon sourit intérieurement en entendant les doux gémissements de sa servante. Cela le forçait à insister encore un peu sur sa poitrine, la parcourant de baiser, de coup de langue accompagné parfois de début de suçons. Il s'attaqua au sein droit de son partenaire, l'assénant des mêmes caresses que son jumeau qu'il flattait toujours de ses doigts agiles. Sa servante continuait toujours de soupirer de plaisir sous son touché expert. Qaalëm suçota une dernière fois le téton droit avant de relever la tête de sa poitrine. Il laissa glisser ses lèvres sur sa peau fraîche, le long de son ventre, parcourant son chemin de petits baisers. Ses mains glissèrent de concert, jusqu'à ce qu'il atteint ses hanches.

Arrivé à ce stade, le Prince Démoniaque se débarrassa de la jupe, gardant néanmoins le sous-vêtement manifestement humide. Enfin il put afficher son sourire satisfait. Maintenant, il allait s'atteler au plaisir de Vajra plus sérieusement. Il leva d'abord un doigt, caressant sa fente dans toute sa longueur à travers le sous-vêtement humide de son nectar tabou, encore en petite quantité. Finalement Qaalëm se débarrassa de sa dernière barrière de pudicité, maintenant face au sexe de sa servante. Il commença d'abord par mordiller l'intérieur de ses cuisses, lentement, tout en remontant légèrement à ses lèvres qu'il ne touchait pas encore, se contentant de mordiller très légèrement et de lécher de temps en temps. Le démon recula un peu la tête en commença une chose qu'il appréciait grandement faire. Sa langue reptilienne pouvait s'allonger jusqu'à environ une vingtaine de centimètre. Ainsi, du bout de sa langue fourchue, il commença à tâter ses chairs un peu plus intimes, titillant ses lèvres et parfois l'entrée de son antre, tandis que son pouce caressait de manière circulaire son clitoris, du bout de l'épiderme. Il voulait que les choses n'aillent pas trop vite, histoire de profiter un peu.

Qaalëm, ayant maintenant bien avancé dans la quête du plaisir, commença à lécher avec un peu plus  d'ardeur le sexe de sa partenaire pour y récupérer son nectar, tout en gardant son pouce sur son bouton de chair rosée. Il commença donc à faire pénétrer sa langue dans son vagin, léchant ses parois intérieures comme nul autre ne peut le faire. Le démon y logea la totalité de sa langue, la faisant bouger au sein de ses parois pour y collecter ce jus qu'il appréciait tant. Sans doute que cela devait chatouiller, mais cette sensation devait être unique. Une fois que le jeune homme s'était assez abreuvé de ce doux liquide, il recula un peu la tête pour enfin faire sortir sa langue de son antre, mais il combla ce vide par son index et son majeur droit qui commencèrent à aller et venir dans le sexe de Vajra. Sa langue maintenant s'attelait à son clitoris, qu'elle entourait comme un serpent s'enroule autours de sa proie. Du bout fourchu de sa langue il le titillait légèrement, alors que serrait et desserrait l'enroulement de son langue autours de son petit bouton. Les mouvements de sa langue suivaient les mouvements de ses doigts recouverts de mouille.

Plus Vajra gémissait de plaisir, plus cela incitait Qaalëm à augmenter le rythme. Sa main de libre alla s'aventurer dans le bas du dos de sa partenaire maintenant légèrement cambrée. Il commença à caresser la base de sa queue féline avec insistance, tout en continuant à jouer avec son sexe de diverses manières. Enfin il commença à la prendre dans sa main, la caressant jusqu'où la longueur de son bras le permettait. Ainsi, la stimulant de trois manières différentes, le démon voulait faire connaître l'extase à sa servante, qui ne voyait que son apprentissage commencer. L'entendre gémir, encore et encore, le rendait encore plus avide de sexe. Son pantalon de cuir était déformé d'une assez grande bosse. Mais pour l'instant il voulait faire venir sa partenaire, ensuite il allait lui apprendre quelques trucs pour satisfaire les hommes, en espérant que la petite démonstration qu'il venait de lui faire lui apprendrait quelques petites choses à savoir chez les femmes.

11
Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: dimanche 17 avril 2011, 11:31:34 »
Se caressant le menton de l'index et du pouce, le démon écoutait les paroles de sa servante avec intention. Ainsi donc elle avait été brutalisée, et ce qu'une seule fois. Vajra elle-même avouait qu'elle était inexpérimentée, et par le lien qui unissait la servante au maître, elle ne pouvait mentir, elle n'en avait aucun moyen. Soit. Qaalëm ferait alors de son mieux pour l'éduquer, alors. Cela allait être fort amusant, pensa-t-il. Il avait l'habitude des jeunes femmes un peu débauchées un minimum expérimentée, cela allait lui changer un peu ses habitudes. Mais le démon pensait qu'il ne devait pas trop être brutal avec Vajra pour lui inculquer l'art du sexe. Pourquoi ? Un viol laisse des traces et des réticences, il avait bien peur que ça soit le cas. Même si la terranide démone se plierait à ses moindres ordres, elle ne serait pas forcément vraiment consentante et si ça se trouve, elle n'éprouverait aucun plaisir. Or, un démon de son rang ne pouvait pas accepter que sa partenaire, que ce soit celle d'un soir ou sa servante, ne ressente rien dans son lit. Même s'il n'est pas vraiment question de mérité, il n'en aurait aucun.

- Alors ce sera le premier défaut que nous allons corriger, donc. Suit-moi.

Qaalëm se leva et se dirigea vers la grande porte se trouvant en face de lui, menant sur ses appartements un peu plus intimes. Une fois que Vajra entra dans la pièce, la porte se referma d'elle-même, en faisait un bruit lourd. La pièce était plus petite que le salon, mais elle était pareillement décorée : le sol rouge, fait de pierre, était néanmoins plus doux comme si une légère moquette le couvrait ; les murs étaient aussi couverts de voiles noirs tamisant la lumière naturelle s'échappant de  la roche des Enfers. Le lit du Prince Démoniaque était presque dix fois trop grands pour lui ; c'était un sommier à même le sol, couvert d'un matelas moelleux à souhait ; les draps et les coussins sont noirs, brodés ici et là et quelques motifs argentés.

- Avance jusqu'au lit. Ordonna Qaalëm calmement, sans vraiment d'autorité dans la voix.

Une fois que Vajra s'était déplacée, il ajouta :

- Rien ne vaut l'apprentissage sur le tas. Chaque soir tu passeras par cette pièce afin que nous réglons peu à peu ce défaut. Saches que je n'abuserais pas de toi comme ces soudards, cela n'est dans l'intérêt de personne.

Le démon voulait quand même la mettre un peu en confiance, afin que les choses se passent bien. Néanmoins, il ne faudra pas l'en juger responsable si quelques expériences seront douloureuses. Ceci dit, il s'approcha lentement de sa servante et lui saisit le menton de son index et de son pouce de la main gauche, afin qu'elle lève légèrement la tête vers lui. Qaalëm joint ses lèvres aux siennes sans grande tendresse mais sans brutalité non plus. Sa main droite, quand à elle, s'était saisie du bras de sa servante afin qu'elle ne bouge pas. La langue du démon se fraya un chemin à travers ses lèvres afin d'aller chercher sa consœur, l’entraînant dans un rythme marqué et langoureux à la foix.

Après cette longue embrassade, une fois qu'il la jugea satisfaisante, le démon avança de manière à faire reculer Vajra assez loin pour qu'elle tombe sur le matelas de son lit. Il se glissa sur elle, leur corps presque collés l'un l'autre. Les mains du démon se posèrent sur sa taille, descendant jusqu'à ses hanches en caressant le corps de la terranide. Il baisa d'abord sa joue, et Qaalëm s'attaqua ensuite à son cou, le mordillant, le marquant de succion. Ses mains remontèrent jusqu'à la menue poitrine de sa partenaire, alors qu'il faisait disparaître le haut grâce à sa magie. De ses grandes mains grisâtres il commença d'abord à caresser ses seins de manière tendre, évitant de trop la stimuler pour le moment. Finalement ses doigts se glissèrent sur ses tétons, les caressant lentement d'abord pour les rendre un peu plus apparents. Le démon se mit à jouer avec, avec un peu plus d'insistances, les pinçant doucement sans douleur et les caressant. Puis sa bouche s'attaqua à son sein gauche, sa langue reptilienne venant chatouiller le téton qui commençait à pointer. Il commença à le sucer, le tétant entre deux coups de langues, alors que son autre main flattait encore son autre sein.

C'était certes une leçon d'apprentissage pour Vajra, mais Qaalëm voulait aussi y trouver son intérêt. Quel plaisir c'était de jouer avec le corps d'une jeune fille... Blanc, si pur... Il ne regrettait aucune son choix. Il se régalait de la peau douce de sa servante, légèrement parfumée. Ainsi pour la récompenser de ces atouts, il lui accordait du plaisir.

… Détend-toi... fit-il à Vajra, mentalement, par le biais du Kolara. Cela te plaît-il ? Veux-tu en avoir davantage ? Alors ne retient pas tes gémissements...

Qaalëm n'attendait pas de réelle réponse. Juste un signe qu'elle avait compris.

12
Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: samedi 16 avril 2011, 11:24:04 »
Un petit bruit sourd sonnait à intervalles régulières. C'était un tic de Qaalëm de jouer de la sorte avec les accoudoirs, pianotant dessus avec une telle régularité qu'on pouvait croire que c'était sa manière de chronométré le temps. Néanmoins c'était beaucoup plus simple que ça : ce n'était qu'un simple tic que même le moins évolué des humains pourrait adopter, mais pas avec autant de prestance et de classe, il faut l'avouer. Le démon leva les yeux au plafond. Qu'allait-il donc faire, songea-t-il. Par quoi commencer... On verra bien. On verra bien l'état de sa recrue fraîchement admise aux portes des enfers.

Après un bon moment de détente mérité, la terranide revint voir son maître. Qaalëm esquissa un sourire à son arrivée, le premier depuis leur rencontre. Voir Vajra ainsi vêtue le faisait sourire, cela lui rappelait la terrible réalité : il avait enfin accompli son but, pour le moment. Comme déjà dit, quand il veut quelque chose, il l'obtient, peu importe le temps (qui n'est pas une réelle contrainte quand on est quasi-immortel) et la difficulté.

- L'attente n'est pas une gêne, à moins que je t'ordonne du contraire.

Le Prince Démoniaque était du genre patient quand ses attentes n'étaient pas de l'ordre sexuel. C'est une sagesse que l'éternité nous enseigne toujours un peu plus au fil des siècles. Aux Enfers, il règne un espace temps différent de celui de Terre ou Terra. Une créature mortelle aux Enfers prendrait un an alors que si elle était à la surface, elle en prendrait dix, quinze, voir vingt, le démon ne savait pas vraiment combien, cela devait dépendre de la race sans doute.

- Maintenant, je veux m'assurer de ta fidélité, bien qu'un pressentiment me dit que ce ne sera pas la peine. Néanmoins je voudrais être sûr de tes intentions et de tes motivations. Attention, ça risque de piquer un peu...

Qaalëm claqua des doigts. Des bracelets blancs vifs apparurent aux poignets et aux chevilles de Vajra, la couleur blanche étant celle du métal chauffé à blanc. Il mit une dizaine de seconde à se refroidir pour atteindre une température supportable. On pouvait enfin observé des bracelets argentés sculpté d’entrelacs, d'arabesques et de runes anciennes.

- Je te présente une des inventions les plus pratiques des Enfers : le Kolara. Ce sont des bracelets assez spéciaux, comme tu peux dores et déjà le remarqué, car ils nous lient l'un à l'autre, enfin... Surtout toi envers moi. Ils permettent beaucoup de choses. D'une, ils me permettent de canaliser ton énergie. En d'autre terme, c'est moi qui décidera de la quantité d'énergie magique que tu porteras en toi. Je pourrais la limiter totalement pour éviter que tu ne fasses de dégât ou au contraire je pourrais te donner de l'énergie supplémentaire venant de mes propres réserves, afin d'augmenter considérablement tes pouvoirs. De deux, ils me permettent de savoir où tu es. De trois, ils servent aussi à ce que tu ne me trahisses pas. À chaque désobéissance j'en serais signalé et par le biais du Kolara je pourrais te donner une punition en fonction de tes actes. Il y a d'autres fonctions mais cela n'est pas vraiment utile pour le moment, il y en a d'ailleurs que je ne connais pas.

Voilà enfin sa servante pleinement liée à lui.

- Voilà. Dit calmement Qaalëm, étirant de nouveau un sourire. Maintenant, passons aux choses intéressantes.

Par « choses intéressantes », en connaissant ce démon dépravé, on peut facilement se douter de quoi il pouvait s'agir...

- As-tu eu des expériences sexuelles avant ? Demanda-t-il directement, sans aucune gêne, tout en fixant Vajra.

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Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: samedi 09 avril 2011, 20:34:28 »
Qaalëm était tombé sur ce qu'il appellerait une perle rare. Cette hybride s'était déjà soumise à son autorité dès le premier contact qu'ils eurent, comme si c'était écrit dans son destin qu'un jour elle lui appartiendrait de manière quasi-définitive. Au moins cela lui faisait gagner encore beaucoup de temps, puisqu'il n'aurait sans doute pas besoin de lui inculquer le respect qu'elle doit envers son maître, elle connaissait déjà tout ça. Le démon sourit quand Vajra accepta sa proposition un peu forcée. Quand il voulait quelque chose, il l'avait. Aucune discutions n'étaient possibles à ce sujet.

- Relève-toi. Dit-il finalement à sa servante après un long silence. Maintenant, je vais te faire visiter ta nouvelle demeure, Vajra.

Bien qu'elle était son « esclave », le Prince Démoniaque l'appelait par son nom. Le nom « esclave » n'était réservé qu'à ces putains qu'il soumettait un soir ou une vie dans un cadre purement sexuel. Ici Vajra serait bien plus que ça. Bien des soirs elle servirait de pantin dans le lit de son maître et d'autres soirs elle irait faire le sale boulot de recherche aux renseignements, entre autre. Mais le démon ferait d'elle la meilleure des servantes qui puisse exister aux Enfers.

L'homme vint alors se placer dans le dos de Vajra et l'enlaça fortement pour éviter qu'elle ne bouge de trop. Tout devint noir autours d'eux et leur vision se brouilla. Le sol se déroba sous leur pied et c'était comme s'ils faisaient une chute vertigineuse à une vitesse impressionnante. Cette sensation devait être sûrement désagréable, ce qui renforça le fait que ce voyage aux Enfers durait une éternité, bien qu'en réalité il ne durait que quelques secondes. Finalement leur pied touchèrent un sol de pierre rouge et le « paysage » s'éclaircit enfin.

Ils se trouvaient maintenant dans le salon du Prince Démoniaque, dans lequel on pouvait voir quatre sorties marquées par de lourdes portes style médiéval, une sur chaque mur (l'une menant à une salle de bain, la seconde à la chambre de Qaalëm, la troisième à une salle d'archives/bibliothèques et enfin la sortie). Taillés à même dans la pierre rouge des Enfers, les murs et le plafond en voûte étaient couvert de voiles noirs pas totalement opaque, on pouvait donc y voir la pierre en-dessous. La pièce était relativement grande et peu meublée : contre les murs se trouvaient des banquettes munies de coussins rouges (oui, Qaalëm aime le rouge !) ainsi que de quelques commodes ou armoires. Au milieu, rien. Seulement un tapis brodé à couleur dominante rouge avec quelques motifs noirs.

- Te voilà ici comme chez toi, mon enfant. Fit le démon en montrant la pièce de la main. Débarrasse-toi de tes haillons et prend ces habits. Va donc te débarbouiller de toutes ces saloperies terranes, la salle de bain se trouve ici. Sa main lui indiqua la pièce se trouva à sa gauche.

Bien que Qaalëm ait un caractère à soumettre et à humilier, il ne fallait pas oublier qu'il était l'un des plus grands Démons des Enfers. Cela va de soi qu'il devait traiter un minimum correctement ses servants, ou au moins leur offrir un statut convenable. Cependant il n'esquissait pas même un sourire.

Le démon tandis ses mains à Vajra, paumes tournées vers le plafond. Quelques vêtements correctement pliés apparurent dans celles-ci.

- Quand tu auras finis, reviens me voir. Dit Qaalëm une fois qu'elle prit les vêtements.

Et quand sa servante ferma la porte de la salle de bain, le démon s'en alla dans ses appartements et se débarrassa de ses vêtements superflus : il enleva d'abord sa cape puis son haut, exhibant son torse magnifiquement bien sculpté sur cette peau « chair grisée ». Il garda néanmoins son pantalon en cuir. Qaalëm se redirigea vers le salon et fit apparaître au milieu de la pièce, sur le tapis, un énorme fauteuil en bois noir asserti de coussins rouges, presque semblable à un trône. Il s'y assit, et il croisa les jambes, laissant ses doigts pianoter sur les accoudoirs.

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Un sourire éclatant apparut sur les lèvres du jeune homme quand la prostituée commença enfin à caresser son entrejambe, même si ce n’était qu’à travers le tissu pour le moment. Cela le stimulait déjà beaucoup et il avait hâte de faire face à la suite ! Rapidement le membre de Qaalëm prit un peu plus de vigueur, ce qui ne manqua pas de le rendre à l’étroit dans son boxer. De temps à autre il sentait le muscle d’une de ses cuisses tressauter sous l’excitation. Enfin, il allait avoir le droit à plus…

Le démon ne quittait pas la prostituée du regard alors qu’elle débarrassa enfin son membre tendu des couches de vêtements superflues. La lenteur de ses mouvements ne faisaient que le faire languir de plus en plus mais cela lui procurait un certain désir : le désir d’en avoir toujours plus. La preuve, sa verge de calibre plus que satisfaisant grandissait dans la main de la femme qui manifestement savait s’y faire.

Une fois qu’elle prit son membre en bouche, Qaalëm lâcha un long soupir de soulagement après toute cette attente minutieusement préparée. Il cramponna ses mains sur les accoudoirs du fauteuil pour éviter de littéralement défoncer la bouche de sa partenaire. Sa virilité maintenant humide par la salive de sa partenaire ne faisait que grandir pour atteindre de plus grandes proportions. La langue de la prostituée caressait son membre, le cajolait doucement, toujours avec ce rythme un peu lent mais appuyé.

Ne pouvait se retenir, le jeune homme se leva brusquement, sa verge dressée presque collée au visage de sa partenaire. Il mit sa main droite dans les cheveux de celle-ci et la força à prendre plus profondément son membre en bouche. Qaalëm donna un premier violent coup de bassin et resta ainsi pendant deux secondes, avant de pouvoir enfin laisser la prostituée respirer par la suite. Et il redonna un second grand coup, et un troisième. Enfin, il entreprit une série d’allées et venus dans la cavité buccale de sa partenaire tout en gardait sa prise au niveau de sa tête. Tout en baisant sa bouche avec une cadence rythmée et un brin violente, le démon poussait quelques râles en faveur de se plaisir qui commençait enfin à être assouvi. Mais cela prendrait du temps à l’assouvir complètement.

Il accéléra la cadence quelques secondes avant de libérer la bouche de la catin afin qu’elle puisse respirer une petite dizaine de seconde.

- Fait-toi plaisir en même temps, c’est un ordre. Ordonna Qaalëm, sa nature de démon faisant brusquement apparition sans qu’il ne s’en rende vraiment compte.

Un sourire pervers apparut sur le visage du prince démoniaque et sans crier garde, il re-obligea la jeune femme à subir les assauts de son bassins dans sa bouche. Néanmoins il ralentit la cadence, laissant à sa compagne d’un soir l’initiative de continuer à flatter sa hampe de chair. Cette bouche lui procurait tant de plaisir…

- Et tu avaleras tout. Dit le démon entre deux soupirs, en marquant son geste d’un regard autoritaire.

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Place publique / Re : Hasard ou destin (PV réservé)
« le: mercredi 06 avril 2011, 21:08:00 »
Avec un calme exemplaire, Qaalëm regarda la terranide démone s’exécuter dès qu’on lui donna l’ordre de le faire. A priori c’était une esclave assez récente puisque la marchande n’en savait pas long au sujet d’elle non plus. Comme ça, ils découvraient le tout en même temps. Le démon ne comprit pas non plus comment cette dame avait déjà autant confiance en lui et il fut assez surpris de sa capacité à avaler les mensonges comme des petits pains. Le plus impressionnant quand même fut l’instant où elle laissa Vajra utiliser ses pouvoirs. Si elle n’avait pas été aussi docile, tout ça aurait pu tourner à la catastrophe…

Revenons aux diverses aptitudes de la nouvelle acquisition de Qaalëm. Celui-ci fut intrigué par l’artefact de Vajra qui, faut avouer, avait une forme tout à fait singulière. Il sourit. Elle était pleine de ressources et il hésita à faire d’elle une potentielle apprentie. On verra bien comment les choses s’organiseront. Le démon s’approcha un peu plus de sa future servante, l’étudiant sous toutes les coutures. Elle fit finalement disparaître ses attributs démoniaques et il se tourna vers la vendeuse qui semblait bien satisfaite d’avoir trouvé un acheteur potentiel.

- Je vois, je vois. Répondit-il, seulement, en faisant mine de chercher sa bourse dans la poche de son pantalon avant de redresser brusquement la tête. Dite-moi, je peux y jeter un dernier coup d’œil ?

Qaalëm s’approcha encore une fois de Vajra, marchant lentement autour de celle-ci pour l’examiner encore une fois. Il s’arrêta une fois qu’il se trouva dans son dos, hors de vue de la terranide. Il leva derechef la tête, cette fois-ci vers le plafond.

- Quelque chose cloche ici… Là ! Quelqu’un ! Cria le démon en pointant du doigt le fond de l’entrepôt.

Quelle belle feinte, tout à fait banale mais réussie, puisque la vendeuse leva la tête dans la direction indiquée par son client. Aussitôt qu’elle eut levé la tête, le démon usa de sa magie du vent pour éteindre toutes les bougies présentes dans ces lieux, plongeant l’entrepôt dans une nouvelle nuit. Ni une ni deux, il glissa un bras sous les genoux de Vajra pour la faire tomber dans ses bras et d’un bond il sauta au dessus de la cage, se mettant de suite hors de portée de la femme. Le démon bondit de cage en cage jusqu’à ce qu’il retrouve la sortie de derrière d’où s’échappaient les premiers rayons du soleil.

- Il est parti par là ! Rugit une voix derrière eux, accompagnée de nombreux bruis de pas hâtifs.

Ses opposants le rattrapant, Qaalëm claqua des doigts, ce qui eut pour effet de mettre feu à l’un des hommes derrière eux. Il profita de cette dernière feinte pour les conduire hors de ces lieux. La course fut effrénée mais lorsque le démon jugea qu’ils étaient en sécurité, il reposa Vajra à terre un peu brutalement. Ils se trouvaient maintenant au fond d’une ruelle sombre et isolée, loin des yeux et des oreilles de tous. Qaalëm releva enfin sa capuche, dévoilant son visage fin et ses yeux couleur rubis, ses cheveux d’ébènes coiffés en bataille et surtout ses cornes.

- Bien, bien. Il est enfin temps pour ton nouveau maître de se présenter. Je suis Samæl Haagenti Qaalëm, Chancelier des Enfers, Prince Démoniaque. Annonça-t-il solennellement devant Vajra, la regardant de ce regard froid et supérieur. Il croisa les bras et ajouta : Tu es à présent ma servante, ma propriété, que cela te plaise ou non, il faudra t’y accoutumer. Néanmoins, si tu ne veux pas te plier à ma volonté… je pourrais t’offrir cette rédemption que vous autres appelez la Mort… Qu’en dis-tu ? Souhaites-tu me servir à tout jamais ou bien veux-tu mourir de ma main ?

Qaalëm ne laissait pas vraiment le choix à sa nouvelle servante. Après tout, contrairement aux apparences, il était certain d’être tombé sur la personne qu’il fallait. Il allait certes un peu vite, mais cela ne faisait que retranscrire sa hâte. Alors qu’il attendait la réponse de Vajra, on eut dit qu’une flamme écarlate dansait dans son regard inspirant le respect.

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