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Les terres sauvages / Re : Probabilité de merde [Pv Alix Sable]
« le: lundi 17 septembre 2018, 15:18:16 »
Comment sa compagne d’infortune, la gentille Ran, en était arrivée à ce point ? Alix n’en savait fichtrement rien. La dealeuse l’avait pourtant vu comme une lycéenne parfaitement normale, sympathique et débrouillarde, mais ce qu’elle avait sous les yeux, lui ressemblait beaucoup moins. Une créature érotique à la plastique parfaite, et dont le langage cru excluait toute gêne quant à ses intentions lubriques.
Car Alix avait simplement lancé une vanne. Ce n’était rien de moins qu’une simple boutade sur sa propre érection, dont les fruits étaient certainement les véritables coupables, et non les formes enchanteresses de Ran. Quoique ces dernières n’étaient certainement pas étrangères. Mais tout de même, la dealeuse ne s’attendait certes pas à voir la lycéenne la prendre au mot, se mettre à genoux, et venir lui offrir une fellation gourmande sans cérémonie.

« Non mais c’tait juste pour… Rire… T’es pas obligé de… ‘Fin… Bon, tant pis… Aaah. »

Inutile d’argumenter quand Ran affichait cet air coquin, et qu’elle avait de toute manière, déjà la queue juteuse dans sa bouche. Alix sentit cette dernière aspirer son sexe, d’abord en le suçotant avec lenteur puis en tortillant sa langue autour. Elle se mordit les lèvres. L’effet était à la fois diaboliquement efficace, et suffisamment lent et sensuel pour juguler le plaisir à souhait.
C’était à croire que la lycéenne était devenue une véritable femme d’expérience en l’espace d’une journée. Etait-ce là l’effet des fruits ? Alix aurait eu tendance à le penser, si seulement elle-même ne ressentait aucun effet supplémentaire, si ce n’est cette libido exacerbée comme à l’accoutumée. En tout cas, la dealeuse avait beau regarder son corps sous toutes les coutures, elle ne ressentait pas le moindre changement.

*Et j’me sens pas plus motivée à baiser qu’auparavant… Ran est carrément sexy, mais j’trouve toujours ça un poil gênant de se lancer dans le cul pour oui ou pour un non…*

Toujours est-il que Ran faisait montre d’un talent exceptionnel, faisant gémir la jeune femme à de nombreuses reprises alors qu’elle se croyait au bord de l’orgasme. Ce dernier mit à un temps infiniment lent à venir, et Alix fut prise de frissons, de sueurs, et de même de tremblements avant de sentir finalement la tension familière exploser dans son sexe.  Avec un petit cri, sa verge se mit à pulser en expulsant une généreuse  quantité de jouissance dans la bouche de sa partenaire.

Les fruits faisaient toujours autant d’effets. Alix songea brièvement qu’elles avaient manifestement fait l’amour une partie de la nuit, et pourtant cela ne semblait même pas avoir affecté la puissance de son orgasme. Avant même qu’elle ne puisse faire un commentaire, Ran l’embrassa brusquement, délestant une partie du sperme dans la bouche de sa propriétaire. Une habitude un peu perturbante pour Alix, mais celle-ci ne put s’empêcher d’en ressentir une pointe d’excitation malgré le goût discutable.

« Euhm… Tu comptes faire quoi ? » Hasarda-t-elle, un peu dubitative. « Parce que j’suis ultra sensible au niveau du postérieur… »

La tournure particulièrement perverse de Ran avait de quoi la surprendre, sinon de l’inquiéter, mais malgré tout, Alix obtempéra. La dealeuse n’avait encore rien dit à sa collègue, mais malgré son sexe masculin, elle possédait une forte tendance à la soumission, sinon de gros fantasmes inassouvis. Elle s’installa à quatre pattes, à la fois légèrement inquiète et excitée, cambrant son dos pour présenter son joli derrière.
L’attente ne fut pas très longue. Alix sentit les doigts de la lycéenne caresser tendrement ses fesses, puis s’infiltrer dans son petit trou, et sans prévenir, la pénétrer à l’aide sa main. L’effet lui coupa le souffle. Quel genre de lubrifiant Ran venait-elle d’utiliser ? Ou bien était-ce encore un coup de ces maudits fruits ? Alix le pensa immédiatement quand la jeune femme commença à la sodomiser en enfonçant sa main jusqu’à son poignet sans la moindre difficulté.

« Oh putain… Comment t’as… Bordel, c’est trop bon ! » Gémit-elle avant se mordre les lèvres pour retenir un cri.

Alix adorait littéralement se faire prendre le cul. Preuve en est que la dealeuse se mit à jouir sans retenue presque aussitôt, sa queue laissant échappant un filet de sperme lent à mesure que son derrière se dilatait pour accueillir les doigts de Ran. Encore une perversion supplémentaire qui n’allait certainement pas passé inaperçu à ce stade, et elle continua à gémir, les jambes tremblantes.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 17 septembre 2018, 15:14:25 »
Lucie était parfois trop sérieuse. Même hors du boulot, cette attitude coupait souvent mon entrain, et parfois même m’agaçait réellement. C’était bien madame-je-sais-tout, et cela ne changerait sûrement jamais. Ça m’aurait sans doute manqué d’un autre côté. Je me laissai à nouveau tomber dans la banquette, étirant mes jambes sur la table tandis que le repas au poulpe me laissait quelque peu somnolente.

« Hé, c’est chaton maintenant ? »

Les surnoms ne me dérangeaient pas réellement, mais il faut bien dire, que j’étais davantage habituée à d’autres termes bien moins flatteurs. Connasse par exemple. Ce style était davantage employé dans les affaires, mais ce n’était pas forcément utile de le préciser.

« Tu sais, tu peux parler franchement avec moi hein, j’sais pas parler autrement de toute façon. Si tu veux qu’on arrête les parties au lit parce que t’aimes pas ou tu trouves ça bizarre, on stoppe. »

C’est vrai après tout. J’avais commencé cette histoire moi-même, et en somme, cette relation pouvait certainement paraitre bizarre pour celle qui allait m’employer. Pour moi, non. Mais hé, je n’avais jamais réellement bossé pour quelqu’un alors les relations de travail m’étaient plutôt étrangères. Tout comme les coutumes terrestres.
L’auberge n’allait pas fermer de sitôt, et le patron ne dirait sans doute rien si nous continuions à flâner ainsi, en consommant de temps à autre une boisson pour donner le change. Le temps suffisant pour jouer carte sur table. Même s’il ne me fallait pas grand-chose pour partir au quart de tour, Lucie ne m’avait pas paru si porté sur le sexe, et mes propositions n’avaient qu’un sens général. Nullement de quoi se glisser sous la table immédiatement, autant être franche là-dessus.

« Perso’, j’parlais pour plus tard parce que j’suis pas le genre à prendre tellement l’initiative d’habitude. Mais ici, c’est bof. Les lits doivent avoir des puces à l’étage, j’y tenais pas trop. Après si t’insistes ou que tu me chauffes, c’est une autre histoire... » Déclarai-je en ricanant.

« En attendant, on peut rentrer. De toute façon, maintenant que j’ai mes affaires, j’ai plus rien à glander sur Terra. J’ai rien à glander de la journée tout court en fait. » Ajoutai-je avec le sourire.

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L’erreur fatale ! Je n’étais pas encore complètement rôdée aux perversités de Doutzen, et voilà que ça me valait déjà d’être mise dans une situation compromettante dès le premier jour. La première heure même, bordel ! Mais avais-je vraiment eu la moindre chance dès le début ? J’avais signé ce deal, et même si je regrettai parfois, j’étais quand même bien coincée entre cette perverse blonde et cette Myumi. Bon, honnêtement, une part de moi le réclamait aussi, je dois bien le dire.

L’excuse des ciseaux se retournait évidemment contre moi, j’aurais dû m’en douter, et c’est très mal à l’aise que je quittai la salle, masquant de justesse une érection naissante. Putain de jupe d’écolière. Ce tissu se soulevait au moindre courant d’air, alors évidemment que masquer une trique là-dessous, n’était pas une mince affaire lorsque je suivis Doutzen hors de la classe. Marcher avec ces vibrations dans mon pauvre petit cul était un vrai supplice, et j’accueillis la fraicheur du couloir avec un vrai soulagement.

*Putain ce silence me stresse… Mais si j’dis un truc, ça va me revenir dans la figure… Ou dans l’cul, c’est plus probable.*

Doutzen ne disait rien ! Pourquoi elle ne disait rien ?! C’était horrible ce silence, comme si les couloirs du lycée résonnaient des bzz bzz produits par les ventouses sur mon barreau. Un cataclysme allait me tomber sur le coin du nez, j’en étais fondamentalement convaincu, et ce de plus en plus en réalisant que nous n’allions même pas à l’infirmerie. Qu’allait-elle me demander de faire ? Ou plutôt qu’allait-elle me faire ? Je fixai le dos de ma maitresse quand celle-ci s’arrêta brusquement, faisant bondir mon cœur dans ma poitrine.

« Bah j’suis désolée, hein, c’est mon premier jour !... Heum, maitresse… » M’écriai-je en répliquant.

Décidément, j’avais vraiment beaucoup de mal à m’habituer à ce nouveau langage, cette manière de parler avec révérence à cette peste blonde. Dire que je l’avais enculé bien fort, pensai-je, j’aurais peut-être mieux fait de m’y tenir ce jour-là. En attendant, une goutte de sueur dévala mon dos en me rendant compte que nous étions en train de discuter de soumission sexuelle au beau milieu du couloir.

« Mais je… Hé ! » La voilà qui tire ma robe et ma culotte, faisant surgir mon sexe raide. « Mais merde… J’veux dire, maitresse, pas ici ! Y’a des gens qui vont finir par arr…Aaah… Ah. »

Pas facile d’argumenter quand la main chaude et douce de ma maitresse se met à astiquer ma queue sans tenir compter de mes protestations. Pas que ce traitement de faveur soit désagréable, surtout lorsque Doutzen se mit à me sucer sans crier gare, mais je n’avais aucune fibre exhibitionniste. Et nous étions en plein du couloir ! Dans le lycée ! Bordel ! Si jamais quelqu’un se pointa, on nous verrait, moi la jupe et culotte baissée avec un plug dans le cul, en train de me faire pomper par une autre lycéenne.

« Maitresse… Aaah… S’il vous plait… Quelqu’un va arriver… »

Tu parles. Des protestions entrecoupées de gémissements lubriques, ça n’était pas très crédible, sans parler que ma queue dégoulinait déjà de plaisir face aux lèvres expérimentées de Doutzen. De toute façon, quand elle avait une idée en tête ma maitresse, autant hurler dans un tonneau, ça ne changeait rien. Quoiqu’il en soit, je plaquai ma main sur ma bouche, histoire de ne pas échapper un couinement plus fort que les autres, au risque d’aggraver notre situation.
Avec du bol, personne n’allait se pointer. Enfin, la chance et moi... L’angoisse de se faire surprendre m’empêchait de jouir sur l’instant, mais avec l’excitation croissante de cette situation, et les vibrations dans mon derrière, ce n’était qu’une question de seconde.

Et pourtant, je ne saurais dire s’il s’agissait de mon imagination, j’eus la nette impression d’entendre des pas venir dans notre direction. Non pitié, pensai-je, pas ça dès le premier jour…

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Mon whisky contenait le même arrière goût immonde qu’à l’accoutumée. Franchement, j’ignore d'où me venait cette obsession à commander ainsi cette immondice en sachant pertinemment que ce n’était même pas du vrai. Une taverne aussi miteuse que celle-ci ne servirait jamais un authentique whisky, un vrai de vrai comme on en trouvait sur Terre et qui n’avait rien à voir avec ce mélange de fonds de tonneaux. Mais lorsqu’on vit dans ce genre de milieu, les tripes doivent s’habituer à ce genre de tords boyaux, et je ne ressentis qu’un vague picotement dans la gorge quand le liquide se faufila jusqu’à mon estomac.

Le verre à la main, un air circonspect visible sur ma tronche, je suivis du regard le sac de viande pouilleux qu’une bande de marins mal lavés trimballaient sur leurs épaules en l’appelant leur champion. Ma vieille voisine devait avoir le même genre de caniche, songeai-je. Encore une daube qui n’allait pas faire long feu dans cette arène, avec cette étrange bestiole tout aussi mitée qui ne montrait étrangement aucun signe de fatigue. Plus je suivais l’animal des yeux, plus je flairais une escroquerie, mais laquelle ? La plupart des poivrots de la salle étaient simplement bien trop ivres ou hystériques pour y réfléchir, et je demeurai probablement le seul esprit critique du moment.

*Vu la gueule du machin, il devrait au moins être à bout d’souffle depuis l’temps… Alors qu’il m’a l’air de plus en plus hystérique.*

La magie pouvait éventuellement expliquer l’astuce, mais comme le type qui s’évertuait à rameuter davantage de populace, à grand renfort de discours grandiloquents, venait de la Terre, cela ne collait pas tout à fait. Je remuai pensivement mon verre de piquette quasiment vidé, observant d’un œil morne les ploucs braillards dont pas un ne semblait émettre le moindre doute sur l’authenticité du combat. Cet endroit était un véritable fond de caniveau avec ses ordures flottantes à la surface, dans un océan de whisky coupé à l'eau.

Même si la magie était plutôt courante sur Terra, ce ne serait certainement pas grâce à ces types que je parviendrai à l’identifier sur le mystérieux clébard increvable. La plupart étaient si ivres, qu’ils ne parviendraient sans doute pas à distinguer leur bite de leur gros orteil d’ici demain soir. Quoiqu’il en soit, tout ceci puait l’arnaque, et j’en eus rapidement la confirmation quand l’orateur de pacotille émergea des derrières gras et des aisselles en sueur, brandissant un cure-dent accompagné d'une menace non moins terrifiante.

« A ta place, j’sortirai pas ton jouet devant tout le monde. ‘Fin c’est un simple conseil, hein, mais la plupart sont armés avec des lames aussi grosses que tes bras, et comme t’en as tondu une partie toute la soirée avec ton arnaque… »

Honnêtement, je n’étais pas très inquiète. Les grosses brutes violentes, j’en avais connu par paquet de dix, et celui-ci n’avait tout simplement pas le profil. Je reposai mon verre tranquillement, certaine qu’il n’allait pas risquer de déclencher une bagarre générale avec sa lime à ongles.

« Ça rapporte le combat de clebs truqué ? » Déclarai-je de but en blanc. « Quoique le truc est assez visible quand on s’y connait un minimum, mais j'imagine que les merdouilles en plastique terrien doivent s’écouler super bien chez les glandus du coin. »

Un petit sourire suffisant, et me voilà dans mon domaine habituel. Le bluff, le mensonge, les boniments et autres blablas fondés sur du vent car je n’avais évidemment aucune idée de son astuce pour transformer un sac à puce des caniveaux en machine à tuer impitoyable. L’idée était simplement de tailler le bout de gras en le rendant suffisamment mal à l’aise pour commettre un aveu, et me fournir une opportunité pour gratter de l'oseille.

« T’inquiète pas, va, continue ! Fais pas cet air de toutou dépressif. » Dis-je en lui faisant signe de s’éloigner, sans pour autant descendre de mon perchoir.

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La fin de journée s’annonçait, et avec elle le moment de faire les comptes de la journée. Honnêtement, à vérifier le fond de mon sac à dos, ça n’était ni spectaculaire, ni complètement catastrophique, plutôt une récolte moyenne à Nexus, entre achat et revente. Aujourd’hui n’en finissait plus. Un client mécontent en remplaçait un énervé, un fournisseur collant était suivi par un concurrent hargneux, et ainsi de suite, sans la moindre pause pour mes pauvres pieds engoncés dans ces sales godasses qui étaient bonnes pour la poubelle.

Ouais, ce soir, j’avais mal aux pieds, au dos, et au cul tant qu’on y est. Un con grassouillet m’avait tenu la jambe pendant près d’une heure et demi à propos des vertus d’un partenariat avec sa ligue de tailleurs dont je n’en avais strictement rien à carrer. Mais comme il m’avait racheté mon stock de jogging terrien basse qualité, les grandes tailles l’intéressaient beaucoup, je n’avais pas à me plaindre. Tout ça pour dire que sur le chemin du retour, j’avais furieusement envie de me coller le derrière sur une banquette de bistrot, et d’aérer mes petits petons nauséabonds.

*L’occasion d’aller dans ce rade… Comment c’est déjà ce nom de merde ? Le cochon en salade ? La truie en maraude ? Bah…*

Deux ou trois jours qu’on me rabattait les oreilles sur les soirées animées qui s’y déroulait, à croire que les sans-dents du coin avaient trouvé une nouvelle attraction. Peut-être de nouvelles serveuses à grosses poitrines, ça avait toujours tendance à faire venir les nouveaux clients. Le sac sur l’épaule, les ampoules aux pieds, j’empruntai donc les ruelles conduisant à ce bistrot, sans oublier d’éviter les poubelles renversées et les clochards eux-aussi renversés pour une autre raison.

Ah, le doux parfum des quartiers pauvres. Cette odeur rance, un mélange de pisse et de bière, qui s’accrochait partout à la chaux des murs et aux poutres en bois. Le sanglier salace, c’était donc ça, je n’étais pas si loin. J’allais pousser la porte du pied avant de me raviser au dernier moment, épargnant de justesse mes orteils, et l’ouvrais normalement, du plat de la main comme une civilisée.
Bizarrement, la salle était moins remplie que je ne l’escomptai. Des poivrots et des marins braillards se croisaient pour aller chercher du ravitaillement au bar et repartir vers l’arrière-salle où, si j’en croyais les hurlements, était justement l’endroit où se déroulait le spectacle. Je remontai mon jean troué, on m’avait déjà tiré le froc dans ce genre d’endroit, et resserrait ma ceinture avant d’aborder le patron occupé à astiquer ses verres.

« Euh… Ouais, salut. » Etrange façon de saluer, avec son madin-je-ne-sais-quoi. « Il s’passe quoi ? C’est la soirée chemise mouillée ? »

Difficile de ne pas lorgner sur la figure Hello Kitty qui oscillait sur le cou du patron, comme un pendentif complètement ridicule. Qui lui avait vendu cette horreur ? Je devais bien être la seule à savoir la signification stupide de cet objet terrien, et compris forcément qu’on avait bien pris cet type pour un con.

« Combat de clébards, hein ? J’vais aller voir… Tiens, file-moi un fond de whisky, j’ai besoin de désinfecter mes ampoules. »

Ma consommation payée, je me faufilai entre les haleines alcoolisées, et les bedaines pleines de sueurs pour me frayer un passage jusqu’à l’arène. Honnêtement, ça ressemblait davantage à un pauvre carré de sol fermé par des barrières où l’on balance des sacs à puces à moitié crevés, mais le type y mettait du cœur pour animer l’endroit.

*Ah, c’est lui qui vient de la Terre. Vu comment il s’est payé la tête du patron, m’étonnerai pas qu’il se foute du monde ici aussi.*

Son champion était certainement le plus miteux du lot, et franchement, j’étais tout étonnée que cette saloperie tienne depuis huit combats. Au moins, le type savait entrainer son monde, et le public était littéralement hystérique en réclamant un autre combattant. Jouer des coudes pour arriver au premier rang me semblait risqué, surtout si je devais me prendre mon verre dans le pif, j’optai donc pour un perchoir sur une table, histoire de regarder comment tout ça se déroulait. C’était peut-être mon instinct qui s’excitait, mais j’avais comme l’impression de déceler une bonne occasion pour se remplir les fouilles.

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Les terres sauvages / Re : Probabilité de merde [Pv Alix Sable]
« le: samedi 08 septembre 2018, 16:34:36 »
Bizarre aurait été le mot pour décrire le sommeil d’Alix cette nuit-là. Elle se souvenait vaguement de rêves étranges, tous plus lubriques les uns que les autres, et surtout de vagues de chaleur au niveau de l’entrejambe. Ce qui était facilement explicable d’ailleurs. Quand Ran se sépara d’elle, le sexe d’Alix retomba platement sur son ventre, déversant un abondant lot de sperme et de mouille, preuve qu’elles avaient… Qu’avaient-elles fait au juste ?
La dealeuse n’avait pourtant pas le souvenir de s’être éveillée cette nuit. Etait-il possible qu’elles aient carrément fait l’amour de manière inconsciente ? Comme des sortes de somnambules ? C’était pour le moins inquiétant, mais au moins, Alix songea qu’elles seraient moins importunées par leurs pulsions dans la journée. Elle se redressa lentement, se massant le crâne et sa tignasse bleue ébouriffée.

« Pas trop non, j’ai l’impression d’avoir la gueule de bois… » Marmonna-t-elle se levant, s’aidant de la paroi rocheuse pour éviter de se vautrer.

Elle regarda en silence sa compagne d’infortune s’éloigner. Ran avait changé, cela ne faisait aucun doute. Son corps semblait le même, mais en plus lisse, plus érotique, en somme plus parfait. Seulement, Alix ne parvenait pas à déterminer si la lycéenne avait réellement changé physiquement, ou bien si ce n’était qu’une impression, une hallucination lié aux fruits. Elle en récupéra un de mauvaise grâce, et en croqua un petit morceau avant de s’éloigner vers la cascade.

Alix avait grandement besoin d’un bon bain. Tout son ventre et son entrejambe étaient recouverts d’un mélange de fluides, résultants de leurs ébats nocturnes, et la sueur rendait son corps vraiment collant. En chemin, la dealeuse nota la présence d’arbres, non pas des cocotiers comme sur la plage, mais de véritables végétaux solides, et surtout avec des branches bien droites. Leur nombre devenait bien plus important en avançant dans les terres, ce qui améliorait grandement les chances de trouver du matériel de construction pour leur grotte.

*Au retour, j’dois pouvoir en trimballer deux ou trois grosses… Ou alors, peut-être que ce serait plus pratique d’en faire des rouleaux.*

L’endroit où elle s’étaient baignées l’attendait, et Alix ne se fit pas prier pour se jeter à l’eau. Elle se leva avec empressement, se débarrassant de la coucher de sperme avec délice, se dépêchant d’en terminer pour pouvoir se concentrer sur le plus urgent. Finalement, la dealeuse sortit du bain et décida d’opter pour les deux solutions précédentes. Autant rassembler le maximum de matériaux valables et revenir plusieurs fois si besoin.

Alix se mit à rassembler un tas de branches de taille moyenne, les accumulant dans un endroit facile à retrouver près de la cascade. Les grosses branches seraient sans doute idéales pour fermer l’entée de la grotte, en faire un mur, mais leur transport allait demander bien plus d’efforts. Quoiqu’avec ces étranges fruits, Alix ne se sentait pas le moins du monde épuisée. Elle tira quelques grosses branches près de leur cascade, et décida d’en emporter seulement une seule.

*A deux, on doit pouvoir ramener tout ça et faire un truc pas mal.*

Le chemin du retour était un peu plus ardu. Alix se retrouva rapidement en sueur, trimballant sa branche et s’arrêtant pour récolter d’autres choses intéressantes. Elle avait notamment dans l’idée de s’acharner à fabriquer des chaussures avec des fibres de végétaux, et pour se faire, elle ramassa des feuilles de palmier en chemin. Ainsi que quelques dattes trouvées par hasard. Elle retrouva rapidement le chemin de leur nouvelle maison, et s’arrêta net à l’entrée, oubliant momentanément de déposer son chargement.

« Euh… D’accord… »

Le lit que Ran avait ramené était définitivement un confort de plus. Mais Alix n’avait pas les yeux fixés sur le mobilier. Ce n’était pas une hallucination, la lycéenne était véritablement devenu une déesse, avec sa voix sexy et ses formes sensuelles accoudées à la paroi rocheuse. La dealeuse se rappela brusquement de son chargement , et le posa aussitôt dans un coin.

« J’ai trouvé pas mal de bois qui pourrait servir… Ah, par contre j’pouvais pas tout prendre donc j’ai laissé ça à la cascade… T’sais, j’sais pas si c’est le fruit qui m’fait ça, mais t’as vraiment l’air d’une bombe. »

Et comme pour confirmer ses propos, Alix se vit gratifier d’une superbe érection. Que ce soit la pose, la voix de Ran, ou l’évocation du lit, la dealeuse trouva cette situation incroyablement excitante. Avec  tout ce qu’elles avaient fait, avec ce fruit qui banalisait leurs rapports, Alix avait pourtant envie de Ran à ce moment-là.

« Tu vois ? » Dit-il en désignant son sexe dressé. « Là par contre, c’est ta faute. »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Rencontre fortuite [Alix]
« le: samedi 08 septembre 2018, 16:30:18 »
La chambre d’Alix ne faisait guère de la luxe, avec son mobilier au bois rêche, très sommaire, sa bassine pour se laver et son lit unique. La décoration était absente, et le plancher grinçait facilement au moindre passage. Après tout, la dealeuse n’était pas des plus riches, et elle n’avait non plus prévu de ramener quelqu’un ce soir dans cette location. Elle balança son sac troué sur le lit, et s’assit lourdement sur le bord pour écouter l’histoire de son invitée, qui confirma par ailleurs son statut de lycéenne.

*Si elle invente tout ça, j’ai jamais entendu un mensonge aussi naze…*

Une histoire pour le moins surprenante. Alix connaissait bien des racontars de taverne parlant de rares créatures et de gens aux pouvoirs étonnants, mais qu’une lycéenne puisse débarquer en un claquement de doigt au beau milieu de nulle part… Néanmoins, cette Ayako était véritablement d’origine terrestre, la dealeuse eut la confirmation lorsqu’elle exhiba son portable, une technologie totalement étrangère à Terra.

« Ok, donc si je résume… Tu lorgnes sur un tableau en t’imaginant dedans, et paf, t’y es ?... C’est super bizarre, t’as des pouvoirs spéciaux ou quoi ? » Dit-elle en regardant la photo.

Alix n’avait jamais fichu les pieds dans un musée, mais de toute évidence, l’écran du téléphone montrait bien l’une des ruelles où elle avait passé sa journée à marchander. Une bien étrange coïncidence.

« Tu s’rais pas la première à avoir des sortes de pouvoirs magiques. Encore que sur Terre, on connait pas ça, mais comme t’as vu en bas, la magie ici c’est courant. »

Encore fallait-il que la lycéenne ne dispose pas d’un pouvoir complètement incontrôlable. Alix songea brièvement qu’elle n’avait pas réellement envie de se réveiller sur la lune parce qu’Ayako l’avait regardé dehors. La dealeuse se redressa pour aller ouvrir à une serveuse qui tendait leur repas sur un plateau, et referma aussitôt, déposant le tout sur la seule table de la pièce. Deux bols de pot-au-feu fumants, et une épaisse miche de pain, un diner plutôt commun dans ce genre de lieu.

« Vas-y, sers-toi. » Dit-elle en s’installant. « Tu comptes faire quoi alors ? Parce que tu vas t’faire remarquer comme ça. T’peux rester pour la nuit, mais il y a qu’un lit et moi j’ai pas assez pour deux chambre. »

Alix mastiqua pensivement ses légumes en soufflant dessus. Cette fille n’allait probablement pas être capable de se débrouiller seule sur Terra, elle commençait sérieusement à se demander si l’inviter ici avait été le bon choix. En particulier à cause de son très probable et surtout incontrôlable pouvoir magique. Un vrai aimant à emmerdes ce genre de magie, songea-t-elle.

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Ville-Etat de Nexus / Re : Rencontre fortuite [Alix]
« le: jeudi 06 septembre 2018, 22:00:27 »
Les histoires de voyages imprévus entre les mondes étaient plutôt rares, même si le principe restait assez fréquent pour peu qu’on connaisse les bons endroits. Hors, ce village n’en était définitivement pas un. Alix n’avait jamais entendu parler d’un passage dans cet bourgade campagnarde, et l’arrivée de cette lycéenne avait de quoi surprendre. Un seul coup d’œil à sa tenue démontrait bien qu’elle n’avait fait aucun préparatif pour se débrouiller sur Terra.

*Tombée du ciel, hein ?*

La dealeuse se demanda un instant si tout cela n’était pas un gros bobard. Après tout, avec ces années d’expériences dans la rue, elle avait entendu son lot d’inventions et de mensonges pour couvrir d’honteux secrets. Mais pour cette fois-ci, la jeune femme paraissait vraiment sincère. Alix hésita à la laisser en plan, simplement pour confirmer qu’elle ne s’attirait pas elle-même des emmerdes.

L’inconnue décida finalement de la suivre, et Alix décida néanmoins de suivre sa proposition jusqu’au bout malgré ses doutes sur son identité. L’uniforme scolaire était authentique, cela ne faisait aucun doute, ce qui constituait au moins un début de preuve sur la sincérité de ses dires. La dealeuse  slaloma dans les rues désormais plongées dans la pénombre, prenant le chemin de l’auberge où elle louait une chambre depuis plusieurs jours.

« On est dans la cambrousse de Terra, à un ou deux jours de marche de Nexus environ. ‘Fin si tu connais ces noms, vu que t’as l’air de rien savoir. »

Alix poussa la porte de l’auberge où régnait déjà une certaine animation, presque festive, bien normale à cette heure tardive de fin de soirée. Quelques rires gras, des plaisanteries graveleuses et des sifflements suggestifs au passage des jeunes femmes, autant de choses que la dealeuse était habituée à ignorer. Elle se dirigea d'un pas décidé vers le comptoir.

« Hé Alix, tu ramènes de quoi occuper ta nuit ? » Lança le tavernier avec un rire grave.

« Ramène-moi plutôt un repas pour deux en haut, t’seras gentil. » Lui répondit-elle en faisant signe à son invitée de la suivre vers les escaliers.

Pour une fille venant de la Terre, Alix avait jugé bon de lui épargner l’atmosphère de la grande salle. Des mercenaires, quelques soldats en permission, et beaucoup de paysans allaient hurler, manger, et surtout picoler toute la nuit avec l’attitude paillarde qui venait avec. Leur apporter une distraction féminine n’était pas très judicieuse. La dealeuse remonta jusqu’à l’étage pour ouvrir la porte de sa chambre, une pièce très sommaire au style purement médiéval, et s’effaça pour laisser la lycéenne entrer.

« T’inquiète, il raconte n’importe quoi, j’te ferai rien. ‘Fin après, tu peux toujours rester en bas ou dehors si tu l’sens, mais quand ils seront bourrés… Bref, entre et raconte-moi ce que tu fous ici. D’ailleurs tu t’appelles comment ? Moi c’est Alix. »

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Ville-Etat de Nexus / Re : Rencontre fortuite [Alix]
« le: mercredi 05 septembre 2018, 22:10:10 »
Le bilan de la journée n’était pas complètement mauvais. Celle-ci avait plutôt mal démarré, lorsque l’un des principaux fournisseurs d'Alix lui avait carrément posé un lapin, entrainant fatalement une perte sèche. Les nouvelles circulaient habituellement vite dans les quartiers pauvres de Nexus, et la dealeuse espérait qu’en l’absence de ces dernières, rien de fâcheux n’était arrivé au vendeur. Un tel cas de figure aurait pour conséquence de faire un sérieux trou dans son business, au moins aussi gros que celui dans son ancien pantalon.

Néanmoins, les affaires avaient repris le reste de l’après-midi, et à présent que la soirée s’achevait, Alix rentrait en sifflotant, le portefeuille à nouveau confortablement rempli. Le tout était de ne pas le perdre. Ce qui n’était pas si rare dans ce genre de quartiers mal famés, et cela même lorsqu’on connaissait par cœur les ruelles à éviter comme la peste. Plus la nuit tombait, plus les créatures dangereuses sortaient de leurs tanières, et lorsqu’on parlait de monstres à Terra, on avait littéralement l’embarras du choix.

*Ergh… Trop bouffé ce soir, j’ai l’impression que ma ceinture va craquer un cran.*

La dealeuse réajusta son pantalon avec un soupir, faisant à peine attention aux clochards qu’elle enjambait, et à l’écolière planté au beau milieu de la rue. Une minute. Alix marqua un temps d’arrêt après quelques pas, et se retourna pour confirmer ce qu’elle avait effectivement devant les yeux. Cela ne faisait aucun doute dans la mesure où elle était déjà allée sur Terre, et que ce genre d’uniforme scolaire était pour le moins reconnaissable.

La pauvre gamine… Ou bien était-ce un gamin ? Il commençait à faire noir, et Alix avait du mal à savoir si cette silhouette toute fine appartenait à l’un ou l’autre. Elle était bien placée pour savoir que les éléments anatomiques étaient parfois trompeurs. La dealeuse hésita. Cette fille avait l’air complètement paumé, et vu l’heure, elle n’allait pas tarder à avoir de belles emmerdes. Que ce soit du vol, de la violence gratuite ou du viol, les possibilités étaient variées dans ce genre de quartier.

« Hé... » Elle interpella la lycéenne en revenant sur ses pas. « T’es de Seikusu ? Qu’est-ce que tu fous ici ? A ta place, j’resterai pas dans le coin longtemps. »

Cette jeune femme, Alix penchait plutôt pour ce genre, avait beau ne pas être la plus parfaite nymphe, avec sa jupette courte d’écolière et son jolie visage timide, elle allait forcément se faire remarquer. Ce n’était qu’une question de minutes. Elle jurait autant qu’une voiture de luxe au milieu de la vieille ville médiévale. La dealeuse s’approcha en ronchonnant, essayant d’avoir l’air sympathique pour ne pas affoler la lycéenne.

« T’as pas l’air de savoir où t’es toi, j’me demande comment t’es arrivée ici… Tu veux venir chez moi ? C’est pas loin, et vaut mieux pas rester trop longtemps seule ici. »

Porter secours n’était pas réellement le style d’Alix. Mais cette fille venait définitivement de la Terre et, sans qu’elle puisse l’expliquer, tout ce qui venait de cet endroit intriguait instinctivement la dealeuse. Cela ne lui coûtait rien de s’y intéresser.

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Ce cours promettait d’être une véritable traversée de l’enfer. Pourquoi avais-je signé pour cette galère ? A chaque fois que je me posais cette question, je me rappelai notre grandiose soirée où Doutzen m’avait retourné dans tous les sens, pour finalement jouer sur mes fantasmes et me faire accepter ce deal. Cela m’avait paru une bonne idée sur le coup. Là, avec ce jouet dans le derrière et ces ventouses sur la queue, l'idée me semblait beaucoup moins bonne.

Je n’allais tout de même pas commencer ma toute première année scolaire par une humiliation publique ! Quoique, à bien y réfléchir, tout était de ma faute. Parce que je l’avais accepté, et parce que quelque part… Ça m’excitait plus que de raison. Respire Alix, respire ! Le tout est d’éviter d’avoir une érection fulgurante, sans quoi cette petite robe d’écolière n’allait sûrement pas être capable de dissimuler ma trique. Quant à appeler la senseï au secours, ce n’était évidemment pas une option.

*Pense à quelque chose de pas sexy… Quelque chose, hmm… La vieille qui habite à côté de chez moi… Voilà… Ça s’est pas sexy…*

C’est avec légèrement plus de sérénité que j’ouvris mon cahier d’exercices, pour la perdre presque aussitôt. Je marquai un long d’arrêt. Etait-ce une formule magique ? Un pentacle d’invocation démoniaque ? Comment étais-je sensée comprendre un seul mot de cette horreur ? Les trois quart de ces sigles et de ces termes m’étaient inconnus. La simple lecture d’un article de journal me prenait un temps fou, avec une migraine hallucinante à la clé.

« Mais… Maitresse… Je ne peux pas faire ce… truc. »

Un complot ! Soit cela venait de Doutzen, soit c’était un coup de la senseï qui m’avait délibérément collé cet exercice sous le nez en sachant parfaitement que ce n’était pas dans mes moyens. Je trouvais que mes progrès en matière d’écriture et de lecture étaient déjà notables, mais là, on sautait carrément des étapes ! Ou alors, j’étais simplement en train de me faire avoir par ma maitresse. Encore une fois.
Pari gagné. Même pas le temps de protester que les redoutés ventouses commencèrent à vibrer sur mon pauvre sexe. C’est horrible. Les vibrations se répercutaient jusque dans le plug fiché dans mon petit cul, amplifiant encore davantage les sensations. Bien entendu, j’aurais dû m’en douter ! Mon engagement dans ce lycée n’était qu’un prétexte pour servir de petit animal de compagnie à Doutzen, et cet exercice n’était qu’une excuse de plus.

« A-atte-… AAAAAAH ! »

Surprise et incapable de me retenir, je poussai un cri à peine étouffé par ma main. Instantanément, toute la classe se tourna vers moi, et mon visage rubicond. Je serrai les jambes pour masquer juste à temps mon érection, et jetai un coup vers le visage de la senseï. Evidemment, ma réaction l’enchantait ! En attendant, je cherchai désespérément une justification pour ce cri inattendu avant que l’on se moque de moi.

« Je… Euh… Excusez-moi, je me suis… pincée avec les ciseaux. » Déclarai-je en gardant une main sur ma trousse, l’autre sur ma jupe.

Heureusement que les mensonges sont mon point fort ! Je me mordis discrètement la langue alors que cet abominable objet de torture aggravait mon érection. En serrant les cuisses, pensai-je, ça devrait aller jusqu’à la fin du cours, le tout est de ne pas jouir. Je me trémoussai sur ma chaise, essayant de conserver un air neutre malgré mes joues rougies et les murmures autour de moi. Avec ma facilité à mentir, c’était encore jouable ! Encore fallait-il que Doutzen ou sa complice n’empire pas ma situation déjà précaire.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: lundi 27 août 2018, 15:21:33 »
Avec le recul, cette décision finale était vraiment la bonne, en tout cas, la plus logique dans ma situation. Quelques efforts seraient à fournir pour m’adapter à cette nouvelle vie, plus terrestre, mais rien d’insurmontable en fin de compte. Quoiqu’il en soit, à en croire ce sourire inhabituel, Lucie avait l’air ravie de ma décision. Après tout, elle s’était montrée fidèle à ces promesses, et ce malgré mes nombreuses hésitations depuis notre rencontre accidentel. Je finirai presque par la croire attaché à moi.

A mon grand soulagement, le coup de l’addition ne la mit même pas en rogne contre moi, et je n’eus même pas droit à la moindre tirade moralisatrice. Bien au contraire, Lucie me surprit. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ce coup-ci, je ne m’y attendais pas du tout. Est-ce qu’elle était en train de me suggérer de la payer en nature ? Moi qui l’estimais peu portée sur le cul, voilà que je venais de me faire complètement avoir.

« Ah… Ok. » Lâchai-je, bêtement surprise.

Honnêtement, ça ne me dérangeait pas du tout. Je me trouvais simplement prise de court, et en la regardant s’en aller payer au comptoir, je ressentis même une pointe d’excitation. Au moins, la dernière fois ne lui avait pas laissé une mauvaise impression pour que Lucie me demande ce genre de paiement coquin. Sauf si j’étais complètement à côté de la plaque, ce qui n’aurait pas été une première.

« Non mais ça m’va. C’est un vrai palace pour moi chez toi, faut juste que je m’habitude au changement de vie, alors t’étonnes pas si j’ai l’air paumé de temps en temps. »

La technologie terrienne représentait surtout une grande inconnue pour moi, et j’allais sans doute être complètement ridicule pendant un bon moment. Sans parler de la lecture et l’écriture. Je chassai mes pensées à ce propos. Désormais, j’aurais tout le temps d’y songer, et en fin de compte, la présence de Lucie pour me guider me réconfortait. Avec un léger sourire, je me tournai vers la concernée, vautrée sur le banquette, et revint à des questions plus amusantes.

« Donc, j’dois payer l’addition comment au juste ? Ah et, puisqu’on en est à parler fric, j’devrais sûrement payer un loyer aussi…  »

La salle de l’auberge étant vide à cette heure, je vins me glisser contre Lucie sur la banquette, et avec un sourire malicieux, ma main glissa lentement le long de sa jambe. Une telle offre, il ne fallait pas me le dire deux fois !

« Parce que si j’ai bien capté l’allusion, j’peux payer un loyer de la même manière… Et je respecte mon engagement, juré ! » Lui glissai-je en caressant le haut de sa cuisse.

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La zone industrielle / Re : It's too late to run [Lucie Backerlord]
« le: vendredi 24 août 2018, 19:24:18 »
La nourriture de Terra avait ses spécificités, bien différentes de la Terre, et j’aurais parié gros que Lucie était trop classique pour goûter mon plat. Du poulpe mauve de première qualité pourtant. Je savourai ce grand classique du coin à petite bouchées, parce que c’était tout de même long à mâcher, et rajoutait du poivre de temps à autre. Cette auberge m’avait tout de même un peu manqué.

Ah, les bonnes affaires que j’avais signé ici. Des contrats juteux souvent, car la bonne bouffe et l’alcool ont tendance à mettre les gens bien à l’aise. Sans parler des quelques parties de baise à l’étage, moins souvent, mais toujours mémorables. Lucie se goinfrait toujours aussi vite. Je pourrais me risquer à la comparer à un aspirateur, mais ce serait sans doute vexant, si bien que je mangeai mon plat dans mon coin. En silence, et paisiblement.

« Meh, t’as tort. On savoure mieux Nexus quand on a goûté aux trucs exotiques. »

Au moins, Lucie ne se plaignait pas de la bouffe. Moi j’avais toujours trouvé ce taudis très correcte à ce niveau, et je craignais qu’elle ne trouve quelque chose à redire. Après tout, c’était probablement loin des luxueux restaurants terrestres. Je terminais mon plat avec pour seul regret, le manque d’alcool. Mais nous étions en milieu de journée, et je n’avais pas envie qu’elle me fasse la leçon là-dessus.

Je repoussai mon assiette vide en réfléchissant à la proposition de Lucie. Vrai que je n’avais pas été très à l’aise sur Terre, mais c’était probablement une question de s’habituer à l’environnement, prendre des repères. C’était une bonne situation qu’elle me proposait, tout ce dont j’avais rêvé. Ce serait réellement idiot de ma part d’abandonner mes rêves pour un peu de mal du pays, où d’ailleurs, rien ne m’empêchait de revenir de temps en temps.

« D’accord, j’viens bosser avec toi. C’est juste un coup de moue. » Dis-je posant mes pieds sur la table. « Faut le temps de m’habituer au luxe et à bosser honnêtement, mais ça d’vrait aller. »

Le côté honnête allait certainement être le plus dur à suivre pour moi. Mais qu’importe, je ferai un effort, et c’était bien peu à subir en comparaison de ma vie dans une maison délabrée, pleine de rats et sans le sou. Un seul problème demeurait. Je me grattai la tignasse, réajustant nerveusement mon pantalon en regardant Lucie.

« Par contre, j’ai pas d’quoi payer le repas. Ça t’gêne d’allonger à ma place ? Parce que sinon, faut payer en nature, et j’y tiens pas trop. »

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Les terres sauvages / Re : Probabilité de merde [Pv Alix Sable]
« le: vendredi 24 août 2018, 19:06:00 »
Alix était passée en lecture seule. La fatigue de la journée l’avait gagné, et ses coups de reins avaient quelque chose d’automatique, comme si elle faisait cela par instinct et non de plein gré. Le fruit la poussait à continuer malgré ses paupières tombantes, une sorte de zombie qui ravageait par erreur le cul de Ran. La dealeuse s’en était aperçu, mais elle n’avait plus la conscience ni la volonté suffisante pour rectifier le problème.

Et de toute façon, elles allaient jouir toutes deux grâce au fruit, alors à quoi bon ? Son corps ne lui appartenait plus, comme si le fruit lui interdisait de s’arrêter, et de se soulager avant d’être autorisé à se reposer. Alix avait tellement sommeil, et pourtant le plaisir était là, au moment où sa collègue se mit à gémir, elle-même se sentie partir, jouissant longuement dans le fondement de Ran.

« Ah… Aaha.. Je… »

Alix fut prise d’un vertige. Elle chancela, et la jeune femme eut juste le temps de se rattraper alors que son corps s’effondrait de lui-même en arrière, se retirant de sa partenaire de la même occasion. La dealeuse retomba sur le dos, le sexe encore durci et trempé, le souffle court comme après une longue transe. Au moins, le devoir était accompli, et peut-être allait-elle enfin pouvoir fermer l’œil, pensa Alix.
Une vague nausée l’envahit. Elle eut l’impression que son corps répugnait à cet effort sexuel contre sa propre volonté, et Alix n’avait même plus envie de se redresser confortablement. Elle resta ainsi allongé, fermant enfin les yeux d’aise et ne prêtant aucune attention à son environnement. La dealeuse sentit bien un corps chaud se lover contre elle, mais sans réellement chercher à comprendre ou protester contre cette présence.

Alix dormit d’un sommeil de plomb. En fait, voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu une si bonne nuit, si paisible, sans le moindre incident pour la réveiller. Si bien qu’elle n’émergea que très lentement, malgré les attentions de Ran. La bouche pâteuse, et les paupières encore lourde, la dealeuse marmonna quelque chose avant de s’éveiller enfin, et de tomber nez à nez avec compagne d’infortune.

« Mgrmbl… Salut… Qu’est-ce qui s’passe ?... »

Question purement rhétorique. Alix sentit une douce chaleur en provenance de son entrejambe, la trique du matin pensa-t-elle, avant de s’apercevoir qu’elles étaient toujours soudées. Pas étonnant que la jeune femme ressente une sorte de moiteur à cet endroit, et une certaine raideur. Les évènements de la journée d’hier n’avaient pas donc pas épuisé les effets du fruit ? Au moins, la nausée était partie, et elle ressentait un simple engourdissement lié au réveil.

Si Alix affichait la tête de circonstance après un éveil matinal, les cheveux ébouriffés et les yeux gonflés, cela n’était pas le cas pour sa collègue. Plus elle observait Ran de près, plus elle avait l’impression que la lycéenne avait quelque chose de changé. Son visage était plus lisse, mieux dessiné, comme si on avait gommé quelques imperfections en une nuit. Etrange effet, pensa-t-elle, moi qui a toujours une tête de zombie le matin.

« Euh… T’veux bien te lever, s’t’plait ? J’voudrais éviter d’avoir une solide trique dès le matin… »

Etre coincée dans la féminité de Ran n’était pas désagréable, mais Alix tenait à obéir à leurs pulsions le moins possible. Ce qui allait être difficile quand la lycéenne paraissait si belle au-dessus d’elle.

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Cette rentrée ne m’inspirait pas beaucoup. Compte tenu des dernières semaines où j’avais passé mon temps à me battre avec d’abominables exercices scolaires, et à me faire tripoter par un professeur particulier… Non, décidément, lorsque je passais les grilles du lycée Mishimachin, impossible de me souvenir du nom correct, j’étais pleine d’appréhension. D’une parce que je venais juste d’apprendre à lire correctement, mais surtout à écrire, et franchement je n’étais pas du tout sûre de moi. Et à l’âge où j’étais, tout le monde savait lire et écrire depuis longtemps, non ?
Bref, c’était un peu humiliant de ramer sur ce genre de choses. Deuxièmement… Putain, mais c’est quoi cette uniforme ? Je marchais dans les couloirs propres en souliers cirés et une jupe. Une jupe ! Bordel ! Jamais je n’aurais cru devoir mettre une fichu jupe comme une pimbêche bourgeoise, et je maudissais le dingue qui avait inventé un uniforme pareil. Enfin, ma tenue n’était pas réellement ma préoccupation principale alors que j’entrai dans la classe qui allait m’accueillir toute une foutu année.

Ce qui arrive à mon troisième point : Je suis entourée de perverses. Doutzen, ma maitresse, je m’y attendais de sa part, mais elle m’avait déjà fichu dans les pattes d’un professeur perverse, cette Myumi. Celle-ci m’avait non seulement enseigné, mais s’était bien amusée à me coller un fichu plug dans mon pauvre petit cul, sans parler de cette invention diabolique à base de ventouses sur ma queue. Franchement, à m’incliner devant la classe, c’était une torture.

« Oui, M-… Senseï. » Corrigeai-je à temps en allant m’asseoir à côté de Doutzen.

Ah, la déformation du langage. Je m’assis avec un luxe de précaution, la faute à ce plug, plutôt carrément mal à l’aise à l’idée que les gens de la classe puisse comprendre ma situation. Il faut bien avouer que ces dernières semaines, et la situation dans laquelle je m’étais moi-même mise, était plutôt excitante. Mais tout de même. Si jamais j’avais une érection, là maintenant, aucune chance que la jupe la dissimule.
Autant dire que j’étais à la merci de Doutzen. Évidemment, ça stimulait inévitablement mon côté soumise, mais je n’étais pas une fichu exhibitionniste tout de même ! Déjà que Myumi scrutait mes réactions, je n’avais pas envie que pour ma première journée, tous les autres élèves apprennent que je me baladai le cul écartelé par un jouet. Quoiqu'il en soit, j’appréhendai réellement les intentions de ma maitresse, qui n’était jamais à court d’idées pour me tourmenter.

« Tendue, c’est le mot… » Murmurai-je à Doutzen, plutôt de mauvaise humeur et nerveuse.

Comme une élève classique, et comme j’en avais désormais l’habitude, je sortis mes affaires en lorgnant nerveusement sur les mains de Doutzen. Cette connerie de télécommande. Elle n’allait pas oser dès la première heure de classe… Elle en était bien capable pourtant ! Si jamais ma maitresse activait les ventouses à ce moment là, j’étais certaine de me taper un barreau pour le reste de l’heure.
Déjà que c’était vraiment limite à ce moment-là. Hé ouais, malgré ces dernières semaines, j’étais toujours aussi sensible quand on touchait à mes fesses, alors ce plug qui me malaxait, c’était ma limite. Je sentais déjà des picotements dans le bas-ventre. D’un coup, j’eus chaud. Je passais une main sur mon front, essayant de me concentrer sur le début du cours plutôt que sur cette épée de Damoclès prête à me tomber sur le coin de la figure.

« Maitresse… » Lui chuchotai-je discrètement. « S’il vous plait… Pas dès le début du cours… »

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La zone industrielle / Re : Deal [Alix Sable]
« le: jeudi 16 août 2018, 15:24:05 »
L’interminable soirée et son lot de surprises se terminait enfin. En y repensant, le développement de ce deal avait été plutôt inattendu, et même si l’affaire avec Yuri était vraiment morte et enterrée, n’était-je pas satisfaite de cette conclusion ? Oh que si, parce qu’en une seule soirée, j’avais expérimenté beaucoup de mes fantasmes de soumission en trouvant une maitresse. Ah, Doutzen…Une maitresse expérimentée et sexy, j’en oublierai presque d’avoir perdu du fric.

L’ivresse du moment peinait à s’en aller, et honnêtement, je ne réalisais pas encore les conséquences de ce que je venais d’accepter un peu trop vite. Ce qui traversa mon crâne à ce moment là, c’était seulement que j’avais une maitresse, et que je ne voulais pas la lâcher ! Je voulais que Doutzen s’occupe encore de moi dans l’avenir ! Ah, et aussi, c’était toujours ce fichu plug dans le derrière qui m’empêchait de penser correctement.

« Aww… » Gémis-je quand Doutzen retira enfin le gros jouet de mon pauvre cul endolori.

Les prochains jours allaient être difficiles pour s’asseoir. Mais en réalité, la douleur passa plutôt rapidement, et tous mes doutes sur le choix de devenir sa soumise s’effacèrent quand Doutzen me caressa tendrement. Ah, ce sentiment d’abandon, c’était pile ce qui me faisait fantasmer ! Je me sentis presque ronronner, à rester ainsi blottie contre les chaudes et douces cuisses de ma maitresse.

Cependant, alors que l’enthousiasme du départ s’effaçait peu à peu, il était peut-être temps de songer à l’engagement que je venais de prendre. Doutzen était une sacrée perverse, et je venais justement de lui donner mon cul à sa disposition. Littéralement, je veux dire. Brusquement ça me semblait être un business plutôt risqué, car dans quelle situation projetait-elle de me mettre ? La voilà qui projetait à présenter de me partager comme un simple objet avec ses amies.

« Hmm… J’sais pas trop… » Commençai-je, mais trop tard, la machine s’emballait.

Merde, Alix, dans quoi est-ce que tu t’es lancée ? Et pourquoi ça m’excitait autant ? Rien qu’à entendre le projet de ma maitresse, je ressentais des fourmillements dans mon bas ventre. C’est vrai que l’idée d’être entrainée là-dedans était excitante, mais je passais presque au rang d’objet et…Ça me faisait un peu flipper.

« Lycéenne ? J’sais pas si ça va bien marcher, j’sais pas écrire et à peine lire. »

Enfin, vu les projets de Doutzen, la lecture et l’écriture n’allait probablement être mon activité principale. Devais-je vraiment m’engager là-dedans ? C’était peut-être même trop tard pour faire marche arrière, maintenant qu’elle avait la preuve de ma passion pour la soumission. J’avais simplement une appréhension légitime sur les proportions que cette histoire allait prendre compte tenu des idées de ma maitresse.

Quant au reste de ses connaissances, qui étaient-elles ? Ouais, j’appréhendai d’être remise au main d’inconnus, mais d’un autre côté, c’était terriblement séduisant. Devenir la servante de Doutzen, vivre dans le luxe de la Terre, et la luxure de cette dernière. Celle-ci me confia un baiser, et une ultime question pour sceller notre nouveau deal. Je me mis un peu de temps à répondre. C’était la conclusion de notre rencontre, avec une proposition plutôt folle et pourtant dangereusement séduisante. Mais ce fut plus fort que moi.

« Oui maitresse ! » Lui répondis-je avec un sacré enthousiasme.

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