Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Messages - Alix Sable

Pages: [1] 2 3 ... 14
1
La faute incombait principalement à la godasse. Cette vieille paire de pompes ne n’avaient jamais porté chance de toute manière. Combien de fois m’étais-je prise dans ces fichus lacets défaits, combien de fois avais-je été sur le point de passer au travers de la semelle usée. Honnêtement, j’aurais mieux fait de m’en défaire depuis longtemps, pour mon propre bien, et ma foi, pour celui de Milano aussi.

« J’suis vraiment désolée, c’était un geste super con, j’ai voulu les virer et mon pied est parti… Ah putain, j’suis super désolée, ça va aller ? » M’inquiétai-je en me penchant vers lui.

Aucune femme n’était mieux placée que moi pour compatir sur un coup aussi vicelard. Mais en l’occurrence, celui-ci était bien involontaire, et je ressentais vraiment un énorme malaise après cette bourde. Moi et mon talent pour la sensualité, on repassera… Ne sachant que faire d’autre, et aussi pour ne pas aggraver les dégâts, je me contentai de tapoter l’épaule du Milano plié en deux.
Le soutien psychologique était un maigre réconfort dans ce cas-là, je le savais bien. Ce n’était jamais qu’un tapotement compatissant, une manière de dire « Je connais ça, mec, j’ai les mêmes », même si un pochon de glaçons aurait été plus approprié. L’idée d’installer un frigo me traversa vivement l’esprit mais, alors que j’imaginais la galère pour faire les branchements, le plat d’une main me gifla violemment la joue. Au point d’en retomber derechef dans le fauteuil, la face cuisante.

« Oook… Celle-ci était méritée mais… »

Ce genre de regard, je le connaissais bien. Une étincelle de pure colère noire, presque de meurtre, tout à fait celle que l’on m’adressait après avoir découvert le fond d’une de mes arnaques. Je ne me serai jamais attendu à la voir chez Milano. A peine commençai-je à me tasser au fin fond du canapé miteux, qu’il me bondit dessus, me renverse sur le côté et me colle avec force le nez dans le matelas.
J’émets un glapissement de surprise, mais la suite me coupe littéralement le sifflet. Milano m’empêche de me redresser malgré mes gesticulations, mais je sens nettement son autre main descendre sèchement mon froc. Un petit courant d’air m’informe aussitôt que je suis cul nu. Mon caleçon laisse tout échapper, mes fesses rebondies, le service au grand complet et ma dignité. Celle-ci s’évapore d’autant plus vite que je suis saisie malgré moi par une érection absolument prodigieuse.

« Aahein ?... » Emis-je bêtement en voyant les capotes pendouiller sous mon nez. « Woheuh… Oh.. Att… Hmpf ! »

La suite est étouffée dans les coussins poussiéreux du canapé, où mon indice allergène monte démesurément. Je devrais protester. Je devrais me débattre. Ne serait-ce que pour la forme, mais j’en suis tout à fait incapable. J’ahane, je couine, et j’ai chaud, très chaud en entendant la ceinture de Milano être débouclée. Cette fois, je sais bien ce qui m’attend, et à ma grande honte, au lieu de chercher à m’y soustraire, je demeure immobile en attendant la sanction.
Mon corps n’en fait qu’à sa tête de toute manière. Je cambre inconsciemment le dos, redressant mes fesses, alors que je sens quelque chose de chaud, et de bien dur se faufiler contre mon postérieur. Je frémis avec un petit bruit impatient. Enfin, il allait me prendre comme ça ! Me ravager le cul sauvagement !... Mon cœur bat tellement fort dans l’attente de la sodomie, que je l’entends résonner à mes oreilles mais, alors que son sexe se presse contre moi, l’instant d’après… Plus rien.

*Bordel, mais qu’est-ce qu’il…*

Le bassin de Milano heurte bien mon cul qui s’impatiente, mais aucune verge n’y rentre, seulement le claquement de la chair contre la chair. Ce con le fait exprès ! Il sait que je n’en peux plus d’attendre ça, et il me le refuse au dernier moment pour me rendre dingue ! La pression sur ma nuque diminuant, je me démène pour regarder derrière moi d’un air furibond, prête à engueuler copieusement ce type…
Qui n’est plus là. Une jeune femme inconnue se tient à la place de Milano, avec les mêmes vêtements, la poitrine et l’entrejambe complètement dénudée. J’en reste scotchée. La demoiselle lâche un des préservatifs, s’empare du téléphone de Milano, et le jette rageusement au sol aussitôt. Mon cerveau fait de la gymnastique. Cet arnaqueur avait déjà fait preuve de pouvoirs étonnants, et cette femme était exactement à sa place, avec les mêmes fringues, ce qui voulait dire…

« M-Milano ?... Putain, t’es… Une gonzesse ? Comment c’est... Ahaha… Je veux dire, ahaha… C-Comment… Ohahaha… Désolé mais là…AHAHA… C’est… »

Et c’était trop tard. Peut-être était-ce l’adrénaline en train de retomber, mais un fou rire impitoyable s’empara de moi. Milano était bien là, en version féminine, l’air ahuri du type qui s’apprêtait à me prendre en levrette mais qui n’a plus les moyens techniques pour le faire. L’absurdité de la situation m’empêche de calmer mon hilarité. A vrai dire, avec mon froc sur les mollets, un reste d’érection entre les jambes, et mon t-shirt ouvert sur mes seins, je n’étais pas bien glorieuse non plus.

Mais tout de même. Incapable de m’arrêter, je me bidonnais pendant plusieurs minutes avant d’être arrêtée petit à petit par d’atroces crampes d’estomac. Alix est absente quelques instants, veuillez la laisser reprendre son souffle avant de pouvoir émettre des paroles compréhensibles.

2
Deux minutes ! Après une bonne demi heure de supplice sur cette maudite table, deux minutes ne représentaient clairement plus grand-chose à ce stade. Bien malgré elle, Shidaru m’avait en quelque sorte soulagé de toute cette frustration accumulée précédemment, et je me sentais beaucoup plus d’attaque. Avec la queue certes, un peu plus douloureuse d’être si rapidement sollicitée, mais tout de même suffisamment remise pour satisfaire aux exigences de mes tortionnaires.
L’esclave exemplaire quoi ! La cyprine de Shidaru emplissait ma bouche, inondant ma langue de son goût délicieux et chaud, si bien que j’en oubliais presque la seconde de ces pestes en train de s’agiter sur mon sexe. L’une comme l’autre semblaient particulièrement apprécier mon corps, si j’en jugeai par les gémissements onctueux et les petits cris de plaisir emplissant la pièce.

Combien de temps cela continua ainsi ? J’en perdis le fil, tout occupé à satisfaire la provocatrice Shidaru dont les ardeurs étaient plus ou moins domptées par ma langue agile. Hé, je ne me débrouillais pas si mal, à faire serpenter ma langue entre ses lèvres intimes inondées !

« Mmhann ! » Gémis-je, à demi étouffée par le sexe sur ma bouche, alors que Youko se cambrait sous un orgasme.

Difficile de résister aux frémissements de la lycéenne sur ma verge, ses ondulations, l’onctuosité de sa mouille qui recouvrit mon bas ventre sous l’orgasme. Un petit cri étouffé plus tard, une légère cambrure de mon dos, et me voilà en train de jouir à mon tour ! Pour la deuxième fois d’affilé ! Et même pas une minute de repos pour moi, alors que Shidaru retire son entrecuisse de ma bouche luisante de cyprine pour remplacer sa perverse de collègue.

« M-maitresse, je… »

Bien entendu, je n’avais plus voix au chapitre. Doutzen me masqua la vue en venant lier ses lèvres aux miennes, en un baiser profond et vaguement humide, mais je n’avais pas besoin de voir pour comprendre ce que Shidaru projetait. Celle-ci grimpa au-dessus de mes jambes, agrippant fermement mon sexe encore raide, dégoulinant de mouille et de sperme, avant de s’empaler dessus sans cérémonie.
A la fois chaud, doux, et tout de même légèrement douloureux, je fis de mon mieux pour ne pas gémir sous cette seconde stimulation rapide. On n’avait même pas le temps de respirer avec des perverses comme ça ! Shidaru se mit en mouvement, empalée joyeusement sur mon sexe tendu qui semblait tout à fait lui plaire, si j’en jugeai par ses gémissements et sa danse fiévreuse. Quant à moi, je ne voyais rien, ce qui était bien dommage malgré les baisers de ma maitresse.

« B-bien m-mieux… Aaah…Hmm-mm… Cette… petite ch-chienne m’a… tellement… Aah… »

Étonnamment, le temps semblait passer bien plus vite cette fois-ci, même si j’aurais été incapable de compter exactement les minutes. Doutzen me masquait la vue, cajolant mes lèvres, alors qu’une main inconnue s’amuser à stimuler mon corps nue. Youko probablement. Celle-ci s’amusait à me pincer, me faire sursauter en touchant ça et là, et j’eus l’impression que mon sexe était si excité, si raide, qu’il allait enfler au point d’éclater.
Shidaru se mit à jouir bien plus vite que je ne l’aurais cru. C’est avec une certaine fierté de soumise que je l’entendais gémir, puis étouffer à grand peine un grand cri de jouissance, ses cuisses tremblantes s’agitant contre mes hanches. Youko gloussa entre deux caresses sur mon ventre.

*Et moi ?...* Songeai-je brièvement.

Le constat était clair. Shidaru se retira dans un bruit humide en haletant, mais moi je n’avais pas joui ! Mon sexe était toujours bien tendu, détrempé mais non soulagé, ce qui n’avait rien d’étonnant après explosé déjà deux fois. C’en était plutôt douloureux. Des mains vinrent caresser tendrement mon membre tendu, de simples petits attouchements qui n’allaient pourtant pas suffire.

« Wow… C’est une meilleure chienne que je pensais dit donc… » Soupira Shidaru. « Ça serait du gâchis de laisser ce gros truc bien dur comme ça… »

« Il faudrait au moins terminer le travail, la pauvre. » Sourit innocemment Youko.

Je ne pouvais qu’être d’accord ! Maitresse ne pouvait pas m’abandonner comme ça, pas maintenant, pas encore !

3
Le pire moment était passé… Du moins le croyais-je, et l’espérai-je bêtement. Mon débarquement dans ce lycée de la perversion était très récent, à peine quelques jours, et j’étais bien en peine d’imaginer l’ampleur de la débauche qui y régnait. Ces trois pestes notamment, avec leurs uniformes d’écolières présentables, leurs sourires innocents, se déchainaient sur ma pauvre personne. Et après le coup de l’abominable bonbonne d’urine, je craignais vraiment la suite des idées de Doutzen…

*Pucelle, mon cul ! C’est ça de m’avoir attachée pendant trois heures comme ça !* Hurlai-je mentalement.

La mention d’une réunion en fin de soirée m’inquiéta davantage que la situation présente. Qu’est-ce que ces folles prévoyaient ? J’étais partagée entre une légère inquiétude, et une profonde excitation renforcée par la position dans lequel je me trouvais actuellement. L’intimité de Shidaru me clouait le bec, là où une délicieuse mouille commençait à dégouliner sur le bout de ma langue, et je sentais en même temps quelque chose de doux et de chaud se frotter contre mon sexe.
Ces vicieuses profitaient de mon corps sans retenue ! Shidaru était en train de remuer sa croupe sur mon visage, le trempant d’un mélange de cyprine et de sperme, et je sentais un fort durcissement entre mes jambes à cause des caresses de sa collègue. Youko devait forcément se trémousser sur ma queue, ce qui m’excitait plus que de raison, probablement parce que je ne pouvais pas la voir dans cette position !
La vue m’était interdite, bouchée comme elle était par le bas ventre de Shidaru qui m’obligeait à la lécher, mais mon imagination faisait le reste, et je sentis une nouvelle érection se manifester. Exactement ce qu’attendait Doutzen pour me mettre sur le grill à nouveau.

« Mmmh ! » Gémis-je en entendant ses consignes.

Ma langue était coincée dans le minou de la lycéenne, mais grossièrement traduit cela donnait sans doute quelque chose comme ceci : « Non ! Pas encore ! J’veux pas rester là seule ! J’serai sage ! ». Clairement, la perspective de passer encore plus de temps attachée et incapable de faire cesser le plaisir des sex-toys vibrants dans mon cul, ce n’était même pas envisageable !
Nullement le temps de m’appesantir là-dessus, Youko me prévint de la suite, et je me concentrai sur ma tâche présente pour oublier les sulfureuses sensations. Lécher et cajoler le sexe de Shidaru trompa quelques temps mon imagination, mais il m’était totalement impossible de faire fi de la délicieuse sensation de chaleur, de douceur qui entourait étroitement mon sexe durci.

« Ahmm… Au moins, elle a un beau membre qui n’est pas décevant… » Précisa Youko, là derrière, ce qui fit glousser Shidaru.

« Faudrait déjà qu’elle tienne le coup plus de trente secondes. Aller, lèche mieux que ça, petite trainée ! »

Difficile de dire si ce fut le terme de trainée, ou la gifle que Shidaru m’asséna, mais je poussais un couinement pathétique qui la fit glousser d’autant plus. Je commençai à avoir une nette préférence pour Shidaru la provocatrice, peut-être était-ce simplement le ton cinglant, ou bien parce que j’avais une vue plongeante sur son corps nu en train d’onduler sur mon visage.
Quoiqu’il en soit, j’appréciai vraiment la manière dont la lycéenne me traitait, si bien que je redoublai d’effort pour lui faire plaisir, en oubliant quasiment Youko et tout le reste. Avec le temps, le plug entre mes fesses faisait presque partie de mon corps, au point qu’il m’était presque sortie de la tête, et je trouvai une sorte de réconfort agréable à être attachée ainsi à leur merci.

*J’vais faire mieux que deux minutes, z’allez voir…*

Ma langue visitait furieusement l’entrejambe de Shidaru, remuant lubriquement entre ses lèvres intimes, collectant l’onctueuse cyprine tout en revenant cajoler son clitoris de temps à autre. Des manœuvres qui n’étaient pas dépourvues de succès puisque je l’entendais gémir, et onduler sur mes lèvres, tandis que le goût de sa mouille se propageait dans ma bouche. Cela présentait également l’avantage de me faire presque oublier Youko empalée sur mon sexe rigide, ce qui me préservait d’un orgasme précoce cette fois-ci. Doutzen allait être fière de moi !
Désormais, une volonté farouche de me montrer à la hauteur m’habitait, d’être une parfaite esclave endurante qui pouvait faire plaisir à Shidaru, ma mai-… Doutzen. Oups. Ce n’était pas le moment de m’oublier en les confondant. Quoiqu’à ce stade, je me considérai comme la soumise de toute ces perverses infarles. En tout cas, je ronronnai d’aise en léchant l’intimité de la lycéenne, appréciant tout particulièrement d’être ainsi dans sa posture inférieure.

Pendant ce temps, les minutes s’écoulaient au rythme des mouvements de Youko sur mon sexe, des gémissements de Shidaru… Et moi je tenais le coup, fidèlement aux injections de ma maitresse !

4
Dommage, estimai-je en silence. L’envie de balancer une pique blessante quant à son physique n’ayant pas grand-chose de sauvage, me brûlait les lèvres. Mais je me retins au dernier instant. Milano n’avait clairement pas le profil d’une brute épaisse dont l’intention était de me casser le cul en deux. Non que cela me faisait envie, quoique... Au moins étais-je rassurée quant à la sauvegarde de mes dernières fringues non trouées par les mites voraces squattant ma baraque.
Les mains de l’emmerdeur se tardèrent pas à se montrer baladeuses, déclenchant chez moi frissons et gesticulations avides, à mesure que je les sentis remonter le long de mes flancs. C’est vrai, j’étais déjà dans un profond état d’excitation, et les pensées triviales à propos des fringues ou de cette relation aussi bizarre que soudaine, s’éloignaient peu à peu du champ de mes préoccupations.

*On dirait que c’est pas réel, qu’il va arriver un truc sans prévenir… J’espère juste qu’il va pas continuer à me flatter les cotes, je suis chatouilleuse à cet endroit là.* Songeai-je tandis que nos lèvres se cherchaient.

A dire vrai, mes baisers manquaient d’expérience, et étaient même carrément maladroits. Mes lèvres tremblaient en tentant de rattraper les siennes, s’ouvrant souvent dans le vide, pour aussitôt sursauter fébrilement au doux contact renouvelé de Milano. Tout concentré que j’étais à ne pas passer pour une truffe, j’en oubliai complètement ses mains en train de s’aventurer sur mes seins, qui n’avaient d’ailleurs pas beaucoup de matière à offrir.
De ce côté-là, la loterie génétique n’avait guère été généreuse avec moi, et s’était même bien foutu de ma gueule au niveau de l’entrejambe. Cette dernière tressautait vainement, prisonnière qu’elle était dans un jean bien trop serré pour elle et son postérieur rondelet. Je soupirai, ondulai sous les mains chaudes de Milano, décidant de carrément fermer les yeux pour mieux profiter des sensations. Et aussi pour éviter de voir son petit air fanfaron et sûr de lui…

Ce qui se révéla être une grossière erreur. Je rouvris brusquement les yeux en percevant le déchirement d’agonie de mon pauvre t-shirt, et un brusque courant d’air sur mon buste.

« Putain… T’es vraiment un… » Grinçai-je entre mes dents, me retenant de l’affubler d’une nouvelle volée d’insultes bien méritées.

Le chieur allait me rembourser ce foutu vêtement, j’en faisais le serment, mais pour l’instant, il se payait surtout ma figure. Je ruminai ma vengeance tandis que Milano ouvrait son manteau tout grand. D’accord, son agressivité m’avait décontenancé au début, et j’avais eu la réaction d’une pucelle effarouchée mais… Endosser à nouveau le costume de sale peste était aussi dans mes cordes.

« On verra, ça dépend du rachat… » Maugréai-je en le laissant défaire ma ceinture, partagée entre l’irritation et l’excitation.

Ma braguette céda avec tout le soulagement d’un barrage après une crue, ce qui dévoila une décevante culotte de sport de piètre marque terrestre. J’étais fauchée quoi ! Il ne fallait pas s’attendre à un ensemble dentelle élégante et porte-jarretelles sulfureux, mais juste de simples sous-vêtements pas chers et confortables. La lingerie en question se battait vaillamment à retenir une érection en passe de me coûter un nouveau trou dans mon porte-monnaie.

« Par contre, j’vois qu’il y a pas que moi dans cet état… »

La pénombre avait beau être gênante, j’apercevais tout de même une forte tension centrée entre les jambes de Milano, à en juger par les plis de son pantalon. Formant un sourire qui se voulait coquin sur mes lèvres, je redressai mon pied droit pour tenter de caresser cette bosse coupable. Geste qui se révéla complètement raté puisque ma posture ne me permettait pas de l’atteindre correctement, à part avec le tibia, ce qui perdait grandement de son caractère érotique.

Désireuse de maintenir l’ambiance, je secouai ma godasse qui n’était jamais très bien lassée, pour m’en débarrasser fissa. La pire idée du siècle.

*Foutu godasse, d’habitude elle… WHOOPS !*

A force de faire gigoter mon pied pour envoyer valser le godillot, j’heurte malencontreusement l’entrejambe de Milano avec ma jambe. Je sens mon tibia rencontrer soudainement un endroit à la fois chaud, dur et moelleux que je ne connais que trop bien.

« Merde ! Oh putain, j’suis désolé ! Je t’ai touché ? Oh merde, je t’ai fait mal ? » Hurlai-je presque en me redressant d’un air catastrophé.

Mais quelle conne ! Je me penche, inquiète, je scrute le visage de Milano dans l’espoir que le coup a seulement cassé l’ambiance et non autre chose, mais je crains le pire. D’autant qu’il s’agit vraiment d’une maladresse, non d’une agression comme avec les coussins, et surtout pas une bête vengeance pour le t-shirt. Une foutu maladresse quoi !

5
La délivrance, enfin ! Cette demi heure fut sans aucun doute la pire de ma courte existence, attachée, pénétrée, bâillonnée et contrainte à prendre ainsi un plaisir intense, et ce sans la moindre possibilité de me soulager, la faute à ce maudit cockring. Au moins, étais-je rassurée sur la redoutable créativité de Doutzen dans le domaine de la perversité. Le doute n’était plus permis, elle était véritablement la maitresse qu’il me fallait, et pire encore, la dominatrice que je commençai vraiment à craindre. Après cette rude leçon, je me sentais clairement la volonté d’un doux agneau.
Plusieurs paires de talons brisèrent le désespérant silence qui m’entourait, trois nouvelles voix se firent entendre dont celle de ma maitresse, que j’accueillis avec des gémissements et des gesticulations de soulagement. Traduction : J’ai compris, bordel ! Délivrez-moi ! Tout aurait été si simple alors, mais évidemment, ça ne l’était jamais avec Doutzen. Celle-ci était accompagnée de Youko dont je reconnus la voix après notre rencontre précédente, et une autre, inconnue.

*Oui c’est un foutu cockring ! Enlevez-moi ça pitié ! J’vais devenir-… Oh non pas ça…*

Comme si la torture actuelle n’était pas suffisante, voilà qu’une main délicate se mit à caresser doucement mon sexe, déjà maintenu au bord de l’explosion. Je hurlai plaintivement, désespérément, mais le sex-toy enfoncé dans ma bouche m’empêcha d’exprimer clairement des supplications… Quoique, avec mon corps qui se cambrait, sautillait et tressautait à chaque fois que l’on me touchait, mon état d’esprit était plus qu’évident à ce stade.
Doutzen vint me susurrer soudainement ces consignes à l’oreille. J’étais alors très occupée à hurler derrière le bâillon, à couiner lamentablement, alors qu’une langue chaude et avide titillait ma queue gonflée. Laquelle de ces trois perverses faisait ça ?! Je n’en avais aucune idée, et de toute manière, ça n’avait plus beaucoup d’importance puisque ma maitresse m’exposa soudainement le supplice lubrique qui m’attendait.

*Non ! Pas la pisse, c’est crade !* Hurlai-je dans ma tête, craquant complètement.

Mais c’était peine perdue, car on retira le gode de ma bouche pour y sceller l’horrible masque et, maigre soulagement, ces trois pestes retirèrent cette saleté de cockring et le bandeau aveuglant. J’eus au moins l’occasion de découvrir la troisième perverse de l’équipe. Magnifique d’ailleurs, avec un soupçon de provocation dans le regard qui ne me laissait pas indifférente, mais… En l’occurrence, j’étais davantage paniquée par le châtiment dégoûtant qui allait s’abattre sur moi dans un instant.
Je serrai les lèvres en sentant le liquide chaud se déverser dans le masque. Hors de question d’ouvrir la bouche, je ne pouvais pas, ça ne devait pas se produire ! Cette simple idée me levait l’estomac. Le dégoût ressenti me fit momentanément oublier ce qui se passait à l’autre bout de mon corps, jusqu’à Shidaru s’empale sans prévenir sur mon sexe libéré de son anneau. Une vive sensation de chaleur entoura cette partie de mon anatomie, serrée dans cette antre délicate qui…

Me fit jouir instantanément.

 J’échappai un malheureux couinement qui m’obligea à desserrer légèrement les lèvres, permettant à un soupçon d’urine de s’infiltrer dans ma bouche, mais je me forçai à la refermer aussitôt. Sous la pression, le masque commençait à déborder sur le côté, complètement saturé de liquide jaune.

« Mais !... C’est pas vrai qu’elle a déjà juté ! » S’écrira Shidaru, frustrée, en se redressant pour regarder ma queue pulser de belles quantités de foutre sur son entrejambe.
« Oh, elle devait vraiment se retenir avec tout ça. Eh bien, à mon tour alors ! » Gloussa Youko.

Shidaru n’avait pas l’air ravi de ma performance. Une généreuse quantité de sperme s’étalait sur ses lèvres intimes, ainsi qu’une bonne quantité dans le creux de ses cuisses nues, coulant même sur ses collants d’écolière. J’avais littéralement explosé à l’instant où mon gland avait touché sa féminité chaude, ce qui n’avait rien d’étonnant après toute cette frustration emmagasinée !

« C’est injuste ! Et regardez, elle refuse encore sa punition ! » Shidaru pointait les filets d’urine débordant du masque. « Tu vas me nettoyer ça ET me faire plaisir, sale chienne ! »

Cela aurait dû m’inquiéter. Mais à ce stade, j’étais bien trop concentrée à sceller ma bouche pour éviter de goûter à cet atroce liquide, plutôt que de me pencher sur les invectives de la jeune femme. Et d’ailleurs, tout s’enchaina très vite. A ma grande surprise, la belle Shidaru coupa la bonbonne d’urine pendant que Youko s’affairait à je ne sais quoi, et on me retira le masque de la bouche.
Le soulagement !... L’espace de quelques secondes. Je vis à nouveau Shidaru m’escalader pour se placer à cheval au-dessus de ma tête, un sourire sadique aux lèvres. Dans cette posture, j’avais une parfaite vue sur son entrejambe nue, et surtout, complètement dégoulinantes de sperme épais.

« Tu vas vu ce que tu as fait ?! » Shidaru en profita pour me gifler sèchement. « Tu vas me lécher tout ça comme une bonne salope. »

Qu’étais-je sensée répondre à cela ? Je n’eus même pas l’occasion de formuler la moindre argumentation, puisque Shidaru s’assit littéralement sur ma figure. Ma bouche entra en contact avec ses lèvres intimes, chaudes, douces et surtout souillée de foutre. Comme un réflexe de soumise, malgré l’humiliation, je me mis à les lécher, glissant tendrement ma langue dans son intimité, ce qui ne manquait pas de collecter mouille et… Le reste.

« Hmm… Parfait. » Shiradu m’attrapa les cheveux, et colla davantage son bassin contre mon visage. « C’est qu’elle a l’air d’aimer son propre sperme, vous avez vu ? Tu as vraiment trouvé une perle. »
« Je ne suis pas certaine que ce soit une bonne punition, dans ce cas. » Observa Youko, que j’avais perdu de vue à ce stade.

Je m’occupais de nettoyer l’intimité de Shidaru, la léchant consciencieusement en lui arrachant des gémissements, tandis qu’une main caressait délicatement mon sexe en train de se raidir à nouveau. Youko allait probablement s’empaler sur moi à son tour, se servir de mon corps comme un jouet.
Tout ce que j’avais sous les yeux, c’était le sexe de la lycéenne et son ventre frémissant qui disparaissait sous l’uniforme, tandis que ma langue se promenait à l’intérieur d’elle. Et honnêtement, c’était bien moins pire que la bonbonne…

6
Le rôle de peste rebelle me collait à la peau. Même dans cette posture indécente, à me faire malaxer le sexe par la plante de pied de ma maitresse, il m’était impossible de réfréner mes provocations. J’ondulai au sol, cherchant à frotter le bout de ma verge contre ses orteils chauds, ce qui créait de délicieuses sensations en plus de narguer Doutzen. Quelque part, j’étais véritablement curieuse de voir jusqu’à quel point était-il possible de la pousser.

« Mais non… maitresse… » Répondis-je innocemment.

Non, à peine ! Doutzen répliqua en pressant fermement mon érection, me faisant échapper malgré moi un léger ronronnement, avant de m’abandonner là pour farfouiller dans un placard. Qu’est-ce qu’elle comptait préparer au juste ? Je me retrouvais dévorée de curiosité à son égard, cherchant véritablement à savoir si elle  allait se montrer à la hauteur de mes espérances.
Car ce n’était ni plus ni moins qu’un mind game ! J’éprouvai comme une fierté bizarre d’être considérée comme une esclave difficile à mater, et il me fallait absolument découvrir si Doutzen était celle qu’il me fallait. Allait-elle enfin réussir à me clouer le bec ? Ou bien allait-elle lâcher l’affaire rapidement ? C’était tout l’intérêt de cette surenchère de provocations, et je la vis revenir vers moi, les bras chargés d’accessoires tous plus lubriques les uns que les autres.

« Oui maitresse ! » Répondis-je avec enthousiasme en m’allongeant sur la table conformément à ses ordres.

Honnêtement, tout cela prenait une tournure qui m’excitait plus que de raison. Doutzen se mit à littéralement me saucissonner à la table à l’aide d’un jeu de sangles, si bien que mon pauvre cœur commença à s’emballer. Être ainsi sans défense avait une saveur incomparable de luxure, et je brûlai de connaitre la suite sulfureuse. D’ailleurs mes pensées s’emballèrent déjà, l’imaginant me prendre ici et maintenant, enchainer les tortures autour de mon sexe déjà si malmené…

« Le quoi ? J’crois que j’ai pas encore ce cours-là, par contre j’veux bi- Hmpf !... »

Un gode me coupa la parole. Aveuglée par un bandeau doux, je sentis des cordes venir emprisonner mes seins, entourer mon ventre, maintenir mes jambes complètement écartées… Doutzen ajouta des pinces sur ma poitrine, ce qui déclencha chez moi un petit couinement douloureux, aussitôt suivi d’un soupir de plaisir quand elle enfonça un nouveau plug entre mes fesses.
Des bouffées de chaleur s’emparèrent de moi, et je sentis la pointe de mon sexe perler d’excitation. Finalement, ma maitresse était peut-être bien plus à la hauteur que je ne l’aurais imaginé… J’essayai de remuer mollement contre la table, une bien vaine tentative quand les cordes me retenaient alors que je n’avais même pas la moindre d’envie de m’y soustraire.

« Humpf ?! » Et qu’est-ce que c’était que ce bruit ? Doutzen prenait des photos ?!

Difficile de protester plus clairement avec la bouche occupée, et le démarrage des vibromasseurs m’arracha de toute manière, un cri étouffé. Hors, la voilà qui me laissait là ! J’entendis vraiment la porte s’ouvrir puis se verrouiller, me laissant dans le silence presque complet si ce n’est le léger bruit des jouets. Ce coup là, je ne l’avais pas vu venir…! Je tentai de gesticuler légèrement, mais les cordages étaient trop serrés, et cela ne faisait qu’enfoncer davantage le plug entre mes fesses.
Je poussai un profond soupir, me forçant à demeurer calme. Bon, Alix, ce n’est jamais qu’une demi-heure, il suffit de serrer un peu les dents jusqu’au retour de Doutzen… Si les trente premières secondes furent effectivement supportables, ce ne fut pas le cas des vingt-neuf minutes et trente dernières secondes ! Les vibrations remontaient le long de mon sexe, complètement verrouillé par l’anneau à sa base, et le moindre sursaut faisait remuer le gode à l’intérieur de mon cul.

*J’y arriverai pas… J’vais devenir dingue, c’est pas possible… Pourquoi j’ai pas fermé ma gueule, bordel de bordel…*

Une véritable torture. Mon corps remuait parfois de lui-même comme pour échapper aux stimulations, empirant encore davantage la situation, et je me retrouvai rapidement en sueur à baver sur le gode dans ma bouche. Depuis combien de temps était-je ici ? Une éternité ! Quoique je fasse, quelque chose me touchait, me caressait, me pinçait, si bien qu’au bout d’un moment, même ma respiration exacerbait l’insupportable plaisir…
Ce serait sans doute agréable si, à mon grand désespoir, Doutzen ne m’avait pas collé ce cockring ! Je n’avais même plus aucune notion du temps, peut-être quelques secondes s’étaient écoulées, peut-être une dizaine de minutes, comment le savoir ? Mon esprit hurlait qu’on le délivre de cette punition, bien méritée pourtant, qu’on me détache, qu’on m’encule, qu’on me fasse jouir ! Peu importe, tant que ça s’arrêtait, sans quoi j’allais devenir complètement cintrée.

« Humm !!! » Hurlai-je derrière mon bâillon, au bord des larmes, et la verge prête à exploser.

La porte ! Je l’avais entendu, quelqu’un était rentré ! Je gémissais pitoyablement, la peau trempée de sueur, un filet de bave s’échappant de mes lèvres, et le sexe dégoulinant de désir. Était-ce Doutzen, ou quelqu’un d’autre ? A ce stade, je n’en avais plus rien à cirer, plus aucune honte, pourvu que l’on me délivre de cette punition ! En particulier les vibromasseurs, je ne pouvais plus supporter ces stimulations sur la queue, et qui se répercutaient ensuite le long des cordes.

Mon corps était littéralement en feu. Je couinai pathétiquement, en espérant que l’on comprenne le message : Je ferai n’importe quoi pourvu que l’on me fasse jouir !

7
Là, vraiment Alix, tu y es sans doute allée un peu fort. Ce fut exactement ma pensée lorsque Doutzen se redressa d’un air furibond. Refuser sa sodomie tant souhaitée par ma maitresse était déjà très punissable, mais rajouter une moquerie délibérée avec ça… Moi et ma grande gueule décidément. Certes, cette punition était amplement méritée, en plus d’être ce que je recherchai, mais je savais combien la lycéenne pouvait se montrer particulièrement stricte et peut-être même un peu violente.
Cette fois, mon cul allait prendre cher ! J’étais désormais divisée entre l’excitation de la découverte, de la surprise, et la crainte d’une douleur bien trop forte à mon goût. Après tout, mes premiers débuts dans le sadomasochiste n’avaient pas été un franc succès, et ils ne m’avaient même pas du tout laissé un souvenir mémorable. Je me replaçai à genoux, attendant sagement que Doutzen termine de fouiller ses affaires, dévorée par la curiosité et un début d’excitation.

*Qu’est-ce qu’elle va me sortir ? Ferme ta gueule, Alix, c’est pas le moment d’en rajouter…*

Un cockring, et une laisse ? Je ronronnai presque quand ma maitresse me les enfila comme une parfaite petite chienne à ses pieds. Ouf, honnêtement, je m’étais imaginée bien pire et je me mis à quatre pattes avec un certain soulagement. Ce dernier fut de courte durée par contre, vu que ma maitresse se rhabilla en m’insultant copieusement et me traina en-dehors du placard. En public ! Mon cœur s’emballa au moment où nous franchîmes la porte, mais à mon grand soulagement, le couloir était désert, et il n’y avait donc personne pour admirer mes fesses nues.
La marche à quatre pattes est plus compliquée que l’on se l’imagine, surtout quand on se balade avec un plug anal, un cockring, une énorme érection, et qu’on nous oblige à descendre des escaliers. Mais Doutzen, qui était habillée elle, n’en démordait pas et tirait sur ma laisse dès que je faisais mine de ralentir un peu la cadence. Nous longeâmes des pièces inconnues, j’étais nouvelle ici de toute manière, jusqu’à s’arrêter devant une porte similaire que ma maitresse déverrouilla aussitôt.

« Ah… Oh… » Dis-je bêtement en découvrant une véritable antre du masochisme.

Très honnêtement, je n’avais aucune idée de l’usage de la moitié de ces trucs. Bien évidemment, je pouvais supposer que l’on s’attachait ici et là, qu’on flagellait avec ci ou ça mais…

« Ça sert à qu-… Ouhap ! »

Doutzen m’avait propulsé sur le cul sans crier gare. Le plug s’enfonça à nouveau dans mon postérieur, ce jouet qu’on ne m’avait pas retiré depuis des lustres, et m’arracha un couinement subite. Le regard à la fois pervers et furieux de ma maitresse m’informa que, décidément, j’allais passer un bien mauvais moment. Ou bien un délicieux moment à me faire torturer par ma somptueuse maitresse, tout ça restait à voir !

« Ahan… Oui… Han maitresse… »

C’était difficile d’articuler quand un pied, franchement sexy, vous écrasait sournoisement le pénis. Hors, je dois bien avouer que cette situation m’excitait terriblement. Etant plaquée dos contre le sol, le moindre mouvement de Doutzen remuait davantage le plug fiché dans mon fondement, et faisait remonter de délicieuses sensations dans tout mon corps. Si bien que je me retrouvais à gesticuler moi-même sur le sol, en gémissant de plaisir, soumise au pied de ma maitresse.

« Hmm… Qu’est-ce que vous allez me faire… faire à votre pute, maitresse ? » Parvins-je à articuler en admirant la jambe fuselée de Doutzen martyriser mon érection.

Je remuai le bassin sur le sol comme un asticot, finissant par utiliser malgré moi le pied de Doutzen pour me masturber, en frottant mon sexe contre ce dernier. Quelle image devais-je donner ! Je me faisais brutaliser, plaquée et écrasée au sol, un jouet dans le cul et un anneau autour du sexe, mais pourtant, j’étais incroyablement excitée… C’était plus fort que moi !

8
Une vague d’appréhension me submergea progressivement. Me confesser à Milano n’était sans doute pas l’idée la plus brillante de la soirée, mais alors pas du tout, et son brusque volte-face ne fit que renforcer ce sentiment. Il me dévisageait avec un air carrément inquiétant, et ce pendant deux bonnes minutes de silence inconfortable, comme une fouine reniflant un paquet de chips abandonnés. Flippant. On entendait presque les rouages de sa cervelle grincer à ce stade, et je commençai à me demander avec inquiétude, quelle genre de réflexions tordues allaient émerger de cette caboche.

« Qu-quoi ? Mais non, j-je… euh ne-pfmpf-afanon-nonon… et hmpf… C’est… Mais arrête !... »

Argument béton s’il en est. La seule partie intelligible de cette remarquable plaidoirie, se résumait plus ou moins avec cette injonction maladroitement illustrée par un regard vers le concerné : Arrête de me pointer avec ton putain de doigt ! Seulement voilà.  Ma langue s’empêtrait dans ma bouche, en même temps que je me trémoussai pour cacher cette fâcheuse érection, et je ne parvenais pas à articuler le moindre mot correctement pour protester. C’est vrai quoi, rien dans tout ça n’était vrai ! Enfin…
Et voilà un Milano à la limite de l’hystérie. Tout content de profiter de ce point faible révélé, l’emmerdeur enchaine les révélations complètement fantaisistes. Car merde ! J’avais peut-être effectivement un très gros fantasme sur la soumission, mais de là à une humiliation publique au milieu d’ivrognes puants… Non, tout de même, il exagérait ! J’avais ma dignité, un certain standing, mais pas la capacité à la défendre puisque ma bouche devint sèche comme du papier de verre.

« Non… Mais non ! A-arrête hein !... Ils étaient trop crades… Faut pas abuser… » Balbutiai-je tandis qu’il réduisait de plus en plus mon espace vitale.

Honnêtement non, me farcir les chibres malodorants d’une bande de piliers de bar dégueulasses, ça n’avait jamais été mon intention, et je soupçonnai que Milano en rajoutait délibérément des caisses pour me mettre dans l’embarras. Ce qui fonctionnait à merveille. Je rougissais confusément, me tassant dans le dossier du canapé comme un chat dans une cage de transport, et j’avais grand peine à réfuter des accusations pourtant totalement fausses.
Mais pourquoi, Alix, pourquoi ? Eh bien parce que ce revirement de situation m’excitait. Que ce soit les sous-entendus graveleux de Milano, ou bien l’attitude qu’il prenait pour me les balancer à la figure, tout cela me donnait des bouffées de chaleur. Je tâchai de fuir le contact visuel, trouvant un intérêt soudain au plancher vermoulu, mais il vint me saisir avec force au niveau du menton, ce qui m’obligea à affronter son regard.

« Non ! Ok, j’ai peut-être des… mais… » Marmonnai-je d’une voix progressivement mourante.

Sans doute était-ce l’injure qui acheva de briser ma résistance, mais je fus complètement incapable de résister à la traction qu’il m’imposa alors en saisissant fermement mon poignet.

« Ok, ok, je… suis un peu excitée par la situation mais… Erhm… » Tentai-je de me défendre tandis qu’il me collait soudainement la main sur la bosse entre mes jambes.

Ce contact forcé m’arracha un couinement aigu et pas très glorieux. Après avoir passé autant de temps à nous chauffer mutuellement, parfois involontairement devrais-je dire, ce fameux pli de froc avait pris des proportions alarmantes. Toutes les meilleures excuses ne suffiraient pas à sauver les apparences à ce stade, et ma cervelle se heurtait à un épais mur d’excitation sexuelle.
Et puis à quoi bon résister ? Milano n’était pas si déplaisant physiquement, malgré sa proportion à me casser les noisettes à longueur de temps, et maintenant que le rideau était tombé… Ma résolution prise, je réussis aussitôt l’exploit de rougir encore davantage, vers un rouge pivoine heureusement atténué par la pénombre ambiante.

« Ok, ok, ok… » Répétai-je comme pour me rassurer. « T’as raison mais euh… Evite de m’arracher mes fringues, j’ai plus assez d’budget pour les remplacer… »

C’est vrai quoi, il ne faut pas non plus oublier l’essentiel dans la vie…

9
Complexe d'études secondaires et supérieures / Re : L'École du Sexe [Alix Sable]
« le: mercredi 05 décembre 2018, 22:18:47 »
Les souvenirs lubriques de notre deal ne cessaient de parasiter mes pensées tandis que, agenouillée entre les cuisses de ma maitresse, je lapais consciencieusement la mouille de son dernier orgasme. Ah, cette fameuse soirée pas si lointaine ! L’inoubliable nuit où elle m’avait mis à quatre pattes, sodomisée, tenue en laisse et même fait aboyer, accomplissant là mes pires fantasmes de soumise… D’un côté c’était légèrement différent, mais de l’autre, cet intermède dans le placard à balais du lycée me rappelait furieusement cet épisode en bien des aspects…

*Merde… J’suis encore en train de délirer sur une punition…*

Hors, avec cette folle imagination, venait l’inévitable raideur croissante entre mes cuisses. A vrai dire, je ne m’étonnai même plus de mes propres pensées lubriques, comme si l’idée de n’être plus qu’une esclave sexuelle en attente des pires perversité de sa maitresse, devenait parfaitement normal. Les mains posées sur les genoux, je hochai la tête vers Doutzen pour appuyer mon affirmation précédente.
Oh que oui, je pouvais la faire jouir, j’en étais convaincue ! Mais d’un côté, pareil culot n’allait pas rester sans réponse, et je savais que ma maitresse ne manquerait pas de me le faire payer. Pari gagné puisque, pendant que je demeurais immobile et à genoux comme une parfaite petite soumise, Doutzen concocta son prochain défi en récupérant sa montre. A croire que les épreuves en temps limité étaient décidément ses favorites !

« Oui, maitresse, je-… Aaahen… » Commençai-je avant d’être sournoisement coupé par une pression sur le sexe.

Les consignes étaient données, l’épreuve était claire, et si la perversité de la situation n’avait pas suffit à me provoquer une belle érection, les fesses exposées de ma maitresse le firent. Je tendis les mains pour venir caresser le somptueux postérieur de Doutzen, la queue tendue à m’en faire mal, quasiment dans un état second. Minute, Alix ! Une seconde de plus, et je perdais complètement de vue ma première intention.
Mon idée de base était en effet de me faire punir, et dans ce cas, devais-je réellement obéir aveuglément ? Ou bien provoquer ma maitresse pour me faire punir fortement, selon ses propres mots ? Tu parles d’un dilemme ! Mais ces fesses… Je me mordillai les lèvres, puis finalement, après une longue hésitation, je commençai à embrasser son postérieur, glissant ma langue lentement le long de son fondement, la léchant avec une langueur toute provocatrice.

« Mmmhaaah… » La traduction de ce gémissement baveux était claire : Je vais désobéir, et bien en profiter !

Le choix était simple. Soit je devenais la plus obéissante des esclaves en suivant les consignes à la lettre, soit… Je me comportai très mal pour obtenir une punition tant désirée. Mais dans un sens, avais-je réellement le choix ? Ma petite expérience m’avait justement apprise que Doutzen prenait un malin plaisir à retourner mes dires contre moi, et au final, n’aurais-je pas obligatoirement tort en demeurant obéissante ?
Mes options demeuraient plutôt limitées, sinon inexistantes… Confortée dans mon plan, je léchai pendant plusieurs longues minutes le joli cul de Doutzen, en sachant pertinemment qu’elle n’avait pas encore enclenché le chronomètre. Les règles étaient les règles après tout ! La simple pensée que j’encourrai une forte punition m’excitait, et c’est avec une très belle érection que je me redressai finalement derrière ma maitresse après l’avoir copieusement léchée.

*Finalement, j’crois que j’préfère être la plus vilaine des esclaves, c’est plus amusant…*

Doutzen était tout comme moi, une grande amatrice de sodomie, et ma conscience me soufflait que la narguer de ce côté-là risquait de me causer de sacrés ennuis par la suite. Peine perdue pour ma conscience, j’étais bien décidée à pousser le vice, et commençai à frotter mon sexe entre les fesses de ma maitresse… Et rien de plus ! Pendant plusieurs minutes la narguai-je ainsi, glissant ma verge bien durcie le long de sa raie, effleurant son petit trou en faisant mine de la pénétrer, mais sans rien faire.
Une véritable torture, du moins, l’espérai-je ! A ce rythme, Doutzen n’aurait jamais son compte de sodomie, et j’étais la première à m’en douter. Au bout d’un temps exagérément long, je poussai légèrement, faisant entrer juste le gland dans son fondement… A peine quelques secondes avant de le retirer dans le but de la chauffer, et pire, de la frustrer !

« J’y arrive pas maitresse… J’ai une crampe en bas du dos… » Dis-je soudainement d’un air faussement désolé pour accompagner ma piètre excuse.

Pire insolence…

10
Récompense ou punition. Je commençai honnêtement à me demander laquelle de ces deux options serait ma favorite et si, au fond, l’une ou l’autre changeait grand-chose. C’est vrai quoi, tu parles d’un dilemme ! A choisir entre une récompense lubrique, ou une punition sexuelle, mon cœur balance, même je dois avouer que les punitions me tentaient davantage jusqu’à présent. Exactement le genre de pensée d’une petite pute soumise, pensai-je en cajolant la chatte de ma maitresse du bout de la langue.
Ah, la punition ! Ça y est, l’esprit se met encore une fois à délirer, et je vois d’ici le tableau… Doutzen me liant sur une grande table, faisant venir d’autres déléguées de classes armées de faux chibres, relevant ma jupe, retirant le plug… Oups, des picotements se manifestent entre mes jambes, et je suis obligée de chasser ses pensées hautement lubriques avant de ruiner tout le travail précédent ! Ma maitresse s’était sacrifiée, si l’on peut dire, pour briser mon érection précédente, ce n’était pas le moment d’en avoir une autre…

*Quoique, à ce rythme…*

La mouille de ma maitresse s’écoulait en abondance sur ma langue, et sans l’épuisement de mes deux orgasmes précédents, nul doute qu’un beau barreau serait de retour. L’orgasme de Doutzen était un impératif ! Sans quoi, une autre érection me vaudrait une punition, et… Oh, minute. Mon esprit marqua un moment de silence. Argh ! Si seulement ce plug arrêtait de vibrer ne serait-ce qu’un instant… Alix, concentre-toi sur une seule tâche à la fois, m’intimais-je.
Doutzen gémissait comme jamais, et il faut bien avouer que j’en ressentais une certaine fierté. Ma langue serpentait entre ses lèvres intimes, je la repliai, courbait, avant de suçoter les endroits sensibles comme me l’avait bien appris la senseï. En tout cas, mon intuition était effectivement la bonne. L’index qui gigotait à présent entre les belles fesses de ma maitresse lui déclenchait à chaque mouvement un nouveau couinement onctueux.

« Mmuah… C’est que j’commence à bien vous connaitre, maitresse ! » Glissai-je entre deux coups de langue avant de repartir à l’assaut.

Au moins, était-ce là une forme de récompense que de satisfaire sa maitresse. L’orgasme de Doutzen fit dégouliner un flot de cyprine que je m’empressai de savourer avec de lubriques bruits spongieux. Je léchai encore son intimité, lentement, tendrement, caressant ses jambes fuselées et remuant l’index dans son fondement. De quoi l’accompagner au paradis ! C’est qu’on est une esclave consciencieuse ou on ne l’est pas, après tout.
Quant aux cours, ils m’étaient complètement sortis de la tête. Depuis combien de temps étions-nous sorties ? J’embrassai les cuisses encore frémissantes de plaisir de ma maitresse, léchant encore son intimité de temps à autre, appréciant les ondes de chaleur que l’orgasme lui procurait. J’étais bien ici, à genoux entre les jambes de Doutzen, plus aucune envie de sortir ! Et histoire d’enfoncer le clou de l’arrogance, je levai les yeux vers la lycéenne, lui adressant un sourire insolent.

« J’suis sûre que j’suis la meilleure des esclaves, j’peux vous faire jouir en un clin d’œil, maitresse ! »

Récompense ou punition ? L’un dans l’autre, si je ne parvenais pas à avoir ma récompense, j’aurais bien une punition ! Mais n’était-ce pas exactement ce que je recherchais… Cette fois, le dilemme revenait à Doutzen !

11
Le cinquième coussin poussiéreux voltigea dans les airs, décrivant un arc de cercle en plein dans l’œil de Milano, exactement au moment précis où je commençai à regretter mon coup de sang. Cet accès soudain de colère était, somme toute, plutôt inhabituel de ma part… Pourtant tout à fait légitime ! Mais regardez donc cet air de crétin heureux, satisfait de s’être bien moqué de ma perturbation à l’entrecuisse ! Ne serait-ce que pour chasser ce sourire insolent, Milano méritait bien de se prendre quelques projectiles dans le pif, et cela avait au moins le mérite de me défouler.

« Hinhin, bien f-… »

Un ricanement qui tourna au couinement surpris quand l’une de mes propres armes, un coussin dodu, fit son grand retour en plein dans ma tronche. Le nez rougi et les yeux larmoyants à cause de la poussière, peut-être étais-je réellement allergique après tout, je me sentis trainer sur le sol à vitesse modérée. Il est vraiment pas musclé, notai-je bêtement durant le trajet cul par terre. Je n’avais franchement rien à dire sur le sujet, n’étant pas moi-même une poids lourde. Ce qui était plutôt heureux pour lui d’ailleurs.
Me voilà collée de force contre le mur, sale lui aussi décidément et, au milieu du nuage allergisant, je vois un Milano furieux et à deux doigts de m’éternuer dessus. Cela aurait pu être comique, et si mes pensées n’étaient pas en train de s’emballer, je lui aurais certainement demandé s’il désirait un mouchoir. Car l’arnaqueur me colle tant contre la paroi, nos corps si proches, nos souffles entremêlés, la chaleur de son visage contre le mien… Que je ne peux m’empêcher de me mettre à délirer. La raideur entre mes jambes reprend de la vigueur et se met à nouveau à tirer sur mon pantalon.

*Ça y est… Il va me plaquer face contre le mur, m’arracher la culotte et me prendre sauvagement par…Aaah…*

Aaah. Non, en fait. Je sens quelque chose de pointue me titiller l’entrecôte, et en comprenant qu’il s’agit d’une lame, tous mes fantasmes sont douchés. Cette position a beau éveiller en moi mes pires penchants de soumise, tout ce que je récolte, c’est un petit couteau émoussé et un Milano retenant à grand peine une toux. La déception. Je me tins coite, comprenant qu’il était bien plus vexé par mon bombardement de literie que je ne l’aurais d’abord imaginé.
Je ravalai ma salive sans dire un mot. Être menacée par un couteau, ce n’était pas du tout une première dans ma profession, et dans ce genre de situation, mieux valait fermer sa gueule ou alors bien choisir ses mots. Ce que je pouvais difficilement faire avec le souffle court, la voix enrouée par l’attente d’un fantasme qui ne viendrait pas, et de nouvelles bouffées de chaleur inopportunes. Loué soit la pénombre d’ailleurs, le rouge écrevisse de mes joues et la tension dans le pantalon devaient passer inaperçus !

« Ok, ok… » Lâcha-je finalement en hochant la tête, juste après avoir rassemblé suffisamment de salive pour articuler correctement.

Merde, moi et mon imagination débordante ! Alors que Milano me lâchait finalement, je m’évertuai à chasser les images lubriques à base de sexe surprise contre le mur, en réajustant stratégiquement mon pantalon. Je passai nerveusement une main dans mes cheveux bleutés. Le voilà qui recommençait à lancer ses fameux coussins, avec un air étrange sur le visage… Devrais-je dire, blessé ? J’en serai sûrement sur le cul sans l’appui du mur.
Nous nous étions tant cherché et balancé des fions à la figure, que pas un seul instant il m’était venu à l’idée que Milano puisse avoir des sentiments. La culpabilité m’envahit l’espace d’un instant. C’est vrai que je pouvais me montrer une véritable pimbêche, souvent même, et que malgré ses penchants d’arnaqueurs, il s’est plutôt montré sincère.
Milano se mit à empiler les coussins, et j’en profitai pour m’asseoir plus confortablement, tandis qu’il cherchait à dissiper le malaise. Mon coup de fringale m’était quasiment sorti du crâne.

« Bon écoute… » Commençai-je en croisant les jambes. « J’étais en colère et j’me suis foutu d’toi auparavant, mais… Voilà, je suis désolée. Et arrête de remuer la poussière, si il y avait de la bouffe ici, elle serait déjà bouffé par les cafards. »

Présenter mes excuses n’était pas non plus dans mes attributions et, pour être complètement honnête, si la nuit n’était pas remplie de coupe-jarrets, j’aurais déjà pris la fuite en sortant de la cave. Mais puisque nous étions plus ou moins coincés ici, pourquoi ne pas jouer un peu la sincérité ? Milano semblait disposer à l’être en tout cas, il ne me restait plus qu’à faire un minimum d’effort.

« Ouais bah, confession pour confession… Me faire plaquer contre un mur, ça commençait à me mettre dans l’ambiance… » Avouai-je d’une petite voix gênée.

Milano allait probablement me prendre pour une fille bizarre. Je dois bien avouer que me faire menacer de mort n’avait pas pour habitude de m’exciter, mais à force de nous chercher toute la soirée, ce coup-ci, j’avais vraiment cru… Je toussotai pour chasser la poussière autant que ma confusion, me tassant autant que possible dans le canapé nouvellement confortable. Et ce pli de pantalon qui ne partait pas…

12
Ce fut comme si la cave toute entière s’était transformée en une étuve. A mon tour d’être prise d’intenses bouffées de chaleur remontant sous mon pull, faisant perler mon front et mes joues cramoisies tandis que je renâclais loin de Milano. Une petite voix au fond de moi m’avait pourtant prévenue : Alix, ton idée était débile, cette connerie va te revenir dans la figure, t’es dans la merde.
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette sale petite voix avait eu raison sur toute la ligne, et que ce baiser m’avait totalement prise de cours. Hé quoi, je voulais juste le mettre mal à l’aise, jamais je n’aurais cru que cet arnaqueur irait jusqu’au bout ! La langue rêche comme du papier de verre, me voilà bêtement recroquevillée à l’autre bout du canapé, masquant tant bien que mal la coupable déformation de mon pantalon.

« Je… Euh... »

Excellente réponse, Alix, de mieux en mieux. Mais quelle truffe ! Si je n’étais pas aussi tétanisée qu’un escargot rhumatisant avançant à cloche-pied un jour de grand vent, je me serais sans doute giflée d’être aussi bête. Cela dit, la manœuvre avait plus ou moins fonctionné, dans la mesure où Milano était effectivement gêné, voire particulièrement vexé si j’en juge par son regard assassin.
Quelques rouages se mirent à tournicoter dans ma cervelle grillée. Vexé, lui ? Non… Enfin, peut-être que si. Les implications me laissèrent une fois de plus, réellement sans voix, car cela ne pouvait signifier qu’une chose : Milano avait été sincère l’espace d’un instant, et je lui plaisais vraiment. La révélation rajouta encore à ma paralysie. Honnêtement, je ne savais plus trop où j’en étais à ce stade.

« Quoi mon problème ?! C’est toi qu’à commencé à… à… parler de mon anatomie !... J’voulais juste t’emm-… »

Ma voix monta un peu trop dans les aigus pour être honnête, et se coupa sitôt le changement d’attitude de Milano. La vérité est que je commençai juste à me rendre compte à quel point mon comportement avait été stupide, voire carrément odieux. Une véritable pétasse. Ce que j’étais bien trop souvent d’ailleurs, il fallait bien l’avouer, et l’affront que je lui avais fait, était effectivement en train de me revenir en pleine face.
La démarche et le sourire du casse-pied prédisaient que mon petit secret honteux venait d’être éventé. Ma marge de manœuvre se réduisait aussi vite que mon espace vital sur ce canapé, et je tâchais de trouver la meilleure parade à la situation. En vain. Ma bouche marmonnait bien quelques vagues dénégations, mais ma cervelle embrouillée ne parvenait pas à démêler suffisamment d’arguments valides.

« Non… C’est juste… Un pli du froc. Quand j’ai les genoux pliés… Hmm, ça fait ça… » Tentai-je maladroitement tandis que je serrai d’autant plus les cuisses pour cacher cette fameuse pliure.

Piètre défense s’il en est, presque aussi gênante que cette proximité imposée par Milano. Mais le pire était à venir. Juste un baiser ?! J’en restais sans voix. Littéralement. La bouche entrouverte, les sourcils légèrement froncés, aussi estomaquée que si la reine de Nexus chevauchait un dromadaire en tenue de clown sous mes yeux. Le premier choc passé, je plissais le regard, m’orientant doucement vers la phase de négation.
Non, non, non… Devais-je comprendre qu’il s’était, une fois de plus, payé ma figure ? Que je m’étais autant embarrassée pour des prunes ? J’allais finalement lui balancer une injure bien sentie à la figure, avant que la limite de ma condition ne me rattrape. C’est-à-dire le bord du divan. Forcément, à force de reculer de frayeur, je ne perçus que trop tard rebord mou du meuble se plier sous mes fesses.

Pendant un instant, mes mains cherchèrent à s’agripper à quelque chose, au dossier, à l’accoudoir, à Milano… Ah non, surtout pas lui ! M’effondrer sur le sol avec ce crétin par-dessus, ce serait le pire cliché qui soit ! Et boum ! A peine cette pensée idiote traversa ma caboche qu’il était trop tard, et que mon derrière fit connaissance avec le plancher plein de poussière et de moisissure. Un contact assez rude. J’échappai un juron bien senti, mais ce n’était rien en comparaison du regard noir que je lançai vers Milano tout en redressant et en massant mon cul endolori.

« Putain… Espèce d’enflure… » Crachai-je en cherchant quelque chose, n’importe quoi, à lui lancer.

Mes mains tombèrent assez rapidement sur quelque chose de mou, à savoir les coussins manquants mais crasseux du canapé, empilés et oubliés là sur le sol.

« Connard ! » Un premier coussin sale vola vers sa tronche.
« Sale troufion ! » Un second coussin s’envola en même temps que l’injure.
« Chiasse d’égout ! » Un troisième décolla aussi vite que mon répertoire d’insultes diminuait en créativité.
« Espèce de… de… » Un quatrième s’envola vers sa tronche, mais si le besoin de lui lancer des objets dessus était aussi fort, l’imagination n’y était plus.
« …CON ! » Concluais-je d’une voix criarde en lui balançant le dernier coussin qui me restait.

13
La sonnerie résonna bruyamment dans le couloir encore temporairement vide, mais malgré cela, je ne l’entendis qu’à peine. Surprenant à quel point ma honte et la hantise d’être surprise s’étaient évaporées à l’appel de la luxure. La faute à Doutzen bien entendu. Faute partagée par Ichtora-senseï, les deux pestes n’ayant pas lésiné d’efforts pour m’habituer à un tel comportement, et je dois bien avouer que cela avait parfaitement fonctionné.
Au point que tout ce qui m’importait à l’instant, fut de lécher copieusement l’onctueux sexe de ma maitresse qui gémissait contre le mur. Si celle-ci ne m’avait pas agrippé par l’épaule pour m’entrainer dans cet étroit placard à balai, il serait fort à parier que je serai sûrement encore en train de la lécher au milieu des élèves du lycée. Doutzen avait réussi l’exploit de balancer nos affaires en un rien de temps quand, en bonne élève, je palliais au plus pressé, c’est-à-dire m’agenouiller entre ses cuisses.

« Oui, maitresse… C’est ma faute tout l’temps. J’vais me rattraper. »

A genoux entre les jambes ruisselantes de ma maitresse, je m’appliquai à léger l’abondant mélange de cyprine et les restes de spermes qui en découlaient. Au moins, je lui faisais de l’effet ! Doutzen mouillait tant et si bien, que je devais avaler à intervalles réguliers ce jus lubriques, avant de retourner à l’assaut. Ma langue gigotait entre ses lèvres intimes sans répit, embrassant son clitoris, encouragée par ses gémissements suaves.
En vérité, je me moquais pas mal du cours suivant. Merde, Doutzen m’avait inscrite dans ce lycée pour être son esclave sexuelle personnelle, un fait que je commençais tout juste à intégrer, alors à quoi bon résister ? Je serai sans doute mise devant un autre exercice incompréhensible, que je pourrais à peine lire, avant de récolter une punition supplémentaire.

« J’aurais fait une récompense si j’vous fais jouir, maitresse ? » Tentai-je entre deux lampées.

Réclamer sans arrêt une gratification n’était sans doute pas la meilleure manière de l’avoir, mais tant pis, ce fut plus fort que moi ! Je faisais de mon mieux pour cajoler ma maitresse, et c’était déjà suffisamment difficile de résister à une nouvelle érection. Mes mains glissèrent derrière les cuisses de Doutzen, remontant sur son fessier, en prenant possession, lentement mais sûrement.
Même si ma maitresse aimait à me reprocher d’être une mauvaise esclave, je commençai moi-aussi à comprendre ses désirs, et ses petites faiblesses. Le potentiel pour la satisfaire était une affaire de connaissances ! Sans cesser une seule seconde mon cunnilingus, mes doigts se faufilèrent le long de son ravissant fessier pour venir doigter son fondement que je savais évidemment sensible. Elle me l’avait suffisamment suggéré, après tout !

« Je serai une bonne esclave maitresse, la meilleure. D’ailleurs, j’ai commencé à noter tout ce que vous aimiez… »
*… Et c’est plus facile à apprendre que les maths.* Ajoutai-je pour moi-même.

Hors de question de sortir de ce placard sans avoir porté ma maitresse à l’orgasme ! Je doigtai tendrement son postérieur, m’efforçant de dévorer énergiquement son sexe à pleine langue. Cette fois, Doutzen aurait bien du mal à me qualifier de piètre esclave quand je me donnais autant de mal !

14
Ma bouche devint peu à peu sèche comme du papier de verre. D’une, car je n’avais pas encore eu l’occasion d’humidifier mon gosier depuis la première foulée dans cette maudite taverne. De deux, parce que j’étais réellement en nage. Une goutte de sueur émergea au niveau de ma nuque, et fila se perdre dans mon pull plein de poussière, à l’image de ses nombreuses semblables qui s’évaporaient le long de mon dos. J’étais là, une jambe délibérément jetée sur Milano, un bras autour de son cou, essayant de m’afficher en dragueuse sûre d’elle, ce que je n’étais pour rien au monde.
Mon estomac émit un gargouillis étouffé, par angoisse ou par famine je ne saurais le dire, mais ce fut l’éclat subtil dans le regard de Milano qui conforta mon impression. Soit mon bluff n’était absolument pas convaincant, soit je venais délibérément de mettre les pieds dans le plat en faisant une grossière erreur d’appréciation. Quelle idiote faisais-je ! Désormais, il m’était difficile, sinon impossible, de faire marche arrière sans passer pour une truffe.

*Sucré salé ?... Hein ? Putain, j’arrive même pas à réfléchir avec cette foutu dalle...*

Si seulement ces allusions de nourriture cessaient de traverser ma cervelle. Alors que mon but n’était autre que de me moquer, et probablement embarrasser Milano, ce fut à mon tour de me sentir parfaitement ridicule. Heureusement pour moi, la pénombre masquait fortuitement le rouge écrevisse dont mes joues se coloraient alors que l’arnaqueur ne cessait de se coller intimement à moi. Je reculai machinalement mon visage au fur et à mesure dans un premier temps, avant de me raviser peu à peu, décidant obstinément que non, il était hors de question de lui laisser cette manche !

« T’as jamais connu… Ahaha-… » Mon début de ricanement fut coupé de la manière la plus inattendue concevable.

Autant mon assurance avait été momentanément renforcée par cette réplique ridiculement romantique, autant celle-ci venait entièrement de fondre lorsque ses lèvres se posèrent sur les miennes. Les yeux ronds comme des soucoupes, crispée comme une planche à pain, un frisson incontrôlable remonta le long de mon échine lorsque ses doigts s’invitèrent aussi proches de mon entrejambe. Mais bordel, réalisai-je dans l’affolement, il est vraiment en train d’embrasser ?! D’accord, cette fois je devais bien le lui céder, cette partie-là, il la gagnait haut la main.
Incroyablement embarrassée, et un peu excitée aussi, je restais littéralement suspendu à ses lèvres pendant de trop longs instants pour être honnête avant de me dégager, comme piquée d’effroi. Je pédalai maladroitement sur le cul jusqu’à l’autre bout du canapé, le pointant d’un doigt accusateur.

« Ouais bon, d’accord ! T’as gagné ! J’sais pas ce que t’as gagné, mais… Ok, j’suis plus gênée qu’autre chose là !... » Balbutiai-je, rouge carmin comme jamais.

Mais le pire était ailleurs. Je serrai mes cuisses en le fusillant du regard. Le problème d’une anatomie telle que la mienne, est que je pouvais difficilement masquer l’émoi qui s’était emparée de moi. La légère bosse de mon pantalon criait ma culpabilité à ma place. Le fait est qu’en matière de charme, d’amour ou de sexe, j’étais strictement et définitivement une bille, n’ayant absolument aucune expérience en la matière, et il ne me fallait pas grand-chose pour être dans un état pareil.
Je passais une main sur mon front en sueur, ce geste avait quelque chose de rassurant, mais en réalité, j’étais simplement décontenancée. Que quelqu’un me jette une bouée de sauvetage, hurlai-je mentalement, mais sans grand espoir. Mon imagination se mit fébrilement à travailler. Nous étions seule, dans une cave isolée, et Milano venait de m’embrasser, qu’est-ce que je devais foutrement en déduire ?... Non, définitivement, cela devait être l’une de ses arnaques habituelles, et j’étais forcément en train de tomber dans le panneau !

« Ok, ok… » Répétai-je en le pointant du doigt. « C’est encore une de tes stratégies, t’es en train d’me faire marcher là ! Parce que ça marche pas du tout ! »

Existait-il plus mauvais mensonge ? Je nageais dans la confusion la plus totale, et la déformation de mon pantalon au moment du baiser n’aidait guère mon plaidoyer. En vérité, je ne savais pas sur quel pied danser avec Milano, certainement pas après avoir constaté ses capacités à baratiner et je demeurais sur mes gardes.

15
En l’espace de quelques semaines, je réalisais désormais pleinement combien Doutzen avait opéré un changement en moi. Jamais auparavant, je n’aurais même imaginé être en train de baiser sauvagement au beau milieu du couloir d’un lycée terrestre, en tenue d’écolière, avec un plug vibrant dans mon fessier. L’Alix de Nexus possédait une vie sexuelle très peu épanouie, une Alix qui n’avait plus rien à voir avec celle actuelle.
En oubliant momentanément le lieu public, je maintenais Doutzen contre le mur en saisissant son fessier à pleines mains, et en profitait pour enfoncer férocement mon sexe en elle. Et j’en étais excitée comme jamais ! Peut-être était-ce dû à l’intervention de Youko, peut-être était-ce parce qu’il s’agissait de ma maitresse, cette blondinette à la plastique parfaite ou peut-être un peu de tout…  Au fond, c’était sans doute autre chose… Quelque chose de plus pervers.

« J’aurais… Aaah… une récompense après, maitresse ?... » Soufflai-je entre deux coups de reins.

Qu’est-ce qu’il me prenait au fond ? J’étais en ce moment même, en train de faire l’amour à ma somptueuse maitresse et pourtant, la simple idée qu’il puisse y avoir une récompense derrière redoublait mon ardeur. Derrière au sens littéral… Ah, Ichtora-senseï, c’est votre faute ! Ma queue gonflée remuait furieusement à l’intérieur de Doutzen, et je ne m’arrêtai que l’espace de quelques secondes pour reprendre mon souffle.
Une vraie folle furieuse. Moi-même, je ne comprenais pas réellement d’où provenait cette énergie soudaine, et je n’osai pas non plus m’avouer à moi-même qu’il s’agissait de la promesse d’une, possible, récompense. A croire que le dressage infligé par ces deux perverses avait opéré. Quoiqu’il en soit, le baiser dont me gratifia Doutzen, se jouant de ma langue, acheva de m’échauffer plus que nécessaire. Je tiraillai les lèvres de la magnifique blonde, poussant et jouant de sa langue avant d’échapper un couinement étouffé.

Eh oui, encore ! De longues coulées de liquide chaud se déversèrent dans l’intimité de ma maitresse, se mélangeant à la mouille abondante entre nos cuisses, et les pulsations de l’orgasme secouèrent mon bassin de longs instants. Je léchai le menton de Doutzen, les yeux fermés, comme si cela devait me permettre de garder mon aplomb, même si j’y mettais toute ma volonté pour ne pas la lâcher et rompre le contact de nos sexes. Et puis, le choc passé, sur une impulsion…

« J’vais vous montrer, maitresse, comme j’peux être la meilleure esclave… » Lui chuchotai-je en la reposant délicatement sur le sol, me détachant d’elle par la même occasion.

Mes mains descendirent le long du corps de Doutzen, suivant la courbe de son corps nu, et j’embrassai sur le chemin, là ses seins, ici son ventre… Puis mes lèvres s’arrêtèrent devant sa féminité ruisselante d’un mélange de mouille et de sperme. Je levai les yeux un instant pour croiser son regard, et aussitôt, je me mis à lécher cet endroit intime, souillée par nos deux plaisirs. Ma langue se délectait de cette humidité avec des bruits lubriques, et rapidement, mes lèvres devinrent luisantes tandis que je dégustais ma maitresse avec appétit. Et tant pis s’il se présentait quelqu’un désormais !

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