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Messages - Dark Talon

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Base Spatiale / L'Odyssée De L'Espace [Losgar]
« le: vendredi 30 septembre 2016, 14:27:52 »

Corona

« Fuyez, fuyez !!
 -  Haaaa... !! »

Partout, la panique. Partout, le chaos. La mort, le feu, les explosions, les flammes, les immenses buildings s’effondrant comme des châteaux de sable fracassés par l’écume, répandant des nuages de poussière et de débris s’étalant sur des kilomètres, tandis que, au milieu des hurlements et des effondrements, les alarmes résonnaient, avertissant les Coroniens d’un danger imminent. Ce n’était pas qu’une simple attaque, une simple agression comme Corona avait pu en connaître par le passé, avant de se doter d’un système défensif efficace et redoutable dans ce secteur de la galaxie ; c’était une extinction. Une menace supérieure, terrifiante. La rumeur avait enflé depuis les colonies de Corona, situées dans les plus proches systèmes solaires. Le gouvernement central avait vu, émanant de ces colonies, quelques vaisseaux revenir, amenant des survivants, des réfugiés terrorisés, annonçant qu’Il arrivait. Les Coroniens n’avaient eu aucune raison de douter des informations fournis par leurs colons, mais ne s’étaient pas attendus à ce qu’Il vienne aussi vite.

L’attaque surprit tout le monde, autant par sa spontanéité, que par sa violence. Plateforme commerciale, Corona était connue pour être un immense paradis fiscal, disposant en effet d’une législation fiscale et sociale particulièrement souple. La planète toute entière était tournée vers les entreprises, et Corona était, de fait, dirigée par un consortium d’entreprises interplanétaires. L’opacité dont les financiers disposaient sur cette planète les autorisaient à faire beaucoup de choses, et Corona faisait régulièrement l’objet d’enquêtes disciplinaires ou de poursuites judiciaires de la part d’organisations spatiales lui reprochant de protéger des patrons-voyous, et de laisser s’organiser sur son territoire quantité d’expériences scientifiques inacceptables, au nom du profit et de la rentabilité. Corona, en réalité, s’était depuis longtemps tournée vers l’exploitation et la revente massive de ressources, et, si les Coroniens s’étaient tournés vers l’espace, c’était parce qu’ils avaient tellement pollué leur planète qu’elle était devenue inhabitable, mis à part quelques îlots où des purificateurs d’air parvenaient à offrir une atmosphère acceptable.

Sur cette planète, Talon avait trouvé un contact, suite à une mission consistant à récupérer une marchandise dans un système solaire délicat, envahi par des Orcs. La marchandise consistait en du matériel de très haute technologie, et avait fait l’objet d’un transfert, depuis une station de recherche. Hélas, les biens avaient été volés en cours de route. La mission avait donc consisté à récupérer la cargaison au nez et à la barbe des Orcs.

Et, quand elle émergea de l’hyperespace, proche de Corona, ce fut pour sentir des perturbations à sa surface.

*Qu’est-ce que... ?*

La Force était sensiblement perturbée. Corona était une planète entourée de plusieurs stations spatiales, et autant de satellites, mais, de ces puissantes stations qui arraisonnaient chaque véhicule qui passait, il ne subsistait plus que des carcasses enflammées, tordues, broyées, comme si quelque chose les avait violemment percutés. Elle s’approcha lentement, et envisagea de repartir, quand ses systèmes l’avertirent que les satellites de défense l’avaient pris pour cible.

*Quoi ?!*

Talon se déplaça rapidement, évitant de justesse un laser s’échappant d’un satellite. Eberluée, se demandant pourquoi elle était perçue comme une missile, ses systèmes l’avertirent également de plusieurs missiles lancés depuis un autre satellite, et elle accéléra, décrivant plusieurs vrilles pour tenter de les semer, tout en voyant de multiples vaisseaux de réfugiés tentant de fuir la planète... Tout en se faisant canarder par les systèmes orbitaux défensifs situés à la surface de la planète.

*Mais... C’est impossible ! Pourquoi le système défensif se retourne-t-il contre eux, et contre moi ? Je n’ai sorti aucune arme...*

En théorie, le système ne devait donc pas s’emballer, mais, visiblement, quelque chose avait piraté les systèmes de Corona. Talon virevoltait dans l’espace. Son générateur à hyperdrive était à plat, l’empêchant de partir pour le moment, et elle tira sur un satellite, le ciblant avec ses systèmes, et des lasers fusèrent, frappant ce dernier en son milieu, l’explosant sur place. Elle pivota encore, et vit plusieurs missiles fuser droit vers son ciblage.

Talon se concentra alors, et en appela à la Force, déviant les deux missiles, qui filèrent à gauche et à droite de son vaisseau, et filèrent vers les plus proches satellites locaux, engendrant de violentes explosions. Talon avait beau être seule, elle avait avec elle la Force, et c’était le plus puissant de tous les alliés possibles. Elle l’appelait donc au combat, déviant les missiles, tout en continuant à tirer... Jusqu’à ce que, depuis la surface de Corona, un canon orbital Tesla ne la cible. Ses instincts eurent beau l’avertir d’und anger immédiat, le canon Tesla ne balance une violente impulsion électrique, qui frappa son vaisseau. Talon sentit tout son corps vibrer sous l’impact, ainsi que la carlingue du vaisseau, le tir IEM ayant désactivé les systèmes de son vaisseau.

*Merde !*

Trop proche de la surface de la planète, elle sentit alors la gravité de Corona la happer, tandis que les satellites se désintéressaient d’elle. Elle put alors voir des vaisseaux de réfugiés se faire attaquer, explosant violemment, sentant, dans la Force, les hurlements de douleur de familles et de civils cherchant à fuir, comprenant ce qui se passait en sondant leurs pensées. Corona disposait d’une technologie très avancée, et, pour se protéger, avait depuis longtemps développé la robotique et la cybernétique. Et tous les systèmes étaient soudain devenus fous, une attaque pirate qui avait frappé le Bâtiment Central, siège du Gouvernement, un piratage impensable qui avait pris le contrôle de tous les systèmes. Autrement dit, les robots s’étaient retournés contre les Coroniens, et un massacre avait lieu.

Pendant ce temps, le vaisseau de Talon entrait dans l’atmosphère, et, sans bouclier, Talon voyait la carlingue devenir rougeâtre, le verre se fissurant.

*Redémarre ! Redémarre, stupide machine !*

Talon se rapprocha du moteur, à l’arrière de son vaisseau, et arracha quelques fils. Le moteur se remettait en marche, mais elle choisit de le couper, et de désactiver tous les systèmes, à l’exception du bouclier. Elle entendit l’alarme d’urgence résonner dans la carlingue, un dispositif automatique quand la coque était en train de se fissurer. La vitre se fissurait davantage, et des plaques s’envolaient à toute allure, tandis que le vaisseau menaçait d’exploser dans l’atmosphère.

La Sith se rua ensuite à nouveau vers le cockpit, et appuya sur le bouton du bouclier, qui se mit en marche, tandis que quelques écrans s’allumaient également, lui signalant qu’elle avait perdu deux ailes. Au-dessus de sa tête, des morceaux de métal s’envolaient déjà, et le gouvernail avait également explosé. Impossible de guider davantage le vaisseau, elle voyait le bouclier souffrir, jusqu’à pouvoir, enfin, voir la capitale.

Corona City était reconnaissable par les grandes tours qui se dressaient au milieu de la ville. Ces épaisses tours gouvernementales abritaient aussi les plus puissantes sociétés, et c’était précisément dans l’une de ces tours, en feu, qu’un homme, nu, était enfermé dans une cuve. Plongé dans un coma artificiel, il était là, inerte, dans un mystérieux laboratoire de recherches, quand, sous l’effet des vibrations et des explosions, la cuve se fissura, laissant sortir le liquide qui servait à l’endormir. Cet homme n’était pas n’importe qui.

C’était un Noxien.

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: vendredi 22 janvier 2016, 00:50:48 »
Le solide Onslaught avait visiblement abrité le Warboss de cette attaque, ce qui, comme toujours chez les Orks, déstabilisait ces derniers. Le coup avait été aussi brutal qu’inattendu, et, sans la Force, Talon n’aurait jamais réussi un tel exploit. Elle espérait que la leçon ait été suffisante pour Kaelhula. Une vieille légende, ou, plutôt, une anecdote, racontait qu’un jour, Dark Vador avait commenté la puissance de la première Étoile Noire avec scepticisme, en indiquant que, selon lui, ce « gadget technologique » n’était rien, en comparaison de la Force. À se demander pourquoi l’Empire avait dépensé tant de milliards et de milliards de crédits pour financer une telle superstructure... Talon laissa Kaelhula les déplacer, tandis que cette dernière lui demandait si elle avait une formatrice dans ses rangs.

« Je n’ai encore jamais eu d’Apprentie... Mais je maîtrise la Force. »

C’était bien suffisant... Et, tandis que le vaisseau se déplaçait, et que Talon et Kael’ s’amusaient à exploser les Ravenclaws, Talon perçut clairement l’excitation de la femme, qui formait comme une ondulation à travers la Force. Elle se mit à sourire, tout en lui donnant quelques explications supplémentaires :

« La Force est une arme puissante. Elle bouillonne dans tout être vivant, mais elle ne brûle que chez certains d’entre eux... Ceci fait de toi une femme très spéciale. »

Kael’ lui proposa ensuite de parler plus tard, en commençant initialement par s’occuper de pacifier la zone. La Sith acquiesça lentement, mais choisit tout de même de continuer à donner des explications.

« La Force est comme une sensation qui pulse en moi, et ne me quitte jamais. Elle permet notamment de manipuler la matière, comme tu m’as vu le faire avec les missiles. Même si on dit que la masse est sans importance, l’usage de la Force est forcément limitée par nos propres capacités physiques. Faire léviter un vase est donc bien plus facile que faire déplacer un vaisseau... Mais rien, théoriquement, ne l’interdit. »

Talon avait entendu parler d’autres rumeurs, selon lesquelles Yoda aurait été capable de faire voler un X-Wing... Et ce sans parler encore des plus vieux Sith, comme Dark Nihilus, qui était un Sith si puissant qu’il pouvait assembler des destroyers stellaires avec la volonté de la Force. Pour l’heure, il était néanmoins inutile de rentrer dans les détails, de parler des différentes approches et philosophies liées à l’usage et à l’apprentissage de la Force.

Le chasseur des deux femmes tournoyait autour de l’Uramettria, et les tourelles-lasers pulvérisaient les chasseurs orks, soutenue par les quelques tourelles du vaisseau, ainsi que par les autres chasseurs. En définitive, la zone se retrouva rapidement pacifiée, avec une multiple carcasses de débris, et quelques dégâts mineurs sur la surface du vaisseau. En tournant la tête, Talon put voir des droïdes de maintenance sortir de trappes pour rejoindre les zones endommagées, afin de les réparer.

« Je pense qu’on peut retourner à l’intérieur. »

Une attaque d’Orks n’avait rien d’exceptionnel. Talon ne pensait pas qu’elle était liée à la mystérieuse cargaison à bord du vaisseau, car, en réalité, il était fréquent que ces raids se fassent. C’était essentiellement ainsi que les Orks survivaient, en pillant et en volant des ressources appartenant à d’autres.

Le chasseur retourna donc se poser, et Talon sortit rapidement, en ouvrant le cockpit, et en sautant par le haut, venant se poser sur le sol, devançant ainsi Kaelhula de quelques instants. Elle se retourna ensuite, et observa la femme pendant quelques secondes, puis remua légèrement ses doigts.  Ceci eut pour effet de comprimer l’air autour du bassin de la femme, serrant ses lèvres intimes, et amplifiant ainsi le plaisir qui se trouvait en elle.

« Je crois qu’on sera mieux pour... Discuter... Dans ma chambre... Ou la tienne. »

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: mercredi 13 janvier 2016, 01:04:24 »
Une lame en kolto… Curieux. Est-ce que Kaelhula venait de sa Galaxie ? Le kolto était un minerai très rare et très riche, qu’on trouvait exclusivement, ou presque, sur une seule planète de sa Galaxie d’origine : les fonds océaniques de Manaan. Le kolto, à la base, avait été un liquide guérisseur qui avait constitué la richesse de Manaan, à une époque révolue, avant que les fonds se tarissent. Maintenant… Et bien, en fait, le kolto n’existait quasiment plus. Le bacta avait remplacé ce dernier, plus simple à produire, et le kolto était resté comme un liquide révolutionnaire, qui avait permis à une planète de briller pendant quelques années, avant de disparaître totalement. Les lames en kolto, néanmoins, étaient connues pour être l’une des rares épées du Cosmos capables de tenir tête au sabre-laser. Une exception rarissime, mais il était possible qu’il y ait, quelque part dans l’Univers, d’autres sources de kolto. Le fait que Kael’ porte une arme en kolto, tout en étant sensible à la Force, était une singulière coïncidence.

Cependant, la femme avait envie de piloter, et la Sith hocha la tête.

« C’est d’accord… »

Piloter ou tirer, c’était pour elle un peu la même chose. Le duo se rendit vers un Ravenclaw, un petit vaisseau qui était particulièrement rapide et agile. Ce n’était pas pour rien que Corellia abritait énormément de contrebandiers, il leur fallait des vaisseaux capables d’échapper aux cargos légaux chassant les pirates. Talon grimpa à l’intérieur de la cabine de pilotage, et grimpa le long de l’échelle, pour s’asseoir sur le fauteuil, et alluma les armes. Elle enclencha plusieurs boutons, et vit de multiples écrans s’allumer, montrant l’état des armes, les munitions disponibles, l’état de chauffe, ainsi que plusieurs caméras extérieurs, et des détecteurs de mouvement. Talon pianota sur l’ordinateur de bord pendant quelques secondes, armant le système.

Outre les canons-blasters, elle fut ravie de voir que le Ravenclaw disposait aussi d’un tube lance-torpilles, permettant de lancer des torpilles à protons. Ce type de missiles était très efficace contre les destroyers.

« Okay, les armes sont prêtes… »

Le Ravenclaw sortit ensuite dehors, rejoignant la bataille spatiale. Les Rapineurs orks étaient partout, mais Talon repéra rapidement, au milieu de cette masse, un vaisseau ork un peu plus gros, très lent, peu maniable, mais lourdement armé, surtout sur le devant : un Onslaught.

« Ils sont nombreux… »

Talon mitraillait les ennemis, et plusieurs Rapineurs explosèrent, tandis que les talents de Kael’ leur permettaient de zigzaguer au milieu des lasers, Talon utilisant plusieurs leurres pour dévier les missiles. Cependant, leurs mouvements attirèrent l’attention de l’Onslaught, qui cibla le vaisseau avec ses multiples canons. Sur le devant, ce type de vaisseau était meurtrier, et les Orks avaient été jusqu’à l’équiper de puissants canons lance-flammes au niveau de sa gueule. Un ajout relativement inutile, vu qu’il n’y avait pas d’oxygène dans l’espace, et que la gueule s’épuisait vite… Mais une pluie de missiles et de lasers s’abattit alors sur elles.

Le choc aurait dû être mortel, mais, alors que les missiles s’approchaient, ils se mirent soudain tous à dévier, longeant le Ravenclaw pour exploser contre les Rapineurs orks. La Force… Talon venait de l’utiliser.

« Je ne nous ai pas faits sortir que pour tuer des Orks, Kael’… Quand je disais que tu es douée, je ne parlais pas que de tes capacités martiales. Il y a en toi un pouvoir que tu n’as toujours fait qu’effleurer, car tu n’en as jamais eu conscience. La Force bouillonne en toi… Et, quand tu sauras la maîtriser, rien ne te semblera impossible. Regarde la gueule de ce gros vaisseau horrible… »

Fermant les yeux, Talon se concentra, visualisant, par la Force, l’intérieur de la gueule, et les réservoirs enflammés.

« Regarde… »

Talon désactiva son système de visée, puis lança l’une de ses torpilles à protons. Entre les multiples dents métalliques de l’Onslaught, il semblait impossible de pouvoir atteindre la cible… Surtout sans système de guidage. Pourtant, la torpille fila entre les dents, et atteignit les réservoirs de feu, provoquant une violente réaction en chaîne qui décapita le vaisseau ork, en faisant exploser sa gueule. Une superbe explosion qui illumina le cockpit, laissant un trou béant à l’intérieur, et une flopée d’Orks déchiquetés flottant dans l’espace.

« Tu es une guerrière qui a la Force en elle, Kaelhula… Et, outre la forme agréable de ton cul, c’est pour ça que je tenais à sortir avec toi. Avec ton énergie, ta passion, tu seras une magnifique guerrière. »

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: vendredi 08 janvier 2016, 00:59:34 »
Talon avait encore en mémoire le spectacle de Kael’ tirer sur sa combinaison, exhibant l’ourlet de ses seins, quand elle fondit au milieu de la mêlée d’Orks. Est-ce pour ça qu’elle se montrait si... Téméraire ? Parce qu’elle avait face à elle une guerrière, adepte de la Force, et, de surcroît, belle ? Possible... Depuis qu’elle était sortie de l’endoctrinement de son ancien Maître, Talon se découvrait progressivement une nouvelle vie, avec de nouveaux désirs, autres que la simple satisfaction d’un mentor qui n’avait jamais eu la moindre considération pour elle. Un Ork tourna vers elle son lance-flammes, et l’enclencha en hurlant, avec des défenses nasales proéminentes. Talon bondit en hauteur pour atterrir dans son dos, mais, en percevant du mouvement dans son dos, elle épargna l’Ork, afin de se dresser, et dévia le tir de blaster. Un autre BoyZ la visa avec une arme plus classique : un fusil à pompe. Les chevrotines jaillirent vers elle, et elle fléchit les genoux, avant de sentir, dans son dos, un énième Ork tendre une hachette vers sa tête.

Ses lekkus, toutefois, n’étaient pas que des organes esthétiques, et ils se redressèrent soudain, fouettant l’Ork à la main, le déviant. Talon se retourna alors, et l’empala avec son sabre-laser, le faisant ressortir de l’autre côté de son corps. Elle usa alors la Force pour retourner le cadavre, qui reçut ainsi les chevrotines de l’autre Ork.

« BWWWAAAAAARGHHH... !!
 -  Tuez la fille à la lumière mortelle ! »

Le lance-flammes jaillit à nouveau, et Talon bondit en retrait, se rapprochant d’un MadboyZ qu’elle tua rapidement, répandant ses entrailles sur le sol, sous le regard admiratif de Kael’. Les autres mercenaires, de leur côté, choisirent alors de sortir de leur léthargie, et une pluie de lasers rejoignit les deux tueuses. Les Orks avaient l’avantage du nombre, et Talon, à sa manière, protégeait sa probable future Apprentie. La guerrière fonçait vers le Warboss, qui massacra ses propres hommes pour la tuer... Puis Talon bondit vers le NobZ équipé de son lance-flammes. Elle fila au-dessus des flammes, et l’homme vit un bref éclair rouge, avant que sa tête ne se retrouve fendillée en deux, sa cervelle jaillissant de ce long trou pour venir décorer ses épaules.

L’Ork armé du fusil à pompe avait été tué par un mercenaire, mais Talon vit un autre NobZ l’attaquer, avec une tronçonneuse en guise de bras. Elle bondit en arrière, évitant sa charge, et vit que, dans son autre main, il tenait un fusil à canon scié, et tira sur elle. Talon comprima l’air autour d’elle, ralentissant au maximum la vitesse des chevrotines, mais la détonation la frappa quand même, l’envoyant rouler sur le sol.

*Aïe ! Ne recommence jamais ça...*

La Force permettait des applications quasiment illimitées, et, avec le Côté Obscur, on pouvait les maîtriser bien plus facilement. Le NobZ se rua vers elle, et sa tronçonneuse fila vers ses jambes. Talon les écarta, et l’arme se planta dans le sol. Elle tendit ensuite sa main, et repoussa l’Ork en comprimant l’air. Hélas, il était si massif qu’il ne recula que de quelques mètres, et tira à nouveau. Heureusement, la Sith fut assez rapide pour esquiver le tir, les chevrotines laissant leurs empreintes dans le sol. Elle allait récupérer son sabre-laser quand un MadboyZ se rua vers elle en hurlant, déclenchant ses explosifs.

*Merde !*

Talon partit en retraite, et la déflagration fit trembler tout le quai, l’onde de choc venant encore la repousser. Le NobZ se rua à nouveau vers elle, et Talon, copiant sur Kael’ sans le vouloir, bondit vers lui, et glissa sur le sol, tout en tendant sa main. Son sabre-laser, désactivé, s’envola vers elle. Dès qu’elle le tint dans sa main, elle l’enclencha, se redressa, et faucha les deux jambes du NobZ, qui poussa un hurlement de douleur en tombant sur le sol, pissant du sang depuis ses chevilles.

La Sith tourna alors la tête vers Kael’, et vit cette dernière filer sous le corps du Warboss, formant une magnifique vue en contreplongée sur ses seins, ou sur ses formes, magnifiquement mis en valeur par sa combinaison en vinyle. Puis elle blessa grièvement le Warboss, mortellement, en l’énucléant, profitant de sa légendaire bêtise, puis repoussa la carcasse épaisse du monstre. Il atterrit misérablement à ses pieds, et Talon n’accordait pour lui aucune importance.

« L’Boss est mort !!
 -  Attaquez, les BoyZ !
 -  Non, partez dans d’autres coursives du navire ! »

Leur chef mort, les Orks se déstabilisèrent, et Talon laissa les mercenaires se faire plaisir Contournant la carcasse du Warboss, dont le sexe tranché expulsait un autre liquide intime que le sperme, elle se rapprocha de la femme, et se surprit à lui sourire

« Tu es douée. »

Les lumières de l’Uramettria vacillèrent alors, et le vaisseau trembla, après s’être reçu plusieurs tirs des Rapineurs continuant à flotter au-dehors. Talon grommela.

« Ce n’était que leur première frappe... Il faut les empêcher d’accoster à nouveau. Sais-tu piloter ? Certains de ces chasseurs peuvent abriter deux pilotes. J’aimerais t’avoir avec moi. Au pire, tu t’occuperas des commandes de tir. »

Talon voulait lui montrer quelque chose... Mais elle n’était pas impolie, et tendit sa main vers elle.

« Je m’appelle Talon. »

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: jeudi 07 janvier 2016, 10:50:09 »
Les Orks avaient toujours eu l’avantage du nombre. Il aurait suffi qu’ils soient un peu plus civilisés, un peu plus cultivés, un peu plus disciplinés, et leur force aurait pu souffler sur tout le Cosmos. Au lieu de ça, leurs divisions internes faisaient qu’ils constituaient une gêne irritante. Délaissant l’Administrateur, Talon marchait vers les hangars du vaisseau, mais comprit vite que grimper dans un chasseur ne serait pas aussi simple. Les Orks montaient à l’abordage, et, quand leurs vaisseaux s’amarrèrent à l’Uramettria, Talon sentit le vaisseau trembler, et perçut de proches perturbations dans la Force, signe de l’arrivée des peaux-vertes. Sa main récupéra la poignée de son sabre-laser, et elle s’avança rapidement, descendant des marches d’une coursive pour arriver devant un mess... Où plusieurs Orks lui tombèrent dessus, ayant manifestement réussi à contourner les défenses des quais de chargement.

Ils venaient d’abattre un garde de sécurité avec une arbalète-laser quand Talon entra, le cadavre du garde gisant sur le sol, après avoir rebondi contre le mur.

« Kissé ? s’exclama un Ork en la voyant débarquer.
 -  Esclave !! » tonna un autre Ork en bondissant vers elle.

Talon le regarda s’approcher, et tendit la main, envoyant une onde de Force qui le repoussa, l’envoyant s’écraser sur une table. Un autre Ork brandit vers elle son fusil d’assaut, et le sabre s’illumina d’un coup, puis fit une danse défensive, en renvoyant les tirs de blaster. La tête de l’Ork verdâtre disparut en une giclée de bouillabaisse, et un autre fut transpercé dans le ventre. L’Ork à l’arbalète hurla, et la chargea alors. Même avec la Force, les muscles de Talon ne permettaient guère de rivaliser contre cette montagne verte, et elle bondit en hauteur, faisant une élégante et magistrale pirouette, qui lui permit d’esquiver ce taureau, puis, quand elle retourna sur le sol, ses pieds pivotèrent légèrement, et son sabre trancha. L’Ork poussa un hurlement avant de s’écrouler sur le sol.

Il n’en restait plus qu’un, celui qu’elle avait renversé sur la table. Il se releva lentement, alors que Talon marchait déjà vers la sortie, et se saisit de son pistolet-blaster... Sans voir que l’arbalète-laser de son ami ork s’était élevée d’elle-même dans les airs, se tournant vers lui... Et, lorsque Talon quitta le mess pour rejoindre les quais de chargement, elle entendit fugacement le hurlement de l’Ork, puis la porte se referma.

*Je n’ai pas de temps à perdre...*

Talon avait été formée dès son plus jeune âge pour être une impitoyable guerrière, une tueuse née. Elle avait été formée pour être la tueuse parfaite, endoctrinée et fanatisée par Dark Krayt. Sortir de ce conditionnement n’avait pas été une mince affaire, et elle estimait d’ailleurs ne pas en être totalement guérie... Mais, pour ce qui était de tuer, là, par contre... Talon se rapprochait des quais du vaisseau, et choisit de faire une entrée... Discrète. Elle fila dans l’un des conduits d’aération et s’avança, filant au milieu de tuyaux étroits, éclairés par des diodes rouges, jusqu’à se retrouver au-dessus des docks.

C’est là que le regard de la femme fut capté par une femme... Elle était belle, oui, mais, et même si ce critère n’était pas sans intérêt sur Talon, c’était surtout autre chose qui l’attirait. Elle vit cette femme manipuler une arme en kolto trancher la jambe d’un Ork avant de l’atomiser. Un geste précis, rapide, témoignant d’une grande guerrière... Mais, là encore, ce n’était pas ça qui l’intéressait. Les guerriers ne l’impressionnaient pas, car, tant qu’on n’avait pas la Force avec soi, on ne serait jamais à la hauteur. Mais cette femme... Sous l’effet de la bataille, de l’adrénaline, Talon pouvait la sentir en elle. La Force... Oui, la Force était avec elle. Elle n’en avait visiblement pas conscience, ce qui expliquait pourquoi Talon ne l’avait pas vite repéré. Mais là, même un aveugle l’aurait vu !

*Intéressant...*

À ce stade-là, les capacités martiales et la beauté de cette femme n’étaient que des éléments positifs supplémentaires. Toujours dans le conduit, Talon sentit soudain ce dernier trembler. Un Ork venait de déployer un lance-roquettes, mais s’était reçu un tir de blaster dans le ventre en s’apprêtant à tirer, ce qui fit que le missile décrivit une série de pirouettes en l’air, avant de s’exploser contre le plafond.

Des BoyZ supplémentaires se rapprochèrent, équipés de lance-flammes, et plus gros que les autres. Des Nobz venaient de débarquer, et portaient avec eux des lance-flammes, ou encore des armes lourdes, comme une gatling surmontée d’un lance-grenades. Et Talon repéra leur commandant, le Warboss, repérable à l’espèce de fanion rouge ensanglanté qu’il portait sur son dos. Devant les pertes subies par sa Horde, le Warboss poussa un hurlement haineux :

« WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGGGHHH !!! »

Le cri fut repris par les autres BoyZ, et Talon vit des Madboyz bondir, équipés de ceintures explosives. Ils étaient nettement plus petits que les autres Orks, mais bien plus rapides, et, comme leur nom l’indiquaient... Cinglés.

Talon estima que l’observation était terminée, et se laissa tomber depuis sa grille d’observation, et atterrit sur le sol, juste devant Kaelhula. Elle se courba sur le sol, une main par terre, les jambes écartées, ce qui aussi pour effet de relever son cul, le bombant bien à travers son pantalon en cuir moulant, avant qu’elle ne se relève, et ne fasse appel à la Force, repoussant un Madboy, qui tomba sur le sol, déclenchant ses explosifs. Devant les défenseurs, on vit ainsi une belle explosion, puis le sabre-laser de Talon s’alluma à nouveau, tandis qu’elle se retournait vers les défenseurs... Mais en regardant surtout Kael’.

« Toi ! la harangua-t-elle. Tu es forte... Il faut reprendre ce quai, nos chasseurs sont de l’autre côté... »

Talon voulait la mettre à l’épreuve, d’entrée de jeu.

« Le Warboss les commande. Je m’occupe des Nobz et de leurs Flamers, toi, tu te charges du Warboss. »

Talon n’avait aucune autorité sur ce navire, elle n’était qu’une simple invitée, dont l’isolement avec le reste de l’équipage la rendait encore plus asociale... Mais elle était une Sith, ce qui, pour elle, lui conférait tout type d’autorité requis. Elle se retourna alors, et chargea ses ennemis, tandis que les tirs de blaster, comme par magie, ne cessaient de dévier en s’approchant d’elle, quand elle-même ne bondissait pas dans tous les sens, car elle ne pouvait pas non plus dévier trop de tirs. Elle était au moins aussi rapide que Kael’, si ce n’est qu’elle faisait des bonds prodigieux, de plus de dix mètres, ce qui l’amena sur les épaules d’un Boyz, son sabre-laser venant s’enfoncer dans son crâne visqueux comme s’il s’agissait de beurre, puis elle bondit en avant, fondant sur les autres Orks, telle une tempête de rage et de chaos.

Une Sith en action.

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One Shot / Re : Par deux toujours ils vont [PV]
« le: mardi 22 décembre 2015, 01:37:01 »
C’était un désert rocailleux, austère, où aucune végétation ne semblait pousser. Si l’activité humaine n’avait pas décidé d’y installer une base rebelle secrète, cette planète n’aurait jamais attiré le regard... Et, pourtant, son sol avait accueilli les pas du plus grand des guerriers. Il se tenait là, silhouette noire silencieuse, dont la cape flottait dans le vent, s’extirpant de la carcasse de son vaisseau, fixant silencieusement le ciel, sans bouger. Il les voyait approcher... Trois Y-Wings, les chasseurs-bombardiers de l’Alliance rebelle, puis de la République. Leurs terribles bombes ébranlaient les boucliers des destroyers impériaux, et leur cible n’était autre que cet homme échoué. Pour autant, et malgré la menace mortelle qui s’approchait, il se contentait de les regarder, ne cherchant guère à se cacher, ou encore à se rendre.

Le sol avait alors vibré autour de lui, tandis qu’il levait les mains. Comme si plusieurs séismes miniatures l’entouraient, le sol se fractura autour de lui, puis des blocs de pierre s’envolèrent. Les Y-wings se rapprochaient, prêts à tirer, que ce soit avec leurs lasers, ou leurs bombes. Un seul tir, et ils ne feraient qu’une poussière de leur adversaire. Les rochers amassés par l’homme s’envolèrent alors, comme des balles géantes, et frappèrent les vaisseaux, provoquant de terrifiantes explosions dans le ciel, les débris calcinés des chasseurs tombant, au milieu des hurlements de douleur probables des pilotes, même si l’enregistrement vidéo ne permettait pas de voir ça.

Puis la silhouette se mit à marcher. Même de dos, il était impossible de se tromper sur l’identité de cet être.


« Nous pouvons vous fournir l’Héritage de Vador, si vous nous aidez sur cette mission. »

L’Héritage de Vador... Le terme pompeux aurait pu la faire rire. Même plus d’un siècle après sa mort, le nom de Dark Vador faisait encore frémir d’un bout à l’autre de la Galaxie. L’invincible guerrier, réputé pour être le plus puissant des Sith n’ayant jamais existé, au-delà même de Dark Bane, était bien évidemment un individu dont la Twi’lek avait entendu parler. Lui et Sidious avaient réussi l’impensable : vaincre et éradiquer l’Ordre Jedi. Après leur purge, et les multiples traques menées par le Sith à l’armure noire, les Jedi survivants ne se comptaient plus que sur les doigts d’une seule main, eux qui, jadis, avaient été des milliers. Malgré le fait que son corps soit en grande partie métallique, la Force avait toujours été très forte chez Vador.

Sa biographie attestait que, après son échec à Yavin IV, et la destruction de l’Étoile Noire, l’Empereur l’avait mis en probation, afin de voir si Vador méritait toujours d’être son bras droit. Dark Vador avait alors lancé ses drones et ses hommes à la recherche des rebelles, ce qui l’avait amené sur une base rebelle, sur une planète abandonnée. Il s’était retrouvé, seul, face à une armée de Rebelles, et les avait massacré. Talon ignorait si cette partie de l’histoire était véridique ou légendaire, car l’Empire Galactique avait longtemps joué sur la propagande impériale, amplifiant les talents de Vador. L’homme en costume et à la peau bleue devant elle espérait sans aucun doute pouvoir convaincre Talon de les aider en lui proposant ce qu’il appelait « Héritage de Vador », soit un ensemble de vidéos récupérés, et qui permettaient de clarifier certaines parties méconnues de sa biographie.

« Cet enregistrement a été récupéré sur les débris du chasseur TIE que Vador pilotait. Nous avons également recoupé nos informations avec les carcasses des X-wings qui dérivaient dans l’espace. Les boîtes noires sont difficiles à exploiter, mais je vous garantis leur authenticité.
 -  Et que voulez-vous que je fasse de vos vidéos ? Les diffuser sur l’HoloNet ?
 -  Et bien... Euh... Ce sont des éléments appartenant à votre passé. Je... Pardonnez-moi, Madame, mais, si mes informations sont bonnes – et elles sont toujours bonnes, vous êtes une Sith... Et Vador... Enfin, je ne sais pas, moi, il est comme le Christ pour les Terriens. »

Talon ne connaissait pas ce Christ, mais elle saisissait l’allusion.

« Je veux dire... Vous pourriez retrouver la merde ce Vador, faire croire qu’elle a des pouvoirs magiques, et la vendre à de vieux collectionneurs tarés qui sont shootés à l’oxygène pur de leur station spatiale pour des millions de crédits. Ce que nous vous proposons, Madame, ça vaut... Merde, je ne pourrais même pas vous dire combien ça vaut ! »

L’Héritage était leur argent. Une compilation vidéo que Talon, effectivement, pourrait revendre à des historiens... Si tant est que ça lui intéressait. Contrairement à ce que l’homme, elle, l’héritage sith, elle en avait, sincèrement, un peu rien à foutre. Dark Vador était pour elle un robot du passé, une relique qui avait échoué, comme l’Empereur, comme Bane, comme Tenebrae... Ou encore, plus récemment, comme Dark Krayt. Krayt, qui avait détruit l’héritage sith, comme la Règle des Deux, au profit de sa nouvelle conception du pouvoir, le Sith Unique. Elle avait été son esclave pendant des décennies avant de se libérer de son emprise, et de voyager de ses propres ailes.

Elle avait été en repos à la Base Spatiale, après une mission d’exploration contre les Formiens, quand un homme l’avait contacté. Il était l’actionnaire principal d’une société-écran gérée par le Cartel Khan. Le Cartel Khan avait pour société centrale le Concordance Extraction Corporation, ou CEC. C’était une société spatiale minière spécialisée dans la récolte minière de planètes mortes, grâce à des vaisseaux « brise-surface » capables de briser des mondes. Ces vaisseaux balançaient dans les profondeurs de planètes des bombes puissantes et grâce à une méthode brevetée et inventée par l’un des fondateurs du Clan, Hideki Ishimura. Talon avait fait ses devoirs.

« Nous souhaitons que vous assureriez la sécurité d’une de nos récentes prises dans une planète tellurique morte... Une extraction dont les détails sont classifiés. Nous devons la faire convoyer dans l’un de nos vaisseaux, l’Uramettria, jusqu’à l’un de nos centres de recherche.
Rien que ça ? »

Les services d’une Sith n’étaient pas gratuites, et, si le Clan était prêt à lui offrir leur compilation vidéo, c’est qu’il y avait, quelque part, anguille sous roche.

« Notre base est dans un endroit dangereux du cosmos, envahi par un Ork... Nobosso. Ce gros tas est récent devenu le Big Boss d’une Horde d’Orks, et a choisi de s’implanter dans ce secteur. »

L’homme évitait sagement de dire que Nobosso devait surtout chercher cette base, et que, si le Clan n’avait pas fait appel aux services légaux ayant leurs succursales dans la Base Spatiale pour les chasser, c’était très certainement parce que des activités illégales devaient s’y dérouler.

« Que des Orks ? Et vous engageriez une Sith juste pour des Orks ?
Et bien, c’est un élément dont il nous faut tenir compte. Pour le reste... La cargaison a une forte valeur marchande probable, et nous pensons donc que des concurrents pourraient tenter d’utiliser des manœuvres commerciales... Agressives... Pour la récupérer.
Comme arraisonner votre tas de ferraille, et massacrer tout l’équipage ?
C’est une possibilité que nous n’excluons pas. »

Il lui cachait des choses... Comme le détail de cette cargaison.

« On ne cherche pas à vous rouler. Vous êtes une Sith, vous avez travaillé pour Dark Krayt, et nous savons que vous êtes douée. Le Clan vous propose l’Héritage de Vador en titre de paiement, et nous connaissons des collectionneurs susceptibles de l’acheter. Nous avons déjà mis cette collection en vente sur l’HoloNet. Une mise aux enchères. Nous espérons pouvoir la vendre à plusieurs milliards de crédits... C’est Vador, quoi ! »

Elle avait hésité. Talon devait sa survie grâce à sa méfiance, et elle savait que cette mission puait. Elle sentait le piège à plein nez.

Mais elle avait accepté.



L’insistance de l’Administrateur à vouloir se serrer Talon, alors qu’elle méditait, amena cette dernière, après la menace d’une attaque d’Orks, à réagir comme elle l’entendait.

Quand Lobb partit, Talon regarda Lak’aar Krii, et ce dernier se mit à déglutir sur place, en sentant l’air lui manquer. Il se mit à cligner des yeux, en portant les mains à son cou. Elle était en train de l’asphyxier, et elle le laissa encore gémir, suffoquant, jusqu’à ce qu’il sente des points noirs danser devant ses yeux. Tout son corps semblait convulser, alors que l’oxygène continuait cruellement à lui manquer. Il tentait d’articuler, sa bouche remuant sporadiquement, comme les lèvres d’un petit poisson qui aurait été privé d’eau en échouant sur la plage.

Talon finit par le relâcher, et l’homme s’écroula sur le sol, tellement épuisé que ses jambes n’arrivaient même plus à le porter.

« Ma mission est de protéger cette marchandise, Administrateur. Pas d’assurer votre survie. Confondez-moi encore une fois avec l’une de vos esclaves, et je ne serai pas aussi gentille. »

Elle se retourna alors en sentant des perturbations dans la Force, et vit, depuis la baie vitrée de la pièce dans laquelle elle méditait avant d’être dérangée, plusieurs vaisseaux orks débarquer. Comme tout ce que les Orks faisaient, ils étaient d’une laideur repoussante. L’Uramettria disposait de quelques chasseurs individuels, et Talon se retourna.

« Je réquisitionne l’un de vos chasseurs.
 -  Q... Quoi ? Vous... Vous êtes folle ! Nous n’avons pas assez de vaisseaux contre eux !
 -  Vous oubliez un point fondamental, Administrateur. »

Même la Sith ne pourrait pas empêcher cette flotte d’arraisonner le vaisseau, mais elle pourrait au moins en réduire un peu le nombre. Elle ouvrit la porte, avant de filer, en laissant planer ses derniers mots dans la pièce :

« J’ai la Force avec moi. »

22
Base Spatiale / Re : Partie 1 - L'Écho de la Force [Dark Revan]
« le: jeudi 19 novembre 2015, 20:34:46 »
Un grognement de rage s’échappa des lèvres de Talon quand « Revan » saisit son lekku, avant de la repousser. Elle se rétablit rapidement, le dos courbé vers l’avant, et redressa rapidement sa tête et son buste, faisant tournoyer son sabre-laser. « Revan » se mit alors à la narguer, et Talon esquissa un léger sourire.

« De la peur, tu dis ? Peut-être... Mais sûrement pas de toi. De plus... Seul un fou ignore la peur. »

Talon s’élança vers l’homme à nouveau, bondissant sur place, dans une danse aussi esthétique que sensuelle. La Forme Vaapad était une Forme sauvage, ne reposant sur aucune stratégie, sur aucune tactique, c’était la pure expression des passions et de l’émotion. La Forme Sith par excellence, que Talon maîtrisait à la perfection, faisant d’elle une combattante redoutable. Elle n’aurait pas été la Main de Dark Krayt si elle n’avait pas été douée, et la femme harcelait son adversaire, pivotant, dansant, courbant, feintant, esquivant. Impossible de prédire quoi que ce soit, si ce n’est qu’elle continuait à fondre sur son adversaire, usant de sa rapidité et de son faible gabarit à son avantage, multipliant coups de poings et coups de pieds, tout en gardant ses lekkus bien protégés.

La peur... Pendant longtemps, on lui avait enseigné que la peur était l’apanage des lâches, mais, depuis qu’elle s’était libérée du conditionnement de Dark Krayt, Talon avait véritablement accepté son statut d’être doué de Force. Si elle avait peur, elle ne voyait plus la peur comme un frein, mais, au contraire, comme un moteur. Celui qui ignorait la peur n’était pas courageux, il était juste fou, inconscient. Mais ce n’était pas de « Revan » dont elle craignait le plus en ce moment, mais de Nihl. Cet attentat portait sa marque, et, plus elle traînait avec cet usurpateur, plus elle prenait le risque de voir des renforts ennemis débarquer. Les forces de la Fédération ne devaient pas être très éloignées, et Talon, qui avait espéré faire un retour discret, en faisait pour ses frais. Elle et Nihl, en tant que principaux soutiens de Dark Krayt, étaient forcément des cibles particulièrement recherchées par la Fédération Galactique.

« Krayt s’est donc trouvé une nouvelle poupée... Comment peux-tu prétendre être Revan, et agir comme un esclave ? Krayt a fait de moi son esclave docile pendant trop longtemps... Ma servitude a brimé mes capacités. Je n’étais pas une Sith, j’étais une esclave. »

Dark Krayt avait déjà vaincu la Mort, il n’était donc pas impossible de le voir revenir... Encore. Ce n’était pas une perspective très réjouissante, loin s’en faut, mais, pour elle, Krayt était un fantôme. Quand il était revenu à la vie, il avait lancé un appel dans la Force, qui avait rappelé à lui tous les Sith. Maintenant, qu’il soit de retour ou non, il était sûrement très affaibli, et Nihl restait le principal ennemi de Talon...

*C’est lui qui m’a appelé ainsi, pas Krayt...*

Les sabres s’entrechoquèrent encore, tandis que des bruits forts se faisaient entendre. Les soldats de la Fédération approchaient, accompagnés d’unités mécha et de droïdes d’assaut. Talon heurta la lame de Revan une dernière fois, puis bondit en arrière, venant atterrir sur une mezzanine en hauteur.

« Retourne dans les jupes de ton maître, pantin ! »

Elle s’en alla ensuite, filant par une coursive de sécurité.

23
Base Spatiale / Re : Partie 1 - L'Écho de la Force [Dark Revan]
« le: samedi 14 novembre 2015, 03:27:50 »
Le faux Dark Revan (le vrai était mort il y a des millénaires, et ne pouvait donc être qu’une copie pour Talon) l’attaqua rapidement. Elle esquiva son sabre-laser, puis vit un énorme rocher s’approcher d’elle, et leva la main, le faisant exploser, plusieurs impacts venant renverser des pirates. Talon ne se ferait pas avoir si facilement, et l’homme descendit alors devant elle. La Force était puissante en elle... Était-il l’homme derrière cette attaque ? Dark Nihl avait-il choisi de se faire passer pour Dark Revan, ce légendaire guerrier qui avait été à la fois Maître Jedi, Grand Maître Sith, avant de se lancer dans une révolte personnelle contre l’Empereur Sith ? « Revan » finit par lui poser plusieurs questions, qui lui firent froncer les sourcils... Avant d’évoquer Dark Krayt, disant qu’il était venu ici en son nom.

« Tu mens ! Krayt est mort ! Tué à Coruscant par Skywalker... Et, si tu ne sais pas qui est Nihl, alors, tu m’es sans importance ! »

Talon tendit ses doigts, et des arcs électriques jaillirent, formant comme d’éblouissantes guirlandes électriques au milieu du couloir. Talon était une Sith puissante. Elle avait grandi sous les ordres de Dark Krayt, et sa soumission à ce dernier avait longtemps brimé ses pouvoirs... Mais plus maintenant. Maintenant qu’elle était libre, la Force éclatait en elle. « Revan » renvoya les éclairs, formant de longues lignes qui éclatèrent contre les murs, venant défoncer la vitrine d’une boutique.

Dark Talon bondit alors sur le côté. Sa rapidité avait toujours été terrifiante, et elle fondit sur son adversaire. Les lames s’entrechoquèrent, forçant « Revan » à reculer. Talon tournoya sur elle-même, l’attaqua à nouveau, et continua à le harceler. Maintenant qu’elle était libre de pouvoir ressentir, Talon laissait ses sentiments parler pour elle-même en combat. Elle adoptait ainsi la Forme 7, dite Forme Juyo, la Forme de Suprématie. Chaque combattant à un sabre-laser disposait d’une Forme de combat particulière, liée à ses aptitudes et à sa personnalité. La Forme Juyo, dite aussi Vaapad pour les Sith, était une Forme très difficile à maîtriser, car elle reposait sur un ensemble complexe de passes, de feintes, d’attaques saccadées, de provocations... C’était une Forme résolument offensive, liée aux sentiments, dédaignée par les Jedis, car jugée trop proche du Côté Obscur... Mais ceux la maîtrisant étaient des adversaires terrifiants.

Mace Windu en avait été un utilisateur, et avait vaincu Dark Sidious grâce à cette Forme.

Talon dansait donc avec l’homme, et le provoquait délibérément, mettant son corps en avant etn grognant.

« Raaahh !! »

Elle tourna sur le côté, puis bondit soudain en hauteur, filant au-dessus de lui, et ses lekkus se déployèrent alors, venant fouetter son visage.

« Krayt est en train de pourrir dans le soleil de Coruscant... Moi et Nihl étions ses élèves, ses Mains... Toi, tu es un fantôme... »

24
Base Spatiale / Re : Partie 1 - L'Écho de la Force [Dark Revan]
« le: mercredi 11 novembre 2015, 20:50:56 »
Pour autant qu’on s’en rappelle, que ce soit l’Ancienne République, l’Empire Galactique, ou la Nouvelle République, Nar Shaddaa n’avait jamais obéi à personne d’autre qu’à elle-même. La « deuxième Coruscant » était un satellite naturel tournant autour d’une planète tellurique redoutable, Nal Hutta. Et, s’il était impossible de prendre Nar Shhaddaa, c’est parce qu’elle était liée aux Hutt de Nal Hutta, leur monde originaire. Un monde marécageux, où les redoutables armes futuristes peinaient à fonctionner, ou même à prouver leur utilité. Toute occupation durable était impossible. L’Empire Galactique avait essayé, en vain. La Fédération Galactique ne pouvait cependant pas se permettre de rester à côté. Après la guerre contre Drak Krayt, le pouvoir des Hutts avait explosé, s’étalant bien au-delà des Bordures pour rejoindre le cœur de la Galaxie. Les tensions étaient grandes, et cet attentat terroriste, probablement poussé par des groupuscules politiques luttant contre l’influence étrangère, en étaient la preuve.

Des alarmes résonnaient dans tout le spatioport, et Talon leva la main, repoussant une plaque, s’extirpant des débris, encore sonnée. Ses oreilles sifflaient, sa vision était floue, et elle vit, devant elle, des gardes civils faire feu sur des ennemis... Puis un détonateur thermique fila vers eux, et explosa, dans des hurlements de douleur, et des jambes déchiquetées, laissant des cadavres fumants derrière eux. Pour mettre la mainmise sur Nar Shaddaa, la Fédération avait entrepris de réguler ses activités spatiales, notamment en contrôlant le spatioport. Si les Hutts montraient officiellement patte blanche, en réalité, ils étaient largement opposés à l’immixtion des Fédéralistes.

*Il a fallu que je tombe en pleine insurrection...*

Talon avait ressenti un écho, un appel dans ses songes... Mais il était impossible qu’il vienne de Dark Krayt, car il avait été tué. Une déchirure dans le cœur de Talon, mais qui lui avait aussi permis de s’émanciper, de sortir de l’endoctrinement du redoutable Maître Sith. Cependant, Dark Krayt avait déjà défié la Mort elle-même... Avait-il survécu à son combat contre Cade Skywalker ? Le passé revenait, terrible... L’endoctrinement, les années passées sur Korriban, à voir Dark Krayt comme une sorte de divinité intouchable, tandis que, progressivement, ce dernier instaurait un nouvel Empire sith...

Mais il n’y avait pas qu’elle qui avait été proche de Dark Krayt. Si elle était l’Assassin de Krayt, le Sith avait aussi eu un bras droit, une Main, un autre Sith redoutable, qui était toujours en vie : Dark Nihl. L’autre Main de Krayt, et un rival de longue date. Talon le traquait, car, si elle avait senti l’appel de Krayt, lui aussi avait dû la sentir... Et, d’après les informations qu’elle avait pu glaner, l’homme se trouvait à Nar Shaddaa, et elle n’aurait pas été surprise d’apprendre qu’il était lié à ces attaques terroristes.

La main de Talon se saisit de son sabre-laser, et elle vit les pirates se retourner vers elle, louchant sur ses tatouages noirs.

« Bon sang ! C’est elle !
 -  Hein ?
 -  Talon ! »

Leurs blasters se levèrent vers elle, et Talon leva la main, renvoyant les tirs de blasters, tuant sur place un pirate en lui faisant fondre la tête. Ses yeux se tournèrent vers l’un des autres pirates, et sa main se serra. Optant pour la prise préférée de Dark Vador, elle comprima l’air autour du cou de l’homme, l’étranglant... Puis brisa ses cordes cervicales. Un troisième pirate tenta de la déborder, et elle usa encore de la Force, faisant tomber un escalator endommagé sur le corps de l’homme, qui mourut dans un bref hurlement.

La Sith perçut soudain une puissance au sein de la Force, et releva la tête. Une force approchait du ciel... Et se posa sur une plateforme à côté d’elle. Elle fronça les sourcils en voyant la silhouette. La jeune Twi’Lek se tenait sur une sorte de longue passerelle sur le sol, entourée de boutiques, avec une rangée d’escalators au fond menant à une grande verrière, un carrefour au centre du spatioport. Évidemment, avec l’attentat, toutes les boutiques étaient fermées, et, au milieu de la fumée, elle reconnaissait clairement cette silhouette, ce casque, pour en avoir entendu parler pendant ses formations à Korriban.

*Dark Revan...*

Le sabre-laser de Talon s’illumina soudain, une lueur rouge.

« Qui es-tu, imitateur ? Est-ce Nihl qui t’envoie ?! »

25
Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: mardi 28 avril 2015, 01:51:58 »
JOWÏN

Le Spitfire était décidément une belle mécanique. En voyant ses robots analytiques griller, le Zagrain grommela, songeant au surcoût du devis de réparation. Il allait falloir commander de nouveaux robots analytiques, et ces derniers n’étaient pas donnés, en plus du coût de transport des marchandises. Une voix féminine informatique jaillit alors dans les hauts-parleurs du CSI.

« Il a piraté notre système !
 -  Vous avez le don pour révéler les évidences évidentes, Zapar », persifla Zowïn.

Le Spitfire leur soumettait un ultimatum, en menaçant de faire exploser son réacteur. Le compte à rebours de dix minutes n’était, en ce sens, pas anodin. Vu le type de moteur, c’était à peu près le temps qu’il faudrait pour que les moteurs surchauffent. Néanmoins, Zowïn n’avait pas encore abattu toutes ses cartes. Ce maudit Humain avait peut-être réussi à ouvrir un canal de communication vers le CSI, mais la prison était encore contrôlée par les Zagrains. Pirater les systèmes informatiques de l’Astéroïde relevait de l’exploit, et il ordonna de nouvelles mesures de sécurité.

« Abaissez les cloisons anti-incendie, dites à nos hommes de sortir du hangar.
 -  Vous voulez contenir l’explosion ? C’est un réacteur de...
 -  Je sais pertinemment de quoi est composé le réacteur du Spitfire, Conseiller. Dois-je vous rappeler que je suis responsable de la sécurité ? Mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot... Le Spitfire est dans le hangar, non ? »

Son collègue l’observa, indécis. Jowïn grommela devant l’incompétence patentée de Kapar. C’était à croire que le Directeur Kang aimait s’entourer d’incapables, probablement afin de magnifier sa propre personne. En tout état de cause, Jowïn avait encore plusieurs solutions. Tout autour du hangar, les soldats filèrent, et de lourdes cloisons blindées s’abattirent. Elles étaient conçues pour résister à des explosions, mais l’explosion engendrée par le moteur du Spitfire serait trop forte pour les cloisons, et risquait d’endommager gravement la structure de l’Astéroïde. Une fois les gardes partis, Jowïn ordonna de dépressuriser le hangar dans lequel se trouvait le vaisseau, et de relâcher les harnais magnétiques fixant le Spitfire au sol.

« Mais qu’est-ce que vous fabriquez ?
 -  J’applique les protocoles de sécurité en la matière. Je balance cette bombe hors de ma prison. Qu’elle explose au milieu des astéroïdes si ça lui chante. Dehors, notre bouclier nous protègera. »

Une fois que le Spitfire serait dehors, l’explosion du réacteur aurait pour effet de se heurter aux boucliers énergétiques de l’Astéroïde, et ces derniers étaient costauds, car, régulièrement, des astéroïdes venaient se fracasser sur la base. Sur un écran de sécurité, on put voir les harnais magnétiques se retirer dans un sifflement, tandis que l’oxygène disparaissait, ainsi que la gravité artificielle.

« Voilà ma réponse, tas de boulons. Il fera froid en Enfer le jour où Zagran-4 négociera avec des prisonniers ! »

Il appuya sur un bouton, et la porte du hangar s’ouvrit dans un sifflement. Beaucoup d’argent disparaissait sous les yeux de Jowïn, mais le jeu n’en valait effectivement pas la chandelle. Le Spitfire disparut dehors, et la porte se referma ensuite.

« Suivez ce vaisseau avec les caméras extérieurs, assurez-vous qu’il explose bien.
 -  Au milieu d’un champ d’astéroïdes ? Avec rien d’autre que le pilotage automatique ? »

Les chances étaient plutôt minces, en effet, mais Jowïn était un homme méticuleux. Il ne voulait prendre aucun risque, et se retourna vers Kapar.

« Allez me chercher ce Hawk, je vais me charger moi-même de l’interroger, et de lui faire comprendre ce qu’il en coûte pour les prisonniers cherchant à s’évader.
 -  Euh... Monsieur... ? »

Jowïn tourna la tête vers le technicien venant de s’exprimer, et fronça les sourcils. Dans la Prison Scientifique, Hawk avait été affecté dans une cellule, et, comme toute cellule, elles étaient surveillées par un dispositif de vidéosurveillance. Or, ils purent voir Hawk ôter son casque sans problème. Jowïn grogna de rage.

« C’est bien ce que je pensais... Il s’est foutu de vous. AMENEZ-LE-MOI ! »



DARK TALON

L’Usine était un immense fourbi comprenant plusieurs ateliers, et dont la finalité était de concevoir du matériel électronique ou robotique, que ce soit des puces, des processeurs, ou des robots de surveillance. C’était un grand ensemble avec des postes de surveillance en hauteur, et avec des drones aériens qui circulaient en inspectant chaque détenu par le biais d’ondes. Talon s’avança vers son poste, devant un tapis roulant, où, dans un pur esprit d’aliénation mécanique, elle devait séparer le bon matériel du matériel exploitable, dans l’une des phases de montage.

« Pas mal, votre démonstration dans le couloir, la Rouge », nota son comparse, un homme ventripotent.

Elle le regarda de biais, et haussa les épaules.

« Je ne suis pas un produit de bétail.
 -  Oh, ne soyez pas trop rancunière avec Ossus. Il vous a testé, rien de plus. Vous n’êtes pas au goût des Skaaviens... Sans vouloir vous offenser, ma chère. »

Talon ne dit rien pendant quelques secondes.

« Tôt ou tard, ils sauront qui vous êtes vraiment... Les Zagrains, fort heureusement pour vous, ont toujours été très centrés sur eux-mêmes, ce qui explique pourquoi ils n’ont pas reconnu vos tatouages... Mais moi, j’ai beaucoup voyagé, et je connais ces tatouages, et les guerriers qui les portent.
 -  Alors quoi ? Vous voulez me faire chanter ? Si vous savez qui je suis, alors vous devez savoir qu’il est...
 -  Héhé ! j’aime cette franchise, elle est rafraîchissante... Non, la Rouge, je ne veux pas vous faire chanter... »

Elle ne dit rien. L’un des détenus lui avait parlé, à son entrée ici, d’une « section spéciale », mais, pour véritablement mener son enquête, Talon avait besoin d’un peu plus de libertés.

« Vous savez, cette prison high tech est sans failles... Ou, du moins, c’est ce que les Zagrains aiment à penser. Mais, quand on invite tous les pires types du monde dans un même endroit, on ne peut pas garantir une sécurité absolue, n’est-ce pas ?
 -  Qu’est-ce que vous voulez dire ?
 -  Que vous paierez cher pour trouver un moyen de parasiter cette puce GPS qu’ils nous implantent tous dans le pied. Vous savez que, si vous contractez fort vos doigts de pied, vous pouvez sentir la puce contre votre peau, ou en train de frotter votre os ? C’est d’un désagréable... »

Talon ne dit rien, mais était maintenant convaincue d’une chose.

Ce gros type savait comment court-circuiter la puce.

26
Base Spatiale / The Cosmic War [Kha-Inn]
« le: mardi 28 avril 2015, 01:48:24 »

L’Anneau du Paradis

*BZEEEE-BZZEEEEEEEEEEE !!*

Le son strident du réveil résonna dans la petite pièce. Une simple chambre, avec un lit, une porte, et une petite pièce menant aux toilettes et à la douche. Une chambre petite, presque une cellule de moine, au mobilier spartiate, comprenant tout juste un petit terminal local permettant de communiquer avec CG-185, la quinzième Colonie Glaciaire de la planète Ossuan, aussi connue dans ce secteur de la Galaxie comme étant « L’Anneau du Paradis ».

Chaque planète tellurique avait son propre cycle de vie, et, comme les saisons, une planète entrait dans des périodes de glaciation. Sur Ossuan, cette période de glaciation avait été précipitée par l’exploitation intensive des ressources naturelles de la planète et de l’énergie géothermique, ce qui avait entraîné progressivement d’irréversibles dérèglements climatiques. En conséquence, les plaines jadis verdoyantes d’Ossuan étaient devenus des glaciers mortels, et, pour survivre, les Ossuans s’étaient réfugiés dans les hauteurs. Beaucoup avaient fui la planète-mère pour rejoindre d’autres planètes, et ceux qui étaient restés s’étaient isolés dans les hauteurs, sans pour autant oublier la surface d’Ossuan. Car, contrairement à des planètes glaciaires vides de sa Galaxie comme Hoth, Ossuan abritait encore des trésors énergétiques en son sol, à savoir de précieux minerais et des gisements de matière première que les compagnies minières vendaient plutôt bien. En conséquence, on trouvait, sur la planète d’Ossuan, des colonies glaciaires, villes nichées dans les plus hauts sommets des montagnes, où les colons voyageaient à l’aide de solides tunnels chauffés les protégeant du froid pour rejoindre des mines souterraines, accessibles par le biais de turboascenseurs s’enfonçant plusieurs kilomètres dans le sol.

*Et la Force est puissante en ce lieu..*

En entendant le réveil sonner, Talon se redressa. Toute nue, elle avait passé la nuit à méditer, ce qui, pour elle, était une forme de sommeil. Parfaitement rassérénée, elle éteignit le réveil, puis observa le paysage de désolation par la fenêtre. De la glace partout, avec de la neige, des nuages noirs, et les lueurs du soleil, au loin... CG-15 était visible depuis les hauteurs de la montagne... Du moins, quand les lueurs des gratte-ciel était encore allumés.

Dark Talon se trouvait dans une station de recherche scientifique, en-hauteur. Le personnel à bord se composait essentiellement de scientifiques et d’hommes d’affaires recherchant à trouver de nouveaux gisements en explorant les profondeurs de la planète. Talon n’avait pas grand intérêt pour ces considérations mercantiles, et, si elle était venue jusqu’ici, c’était uniquement parce qu’elle avait le sentiment qu’il y avait, dans les profondeurs d’Ossuan, quelque chose qui était lié à la Force... Elle soupçonnait la présence d’un ancien Holocron, ou une forte concentration de midi-chloriens. En tout cas, quelque chose de suffisamment fort pour qu’elle ait pu le sentir lors de ses méditations. Elle avait loué une chambre ici, et explorait les grottes depuis plusieurs semaines, en cherchant les traces de ce pic qu’elle avait senti.

Récemment, elle avait trouvé une piste en tombant dans une ancienne cité, enterrée sous la glace. Un décor hors-normes. En descendant, Talon avait glissé dans une caverne, et avait atterri devant une immense grotte, si grande qu’elle partait à perte de vue... Et dans laquelle il y avait les restes d’une ancienne ville.

« Les épisodes neigeux ont ravagé la planète en quelques années, lui avait expliqué le Dr. Trelawney, l’un des scientifiques en charge de cette petite station. Nous nous sommes réfugiés sur les plus hauts sommets du monde, à partir desquels les piliers soutenant l’Anneau ont été construits. »

L’Anneau  du paradis était un long anneau métallique, abritant des millions d’âmes, qui filaient tout le long de la planète en continu. Des tramways reliaient chaque partie de l’Anneau, et plus d’une centaine de Piliers permettaient de relier l’Anneau à ce monde. L’Anneau bénéficiait de solides boucliers destinés à le protéger des astéroïdes, ainsi que de l’attraction terrestre.

Talon s’habilla rapidement, et sortit dans le couloir. Aujourd’hui, elle allait revenir dans la cité glaciaire, et elle continuerait à se renseigner sur cette cité, ainsi que sur cette perturbation. Une journée comme une autre, pour elle...

...En ce sens, elle n’avait jamais eu plus tort.

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Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: dimanche 26 avril 2015, 13:12:06 »
La salle de contrôle de l’Astéroïde était une salle futuriste composée de multiples écrans d’ordinateur, et n’était d’ailleurs pas la seule. Preuve du savoir-faire zagrain en la matière, il existait plusieurs centres de contrôle, répartis selon les tâches qui leur étaient assignées. Ainsi, le contrôle des couloirs de navigation extérieurs, la gestion des bombes répulsives permettant de repousser les astéroïdes, le calendrier de ces couloirs, relevait d’un centre de contrôle spécial. Il existait néanmoins un centre de contrôle principal pour la sécurité interne de l’Astéroïde, le Centre de Sécurité Interne, ou CSI. Le CSI était une structure bourdonnante dirigée par l’un des membres du Directoire, Jowïn 584 312. Jowïn était un spécialiste en matière de sécurité, qui avait à son actif des installations militaires top-secrètes sur des planètes mortes. L’idée d’implanter des puces GPS dans les pieds des prisonniers était essentiellement la sienne, et, malgré le surcoût de cette procédure, elle était très efficace pour prévenir les évasions. Plusieurs fois, les Zagrains avaient neutralisé des sujets d’expérience par ce biais. Cette puce GPS pouvait envoyer des ondes électriques paralysant le système nerveux, et, si cela était insuffisant, compte tenu des différentes espèces, la puce disposait d’une petite bombe qui pouvait se déclencher, et pulvérisait alors le pied et la cheville du prisonnier.

Cependant, les employés aussi avaient des puces GPS, et ceux qui étaient en train d’explorer le vaisseau de Hawk étaient équipés de ce genre de dispositifs, ainsi que de caméras intégrés.

« Le Directeur Kang est très intéressé par ce vaisseau, expliquait aux oreilles de Jowïn un autre Zagrain, Kapar 3 123 527.
 -  C’est bien pour cela que nous procédons à sa visite. »

Le Spitfire était une belle pièce, et il fallait décider quoi en faire. Il y avait, de fait, deux solutions : soit le détruire, et utiliser les pièces récupérées pour les réserves, soit le vendre à d’autres. La philosophie des Zagrains était de considérer qu’un profit était un profit, et que même un bénéfice d’un centime était positif, et était le signe qu’une activité économique était en train d’être florissante. Inversement, la moindre perte au bilan comptable annuel d’une société était souvent vue comme la mise à mort de ladite société. Les Zagrains étaient des esprits scientifiques, des individus avec des calculettes dans la tête, et voyaient les chiffres comme la seule vérité, intangible, et beaucoup plus fiable que les paroles. Une parole pouvait mentir. Les chiffres, eux, pouvaient toujours parler. Partant de là, les fausses déclarations de comptabilité, les fraudes fiscales en falsifiant son bilan annuel, étaient très mal vus par les Zagrains. Cette infraction était presque aussi répréhensible qu’un homicide volontaire.

Le groupe avançait donc quand les systèmes défensifs du Spitfire s’enclenchèrent, et provoquèrent leur mort.

« Bon sang ! Maudit navigateur spatial !! s’exclama Kapar.
 -  Voilà qui est fâcheux... »

Jowïn était un comptable. En voyant la mort de ces quatre personnes, il pensait déjà au versement des indemnités de licenciement à leurs familles, et au prix des courriers à envoyer pour exprimer leurs condoléances aux proches.

« Inspectez le vaisseau... »

Des caméras dans le hangar filmaient les alentours du Spitfire, et ne voyaient rien.

« Nous aurions dû respecter le protocole en vigueur, plutôt que de foncer dans ce vaisseau !
 -  Le Directeur Kang...
 -  JE suis responsable de la sécurité ! Pas le Directeur Kang ! La mort de ces quatre techniciens est de MA responsabilité, pas de celle du Directeur Kang ! »

Réagissant vite, Jowïn ordonna qu’on envoie des robots analytiques. Sortant de trappes, des robots s’élancèrent ainsi, et des câbles sortirent de leurs corps, venant se planter dans le vaisseau, et commencèrent à l’analyser. Dans la salle du CSI, des écrans d’ordinateurs montrèrent l’analyse. Elle aurait pour but d’obtenir un rapport complet sur l’ensemble des systèmes informatiques au sein du Spitfire. C’était la procédure standard en cas de pénétration dans un vaisseau hostile, mais Kapar avait voulu aller plus vite... Plusieurs gardes s’approchèrent dans le hangar, s’attendant à ce que des drones sortent de l’intérieur du Spitfire.

« Inspectez les couloirs annexes, recherchez toute signature électrique anormale. Je suis convaincu que le casque de ce prisonnier lui sert à communiquer avec son vaisseau.
 -  Nous ne sommes pas encore sûrs que l’atmosphère présente est respirable pour les humains, nous avons diligenté une enquête en ce sens. »

Jowïn grommela. Il aurait été plus simple de lui arracher son masque, et de voir comment son corps fonctionnait... Parfois, les Zagrains étaient trop analytiques, et trop sourcilleux de leurs propres protocoles... Et, parfois, ils ne l’étaient pas assez. Cette erreur était inacceptable pour une civilisation qui ne jurait que par les chiffres, et, en conséquence, par l’absence d’erreurs. Un simple centime mal placé sur un rapport-comptable équivalait à un licenciement pour faute grave. On ne plaisantait pas avec les chiffres et les protocoles ici.

Quand les drones analytiques auront fini leur tâche, la sécurité sera réinstaurée. Jowïn en avait l’intime conviction, et il veillerait scrupuleusement à ne pas relâcher son attention de cet humain.

Scrupuleusement.

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Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: vendredi 24 avril 2015, 01:51:06 »
« Twi’Lek... Tatouages... »

Des voix lointaines percèrent le voile de l’obscurité de Talon. Inanimée, la jeune femme recouvrait peu à peu ses esprits, et cligna des yeux lentement. Ses paupières étaient lourdes, sa tête tourbillonnait. La Sith se releva lentement, et constata qu’elle était couchée sur une sorte de banquette médicale, dans ce qui semblait être une sorte de grande infirmerie. Il y avait, à gauche et à droite d’elle, d’autres lits médicaux, ainsi que devant elle, les deux rangées étant séparées par un couloir central où plusieurs personnes discutaient entre elles. L’une tenait une sorte de tablette holographique, et Talon comprit rapidement qu’ils parlaient d’elle.

Un Zagrain était au milieu du groupe. Il était reconnaissable par sa haute stature, son corps verdâtre, son absence de cheveux sur la tête, et avait, un peu à la manière des lekkus, plusieurs tentacules filant le long de son dos.

« Mes informations sont formelles. Ces tatouages noirs et cette peau rouge ne sont pas des attributs génétiques conformes aux Twi’Lek...
 -  En quoi le sort d’une Twi’Lek intéresse-t-elle le Directoire ? Je vous rappelle que vous empiétez dans...
 -  Le Directoire supervise l’ensemble des installations de cet établissement, Docteur Tishyuu, ce qui implique autant les cellules que l’aile médicale. »

Le Docteur Tishyuu soupira lentement, puis le Zagrain leva la tête de sa tablette, et regarda Talon. La Sith était toute nue, et son regard croisa celui du Zagrain. Après quelques secondes, l’homme remit la tablette à l’un de ses assistants. Talon se rappelait son combat contre Ossus, et l’intervention des gardes qui avait fait suite. Elle s’était bien battue, mais, sans son arme, et en se refusant à utiliser la Force, elle n’avait eu aucune chance. Ils ne l’avaient pas loupé, et elle avait encore mal au dos ou aux côtes. De fait, en regardant son corps, elle vit, ici et là, des bandages.

Se rapprochant d’elle, le Zagrain finit par parler :

« Je m’appelle Malath 1 854 951... Mais vous pouvez juste m’appeler Zalath, Prisonnière-5 384. »

Talon soupira lentement, et continua à soutenir son regard :

« Alors, appelez-moi juste Talon. »

Malath sourit lentement. Talon savait que les Zagrains étaient des êtres très rationnels, et que les numéros servaient à marquer leur individualité. Quand on leur disait que, avec des chiffres dans leur nom, ils ressemblaient à des machines, les Zagrains se moquaient. Un nom était une identité civile, et se devait donc d’être unique. Or, quand plusieurs personnes portaient le même nom, cette singularité civique était atténuée. En portant un numéro unique, en fonction de leur prénom, un Zagrain était toujours différent d’un autre. La société zagranne était extrêmement hiérarchisée et contrôlée, surtout au niveau de la naissance. Les Zagrains trouvaient ainsi un moyen efficace de lutter contre la criminalité, en essayant un suivi très important de chaque citoyen. De cette manière, la justice et la police de Zagran étaient progressivement devenus des services désuets, qui avaient été englobés dans une administration étouffante, et dans un système très bureaucratique. Les Fonctionnaires de Zagran avaient un grand pouvoir, en concurrence avec les hommes d’affaires, également très influents. Le fait que les Zagrains puissent s’autoreproduire y comptait sans doute pour beaucoup.

Le Zagrain se tenait donc face à Talon, et se mit à parler :

« Vous n’êtes pas comme les autres, prisonnière-5 384. Une analyse génétique de votre organisme n’a rien révélé de particulier... Mais vos tatouages et votre couleur de peau... Le rouge n’est pas la couleur naturelle des Twi’Leks, et aucun de vos semblables ne porte de tels tatouages...
 -  Ce sont des souvenirs de vacances. »

C’était une chance que sa Galaxie soit très éloignée d’ici. Autrement, ce Malath aurait rapidement su que les tatouages noirs, comme la peau rouge, étaient la marque des Sith... Les touts premiers Sith, ceux de Korriban, quand les Jedis Noirs avaient trouvé ce peuple en fuyant l’Ordre Jedi, et l’avaient utilisé pour mener leur rébellion contre la République. Les rituels sith ayant pour but de transformer les Apprentis en Seigneurs Sith impliquaient, notamment, d’anciens sortilèges qui transformaient les Apprentis en purs Sith. C’était une volonté de Dark Krayt, destinée à réinstaurer les anciens ordres Sith, et à marquer le retour des Sith contre la Nouvelle République.

Malath ignorait tout cela, et Talon comptait bien conserver son avantage.

« Vous me mentez, Prisonnière-5 384. Et il n’est jamais conseillé de mentir aux membres du Directoire. »

La voix de Malath était calme, et Talon, en réponse, haussa les épaules.

« Je suis dans l’une des prisons les plus dangereuses de l’Univers... Que peut-il m’arriver de pire ? »

Elle adoptait un ton dédaigneux, et esquissa un léger sourire. Le Zagrain resta de marbre, et se redressa lentement. Il était trop malin pour tomber dans le piège consistant à parler en public des activités secrètes de l’Astéroïde.

« Ramenez la prisonnière-5 384 à l’usine. Rappelez-lui que chaque prisonnier doit quotidiennement, pendant les horaires de travail, déclencher 5 000 unités d’énergie... Et redonnez-lui un uniforme. »

Sur ce, Malath sortit, sous la surprise des subordonnés. Il était inhabituel qu’un membre du Directoire, l’organe suprême de l’Astéroïde, où siégeait Kang, vienne à l’infirmerie suite à une simple rixe, dans la mesure où elles étaient fréquentes. C’était le signe que cette femme était spéciale. Leurs instruments ne pouvaient pas analyser la Force ou le taux de midi-chloriens dans le sang... Mais ils avaient sûrement repéré quelque chose.

Talon, autrement dit, allait devoir redoubler de prudence.

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Base Spatiale / Re : Une prison pas comme les autres. [PV Dark Talon]
« le: mardi 21 avril 2015, 20:20:35 »
Talon se retrouva séparée de Hawk, et marcha au milieu d’autres détenus. Si Hawk se retrouva seul, dans un couloir métallique, Talon, elle, embarqua dans un couloir avec un plafond grillagé. Les gardes se trouvaient en hauteur, leur ordonnant d’avancer. Talon n’était pas inquiète, et avançait d’un pas serein, regardant tout autour d’elle. Des portes reliaient la partie supérieure et inférieure du couloir, avec des scanners rétiniens, un code digital, et une protection se composant, outre d’une porte blindée, d’un champ de force électrique. Il y avait de multiples caméras de sécurité, et des encoches dans les murs, permettant de diffuser un gaz anesthésiant en cas d’émeute.

*Plus j’en découvre sur cette prison, plus je sens que le travail à faire sera colossal…*

Zagran-04 n’avait pas négligé la sécurité, et, vu les psychopathes vivant dans l’Astéroïde, c’était compréhensible. La Sith continuait à marcher quand la file s’arrêta. Elle sentit alors une forme osseuse et massive dans son dos, ainsi que des grognements. Des doigts longs et costauds appuyèrent sur ses lekkus, avec des ongles aussi pointus que des griffes.

« T’es bonne, toi… »

Talon réagit rapidement. Son lekku s’enroula autour du poignet de la créature, et Talon se retourna rapidement, tout en serrant. Son genou alla se loger dans les cuisses de l’homme… Mais heurta quelque chose de dur comme un caillou. Surprise, elle écarquilla les yeux, voyant, devant elle, un redoutable Skaavien. Le Skaavien leva sa main, et serra la gorge de Talon, la soulevant comme un fétu de paille en ricanant. Faisant plus de deux mètres de haut, les Skaaviens venaient de la planète Skaavar. Cette planète dangereuse était très rocailleuse, et la vie n’avait pu émerger que dans les souterrains de la planète, car la surface de Skaavar était balayée de vents mortels, et, surtout, de redoutables rayons ultraviolets. Du fait d’une étoile jaune très grosse, Skaavar subissait régulièrement des tempêtes solaires où on pouvait être instantanément réduits en cendres.

Les Skaaviens, en conséquence, étaient des êtres massifs et puissants. Talon sentit la respiration lui manquer, et posa ses mains sur sa peau rocailleuse, s’en servant comme appui. Pas question d’utiliser la Force pour le moment, elle voulait conserver ses atouts. Son pied alla se poser sur la tête du Skaavin, et elle appuya dessus, le déstabilisant. Très rapidement, les autres détenus se mirent à hurler de joie. Le Skaavien, en grognant, balança Talon contre l’autre mur, et se rua vers elle. La femme bondit entre ses genoux, se releva dans le dos de l’homme… Pour voir une queue caudale osseuse qui la frappa sur les hanches, l’envoyant à nouveau s’étaler sur le sol.

En souriant, le Skaavien marcha vers elle.

« J’vais t’baiser, salope…
 -  Ouais ! Ouais !
 -  Nique cette salope !
 -  Ossus ! Ossus !! »

Talon se releva rapidement quand elle entendit des bruits de pas forts venant d’en haut.

« Calmez-vous, tas de tarés !
 -  Bordel de merde ! »

Talon tourna la tête, et vit l’une des portes latérales s’ouvrir, libérant l’accès à de solides gardes en armure. Leurs matraques s’électrifièrent dangereusement, et ils frappèrent dans le tas, dispersant les prisonniers. Ossus grogna, et l’un des gardes chercha à le frapper, mais le Skaavien posa sa main sur le poignet du garde, empêchant la matraque de le frapper, et son autre main alla le saisir à la gorge. Le cou d’Ossus s’allongea alors dangereusement, avec une gueule édentée… Quand un bâton jaillit d’entre les grilles en hauteur, et le frappa à hauteur de la tempe, diffusant dans son corps des charges électriques. Ossus hurla, relâcha le garde, et les autres se ruèrent sur lui, venant le frapper douloureusement.

La Sith se releva lentement, et un garde se rua vers elle. Elle envoya son pied vers l’arrière, frappant l’homme au plexus solaire, et se retourna rapidement, puis bondit vers sa cible. Son pied se leva bien haut, et frappa l’homme à la tête. Un autre jaillit alors, donnant un coup de bouclier qui envoya Talon contre le mur. Elle vit une matraque foncer vers elle, et l’esquiva en allant sur le côté. Prenant appui sur l’une de ses jambes, elle pivota sur elle-même, gagnant en amplitude, et frappa l’homme à hauteur de sa nuque, le repoussant.

Usant de la Force, elle sentit un bâton se rapprocher au-dessus d’elle, l’esquive, et posa sa main sur le bâton, puis tira dessus, surprenant les gardes en-haut. Récupérant le bâton énergétique dans sa main, Talon frappa le torse d’un des gardes avec, provoquant un hurlement de joie au milieu des geôliers.

« Ouais !
 -  Nique-les, ces sales fachos ! »

Les gardes se tenaient face à elle… Et la puce-GPS s’enclencha dans son pied, lançant des décharges électriques qui immobilisèrent sa jambe. Surprise, Talon partit en avant… Et les gardes se ruèrent sur elle. Une matraque la frappa à hauteur du visage, et elle heurta le mur, avant de sentir un autre coup s’abattre violemment dans son dos.

« Haaa… !! »

Sonnée, elle sentit tous ses nerfs en feu, et la matraque la frappe à hauteur du dos, puis des jambes, la faisant tomber sur le sol, en léthargie.

Pour une première journée, c’était mémorable.

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Base Spatiale / Re : Gladiateurs [Carnivora]
« le: lundi 20 avril 2015, 01:31:48 »
Talon continuait à coucher avec cet esclave, appréciant pleinement les joies du sexe, de la débauche, et de la luxure. Davinel avait bien travaillé avec elle. Elle avait réussi à stimuler l’excitation sexuelle de Talon, et sa frustration se canalisait maintenant autour de ce bel esclave, timide et délicat, qui se faisait pomper sa verge avec une énergie vigoureuse et forte. Il gémissait, et ne mit pas longtemps à jouir, ce que Talon prit comme un compliment… Il n’en pouvait plus, tout simplement, et déversa en elle des filaments de foutre, tout en conservant sa verge dure et raide. Davinel avait sûrement dû faire sur lui des modifications hormonales, car il était particulièrement vigoureux. Entendant des bruits de pas dans son dos, Talon se retourna, avalant ce sperme, essuyant ensuite du revers de la manche ce qui dépassait de ses lèvres.

Reaper venait d’arriver, ce qui expliquait pourquoi Talon ne l’avait pas senti venir avant qu’il n’ouvre la porte. C’était une machine, et la Force était moins présente chez lui. Sans rien dire, la Sith se redressa, et posa une main sur l’épaule gauche de l’esclave, avant de le pousser, l’envoyant se coucher sur le lit. Reaper lui indiqua que Davinel ne laissait normalement personne jouer avec ses « jouets », après avoir signalé qu’ils allaient arriver en retard… Oui, le repas avec cet homme qui était venu les aborder dehors, ce Falleen qui était membre du Black Sun. Talon acquiesça lentement en souriant, puis alla sur le lit, se dressant au-dessus de l’esclave.

« Si nous arrivons en avance à notre rendez-vous, Reaper, ils penseront avoir un avantage psychologique sur nous… La gestion du temps est une chose importante pour montrer notre influence sur d’autres. »

Étant partiellement une machine, il devait avoir du mal avec ce genre de petits tours… Et, pour l’heure, Talon n’en avait pas encore fini avec cet esclave. Elle s’empala sur lui, et soupira de plaisir, redressant sa tête. Tout son corps se mit à se tendre de plaisir, et elle soupira longuement, avant de reporter son attention sur l’esclave qui se contorsionnait sous elle. Avec un léger sourire, Talon se pencha vers lui, courbant son corps vers l’avant, et posa une main sur son front. Son autre main, elle, alla caresser les lèvres de l’individu.

« Je t’interdis de jouir avant que je ne te l’ordonne, petit rebelle… Fais jouir ta Maîtresse, fais-là hurler comme si c’était la Reine des salopes… »

Totalement libérée, sexuellement parlant, Dark Talon employait des mots crus sans aucune hésitation. Elle n’aurait jamais cru pouvoir autant prendre son pied ici. Comme quoi, la guerrière en elle pouvait parfois laisser parler la simple femme, celle qui avait des besoins physiologiques et corporels… Et, pour le coup, ces derniers étaient maintenant pleinement comblés !

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