Dictature d'Ashnard / Re : Ma fureur n'a d'égal que sa splendeur [Melinda Warren]
« le: mercredi 03 juin 2015, 20:52:56 »« Elle m'a vu ? Oh, misère... »
Il se sentit envahi par le remords. Éprouver de la compassion pour un autre être humain était une autre preuve de ce qu'il savait déjà : son corps de lycan et son esprit d'humain étaient en harmonie parfaite, ce qui n'était jamais arrivé avant aujourd'hui.
« Je m'étais juré de toujours la protéger de ma nature cachée... et maintenant, elle sait tout. Ah... Une chance que je ne lui ai pas fait de mal. »
C'était toujours ça de gagné.
La dame vampire approcha de son lycan et vint lui enlever le collier qui le retenait par le cou. Il se redressa, content d'être à nouveau libre de ses mouvements, mais néanmoins impressionné par la résistance de la chaîne qui le retenait. Jamais aucun métal n'avait pu retenir ses excès de rage sanguinaire, et là... Pas une éraflure.
« J'aimerais beaucoup avoir ce genre de chaîne chez moi. En quoi est-elle faite ? »
Mais Mélinda était déjà partie, et n'entendit pas la question. Lenn se dépêcha de la suivre. Ensemble, ils parcoururent un long couloir sombre, à peine éclairé par la lumière extérieure provenant de quelques trous dans les murs, et par plusieurs torches accrochées aux murs. Sur la gauche, on apercevait un ensemble de couloirs étroits, menant à d'anciennes oubliettes. L'odeur qui s'en dégageait faisait hérisser les poils du lycan.
Ça empeste la mort plus que dans mes cachots.
Après un peu de marche dans le couloir large, les deux créatures arrivèrent près d'un escalier isolé, qu'ils montèrent ensemble. Lenn regardait en permanence autour de lui pour être sur qu'il n'y avait personne dans les environs. Car non seulement il était sous sa forme de lycan, mais il était également complètement nu. Si quelqu'un le voyait ainsi, ce serait une telle honte pour lui qu'il se sentirait obligé de tuer le témoin pour être sur qu'il n'en parlera à personne. Et ce serait plutôt mal vu de sa part de massacrer un des serviteurs de son hôte alors qu'il venait de lui promettre sa fidélité et son obéissance.
Une fois l'escalier grimpé, ils passèrent des couloirs sordides aux couloirs luxueux et chaleureux, bien plus éclairés et plus agréables à regarder. Ils traversèrent rapidement le manoir, prenant garde de ne pas être vus, et filèrent à travers les étages jusqu'à une magnifique chambre au dernier étage. Elle était décorée avec des draperies rouge-sang le long des mus, des éclairages plus puissants partout dans la pièce et, surtout, un grand lit double au milieu de la chambre, qui semblait avoir été fait pour accueillir les ébats sexuels de la maîtresse des lieux. Cette dernière, d'ailleurs, alors qu'elle était à peine arrivée, se tourna vers Lenn et lui demanda quelle partie de son anatomie il voulait prendre en premier. Le loup passa sa langue sur ses grosses lèvres.
« J'ai bien envie de vous pénétrer à nouveau, mais ce serait une insulte de ma part de ne pas m'intéresser à vos seins. Vos si jolis seins... »
Lenn approcha doucement, passa un de ses doigts dans le lacet noir à hauteur de la poitrine de Mélinda. Il tira dessus avec le plus de douceur possible et, quand il céda, la robe s'ouvrit comme une fleur ouvrant ses pétales et glissa le long du corps de sa porteuse. A présent qu'elle était aussi nue que son loup de compagnie l'était, ce dernier vit son érection prendre en intensité. Cette femme était si désirable.
« Oh oui... »
Lenn la prit entre ses mains, en prenant bien garde de ne pas la griffer, et alla la faire allonger sur le lit. Il coinça sa bite entre les seins de la vampire, et se mit à la frotter dans une délicieuse branlette espagnole. Il en profita pour enfourner son gland dans sa bouche pour qu'elle le suce. Le loup se sentit déjà pris d'un élan d'animalité : ses griffes sortirent et ses gémissements devinrent rapidement des cris de bête. La façon dont Mélinda lui faisait l'amour était si bonne, jamais aucune femme ne lui avait fait l'amour de cette façon durant toute sa vie. Ce n'était pas seulement parce que c'était une vampire. Il y avait forcément autre chose.
« Grrraaahhh... Mélinda... aaahhh... oui... aaahhh... »