Il n’y avait aucun doute dans l’esprit du Roi qu’Yzmir et lui-même étaient compatibles; d’une part, le jeune elfe était absolument délectable. Sans parler de soumission, ou de passivité, le désir qu’il percevait dans son regard l’assurait qu’il n’y avait aucune hésitation en lui; il le désirait réciproquement. D’autant plus qu’il pouvait très clairement voir le sexe de l’elfe, dressé et avide de caresses promises. Il l’appelait « son Roi », encore et encore, et pour une raison qui lui échappait, ce titre semblait tellement indécent, tellement sensuel lorsqu’il franchissait ces lèvres rosées, ces lèvres pulpeuses, qu’il avait l’impression que le jeune homme lui lançait un charme quelconque. Même si cette pensée frôlait l’exagération, il n’avait peut-être jamais autant voulu être appelé par ce titre par qui que ce soit d’autre.
La langue de l’elfe se posa sur son gland, et si le Roi s’était délecté d’elle lorsqu’ils s’étaient embrassés, la douceur humide de cet organe sur son gland sensible faillit le faire tressaillir. Il avait eu plusieurs aventures par le passé, mais jamais avec un elfe, ou une elfe pour ce que ça vaut. Si les elfes descendaient des fées, il était normal que leur corps partage cette douceur pratiquement inhumaine, et il sentit cette douceur passer sur son membre. Il laissa Yzmir le toucher, à sa guise, sans le brusquer ou le pousser à l’acte; il voulait voir ce que l’elfe lui offrirait de son plein gré.
Un râle de plaisir lui échappa alors que la tête d’Yzmir se rapprocha de son bassin, faisant lentement entrer son gland dans sa bouche, sa main douce, fine et féminine se refermant sur sa hampe, le massant avec une remarquable expertise. Leur regard se croisa un moment, alors qu’il levait les yeux vers lui, et le Roi leva une main pour lui caresser la joue.
« Tu es magnifique, ma fée. »
Il se sentit un brin stupide par son manque d’imagination, mais c’était le mot qui lui était venu alors qu’il regardait ce visage aux traits fins, presque altiers. Plus les choses allaient, et plus sa verge disparaissait dans la bouche de l’elfe, et malgré cette position, malgré ce contexte, il ne sût dire pourquoi, mais même ce geste, cette exquise fellation, avait une grâce digne.
Il remonta la main vers l’oreille de l’Elfe, la caressant lentement d’un doigt, du lobe à la pointe, avant de refaire le même trajet en suivant l’arrière de l’oreille, posant la main sur la tête de son amant. La bouche de l’elfe laissait à chaque passage de plus en plus de salive, et progressait de plus en plus, arrachant un soupir de satisfaction au Roi, dont la verge, ainsi choyée, lui sembla encore plus dure. Et il en voulait plus.
Lentement, la main du Roi se resserra doucement sur la chevelure du jeune elfe, et il l’attira plus près. Il ne cherchait pas à le forcer, bien sûr, mais si Yzmir se laissait faire, graduellement mais surement, sa main n’aurait plus la place; l’épée virile du Roi, graduellement, s’enfonçait dans le fourreau de sa gorge elfique. À un moment sa verge échappa aux lèvres de son amant, et de l’autre main, il l’orienta vers sa bouche, lui laissant quelques brèves secondes pour reprendre haleine avant de presser son gland humide de bave contre ses lèvres et de reprendre sa place dans sa bouche.
Il progressait, encore et encore, jusqu’à ce que le nez de sa petite fée se heurte à son pubis, et recula de nouveau, pour revenir encore, d’avant en arrière. Il lui retira de nouveau sa verge, puis se pencha sur son visage, sa bouche béante et dégoulinante de salive et de lubrifiant naturel, et le Roi plaqua sur cette bouche baveuse un baiser torride, sa poigne se resserrant sur sa chevelure pour le tirer contre sa bouche. C’était un brin agressif, peut-être inconfortable, mais le Roi ne visait pas à lui faire mal, restant prudent de ne pas abimer son amant.
« Je veux te goûter aussi, » dit le Roi entre deux baisers. « Deux doses vaut mieux qu’une. »
Il descendit à genoux, venant l’embrasser de nouveau, ignorant les gadins qui lui malmenaient les genoux, avant de s’assoir sur le sol. Il saisit Yzmir par la main et le tira vers lui, plaquant son dos juvénile contre son torse, et le faisant assoir sur son bassin, jambes indécemment écartées, vulnérables. Le Roi l’embrassa de nouveau, et alors qu’une main se posa sur sa joue pour lui couper toute retraite, l’autre se glissa entre les jambes d’Yzmir, et celui-ci sentit son membre se presser contre la verge poisseuse de salive du Roi, alors qu’il refermait sa main sur les deux organes et les comprimait l’une contre l’autre, massant lentement les verges de haut en bas. La main du Roi quitta sa joue pour se glisser sur son torse, et il pétrit son pectoraux droit, comme le sein d’une femme, massant la peau et taquinant ses tétons durcis.
Après un moment, le torse du Roi se distança du dos de son amant, les caresse prenant fin alors que ses mains descendaient au bassin de l’elfe. Alors que le Roi s’allongeait, celui-ci put se sentir glisser lentement vers l’arrière, puis légèrement soulevé pour que ses jambes passe au dessus des bras du Roi. Lorsqu’il le reposa, les genoux d’Yzmir reposèrent sur ses puissantes épaules, alors que le Roi s’emparait à pleine main de son fessier, massant ces masses de chair élégants et généreuses de ses doigts.
Bientôt, Yzmir put comprendre ce que le Roi voulait dire par « goûter » et « deux doses », car la langue du souverain se cala délicieusement à sa petite entrée et commença à le titiller. Pendant que le Roi s’occupait de son fondement, devant Yzmir, la verge royale attendait, dressée comme un mât, qu’il daigne de s’occuper d’elle.