Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Susan Matthews

Humain(e)

Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

lundi 26 novembre 2012, 18:46:22

  • Elle ondulait doucement du bassin contre lui, heureuse, amoureuse. Son regard clair se plongeait dans le sien avec délice, lui transmettant tout son amour à mesure qu'il donnait des coups de reins. Au moment de l'orgasme, alors que ses cheveux blonds étaient éparpillés sur l'oreiller, alors que sa peau rougissait doucement de plaisir, alors que son corps tout entier bouillonnait de désir, un éclair argenté brilla dans la semi-obscurité. La main de l'homme se posa sur la bouche de son amante, réprimant ses cris. Et du sang gicla. Et la fille cria, sans pouvoir alerter ses voisins. Et ses yeux clairs s'opacifièrent. Et son sang coula encore tandis que l'arme se plongeait dans sa cage thoracique, encore et encore. Et l'homme finit par lui arracher le coeur avant de se retirer,  d'ôter le préservatif usagé, d'aller prendre une douche et de se rhabiller puis de quitter l'appartement.

Troisième meurtre dans le quartier de la Toussaint !

Le gros titre de ce matin fit soupirer Susan. Elle replia le journal. Elle n'avait pas besoin de lire l'article pour en connaître les détails. Elle avait été sur la scène de crime à 2h ce matin.

« Alors Matthews, toujours pas de pistes sur ce meurtrier ? »
« Non. Pas la moindre. J'attends les résultats du labo pour la trace que l'on a trouvé. C'est peut-être du sperme. »
« Génial. Espérons que ça en soit vraiment. »
« Hm. Croise les doigts. »

La brune rajusta ses lunettes en remplissant un formulaire sur l'ordinateur du commissariat. Elle soupira, en finissant, et ôta ses lunettes pour les placer dans leur étui qu'elle rangea entre ses seins. Un cordon maintenait tout de même l'étui autour de son cou, au cas où.

...

« Désolée chérie, mais tu n'es pas mon type. »

Susan chercha son arme de service, mais ne rencontra qu'un emplacement vide.

« C'est ça que tu cherches ? Je ne suis pas un novice poulette. »

Elle le vit sortir son arme avec un rictus amusé, et la balancer dans le fleuve. Et dire qu'elle ne s'était rendue dans ces quartiers que pour prévenir Lucile, une jolie blonde d'une vingtaine d'année, de se tenir à carreau car elle correspondait au profil des victimes. Et puis elle est tombée sur cet homme qui s'introduisait chez son amie. Elle l'avait coursé, et il l'avait bien eue.

Dans une impasse, le dos au mur, la brune chercha une autre arme. Mais comme pour se foutre d'elle, l'homme face à elle, toujours dans l'ombre, brandit méthodiquement les trois autres armes qu'elle portait. Il avait dû les subtiliser lorsqu'il l'avait coincée il y a peu, avant de la propulser vers le mur auquel elle tournait le dos.

Elle eut beau chercher dans chaque poche de son uniforme, elle n'avait plus rien. Ni matraque, ni arme à feu, ni taser, ni menottes. Ni même sa radio.

« Tu ne serais pas venue, je me serais occupé de ton amie, sans que tu n'en pâtisses. Mais il a fallu que tu viennes mettre ton nez de fliquette dans mes affaires... Tu ne t'en sortiras pas comme ça. »

Elle le brava, par pure témérité, mais n'en menait pas large. Il avait un drôle de pouvoir. Dès qu'il l'avait touchée, tout à l'heure, elle avait été comme hypnotisée. C'est comme s'il pouvait faire d'elle ce qu'il voulait dès qu'il la touchait. Et le voici qui approchait.

« Tu sais, ta copine n'aurait même pas souffert. Mais toi.. Non, tu n'es pas mon type. Toi, tu vas souffrir. »

Elle attendit qu'il soit assez près pour remonter brusquement son genou avant qu'il n'ait l'idée de la toucher. Mais il l'esquiva. Il ricana.

« Toujours les mêmes réflexes, décidément... »

Elle réprima un cri quand il emprisonna son poignet gauche dans une poigne de fer, et répliqua par un crochet du droit sans réfléchir. Automatisme. Elle eut la satisfaction de sentir son poing s'écraser sans douceur dans la mâchoire de son agresseur.

« Salope ! »
« Lâchez-moi ! Han ! »

Elle grogna quand il l'attrapa par la gorge, et qu'il susurra :

« Ne résistes pas. Cries, tant que tu veux. Mais ne résistes pas... »

Il sortit un couteau de sa ceinture, et la lame brilla avec l'éclat du lampadaire tout proche. Susan cria.

« Oui... Tu m'excites quand tu cries, continues salope ! »

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 1 lundi 26 novembre 2012, 19:37:31

Elle s'appelait Margareth et à vrai dire, c'était à peu près la seule chose que j'avais retenu de tout ce qu'elle avait put me raconter de la soirée. C'était une petite stagiaire qui venait d'arriver à l'OVNI, le petit journal sur le paranormal dans lequel je bossais maintenant à temps plein. Margareth était aussi jolie qu'elle était bête et le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'elle était foutrement bien gaulée. La draguer à la machine à café m'avait semblé l'idée de l'année jusqu'à ce qu'elle se mette à parler, instant où je compris mon erreur. D'habitude, mes techniques de drague tombaient rapidement à l'eau et la fille se barrait avec un sourire gêné et la promesse de me rappeler mais forcément cette fois là, Margareth avait accroché d'emblée et je n'avais pas su m'en défaire de toute la journée.
Bon, d'accord : passer la journée avec une bimbo court-vêtue bien nichonnée et pas franchement farouche n'était pas tout à fait une épreuve pour un mec normalement constitué et la petite cochonnerie qu'elle m'avait offerte dans les vestiaires avait un peu atténué ma peine quant à sa conversation déplorable. Ceci étant dit, ça n'avait pas suffit à m'en débarasser, même quand j'avais tenté de jouer l'ordure de base.


- Bon, euh... voilà, Margareth : j'ai une copine. Désolé pour les vestiaires, je me suis laissé emporté et... euh...
- Oh mais t'en fais pas, Kyle-chéri. Je ne suis pas jalouse, hihi ! Je serais ton petit secret en sucre rose ! Ta salope perso, hihihi !
- Hein ? N-non mais attends, je viens de te prendre pour une conne, quand même !
- Ca m'arrive tout le temps, t'en fais pas !
- C'est marrant, pourquoi je ne suis pas étonné ?

Même si l'infidélité faisait partie du quotidien de mon couple, on avait quand même des règles tacites. "Ne ramène pas n'importe quoi à la maison" en faisait partie et là, je l'enfreignais sévèrement. Résolu à trouver une solution pour me débarrasser de mon encombrante maîtresse, je m'étais pourtant proposé de la raccompagner chez elle, ce soir-là. Les journaux faisaient état des meurtres perpétrés dans le quartier de la Toussaint et le chemin de Margareth passait non loin. Elle qui était blonde comme les blés et qui ne dépassait pas la vingtaine entrait parfaitement dans le profil type des victimes, aussi n'étais-je pas décidé à la mettre en danger. Je n'avais pas le temps de courir après le meurtrier moi-même et d'après ce que j'en savais, aucune de mes amies en collants non plus. On avait laissé le relais aux flics, considérant que c'était peut-être la meilleure chose à faire, finalement.

Elle en était à me parler de la dernière ligne de mascara de chez Garnier quand un cri dans une petite ruelle nous arrêta. Un homme, une femme. Et visiblement ce qui devait être une lutte, même si l'éclairage ne projetait que leurs ombres déformées. Merde, avec Margareth sur les talons, je...


- Je vais euh... prévenir les flics, Kyle. Oui c'est ça ! Je vais prévenir les flics !

Margareth détala sans demander de son reste, me laissant comme un con à l'orée de ce coin sordide. Dans tout les cas, c'était tant mieux. Vérifiant qu'il n'y avait personne dans les alentours, je me débarassais de mes fringues et enfilait mon costume à grande vitesse, laissant Kyle s'effacer au profit de Sentinel Prime. Bon, ce n'était qu'une question d'habits, mais j'espérais que ça suffirait à effrayer le type qui avait décidé d'aller "plus loin" avec sa copine.

- Oui... Tu m'excites quand tu cries, continues salope !
- C'est vrai qu'elle a une voix sensuelle, pour le coup. Mais franchement, je ne te laisserais pas la faire crier davantage.

J'avais pris le temps de m'envoler pour arriver depuis le ciel, descendant tandis que je parlais. La lumière crue du réverbère défila sur mon corps moulé dans ma tenue et quand je posais le pied à terre, ma face était plongée dans la pénombre. Seul le bas de mon visage était visible, laissant voir mon menton et mes lèvres. J'avais ménagé mon petit effet en espérant que ça prenne dès le départ, mais l'agresseur n'avait pas semblé s'en émouvoir.
C'était plutôt mal engagé, pour tout dire. A la vitesse de l'éclair, l'homme avait calé son couteau contre la gorge de celle qui me semblait être une flic et sa main avait arraché la plupart des boutons de son chemisier, sûrement le temps que je m'envole pour redescendre. Je n'avais pas vraiment de chance d'être plus rapide qui lui si il décida de lui tailler un sourire d'une jugulaire à l'autre, aussi allais-je devoir me montrer prudent.
Il allait falloir que je me montre dur, bien que je sentais le stress monter de plus en plus, surtout quand la lame fit perler un peu de sang sur le cou de l'officier de police, un trait rouge délicat allant se perdre entre les rondeurs de ses seins.


- Relâche la. Maintenant.
- Sinon quoi ? Tu va me faire les gros yeux ? Tu veux que je te dise, Prime ? Vu comme c'est parti, je la baise ici avec le couteau sous la gorge et je te file une caméra pour que t'enregistre gentiment sans broncher.

Comme pour m'assurer qu'il n'avait pas tort, sa main libre passa dans le chemisier et y attrapa le premier sein venu pour le malaxer sans vergogne.

- Tu vois ?
- Arrête ça !
- C'est ma salope, ma petite pute. Elle m'a fait chier, je vais lui apprendre à respecter les mecs.

Il continua, riant doucement de ses mots tandis que ses doigts crasseux maltraitaient la chair sous eux. Son autre bras, lui, était tendu comme un arc. Ses muscles l'indiquaient, le type était prêt à délivrer un coup de lame vif qui serait fatal à la fliquette. Il ne me restait pas beaucoup de possibilités. Alors je tendis vivement le bras ainsi que deux doigts au bout desquels une petite boule bleuâtre se mit à luire, le tout visant la tête de ce cinglé pervers.

- Imagine que c'est un flingue, ça. Là, j'ai le doigt sur la détente. Lâche, j'ai dis.

Ni lui ni moi n'étions prêts à céder du terrain à l'autre, c'était certain. Un faux mouvement, et l'homme égorgeait la captive. Un mauvais tir et je risquais de l'abattre elle tout autant que lui. Bien que je paraissais le plus calme possible, j’étais si tendu que je me sentais prêt à rompre et ce n'était pas la sueur qui dévalait mon dos qui m'aurait fait mentir.
Restait la possibilité -infime- que la fille nous tire de cette situation, d'une façon ou d'une autre. En attendant, c'était sa vie à elle qui était l'enjeu de cette guerre des nerfs...
« Modifié: lundi 26 novembre 2012, 19:44:55 par Sentinel Prime »

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 2 lundi 26 novembre 2012, 20:27:33

Alors que la brune était en bien mauvaise posture, qu'elle n'attendait l'aide de personne dans ce genre de quartier, elle tressaillit. Une seconde voix venait faire écho à celle de son agresseur. Finalement, de l'aide était venue, descendue du ciel en la personne d'un héros, tel un ange, pour libérer l'innocente et vaincre le mal. Enfin, c'était sans doute l'intention. Mais le meurtrier se montrait vif et malin. La lame de son arme alla rencontrer la peau tendre du cou de son otage alors que sa main venait de ruiner un chemisier moulant de la police, dévoilant alors sa poitrine à la lueur blafarde du lampadaire. Le soutien-gorge s'ouvrait par-devant, également, et avait cédé lui aussi sous la pression de ses doigts. Quant à la lame, elle entailla superficiellement sa gorge. Susan sentit des gouttes chaudes couler le long de son cou et rouler dans son décolleté désormais plus que ravageur. Elle haleta, mais ne cria plus.

Même si l'agresseur semblait sûr de lui, la brune comprit qu'il avait été surpris. Il avait relâché la pression mentale qu'il exerçait sur elle. Peu sûre d'elle au départ ("Et si c'était une ruse ?"), Susan resta muette. Stoïque. Même quand il maltraita l'un de ses seins, avec la brutalité de quelqu'un qui veut juste provoquer son adversaire sans y prendre un réel plaisir, elle comprit qu'il cherchait juste à gagner du temps pour élaborer un plan de secours.

Les bras le long du corps, elle n'avait pas songé à bouger avant. Mais là, elle allait le faire. Déglutissant doucement, elle mima un évanouissement. Le pouls qui s'accélère (merci la lame sous la gorge), la chaleur qui monte au joues, puis le souffle qui se coupe, et le corps qui s'affaisse.

« Qu'est-ce que.. Hey, c'est pas le moment de tourner de l'oeil salope ! »

Appuyée de tout son poids contre lui, inerte, Susan réfléchissait à vitesse grand V. Devait-elle laisser Sentinel Prime se charger de donner une raclée au meurtrier, ou devait-elle prendre l'initiative de-

« Ah, pétasse ! »

Son instinct avait parlé. Alors qu'il tentait de soutenir la charge du corps inerte de la fliquette, il avait relâché la pression de la lame sur son cou et elle en avait profiter pour mordre la main qui tenait l'arme. Elle évita le coup qui répliqua en se jetant à terre, sur le côté. Le héros avait maintenant le champ libre, tandis que la brune s'écartait en roulant sur elle-même.

Kyle Macross

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 3 lundi 26 novembre 2012, 23:12:56

On aurait dut pouvoir régler ça différemment. D'habitude lorsque j'intervenais dans ce genre de situations, le type se barrait directement où me fonçait dessus en se disant qu'il allait pouvoir me dégommer avec ses poings où l'arme qu'il tenait en main. Du coup, il abandonnait la fille tout en me laissant le champ parfaitement libre pour lui refaire la façade. Mais cette fois, j'étais tombé sur un cinglé qui avait autant de sang-froid que de cran et la situation s'était envenimée d'une drôle de façon. On était là à se toiser tout les deux, attendant grosso-modo de savoir qui allait être le vrai tueur de la femme flic. J'avais beau lui avoir planté mon regard azur le plus dur droit dans les yeux tout en le menaçant, le bonhomme n'avait pas cillé où cessé sa menace.
Moi, j'ignorais comment j'allais sauver la demoiselle en détresse, cette fois. Pour être tout à fait sincère, je doutais chaque seconde un peu plus qu'elle s'en sortirait indemne.

Elle défaillit. La tension de la situation, le traitement que le criminel lui avait infligé, la lame sur son cou... C'était compréhensible, qu'elle s'évanouisse. Mais ça ne me créa aucune ouverture, puisqu'en se retrouvant sur lui, la flic m'interdisait toute action. J'eu un moment de relâchement, d'impuissance. De panique, peut-être aussi. Toujours est-il que la flic mordit la main portant le couteau, qui voulu la frapper. Très réactive, elle esquiva en se jetant à terre pour y rouler et éviter les représailles. C'est là que j'aurais du filer comme une bombe sur le type, pour le plaquer au mur et le neutraliser. Seulement, le sort de l'officier de police me bloqua dix secondes de trop et lorsque je réagis enfin pour foncer, mon poing s'encastra dans le mur et cela laissa une ouverture à l'homme, qui fit un bond prodigieux pour filer vers les toits. Il m'aurait été facile de partir à sa poursuite, mais je n'en fis rien. La flic, je devais m'assurer de l'état de la flic ! Écrasant un "putain !" qui fila entre mes dents, je me précipitais vers elle pour mettre un genou à terre, lui relevant délicatement le buste en la soutenant après avoir passé un bras sur ses épaules.
Je la détaillais avec attention, de son cou légèrement entaillé à la traînée rougeâtre du sang s'étant écoulé jusqu'à la vallée de ses seins généreux dont un seul n'était plus couvert que par un pauvre pan de tissu, l'autre dévoilé à ma vue. Pour une fois et malgré le volume parfait qu'en temps normal j'aurais apprécié avec une envie naissante et tout à fait justifié, je n'éprouvais aucun plaisir à la mater. Pudiquement, je rabattis ce qui restait du pan de sa chemise sur sa poitrine pour la couvrir.


- Croyez bien que le spectacle n'est pas pour me déplaire, officier..hm...Matthews, ajoutais-je après avoir lu sa petite plaque dorée, mais je pense que c'est plus correct de garder le haut pour notre premier rendez-vous.

Un sourire, qui je l'espérais la calmerait un peu et la mettrait en confiance. Elle n'avait pas l'air d'aller mal et cela me rassura. Tendant le bras vers le bout opposé de la ruelle, j'usais de mes pouvoirs pour faire apparaitre une grande main bleuâtre qui s'éloigna de nous pour fouiller la pénombre avant de revenir en ramenant ce qui était mon t-shirt. Doucement, je le tendis à Matthews dans un sourire.

- Tenez. Vous serez peut-être un peu serrée, mais ça suffira pour que vous puissiez rentrer décemment au poste de police le plus proche.

Délicatement, je me relevais en l'entraînant avec moi pour la remettre sur pied. La coupure était très superficielle et la belle ne semblait pas blessée outre mesure, aussi ne doutais-je pas qu'elle saurait se mettre vite à l'abri.

- Désolé, je ne vous raccompagne pas. Ce malade pourrait s'en prendre à une autre si je ne l'attrape pas rapidement. Soyez prudente, officier Matthews. Au plaisir de vous recroiser un de ces quatre, peut-être !

Déposant un baiser sur sa main, je la quittais pour m'envoler. Mais a à peine quelques mètres du sol, je m'arrêtais et soupirais avant de me retourner vers elle en me maudissant d'avance pour ce que j'allais lui proposer. J'allais certainement le regretter mais sans savoir pourquoi, j'avais le sentiment qu'il fallait au moins que je lui dise.

- Vol pour le bottage de cul du siècle, dernier embarquement.

La main que je tendais était tout aussi explicite que mes mots. A elle de faire son choix, mais il fallait qu'elle se bouge à se décider.

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 4 mardi 27 novembre 2012, 11:31:12

Ouch. Mine de rien, le sol était dur. Tombée sur l'épaule, Susan avait par la suite roulée hors de portée du criminel. Elle avait laissé au héros l'opportunité de régler son compte à ce malfrat, mais il frappa un instant trop tard. L'homme s'était dérobé, et fuyait vers les toits à présent.

Se redressant doucement, elle laissa Sentinel Prime l'aider à se relever. Il eut même un geste pudique et respectueux, couvrant son sein qui s'échappait avec le pan de son chemisier. Elle sourit, le remerciant du regard, et maintint le pan contre elle. Susan rit même légèrement, malgré la situation.

« Je ne vous en veux pas, Mr Prime. »

Elle observa les gestes du héros, oubliant momentanément le criminel en fuite. La grande main qu'il fit apparaître ramena bien vite un tee-shirt d'homme, blanc, avec un col en V. Elle s'en saisit en gardant son sourire, et hocha la tête.

« C'est très aimable à vous. »

Elle garda le tee-shirt contre elle tandis qu'il s'excusait de ne pas la raccompagner.

« Oh, je vous en prie. Allez le mettre hors d'état de nuire, ne vous en faites pas pour moi. »

Et alors qu'il s'envolait, elle se tourna à demi pour se délester de son chemisier fichu et de son sous-vêtement, enfilant rapidement le tee-shirt blanc. C'est vrai qu'il était un peu serré au niveau de sa poitrine, mais le col en V soulageait cette pression. Elle allait ramasser le reste du chemisier et du soutien-gorge quand la voix du héros retentit de nouveau près d'elle. Il lui proposait de venir à la chasse au meurtrier avec elle. Un sourire se peignit sur les lèvres de la brune tandis qu'elle prenait volontiers la main qu'il lui offrait.

« Je crois savoir où il pourrait aller... »

Elle venait de repenser au lieu où elle l'avait surprit. Il avait mentionné qu'il retournerait s'occuper de son amie lorsqu'il en aurait fini avec elle. Alors, voyant que le héros n'était pas parti à ses trousses tout de suite, il était sans doute reparti finir ce qu'il avait commencé, à quelques rues de là.

  • Lucile dormait profondément, inconsciente de la venue de son amie un peu plus tôt, et inconsciente de la présence qui venait de fracturer sa fenêtre. Elle n'ouvrit les yeux qu'en sentant une main se poser près de son cou. Son regard clair s'écarquilla, dévisageant l'homme haletant qui se tenait au-dessus d'elle. Il lui murmura de ne pas faire de bruit, de ne pas se rebeller. Et il commença à lui ôter la nuisette transparente qu'elle portait.

Susan indiquait le nord de là où ils étaient.

« Je l'ai surpris chez une amie, Lucile, tout à l'heure. Elle... Elle correspond en tout point à son type de femme. Je pense qu'il va vouloir retourner là-bas. »

Elle s'inquiétait vraiment pour Lucile. Elle n'était pas à Seïkusu depuis longtemps, mais Lucile avait été la première personne avec qui elle s'était liée. Son repère, dans cette ville.

Kyle Macross

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 5 mardi 27 novembre 2012, 18:46:49

D'accord, d'accord ! Je le confesse : j'avais finalement profité du fait qu'elle semble aller bien pour la mater. C'était un peu comme une bagnole, en fait. Ce n'était pas parce qu'elle était au garage pour un souci de moteur qu'il fallait s'interdire d'apprécier la carosserie. Et l'officier de police Matthews était juste délicieuse, avec un corps proportionné à la perfection. Comment la Création pouvait elle produire d'aussi jolies choses, sérieusement ? J'étais amusé à l'idée de penser que si j'avais été une femme, je n'aurais pas pu m'empêcher d'être jalouse d'elle. Toutefois, j'estimais avec une pointe de respect empreinte d'envie les hommes qui avaient déjà posé la main sur elle... Joli ajout au tableau de chasse.
Bon, plutôt de penser comme un goujat, j'allais plutôt l'embarquer avec moi. Attrapant la main qu'elle tendait à la suite de la mienne, je l'attrapais rapidement mais avec douceur, la prenant tout contre moi. Une main passée dans son dos et l'autre sous ses jambes, je m'envolais avec mon précieux colis et laissais rapidement la ruelle sous nous, changeant notre paysage pour une forêt de toitures de tailles variables. Bien entendu, l'agresseur n'était plus en vue. Je soupirais, me demandant ce que j'allais bien pouvoir trouver, quand la fliquette se mit à parler.


- Je crois savoir où il pourrait aller...
- Ah, vraiment ? Alors je vous laisse guider, vous n'avez qu'à me dire où nous rendre.

Lui adressant un sourire, je me mis à voler en direction de ce nord qu'elle pointait. Je n'allais pas très vite, mais l'air était froid et nul doute que Matthews le sentirait férocement. Comme si ça pouvait servir à quelque chose, je la serrai davantage contre moi. La dévisageant, je commençais par la trouver aussi jolie qu'elle en avait l'air, sinon plus. Ensuite, ma raison me fit comprendre que ses traits étaient tendus, soucieux. La fuite de l'homme l'inquiétait donc tant que ça ? Ou alors, c'était le contre-coup de la situation extrême qu'elle avait vécu qui revenait la hanter.
Elle m'expliqua enfin, me faisant saisir tout le noeud du problème.


- Je l'ai surpris chez une amie, Lucile, tout à l'heure. Elle... Elle correspond en tout point à son type de femme. Je pense qu'il va vouloir retourner là-bas. 
- Possible. Il pensera m'avoir semé et ne vous imaginera pas capable de partir à sa recherche après l'épisode de la ruelle. Nous avons un coup d'avance, officier. Je lui adressais un sourire, plantant mes yeux dans les siens. Mais il va falloir la jouer finement, sinon ça tournera mal.

Arrivé tout à côté de l'endroit que Matthews m'avait indiqué, je me posais sur le toit le plus proche et le plus haut, reposant la policière à terre tout en lui frottant les épaules pour la réchauffer un peu tandis que je lui parlais.

- Je n'aurai pas la prétention de vous apprendre votre métier, je suis loin d'être flic. Mais si on ne l'empêche pas de nuire dès le début, votre amie Lucile sera en danger. Il n'appréciera pas être interrompu deux fois et elle paiera pour notre altercation de la ruelle. Et si il vous mets la main dessus....

Bien que je n'avais aucune de l'inquiéter outre mesure, je me laissais aller à une grimace explicite. Cet homme était prêt à tout et l'officier Matthews l'avait déjà mis en défaut après l'avoir repoussé. Quels que furent ses envies sur ce corps de rêve, je doutais qu'il prenne la patience de les assouvir. Si ce mec venait à baiser Matthews pour de bon, ce serait certainement avec la lame de son couteau.
Je m'écartais légèrement pour la regarder de pied en cape, m'arrêtant sur sa taille de guêpe. Merde... Pas d'armes.


- Vous n'avez rien pour vous défendre... Si vous voulez entrer là-dedans, vous aller devoir me coller plus que vos fans ne le font. Je ne permettrais pas qu'il vous arrive quelque chose, officier, mais vous ne devrez pas vous exposer. Je suis plus où moins indestructible mais je doute que ce soit votre cas, hm ?

Un sourire, encore, avant que je ne me rapproche d'elle pour passer mes bras contre son corps. D'ici quelques secondes j'allais m'envoler et l'emporter, je m'y préparais donc. Toutefois, il est vrai que j'avais plus l'air d'un amoureux étreignant sa belle et que je ne faisais pas grand'chose pour que ça paraisse plus formel.

- Vous avez une idée de la façon de procéder ? Une fois que vous l'aurez définie, nous irons.

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 6 vendredi 30 novembre 2012, 20:08:53

Nyaah, enfin une connexion stable ! Désolée du retard :/

Sitôt qu'elle avait prit la main tendue, Susan savait qu'elle s'embarquait encore dans une de ces situations louches dans lesquelles on la retrouvait souvent. Mais elle n'avait pu s'en empêcher. Il fallait empêcher ce criminel de nuire. Et puis, elle était inquiète pour Lucile. Si cet homme arrivait à son but... Non seulement il la violerait, mais il la tuerait !

Elle a donc fait part à son héros de la direction qu'elle avait indiqué. Il la suivit, mais du coup ils étaient face au vent. Et le vent du nord, il était froid. Elle apprécia de le sentir la serrer contre lui, profitant de ce fait de sa chaleur corporelle pour contrer les effets du froid. Lorsqu'il furent au plus proche de l'appartement de Lucile, il se posa. Et il faisait tout pour qu'elle n'ai pas trop froid. C'était vraiment très prévenant de sa part. Elle lui sourit, reconnaissante, tandis qu'il lui frottait les épaules.

Elle hocha la tête, appréciant la justesse de ses paroles. Et elle porta la main à sa ceinture, avant de se rappeler que c'était son agresseur qui avait ses armes. Qui les avait jeté. Une grimace se peignit sur son visage, faisant écho à celle du héros.

« Vous avez raison Mr Prime. Je ne suis pas indestructible. »

Elle sourit, et elle se blottit entre ses bras, comprenant qu'il allait de nouveau s'envoler. Elle était très bien là. Peut-être un peu trop bien, mais ça...

« Cet homme a prit mes armes. Mais il les a jeté. Je n'ai pas senti de protubérance indiquant la présence d'armes. Il ne doit avoir que des armes blanches. De toutes façon, d'après le profil, c'est son arme favorite, les poignards. »

Elle se tut un instant, pensant à Lucile, avant de reprendre d'un ton docte, professionnel :

« Son mode opératoire est toujours le même. Il entre par effraction chez sa victime. Puis il paralyse sa proie. J'ai... Testé. C'est.. Comme s'il possédait une sorte d'anesthésiant. D'hypnotique. Dès qu'il m'a touchée... Je n'avais plus de libre arbitre. Bref. Il paralyse sa proie du coup, la rend consentante à un rapport sexuel. Puis, au moment de jouir sans doute, il la poignarde. Plusieurs fois. Il doit utiliser un préservatif, parce qu'on n'a jamais retrouvé de traces d'ADN. »

Elle frissonna en pensant à ce qui pourrait arriver à Lucile.

  • Lucile ne pouvait pas se rebeller. C'est comme si son corps obéissait à la volonté de l'homme qui la dénudait. Lui-même se redressa ensuite, et se déshabilla rapidement. Nu, il piocha une petite pochette plastique de la poche de son jean pour en extraire un préservatif qu'il enfila sur sa hampe dressée. Il prenait son temps, appréciant les rondeurs de la jeune femme.

Kyle Macross

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 7 samedi 01 décembre 2012, 16:41:49

Arme à feu ou simple lame, je ne pouvais que frémir à l'idée que pourrait prendre la tourner des évènements. Envoyer Matthews en première ligne, c'était l'envoyer à la mort. Surtout si ce type avait le pouvoir dont elle avait parlé, qui permettait de passer outre la volonté de sa proie. Cette Lucile ne protesterait ni ne se défendrait, tout comme cela serait certainement le cas de la fliquette si elle lui tombait sous la main. Et le sort des deux serait scellé et bien peu enviable, ce que je ne pouvais pas laisser faire. Pourtant, tandis que nous parlions, qui pouvait bien dire ce qu'il infligeait à l'amie de l'officier Matthews ? Serrant les dents à cette pensée, je me mis à étreindre un peu plus la brunette et ce sans vraiment m'en rendre compte. Passés sous sa poitrine, mes bras devaient gonfler de façon avantageuse ce décolleté déjà généreux.

- Je n'aime pas l'idée, mais vous allez devoir aller en première ligne. La faisant doucement pivoter entre mes bras, je la collais toujours mais cette fois-ci, face à face. Contre mon torse s'écrasait délicatement sa poitrine. Si je rentre directement, il la tuera. Ou recommencera la scène de la ruelle. Et quand bien même vous interviendriez à ce moment là, je pense que ça n'arrangerait rien. Ce qu'il aime, c'est la soumission, le fait d'avoir le total contrôle... Et ça lui fera certainement plaisir que la superbe créature que vous êtes se propose de s'offrir à lui.

Oui, carrément. Mon sourire était gêné et en guise d'excuse pour cette idée complètement aberrante, je ne trouvais rien de mieux qu'une caresse appuyée sur son dos.

- Vous le distrayez, lui offrez le moment de séduction le plus intense de sa vie et surtout, vous l'éloignez de Lucile. Je vous promets d'intervenir avant qu'il ne pose un doigt trop gourmand sur votre corps, mais vous devez absolument mettre votre amie en sécurité, qu'elle ne serve pas de bouclier. Mais rassurez vous, officier Matthews. Je ne vais pas vous laisser aller là-dedans sans protection. Permettez...

M'écartant d'elle, je relevais son tee-shirt de façon à exposer juste son ventre plat sur lequel j'apposais ma main. Doucement, une lueur d'un bleu léger et clair en émana avant de se répandre sur sa peau. D'abord son buste, puis ses jambes, ses bras et sa tête. Il se passa un instant durant lequel la flic la plus sexy du Japon brilla d'un bleu surnaturel, avant que ce dernier ne semble absorbé par sa peau. Sûrement ressentirait-elle une chaleur douce mais anormale se diffuser dans son être, mais je gageais que la sensation n'était pas spécialement déplaisante. Rabaissant le tissu de son haut après avoir ôté ma main, je lui expliquai.

- J'ai fais pénétrer en vous une légère partie de mon pouvoir. Ca ne fera pas de vous Madame Prime, mais votre peau sera bien plus difficile à entamer. Vous serez protégée de ses coups et de son pouvoir puisque c'est une sorte de pellicule qui s'est déposée dans votre peau. Enfin, ça c'est la théorie... Je lui caressai doucement la joue, dans un geste un peu trop tendre. Bah, si ça pouvait la rassurer. Mais je ne serai pas loin et j'interviendrai avant que vous n'ayez à regretter de m'avoir fait confiance. Maintenant, je ne vous lâche plus, on fait notre vie ensemble !

Un petit rire, puis je la pris dans mes bras et redécollait pour la déposer devant la porte de la dite Lucile. Lui prenant la main, je la lui serrai doucement avant d'y déposer un baiser.

- Je ne vous laisserai pas tomber, c'est juré.

Et doucement, à contre-coeur, je m'envolais de nouveau sans la lâcher du regard. Mon Dieu... J'étais donc en fait si incompétent, pour lui faire courir autant de risques ?

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 8 dimanche 02 décembre 2012, 00:30:30

En première ligne ? Susan n'était pas dérangée par cette idée. De toute façon, elle se trouvait toujours en première ligne avec sa malchance chronique. Tout contre lui, face à lui à présent, elle lève le regard en écoutant son plan. C'était ingénieux. Et osé. Elle sourit à son tour, réprimant un petit rire nerveux. Elle n'avait jamais menti délibérément. Mais ça pourrait se faire. Elle ferait tout ce qui était nécessaire, de toute façon, pour sauver Lucile. Elle hocha donc la tête. Pour Lucile, elle allait se métamorphoser en séductrice impitoyable. Ou du moins, elle espérait réussir à donner le change.

Sa surprise fut palpable lorsqu'il remonta le tee-shirt. Mais elle n'eut pas de mouvement de recul. Juste un souffle retenu un peu plus longtemps que nécessaire. La chaleur de la main du héros semblait se répandre en elle avec la lueur bleue qui s'en échappait. Elle frissonna. Agréablement. Le froid de la nuit s'estompa le temps que la lueur restait visible. Elle avait entrouvert les lèvres, un sourire légèrement amusé étirant discrètement le coin de celles-ci.

« C'est vraiment... Ouah. Merci Mr Prime. »

Elle avait le visage levé vers lui, et résista à l'envie de coller sa joue contre sa main. Elle rit franchement à la petite pointe d'humour qu'il laissa échapper, puis se colla à nouveau à lui le temps qu'il recommence à s'élever dans les airs pour la déposer devant chez Lucile. Là, elle lui sourit. Pour se donner du courage. Puis elle se composa un masque plus charmeur. Plus femme fatale.

« Courage Susan. Tu peux le faire. »

Elle se parlait à elle-même, observant le héros s'envoler à nouveau. Puis elle se tourna vers la porte, et frappa sèchement. Trois coups.

  • L'homme, au-dessus de Lucile, se figea. Qui donc frappait à cette heure ? Il soupira. Puis murmura à sa proie de ne pas bouger, de ne pas faire de bruit. Il savait que son pouvoir allait faire effet près de dix minutes encore après qu'il se soit écarté. Il profita de ce laps de temps pour se rendre jusqu'à la porte et regarder par le judas.

Susan s'appuya contre le chambranle de la porte, l'air posé. Légèrement lascive. Elle sentait qu'il l'observait par le judas.

« Ouvres-moi. J'ai un marché à te proposer. »

Le tutoiement, voui. Tout à fait. Elle braqua son regard d'acier vers le judas. La porte s'ouvrit. Une main gantée de noir l'attrapa et la fit entrer. Un coup d'oeil permit à Susan de voir la porte ouverte de la chambre de Lucile. Et son amie, nue, immobile sur le lit. La fenêtre à côté était ouverte. C'était par-là qu'il était entré. Elle reporta son attention sur le criminel, toujours nu. Il avait une érection bien visible, et la poigne qu'il maintenait sur son poignet ne laissait aucun doute sur ses intentions. Il ne la laisserait pas approcher de Lucile.

« Quel est ta proposition, salope ? »

Elle serra les dents, puis passa outre l'injure.

« Moi, contre Lucile. Tu la laisses tranquille. Intacte et en vie. Et tu.. Tu me gagnes. »

Les derniers mots avaient eu du mal à sortir. Elle bougea. Elle fit mine d'aller se poser au salon, pour qu'il tourne le dos à la chambre.

« Et pourquoi je ne vous aurais pas toutes les deux ? Tu n'es pas mon genre en plus. Trop brune. »
« Et bien, parce que j'ai aussi un petit pouvoir moi. Le tien à fonctionné une fois. ais il ne le fera plus. Je suis immunisée, à présent. Et puis, même si je ne suis pas ton genre de femme... Je sais être très, très... Soumise. S'il n'y a que la couleur de mes cheveux qui te gênes... Il existe des teintures, tu sais ? »

Elle esquissa un sourire qu'elle voulait aguicheur. Le héros avait toute latitude pour aller enlever Lucile, la mettre à l'écart. Elle espérait qu'il mettrait ce temps à profit. Pour le moment, elle avait réussi à captiver le criminel. Il avait une lueur intéressée au fond du regard.

« Tu voudrais dire que.. Tu serais prête à te livrer corps et âme, contre la vie de ton amie ? »

Elle se força à sourire à nouveau, et les mots qui sortirent après la blessèrent dans son égo malgré tout.

« Je te le promets. Je serais... Ta petite salope... Soumise au moindre de tes caprices... »

Il ricana, et la força à reculer, la plaquant contre le mur. Elle sentait son érection contre sa cuisse. Elle sentait son souffle contre sa joue.

« Vraiment ? Intéressant... Je savais bien que tu n'étais qu'une salope au fond. Je le sentais... Une femme dans la police, en même temps... T'aimes te faire tringler par tes collègues au commissariat, hein ? »

Elle frémit.. Mais son sourire ne fléchit pas. Elle se cambra légèrement, comme pour se frotter contre lui.

« Oui... »

Voix chaude, séductrice. Regard aguicheur. Position lascive. Elle aurait franchement besoin que le héros la tire de là, à cet instant, la Susan. Surtout que le criminel commençait à vouloir tâter la marchandise à nouveau.

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 9 lundi 03 décembre 2012, 09:58:02

De loin et l'estomac noué, j'assistai à ce qu'il convenait d'appeler un allumage en règle. J'avais laissé sur le pas de la porte une petite flic qui me semblait un peu distante, voire timide -le "Monsieur Prime" me paraissait touchant mais signe qu'elle n'était pas très à l'aise- et le temps qu'elle sonne et s'installe contre le chambranle, l'officier Matthews avait laissé la place à Matthews la gourmande. Moi, j'aurai cédé à peine l'oeil posé dans sur le judas. Mais je n'étais pas spécialement difficile à convaincre non plus et les brunes aux yeux clairs, surtout avec un corps comme le sien, trouvaient dans mon coeur et ma libido une place particulière. Bref, toujours est-il que le stratagème sembla prendre puisqu'une main gantée vint de saisir de l'officier pour l'entraîner à l'intérieur, la porte se refermant sèchement sur elle. C'était à moi de jouer et je n'avais que peu de temps pour se faire, la dose de pouvoir que j'avais transféré à la belle était après tout minime et pouvait s'estomper à tout moment. Si je lui en avais transféré plus, j'aurais risqué de la tuer... C'était une sorte de roulette russe qui mettait une fois de plus sa vie en danger, mais je savais aussi qu'une femme pouvait se faire désirer assez longtemps d'un homme -même complètement cinglé - pour me laisser le temps d'agir et de lui sauver la peau dans la foulée.

Priant intérieurement pour le salut de l'agent Matthews, je me rendis vers la fenêtre fracturée depuis laquelle je passai la tête. Sur le lit, une forme dénudée était allongée et semblait "disposée"... Malgré les yeux fous qu'elle roulait, donnant des coups d'oeil nerveux en direction des voix qui s'élevaient depuis ce qui devait être son salon. En vérité, c'était une drôle de scène. Cette nana au corps sublime était nue, les jambes relevées et écartée, les bras étendus comme si son corps avait été accessible au premier venu. Mais ses traits étaient crispés, affolés. La sueur qui luisait sur sa peau n'avait rien d'érotique et j'aurai été un animal, j'y aurai certainement senti la peur primale de la proie qui se savait prise dans les crocs de son prédateur.
Volant, j'entrai le plus silencieusement possible dans la pièce, venant tout de suite plaquer ma main sur la bouche de Lucile, l'autre dressant un doigt devant mes lèvres avant que ces dernières n'esquissent un sourire se voulant rassurant. La blonde acquiesa d'un petit geste de tête et tandis que je plaçais ses membres d'une façon plus convenable pour les couvrir du drap, je tendai l'oreille. L'officier Matthews ne ménageait pas sa peine et mon Dieu ! Elle avait un côté très excitant qui ne me laissait pas de marbre. Toutefois, la situation était de plus en plus tendue pour elle, justement parce qu'elle savait attiser les appétits masculins : bientôt, l'homme la prendrait. De toutes les façons qu'un homme pouvait prendre une femme.
Prenant Lucile dans mes bras, je filai vite par le chemin opposé et décollais dans le quartier pour la mettre en sécurité sur un toit. Elle aurait froid mais tant pis, c'était un moindre mal.


- Je reviens vous chercher, je vous le promets ! Ne bougez surtout pas de là, je vais récupérer miss Matthews avant que ça ne dégénère. Vous avez une sacrée amie, vous savez ?

Un sourire auquel elle acquiesça vaguement et je repartis. Pas de temps à perdre, pas même l'ombre d'une seconde.
Tandis que je franchissais à nouveau la fenêtre, je ne pu qu'entendre leur dialogue. Il se lâchait, lui demandant si elle aimait se faire baiser par tout ses collègues en bonne salope qu'elle était. Matthews répondit "oui" de cette irrésistible voix chaude et sensuelle, ce qui semblait être pour l'homme le coup de sifflet du départ. Sa main se levait déjà pour aller en direction des rondeurs fermes et appétissantes de la fliquette, mais je n'allais certainement pas laisser faire ça une seconde fois.
Décollant comme une bombe à travers l'appartement, mon poing fut propulsé à travers sa mâchoire et l'homme hurla, valdinguant dans le salon en s'étalant contre les meubles avec fracas. Moi, je saisissais Matthews contre moi sans rien trouver de mieux qu'un baiser sur le front et un sourire pour lui dire que j'étais enfin avec elle. Mes premiers mots ne furent pas dirigés à son attention, mais à celle de l'autre, qui se relevait péniblement.
Légèrement en avant par rapport à l'officier de police, une main posée sur son ventre pour lui signifier que je ne la laisserai pas -et aussi en signe de protection- je parlais enfin, les yeux braqués sur le salon.


- Game over, sale con. La main bleutée qui était déjà apparue plus tôt dans la soirée se manifesta à nouveau, cette fois bien plus grande et tout contre le corps de l'homme, qu'elle enserrait de ses doigts azur. Qu'il essaie de se dégager, maintenant. Je crois que tu es en état d'arrestation, mais ça, ce n'est pas mon boulot.

Je me tournais vers Matthews, faisant un petit geste de tête en direction du criminel.

- Il est à vous, officier.

Elle avait tout fait pour ça et il n'y avait rien de plus normal que de la laisser le coffrer, non ? J'espérais que cela lui ferait presque plaisir, tout en me disant que de toutes façons j'irai le foutre en taule moi-même. En attendant, je la regardais de haut en bas pour lui adresser quelques mots à voix basse.

- Tout va bien, dites ? Vous avez été parfaite, bravo.

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 10 lundi 03 décembre 2012, 21:01:01

Dire que Susan était horrifiée de ce qu'elle faisait serait un euphémisme. Elle n'avait jamais été ce genre de femme. Allumeuse, aguicheuse... C'était bien loin de ce qu'elle était réellement. Elle ne se sentait pas "elle" à cet instant. Elle était une autre. Elle tentait d'oublier l'officier Matthews pour laisser une Susan quelconque.

Son regard capta un mouvement dans la pièce d'à-côté. Elle faillit soupirer de soulagement. Elle était sûre que c'était le héros qui prenait soin de son amie. Elle n'en avait donc plus pour longtemps à supporter ce dégoûtant manège. Heureusement. Elle sentait que s'il la touchait encore, comme tout à l'heure, elle craquerait et lui en collerait une. Elle retint son souffle en voyant la main s'approcher d'elle. C'était comme si le temps avait ralenti. Les détails qu'elle enregistra étaient hallucinants. La main frémissante du criminel qui avançait avec lenteur vers le tee-shirt blanc qu'elle portait, le souffle soudain du héros qui intervenait, le choc du poing de ce dernier et de la mâchoire du violeur/tueur, le hurlement de ce criminel, le décollage de son corps qui partit s'écraser contre le mur plus loin... Bref, il lui semblait que le temps avait figé son cours.

Elle fut heureuse de retrouver la chaleur du torse puissant du héros. Elle ferma les yeux de soulagement en sentant ses lèvres sur son front, et un sourire s'épanouit sur les siennes. Elle était plus que ravie de le savoir là, d'être contre lui, et de voir le vilain criminel hors d'état de nuire.

« Merci beaucoup Mr Prime. Mais... Euh... Je n'ai plus mes menottes... »

Elle sourit timidement, avant de souffler :

« Tout va très bien, maintenant que vous êtes là. »

Elle s'écarta un instant, venant de se rappeler que c'était le criminel qui lui avait piqué ses menottes. Et que, contrairement aux armes, il ne les avait pas jeté. Elle s'approcha de lui, avec précaution tout de même, et le dépassa pour se ruer dans la chambre où l'éclat métallique des menottes brillait sur une pile de vêtement. Elle s'en saisit, puis retourna dans le salon.

« Monsieur, vous êtes en état d'arrestation pour effraction, viol, meurtre, et agression sur agent. Vous avez le droit de garder le silence, tout ce que vous direz pourra être et sera retenu contre vous. Vous avez le droit d'avoir un avocat. Si vous n'en avez pas, ou si vous n'en avez pas les moyens, un avocat vous sera commit d'office. [...] »

Elle lui dictait ses droits tout en verrouillant les deux cercles d'aciers sur ses poignets ramenés dans son dos.

« Voilà. Merci encore Mr Prime... Comment va Lucile ? »

Elle retourna vers lui, comme à la recherche de réconfort après avoir dû jouer à être une autre.

« Il faudrait aussi amener celui-là au commissariat.. Et je vais devoir prendre la déposition de Lucile pour le procès verbal... Ou un autre pourra le faire.. Mais il faut passer par le commissariat... »

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 11 mardi 04 décembre 2012, 18:45:08

Allez savoir pourquoi, quand elle me signifia se sentir bien puisque j'étais à côté d'elle, je ne trouvais rien de mieux comme réponse qu'un autre baiser, un peu plus délicat et appuyé que le premier. Son front contre mes lèvres jusqu'à ce qu'elle ne s'écarte pour se rendre dans la chambre, très probablement à la recherche de quoi entraver les mains du criminel. L'officier Matthews trouva ce qu'elle était partie chercher et s'occupa de maîtriser l'autre cinglé dans les règles de l'art, lui récitant doctement ses droits. De mon côté, j'assistai à la scène avec un petit sourire aux lèvres. Hey, une arrestation à l'américaine, comme dans les films ! Mine de rien, je ne voyais pas ça souvent. Et puis, ainsi placée, la brune m'offrait une vue imprenable sur ses superbes fesses. J'en aurai sifflé d'appréciation, si je n'avais pas su me tenir.

- Vous n'avez pas à me remercier, Officier. Je sais que je vous en ai demandé beaucoup et j'en suis désolé. Votre amie est en sécurité sur un toit non loin, n'ayez crainte. Tout ce qu'elle risque à présent, c'est un rhume.

M'approchant d'elle en souriant, je posais ma main sur son épaule pour la presser légèrement en signe de réconfort. J'aurais volontairement fait plus, mais vu les regards que nous jettais le violeur, je décidais de m'abstenir. Et puis, Matthews était en plein service et à me montrer trop familier avec elle alors que je ne la connaissais pas risquerait de ternir un peu son image et de finir par jouer contre elle. A regret, j'abandonnais notre proximité, non sans avoir fait glisser tendrement ma main sur son dos, mes doigts achevant leur course sur le haut de ses fesses avant que je ne m'écarte pour de bon. Relevant le type pour le faire avancer, je m'adressais à la fliquette.

- Je vous dépose tout les trois là-bas, en fait. Vous devez mener votre tâche jusqu'au bout, après tout. Et Lucile sera plus à l'aise, je pense, si c'est à vous qu'elle doit s'adresser.

Empruntant cette fois la porte pour sortir de la maison, je fis à nouveau apparaître une main géante afin qu'elle agrippe sans douceur le violeur. De mon côté, je pris une fois encore l'officier Matthews dans mes bras en lui adressant un petit sourire tandis que j'affirmais ma prise sur elle de façon un peu plus que nécessaire. Finalement, nous décollâmes jusqu'au toit où j'avais déposé Lucile. L'officier de police retrouva le plancher des vaches et je l'envoyais vers son amie en lui donnant quelques explications rapides.

- Restez avec elle pour la rassurer, je m'occupe du reste. Désolé, ça va peut-être secouer un peu.

Ni une, ni deux ! Une boule bleuâtre les entoura, cocon protecteur qui rapidement s'éleva au-dessus de la ville sur mon ordre. Notre drôle d'équipage parcourut aisément les quelques kilomètres qui nous séparaient du commissariat et je me permis le luxe d'atterir dans leur cour intérieur pour y déposer mes précieux paquets, sous les yeux ébahis des collègues de travail de l'officier Matthews. D'ailleurs, je l'attrapais au vol, alors que celui qui devait être son supérieur fonçait vers nous.

- La police doit avoir le numéro d'un certain Macross K, américain d'origine. Un sourire entendu. Si vous me permettez de vous raccompagner une fois que vous aurez terminé, vous saurez comment me le faire savoir, du coup.

M'éloignant d'elle, je fis quelques mètres en hauteur avant de m'adresser à elle d'une voix plus haute.

- Superbe travail, officier Matthews ! Sans vous, rien n'aurait été possible ! Messieurs, mademoiselle... Bonne fin de nuit.

Et hop ! Dans un bruit puissant, je filais vers le ciel nocturne, laissant les policiers à leurs affaires et me demandant si mon portable allait sonner.

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 12 jeudi 06 décembre 2012, 12:51:35

Savoir que Lucile ne risquait plus rien soulagea Susan d'un grand poids. Elle aurait eu envie de se blottir dans les bras du héros pour laisser la tension quitter ses épaules et chaque muscle de son corps. Mais elle était professionnelle. Et elle fit ce qu'elle avait à faire, emprisonnant le criminel sur lequel elle avait par hasard mit la main. Elle fut reconnaissante à l'homme de ne pas montrer de contacts trop appuyés sous le regard du violeur. Elle l'observa s'occuper du criminel en acceptant de les amener au commissariat.

Oui, tout ce qu'elle voulait, c'était déposer le violeur qu'il soit emprisonné et jugé pour ses crimes. Et elle voulait aussi s'assurer que Lucile se remette. Tout contre le héros, Susan hocha la tête.

« Oui. Lucile n'a jamais beaucoup aimé les commissariat, alors il vaut mieux que ce soit moi... »

Elle entoura de ses bras la taille de l'homme en costume pour le temps que dura le trajet volant, puis elle le lâcha -un peu à regret elle-aussi- pour se précipiter vers la blonde qui grelottait dans son drap.

« Lucile, ma chérie... On va aller au chaud. Tu vas pouvoir te vêtir, et si tu le veux bien, je prendrais ta déposition pour faire enfermer cet horrible personnage. »

Son amie se serra contre elle en tremblant. Autant à cause du froid qu'à cause de la frayeur causée par le violeur. Susan fit un sourire reconnaissant au brun, et elle vit alors de l'énergie bleue -comme celle qui avait fait briller sa peau peu avant- les entourer elle et la blonde. Le trajet fut court. Mais pendant tout le temps qu'il dura, Lucile se cramponna à elle.

Elle remercia son héros du regard lorsqu'ils touchèrent terre à nouveau, et Lucile s'écarta d'elle en chancelant. Elle sourit à nouveau en l'entendant lui murmurer quelques mots, et faillit le serrer contre elle pour le remercier à nouveau. Mais il s'éloigna, et joua le jeu du héros professionnel pour que le succès de la capture du criminel retombe sur elle. Elle laissa échapper un rire discret, et l'observa filer dans la nuit.

« Inspecteur ! C'est.. C'est lui ? »
« Qui ça ? Sentinel Prime ? Absolument.. »
« Non, non. Le Tueur de a Toussaint. »
« Ah oui. Je... Je vais vous expliquer. Si on pouvait le mettre au frais en attendant... »

Un regard vers Lucile lui montra qu'elle était prise en charge par une de ses collègues qui allait lui donner de quoi s'habiller.

Susan rentra donc à l'intérieur avec son chef pour lui expliquer les détails de son aventure. Elle laissa une infirmière nettoyer la fine éraflure de son cou et y appliquer un pansement, tandis qu'elle prenait la déposition de son amie qui se réchauffait près du radiateur. Vêtue d'un jean et d'un pull informe, Lucile était malgré tout belle. Un chocolat chaud entre les mains, elle lui racontait tout ce dont elle avait été témoin. Lorsqu'elle eut fini, la brune sourit.

« Merci Lucile. Avec ton témoignage, on va pouvoir l'empêcher de nuire. »
« Non, merci à toi Susan. Sans toi je... Je ne serais plus de ce monde... »

L'inspecteur de police la serra contre elle, puis héla une de ses collègues. Celle-ci accepta d'abriter Lucile chez elle. Elle y serait mieux que chez Susan qui n'avait qu'un tout petit studio. Lucile remercia encore son amie, et partit avec la collègue en question. Seule à son bureau, la brune pianota alors un peu sur son ordinateur. Elle trouva sans mal ce fameux Macross. Kyle Macross. Savoir que Sentinel Prime était cet homme la rendit... Elle se sentait comme privilégiée. Mais une petite voix lui soufflait que ce n'était peut-être pas ce qu'elle croyait. Que peut-être il le lui avait dit parce qu'il comptait sur son aide prochainement, pour lui donner des informations sur des criminels ou autre.

Secouant la tête, elle prit son portable. Elle hésita plusieurs fois en tapant le numéro. Elle l'enregistra, puis remit le portable dans sa poche. Elle devait se changer.

Dans les vestiaire, elle quitta ce qui restait de son uniforme. Elle ôta aussi le tee-shirt blanc pour le plier soigneusement sur un banc, avant d'enfiler un jean qui flattait ses formes, et un tee-shirt plus féminin. Le décolleté en V mettait sa poitrine en valeur, et la couleur sombre affinait encore sa silhouette. Elle enfila aussi une veste, et prit le tee-shirt avec elle avant de sortir. Elle salua tout le monde, déposa le dossier du Tueur de la Toussaint sur le bureau de son chef, et sortit par l'arrière.

Adossée au mur de la ruelle, elle sortit son portable... Appeler ? Elle en crevait d'envie. Mais... Et si ce n'était pas ce qu'elle croyait ? S'il voulait juste se montrer serviable ? Si elle se faisait des films en s'imaginant lui plaire ne serait-ce qu'un tout petit peu ? Elle soupira. Tant pis, elle prenait le risque. Appuyant sur le petit téléphone vert, elle porta le téléphone à son oreille. Quand ça décrocha, elle parla :

« Mr Prime ? Enfin, Mr Macross.. Je... C'est Susan Matthews... Je veux bien que vous me raccompagniez. Enfin, si vous le voulez toujours... Je suis à l'arrière du commissariat... »

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 13 vendredi 07 décembre 2012, 13:36:56

La sonnerie du téléphone me fit perdre ma concentration et j'encaissais un coup sévère. Putain ! Le temps de me reprendre et je mangeais une sacrée savate, du genre de celles qui vous cassaient quelques côtes comme si elles avaient été du bois mort. Il me restait très peu de temps avant de bouffer le coup de grâce, mais je parvins à me relever à temps pour balancer Hadoken. Trop tard ! Le Game Over s'étala sur l'écran et manque de bol, il était pour moi ! Ryu venait de se faire botter le cul par Honda et, à l'autre bout du micro de la Xbox, mon ami Jet semblait très satisfait, puisqu'il hurlait sa joie d'avoir gagné.

- T'emballe pas, tocard ! J'ai été déconcentré ! Je te plie quand je veux !

Et tandis que Jet continuait à m'humilier verbalement, je me décidais à décrocher. "Numéro inconnu", hein ? Vu l'heure avancée, j'espérais pour la personne au bout du fil qu'elle avait une raison en béton armée de m'appeler.

- Allô ?
- Mr Prime ? Enfin, Mr Macross.. Je... C'est Susan Matthews... Je veux bien que vous me raccompagniez. Enfin, si vous le voulez toujours... Je suis à l'arrière du commissariat...

Merde, la flic ! Me raidissant sous la surprise, je lui répondis presque sans bafouiller.

- Oh, euh... j'arrive, j'arrive. Ne bougez pas, j'en ai à peine pour cinq minutes ! ...Susan, c'est ça ? Un sourire dans ma voix. C'est mieux qu’officier. Plus joli. Bref, j'arrive ! Je garde mon portable sous la main si jamais... Enfin... voilà. Je l'ai. A toute suite ! Bisous !

"BISOUS" ? Voilà, j'allais passer pour quoi, encore ? Je n'avais pas pas pû me contenter d'un "salut", naaaaaaan ! Il fallait toujours que je me laisse aller. En même temps, j'étais surpris car je n'avais absolument pas attendu que la belle policière me rappelle pour de bon. Après l'avoir quittée, j'avais continué ma tournée de patrouille et était rentré chez moi. Un coup de fil à Hitomi plus tard, j'avais enfin contacté Jet pour qu'on se mette à bosser sur un article qu'on avait en commun. Et puis, il avait fallut qu'il me défie à Street Fighter, alors... Bah... On avait passé deux bonnes heures à se mettre sur la gueule par pixels interposés. Mon esprit avait oublié l'officier Matthews -même si ses courbes affolantes avaient flotté dans mes idées un bon moment après l'avoir quittée au commissariat.
Sautant dans mon jean, j'attrapais au vol une chemisette qui moulait agréablement mon buste qu'elle découvrait de ses quelques boutons savamment ouverts. Une paire de vieilles Converses noires et une veste en cuir plus loin, je me balançais par le balcon et m'élançais dans le ciel nocturne, tapant un petit sms au numéro que j'avais enregistré sous le nom "Sexy officer Susan".


"Dsl, suis 1e vraie nana quand je dois mhabiller :)  Suis en route, levez les yx !"

Vu que j'arrivai trente secondes à peine après l'envoi, était-ce bien nécessaire ? Non, mais j'avais envie de lui faire la conversation. Quelque chose du genre, quoi. Mouais. J'allais encore me retrouver bien fin face à elle, mais ce n'est pas comme si je n'étais pas habitué à me prendre la honte quand il s'agissait de nanas.
Arrière du commissariat, personne d'autre en vue qu'une silhouette féminine découpée au laser de précision. Miam miam, quand même. Après avoir vérifié que personne ne risquerait de me griller, je me posais tout à côté de Susan. Waouh.... Encore plus sexy en civil, même si son uniforme avait un certain pouvoir d'excitation. J'aurai dû me faire flic, je le savais !


- C'est malheureux, hein ? Je peux faire le tour du monde en volant, mais je n'ai même pas le permis de conduire. Comme si elle avait été une amie proche, je lui déposais un baiser sur la joue, un peu trop proche de la commissure de ses lèvres pour être honnête, en guise de salut. Je suis content de vous revoir. Franchement, je ne pensais pas que vous rappelleriez !

Dans un sourire léger, je fouillais dans la poche intérieure de ma veste pour en sortir une paire de lunettes de vue factices.

- Go go gadgeto identité secrète ! Je ri doucement avant de lui proposer mon bras. Je vous inviterais bien à boire un verre, mais il se fait tard, on trouvera difficilement un bar sympa. Si vous voulez, on peut aller chez moi après avoir été chercher un jus de fruits à une supérette de nuit. Où ailleurs, si vous connaissez un coin sympa ! Je vous laisse choisir et si vous voulez, on y va en passant par là-haut.

Un long regard plongé dans le sien. A elle de choisir, mais ce n'était pas pressé. Le temps importait peu ce soir, à mon avis.

Susan Matthews

Humain(e)

Re : Attention, malchance chronique. (Mr Prime)

Réponse 14 vendredi 28 décembre 2012, 13:42:57

Susan sourit en entendant la voix du héros à l'autre bout du fil. Elle devinait vaguement qu'il ne s'attendait pas à son appel. Elle fut prise de remords un bref instant, mais finalement, elle se dit que c'était bien lui qui lui avait proposé de l'appeler pour la ramener... Elle resta les yeux fixé sur l'écran de son portable, après avoir raccroché, un vague sourire aux lèvres. Elle remerciait les dieux, s'ils existaient, d'avoir mis ce Kyle sur son chemin. Sans lui, elle n'aurait pas pu survivre au malfrat, et Lucile non plus. Il avait beau avoir lancé que tout le mérite lui revenait à elle, les faits étaient là. Il était le héros de la situation.

Une icône signifiant un sms clignota. Surprise, Susan ouvrit le message et le lut. Un sourire amusé s'épanouit sur ses lèvres. Comme mentionné à la fin du sms, elle leva les yeux vers le ciel nocturne. Elle vit alors approcher le héros qui n'était plus en collant. Elle resta un instant à l'observer, constatant qu'il était toujours attirant, que ce soit avec son costume ou ses affaires de civil. Le regardant se poser à côté d'elle, elle lui sourit. Il lui fit la bise, en guise de salut. Elle nota la proximité de leur lèvres qui, sans s'être touchées, auraient pu se rencontrer. Si elle avait pu avoir quelques remords tout à l'heure, ils s'envolaient à présent, constatant que finalement elle lui plaisait peut-être au moins un petit peu.

« Je suis contente de vous revoir aussi. Et à vrai dire, j'ai hésité. J'avais peur de vous déranger... »

Elle laissa un petit rire lui échapper lorsqu'il sortit les lunettes de sa poche, ayant du mal à croire que cette ruse fonctionnait réellement.

« Je serais ravie de passer un moment avec vous, et je ne serais pas contre un jus de fruit. Je connais un petit magasin ouvert la nuit. Je passe devant à chaque fin de service pour rentrer chez moi. Il vend un peu de tout, et il n'est pas cher du tout. Pratique, quand je n'ai pas le temps d'aller faire les courses en semaine. »

Elle garda ses yeux fixés à ceux de Kyle, ses lèvres esquissant un sourire doux.

« Et ensuite, c'est à vous de voir. Chez vous, c'est très bien. Mais si vous avez quelques réticences à me dévoiler votre domicile, on peut aussi aller chez moi. Bien que ce soit assez petit. Je viens juste de m'installer en ville, je n'avais pas de quoi prendre une grande villa en bord de ville... Et je crois qu'il y a encore quelques cartons à traîner... »

Un petit rire lui échappa à nouveau. Nerveux, le rire. Elle ne savait pas comment se comporter avec un homme. Enfin, en général si. En général, c'est parce que ça n'avait pas l'accent "rendez-vous" qu'elle ressentait ce soir. Les relations -amoureuses ou pas- privées avec quelqu'un n'avaient jamais été un franc succès pour elle. Les trois à qui elle avait fait confiance l'avaient déçue. Et elle n'avait pas retenter l'expérience après. Elle n'avait même pas eu le temps d'y songer. Entre son déménagement, la malchance qui hantait sa vie, et ce Tueur de la Toussaint récemment...

« Pour aller à cette petite supérette, je vous propose de marcher. Elle n'est pas très loin, et il n'y a pas de ruelles pour que vous vous posiez sans être remarqué. Ensuite, nous irons où vous le déciderez. »

Elle triturait nerveusement le tissu blanc entre ses doigts, d'une main. Se rendant compte de ce qu'elle faisait, elle tendit brusquement le tee-shirt à son propriétaire. Trop brusquement. Elle s'érafla le dos de la main avec le mur, et le tissu lui glissa des doigts pour venir se vautrer dans une flaque. Génial.

« Oh. Mince. Je... Je vais vous le laver, puis vous le rendre. Je suis vraiment désolée. Je suis très maladroite. Ou très malchanceuse, tout dépend du sens que l'on veut prendre. »


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