Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Rage

Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

samedi 10 novembre 2012, 17:03:07

La chariote se balançait machinalement, comme un navire en mer. Bercé par la houle des vagues... Rage pouvait lui aussi en ressentir l'effet apaisant. Cette sensation de tranquillité lorsque le corps se laisse porter sur une route bosselé et en désordre.
Il ne savait pas où il se trouvait. Il ne savait pas ce qu'on comptait faire de lui. Il savait juste que les gens qui l'avaient enfermé dans cette cage étaient des humains belliqueux. Quand à savoir si ils étaient bon ou mauvais, juste ou cruel... peu lui importait. Il laissait les affaires des hommes, aux hommes. Se contentant d'essayer de gérer les siennes. Et pour l'heure, c'était une chose assez compliqué.

La cage était solide et amoncelé sous d'autre caisse. Elle était a peine assez haute pour qu'il puisse se mettre à genou, et assez large pour accueillir sa carrure. Il avait déjà tenté à mainte reprise d’écarter les barreaux, mais sans succès. Par ailleurs, la flèche enfoncé dans son épaule gauche le gênait dans ces épreuves de force. Il savait qu'il devait se ménager, préserver son énergie et attendre le bon moment pour tenter quelque chose. L'heure où il laissait exploser sa rage était passé... place à la patience.

Il fut secoué de la sorte pendant quelque longue heure. Cela lui importait peu, il était habitué à la rudesse et à la vie de spartiate. Mais le changement de paysage l'inquiétait...
La route devenait mieux tracé, pour finir par un chemin en pavé. De nouvelle tête apparaissait et une odeur épouvantable le prit au nez. Ca puait l'homme... ça puait le civilisé.
La bête dans sa cage commença donc à s'agiter, cherchant à voir entre les caisses pour savoir vers quoi il se dirigeait. Au très fond de son âme, il priait pour que ce ne soit qu'un petit village et pas une métropole. Mais l'odeur était trop forte, et son instinct ne le trompait jamais.

Nexus ! Une cité en pleine révolution... Rage ne pouvait pas le comprendre. Le système hiérarchique humain lui était inconnu. Il ne pouvait que ressentir l’atmosphère lourde de la cité. Ca sentait la guerre, la mort, la colère... et ça il connaissait. Ajouté à cela un stresse dû a un trop gros nombre de personne intéressé par ce qui se trouvait dans la cage. Rage explosa... Sa main attrapa le colle d'un curieux qui c'était rapproché. Le prenant pour une marchandise à vendre, à un vulgaire esclave. Mais c'était un animal sauvage qui se tenait devant lui et il allait vite l'apprendre à ses dépends.
Le plat d'une épée frappa avec force sur le poignet de la bête enragé. Mais il ne lâcha pas prise... Ensuite c'est une lame qui lui entailla profondément la chair. L'avertissement n'ayant pas suffit, on décida de le blesser pour le faire reculer.
Comme une araignée blessé, il se recroquevilla dans le fond de sa cage en hurlant au visage du garde. Puis Rage revient à la charge. Frappant les barreaux avec ses poings. Il hurlait, se déchainant sur le métal qui résonnait contre ses os.
Le garde ordonna à la foule de s'écarter. Il en savait quelque chose... Rage avait tué bon nombre de ses frères avant d'être maîtrisé. Aujourd'hui, il n'était plus qu'une marchandise. Qu'un trophée qu'on gardait pour de bien obscure raison.

Il déambula dans la ville ainsi prisonnier. Il ne savait pas où il était et pour combien de temps encore il serait enfermé.
Peu à peu, la nuit tomba sur la ville, tel un voile emplie de ténèbres et de crainte. La chariote était à l'arrêt depuis longtemps, à l'arrière d'une battisse. Les chevaux avaient été rentré à l'étable mais pas lui... il était là. Assit en tailleur à observer le mur devant lui. Sa respiration était lourde et bruyante et les muscles de son corps contracté. Comme pour combattre la douleur et le froid de cette nuit qui promettait d'être encore bien longue.
On avait pas jugé bon de le faire surveiller. Triste constatation du peu de valeur que son état inspirait à ses geôliers... 
« Modifié: samedi 10 novembre 2012, 17:09:42 par Rage »

Erwane Wina

Créature

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 1 samedi 10 novembre 2012, 17:52:09

Lune claire, vent frais. Bon. Ce soir, tout se passait bien, sur la place publique de Nexus. Les affres de la révolution s'estompaient, laissant une nuit paisible tomber sur la ville. Il n'y avait plus de cris, de hurlements, ni cette odeur salée propre au sang et à la haine. Si le coeur de ces lieux battait encore au rythme des barricades et des batailles, il n'y avait plus d'innocentes victimes dont les noms lus dans un journal sali par la poussières et le sable mouillaient les yeux des mères. Ce soir, tout allait bien. Une tréve s'annonçait, à la manière d'une lente aurore, désirée depuis des millénaires. Les étoiles se balançaient dans un ciel noirâtre, et les astres virevoltaient librement. Aussi librement que les filles du bordel de la Grand Place de Nexus. C'était un endroit qui ne se cachait guère, tant sa réputation était délicieuse et sans échardes. C'était même le seul bordel qui avait tenu tête à la révolution et aux soifards défaillants. Les filles qui y déambulaient étaient toujours jolies, polies, bien élevées et bien tenues de ne pas s'aventurer dans les ruelles après une longue bataille. Le réconfort, ces braves révolutionnaires le trouverait dans le vin, mais pas dans les bras de ces nymphes délicates. Pas question pour elles de risquer leurs réputations avec des types violents, ivres, malades et ensanglantés.

Ainsi, ce soir, Erwane, emmitoufflée dans une épaisse couette, attendait que sonne vingt-et-une heures. Un MP3 vissé sur les oreilles, elle savourait une simple musique qui l'apaisait plus que de coutume. Musique calme et nuit calme. Tout allait bien. Tout va bien. Elle se répétait ces mots-là pour ne pas flancher. Malgré qu'elle soit une femme forte, une créature séductrice et intraitable, ces dernières nuits avaient été éprouvantes. Nexus ne connaissait plus que le sang. Les clients devenaient rares. La pluie était devenue le lot quotidien de ce ciel lourd. Bref, ces temps-ci, tout foirait lamentablement. Mais, ce soir, tout changerait, elle le sentait. Elle s'était permis une soirée calme, sans clients, sons corps réclamant davantage la paix que le plaisir. Doucement, elle retira sa couette, enfilant une robe rouge faite de larges bandes, dont deux tombaient devant ses seins (cf avatar). Sa robe, en se terminant, était longue en descendant le long de son dos, mais plus courte sur le devant. Elle noua, dans sa chevelure, un tissu rougeoyant, parsemées de perles. Dieu que je m'habille élégamment pour fumer une cigarette. Fumer dans les chambres était peu recommandé, aussi sortait-elle devant le bordel pour cloper.

Ce soir-là, donc, emmitouflée dans un manteau de fourrure blanche, elle sortit tranquillement. Mais dés qu'elle mit un pied dehors, un homme l'assaillit.

- Erwane ! Erwane !

La courtisane sursauta, et mis un moment à le reconnaître ; c'était un de ses habitués.

- Jack, je ne peux pas, ce soir, je me repo ...

- Je le sais, la coupa t'il. Je voulais juste te dire quelque chose.

- Dis-moi tout, souffla t'elle dans un sourire.

Et il lui expliqua tout ; l'homme capturé, enfin, une sorte d'homme, qu'il présenta plus comme une bête que comme un être humain. Et tout cela attisa sa curiosité de petite Tekhane qui s'ennuie dans son bordel. Frétillante, elle tapa des mains à la fin de son récit.

- Jack, Jack, tu ne peux pas me parler de telles choses sans me les montrer ensuite !

Le ton était outré et joueur. L'homme sourit. Elle savait qu'il ne pouvait lui résister. Alors, il céda, murmurant du bout des lèvres de le suivre. Ajustant son manteau, elle le suivit, silencieuse, oubliant là sa cigarette. La curiosité était mordante, plus forte que tout, surtout que la raison. Il leur fallut cinq bonnes minutes pour atteindre le lieu qu'il lui avait décrit. Alors qu'elle s'apprêtait à entrer, il lui fit signe de ne plus bouger.

- Tu ne peux pas aller plus loin, Erwane.

- ... Comment ?

- S'il te plaît, ne complique pas la chose ... Tout le monde ne peut pas accéder aux prisonniers.

Elle croisa les bras sous sa poitrine.

- Tu rigoles, là ?

Dés qu'il soupira, exaspéré sans doute par les caprices de celle qu'il nommait "sa dame", elle lui tourna le dos. Elle écouta à peine ses explications, où il psalmodiait que les autres étaient là, qu'elle se ferait chahuter, et qu'elle n'avait de toute façon pas le droit de s'approcher des prisonniers, pour sa sécurité.

- Tout ça pour rien, mh ?

Il s'excusa du bout des lèvres, chercha à toucher son épaule, mais elle grogna. Si elle était séduisante, elle n'en demeurait pas moins hybride, et les crocs qu'elle arborait quand elle était énervée étaient aiguisés comme des lames. Aussi la laissa t'il là.

Mais qui serait assez naïf, voir carrément idiot, pour croire qu'Erwane en resterait là ? Non, non, non, jamais. On ne stimulait pas sa curiosité ainsi, juste pour le plaisir de la frustrer. Elle attendit patiemment qu'il disparaisse, mimant quelques pas d'éloignements. Dés lors qu'elle fut convaincue d'être seule, elle s'approcha du bâtiment. La porte était encore ouverte, et quelques rires de soldats ivres se faisaient entendre. Secouant la tête, exaspérée par cette milice qu'elle jugeait obscène et répugnante, elle se faufila à l'intérieur, sans se faire voir. Dans le bâtiments, il n'y avait que des hommes bourrés. Mais, au dehors, derrière, elle sentait que quelque chose était là. Quelque chose. Ou quelqu'un. Vite, elle atteignit l’arriére de la bâtisse, et tomba immédiatement sur un petit chariot, de ceux que l'on utilise pour trainer les esclaves au marché.

- Eh bien, ils ont fait une belle prise, susurra t'elle avec une pointe d'ironie.

Les traitements inhumains, elle détestait, elle qui en avait bien trop subis. Alors, d'un pas doux, discret, elle s'approcha. Autour d'elle, la nuit, le vide, le silence. Personne pour le surveiller. En deux secondes, elle fut au pied de la cage, touchant les barreaux avec douceur.

- ... Y a t'il quelqu'un ?

C'était un murmure plus qu'autre chose, cette petite voix fine qui venait de sortir de sa gorge. Il y avait des caisses, autour, qu'elle écarta doucement. Elle ne savait pas trop ce qu'elle s'attendait à voir, mais sa curiosité l'empêchait d'avoir peur, et surtout de reculer.

« Modifié: dimanche 11 novembre 2012, 12:31:40 par Erwane Wina »
Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Rage

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 2 dimanche 11 novembre 2012, 03:07:34

Une présence... une odeur délicate, tranchant avec l'atmosphère froide et humide de cette nuit. C'était réconfortant en quelque sorte. Un éclair d'apaisement traversa les pensées de la bête en état de léthargie.
Puis, son instinct repris le dessus alors qu'il ouvrit un œil. Il ne dormait jamais réellement... comme un loup qu'on ne saurait surprendre. Toujours en alerte, toujours sur ses gardes. Et il avait apprit que les bonnes odeurs n’amenaient que rarement de bonne nouvelle.

La violence de la journée semblait s'être estompé et seul les chants bruyant et violent des gardes qui se saoulaient, le perturbaient dans sa concentration. Devant lui, on bougeait lentement les caisses remplie de babiole humaine, probablement destiné à la vente. Mais c'était différent des rustres qui déplaçaient leur cargaison. Tout n'était que douceur. Ce doux parfum, ces gestes délicats et une voix de femme. Une voix timide et discrète, sans aucune animosité.
Le corps de Rage n'en resta pas moins en alerte. Et bien qu’il n’y paraissait pas, ses bras n'attendaient qu'une occasion pour se détendre sur une éventuelle proie. Aussi douce soit cette présence, si il fallait la sacrifier pour s’enfuir, il le ferait.

Il était assit en tailleur. Sa tunique crasseuse et son pagne n'étaient pas de première fraîcheur. Ses bottes usées étaient souillé par une boue épaisse, signe d'une vie plutôt rurale.
Seul son casque pouvait témoigner du côté guerrier de cet être. Son casque et ses bras, fermement croisé. L'un était entaillé et avait beaucoup saigné. On pouvait également apercevoir une flèche dépassé de son épaule gauche.

La respiration de l'animal c'était ralentie et ses yeux perçant scrutaient avec impatience cette fine silhouette qui se dessinait lentement. La jeune femme qui apparue n'était pas humaine. Très intéressant... une hybride ? Voilà pourquoi sa présence l'avait rassuré l'espace d'une seconde. Il était probablement plus proche d'elle avec ses différences que des hommes. Son visage ne lui parlait pas plus qu'une autre... l'indifférence qu'il portait à la civilisation l'avait rendu froid. Cependant il devait lui reconnaître une certaine beauté. Une beauté simple et rassurante. Elle avait une façon de le regarder. Sa curiosité était plus proche de la sienne, plus innocente, sans malice. Elle ne venait pas regarder le monstre, elle venait le voir lui. Chose assez étonnante par ailleurs ! Il était habitué à la crainte, au dégout et à d’autre sentiment mal intentionné. Ainsi donc il décida de l’observer elle. Et de ne pas la voir comme un monstre lui voulant du mal… Son corps était assez frêle. Une femme de la ville avec cependant une certaine agilité à en juger par la nature de ses muscles.

Rage observa la demoiselle et pencha la tête sur le côté. Lui aussi était devenu curieux...

- Non... il n'y que de la Rage dans cette cage...

Sa voix était rauque, caverneuse... la voix de l'homme qui avait traversé l'enfer seul. Puis il hésita un instant. Derrière cette cage il semblait plus calme, plus enclin à discuter... probablement car il n'avait pas d'autre choix.

- Il n'est pas bon de resté en ma compagnie...

Il se rapprocha lentement, se mettant sur ses genoux pour prendre un peu de hauteur. Ses mains puissantes attrapèrent des barreaux... Il tenta de la écarter en usant de toute sa force. De large veine se dessinèrent sur ses bras et l'acier cria, mais sans céder.
Il relâcha les barreaux se réinstalla dans le fond de sa cage.

- Mais tu ne crains rien... l'acier ne cédera pas !

Erwane Wina

Créature

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 3 dimanche 11 novembre 2012, 12:59:19



Elle n'avait pas sursauté, ni reculé, quand il avait fait crier les barreaux de la cage. Son coeur, certes, avait bondit, rebondit dans sa poitrine, mais elle ne lui aurait pas fait l'offense de couiner comme une péronnelle. Pas elle. La petite Erwane valait bien mieux que ça. Elle avait vécue suffisamment de choses disons "marquantes" pour ne pas tressaillir sans raison. Et puis, elle savait, ces barreaux ne céderaient pas sous sa force. Il n'avait aucune aura démoniaque, et semblait ne pas posséder de pouvoirs susceptibles de la mettre en danger. Aussi resta t'elle immobile, sans rien ajouter qu'un lent soupir. Cette sensation d'enfermement ... Mh, elle connaissait par coeur. Les doigts de sa main gauche se resserrèrent sur un des barreaux, assez grand pour qu'elle le tienne tout entier dans sa main. Il était glacé. Sa curiosité l'obligeait à s'approcher très prés, afin de discerner les traits de cette proie aux allures de prédateur. Décidément, ces soldats ne sont pas foutus de faire les choses correctement.

Alors qu'elle s'apprêtait à lui répondre, des pas se firent entendre. Des hommes. Sans doute effectuaient-ils une ronde de nuit. Leurs rires, pourtant, sous-entendaient qu'ils étaient forts ivres. La courtisane s'écarta de la cage, scrutant les environs. Fausse alerte. Si elle avait du s'enfuir maintenant, pour sûr, elle aurait été déçue. A pas de louve, elle se rapprocha de la créature, guettant cependant avec précaution les alentours. Aucune envie de se faire ennuyer par des soudards.

- Ils ont capturés La Rage ? Les idiots ! La Rage ne s'apaise jamais.

Soupira t'elle doucement, souriante. Ses petits crocs se dévoilèrent. Dés qu'il faisait nuit, ou dés qu'elle était dans le noir, son hybridité reprenait le dessus. Ses crocs prenaient forme, ses yeux brillaient, révélant sa capacité à voir dans le noir. Il fallait que la lumière revienne pour qu'elle se calme, et redevienne entièrement humaine. C'était un petit jeu qui amusait beaucoup ses clients, surtout quand elle sortait ses griffes.

- Que leur as-tu fait pour qu'ils t'enferment ainsi ?

Elle revint serrer entre ses doigts le barreau de fer. Maigre contact. Mais il lui fallait au moins cela. Envie d'une cigarette. Attitude stupidement humaine, seul souvenir de son passé de bonne-soeur. La triste époque, souffla sa conscience. Elle avait fait une bien piètre fidèle. Un sourire marqua son visage ; l'époque où elle avait été "humaine" lui semblait bien lointaine.

- ... Et toi non plus, tu n'as pas l'air très humain.

Souffla t'elle doucement en faisant tinter de son autre mains ses ongles devenus griffes. Simple pensée s'évadant de sa pensée.
 
Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Rage

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 4 dimanche 11 novembre 2012, 18:34:18

Rage ne savait pas trop quoi en pensé. Rare était ceux qui ne le fuyait pas ou qui ne le craignait pas... au contraire, cette simple et douce curiosité le laissait perplexe. Il était tout chamboulé, en effet le rustre n'avait pas de mode d'emploi pour établir un contact humain. Jamais la bête n'avait du faire d'effort de sociabilisation. Il était tellement plus simple de laisser sa rage exploser lorsqu'on se montrait hostile ou humiliant envers lui. Une autre femme un peu plus craintive aurait déjà la trachée broyé sous les doigts puissants du colosse. Pourquoi Elle, était toujours en vie dans ce cas ? Elle gardait une distance mais ne semblait pas plus effrayer que cela... elle semblait elle aussi être guider par un instinct plus primitif. Voilà peut être la raison de la clémence soudaine de Rage.
Et encore... pouvait on parlé de clémence ? Car il ne témoigna pour elle aucune sympathie ou attachement. Il ne faisait que lui rendre poliment sa curiosité si vous préférez. Comme deux animaux ne se connaissant pas, se reniflant un instant avant de décider quoi faire.

Le prisonnier resta statique, la laissant s'approcher, la laissant toucher les barreaux et l'analyser. Il alla même jusqu'à l'écouter. Elle qui avait probablement mieux cerner ce qu'il était et sa situation que n'importe quel autre...
En effet, on n'enfermait pas la rage ! Il en savait quelque chose, lui qui était la prison d'une âme enragé pour l'éternité et mue par des intentions maléfiques. Lui qui était le triste spectacle d'une guerre entre l'humanité et la bête... Un cœur et un instinct de monstre, confronté a un semblant de logique humaine.
Voilà la véritable raison de son emprisonnement... même si elle était caché sous d'autre motif plus futile telle que la vengeance ou la cruauté de faire souffrir son prochain.

Sa main se rapprocha des barreaux qu'il avait déjà tenter de briser à mainte reprise. Il y enroula ses doigts à quelque centimètre de ceux de l'hybride... mais sa poigne était plus brutal, plus violente, elle fit à nouveau chanter l'acier qui ne céderait toujours pas.

- Non... je ne suis pas Homme... je suis mort il y a des années de cela...

La notion du temps lui était étrangère. Il l'avait perdu... aussi parla-t-il d'année sans savoir ce que cela représentait. Mais c'était une coutume d'humain... Sa voix était inquiétante. Mue par une volonté démoniaque de ne faire ressentir que la peur et le dégout à ceux qui l'entendait.

- Et j'ai tué... Voilà pourquoi je suis esclave de votre monde ! Esclave de ma colère...

Alors qu'il disait cela, les articulations de ses doigts se blanchirent tant sa prise était forte.

Erwane Wina

Créature

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 5 lundi 12 novembre 2012, 13:26:38



Pas humain, pas libre ... Erwane ne pouvait s'empêcher de sourire faiblement. Dieu qu'elle le comprenait. Elle qui n'était qu'une simple pute subissait ce genre de regards. Beaucoup trop la voyait comme une simple esclave. Esclave des pulsions des hommes, esclaves de leurs désirs, de leurs corps ... Mais non. Erwane se considérait davantage comme une sainte. A ma manière. Quand elle touchait ces corps avec ses doigts tout doux, quand elle effleurait les effluves de leurs envies, quand elle leur arrachait des cris, elle devenait aussi utile qu’une icône. Je deviens ce lien si fragile entre le ciel et eux, songea t'elle en faisant taire un sourire. Mais, aussitôt, elle se fit taire. Pas question de divaguer. Toute son attention se devait d'être fixée sur cet homme, sur cette capture qui n'en serait bientôt plus une. Elle sentait la chaleur émanant de sa main qui caressait la sienne, glacée. Cette constatation la fit sourire. Il était, certes, une créature, mais demeurait un être vivant. Aucune raison qu'elle le craigne. Erwane ne craignait personne.

D'un pas lent, elle lâcha la barreau, se reculant pour mieux toiser la cage. Monumentale, plutôt costaud. Ce n'était pas une simple cage à esclave, que l'on brise d'un coup de griffe. Et ce n'était pas avec ses petits crocs ou ses ongles fins qu'elle viendrait à bout de cette entrave.

- Un tueur emprisonné par des assassins. Quelle ironie ! Il faut remédier à cela.

Ajouta t'elle en se rapprochant à nouveau de lui. Oh, et puis elle avait des comptes à régler avec ces soudards qui tiraient sur ses jupons quand ils passaient près d'elle. Elle acheva d'envoyer bouler quelques caisses, avec plus ou moins de discrétion, afin de dévoiler la serrure. Sainte serrure. La faire sauter serait un jeu d'enfant.

Erwane, à l'heure actuelle, était plus amusée qu'autre chose. Elle ne songeait pas à le laisser là, croupir dans cette cage. Elle ne songeait pas à avoir peur. Elle ne pensait qu'à une chose : Je me dois de le libérer. Par humanité et pour faire chier ces révolutionnaires. Lentement, la courtisane défit de sa chevelure son bandeau, retirant ainsi avec plus d'aisance quelques pinces susceptibles de l'aider dans son oeuvre. Trois d'entre elles se retrouvèrent ainsi au creux de sa main. Se recoiffant vivement - elle n'aimait guère que ses cheveux soient libérés - elle en garda une pour maintenir son bandeau, et deux pour la cage. Deux secondes après, elle était en tailleur devant la serrure de la cage, cherchant à comprendre son mécanisme.

- ... Ne me demande pas pourquoi je fais ça.

Souffla t'elle d'un ton assuré. Elle même n'aurait pas vraiment su l'expliquer. Et un " Je le fais juste pour m'amuser !" aurait sûrement sonné comme une insulte aux oreilles du captif. La première pince se brisa dans la serrure. Elle grogna. Quelle camelote ! Quand elle inséra la seconde, elle tacha d'être plus habile ; elle n'avait plus droit à l'erreur.

- Et puis, ma grand-mère disait qu'il ne fallait pas ... Mmph, quelle galère ! Qu'il ne fallait pas emmerder les morts.

Erwane se laissa aller à rire, doucement, tout en continuant avec précaution son projet. Il fallut 5 bonnes minutes - et beaucoup d'insultes venant d'Erwane - à la serrure pour céder. La porte s'ouvrit dans un gémissement plaintif, et la courtisane recula, remettant son manteau de fourrure proprement sur ses épaules. Et, maintenant, on fait quoi ? tambourina sa conscience, exaspérée par la stupidité de la jeune femme. Il pourrait la tuer. Enfin, essayer. Elle était plutôt vive, si ce n'est carrément rapide.

Ses yeux inspectèrent un moment les environs, vérifiant si personne ne débarquait.

- Ces soûlards ne méritent pas une telle prise. Ils ont dû te prendre pour ... un ennemi de la nation, ou je ne sais quoi. Tu peux t'enfuir. Au pire, ils me houspilleront, mais on ne tue pas les putes, ici.

Se permit-elle, avec toujours le même sourire.

Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Rage

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 6 lundi 12 novembre 2012, 15:17:45

Il était libre... mais pour quelle raison ? Cela n'avait aucun sens aux yeux primitifs et à l'esprit basique de la rage... L'homme l'enfermait ainsi pour le libérer ensuite ? Il lui était en effet difficile de réfléchir et d'avoir de l'égard aux civilisés en tant qu'individu. Il ne faisait parti que d'un lot, d'une catégorie de gens qu'il fallait craindre ou éviter. L'homme était un danger et une proie, voilà tous. Il se comportait avec chacun d'entre eux de cette manière, ne cherchant pas plus loin. Un loup chassera toujours les moutons et s’enfuirait de l'homme, sans se demander si ce mouton ou cet homme est particulièrement plus sensible, plus amical ou moins hostile qu'un autre.
Cette jeune hybride, aussi proche de la bête qu'elle pouvait l'être, n'était pas un danger, elle devenait donc une proie. Et ce malgré le fait qu'elle l'ait libérer. Il ne voyait pas son acte comme une libération... elle avait juste ouvert sa cage. Comme ses bourreaux l'avaient fait pour le torturer et l'humilié auparavant. la seule différence c'est qu'elle réveillait un peu plus sa curiosité... quelque chose le poussa à tenter de comprendre ce ressentie avant d'en faire une victime de sa rage.

Ses larges mains hissèrent son corps à l'extérieur de la cage. Ses pieds se posèrent sur le plancher de la chariote et il redressa son corps engourdi avec toute la lenteur et l'assurance d'un ours sortant de son hibernation. Ses genoux craquèrent alors qu'ils le mettaient debout, ses épaules se déployèrent, laissant à Erwane le loisir d'admirer son poitrail taillé pour la guerre. Il fit quelque moulinet avec ses épaules, gardant les bras fléchies et les bras serrer. Sa main droite alla chercher la flèche planté dans son dos et la cassa sans effort. Sa hache se trouvait non loin de lui, sortant d'une caisse de babiole. Il l'arracha violemment et l'empoigna fièrement avant de l'accroché a sa ceinture...
Son regard s'anima d'une sauvagerie nouvelle, l'air frais, l'ampleur que pouvait prendre son corps. Toute ses sensations lui redonnait vie et fougue. Il inspira profondément et soupira avec un très léger grondement. Cela venait vraiment du cœur...

Ses 110 kg de muscles se laissèrent tomber hors de la chariote, celle-ci couina et se rehaussa quelque peu. Comme pour le remercier de la délester de se poids imposant. Ses yeux bestiaux observèrent lentement les environs, son esprit tenta de comprendre comment sortir de cette cage géante. Car même si les barreaux n'étaient plus là, la ville en soit était une prison pour cette animal sauvage.
La pauvre hybride avait juste agrandi sa cage et enlever ce qui la séparait de sa rage. D'ailleurs, celle ci revient aux galops. Les sens subtils de la jeune femme devraient à présent s'affoler, un peu comme si une autre créature était sorti de la cage. Si la personne avec qui elle avait eut la chance de converser c'était enfouis sous un instinct primal et violent.

Rage s'approcha d'elle, lentement, rien dans ses gestes ne laissaient présager une réaction violente. Mais sa présence elle, ne laissait aucun doute sur son intention. 
Sa main agrippa Erwane par la gorge. Le corps de l'hybride se plia sous sa force, tombant à genoux, se glissant entre ses jambes. Il la surplombait à présent et son heaume se rapprocha de son visage.
Elle pouvait l'entre voir sous son casque, cette face animal emprunte de colère et de rage. Marqué par de nombreuse cicatrice. Son souffle chaud se rependait sur le visage de l'hybride et son regard se plongeant dans le sien.

- Je ne peux fuir de son emprise... je resterais Esclave ! Et... aucun Homme ne saura m'en libérer !

Il parlait de sa rage, sans comprendre qu'elle tentait en réalité de l'aider.
Du fond de sa gorge, on pouvait l'entendre grogner... on pouvait sentir sa rage bouillonner. Mais sa prise n'était pas celle de celui qui veut tuer, il aurait pu lui broyer la trachée mais n'en fit rien. Au contraire, elle aurait même pu se défaire de ses doigts qui n'avaient pas la volonté de la tuer. En tout cas pas encore... pas sans chasser cette curiosité qui le poussait l'observer, à la sentir...

- Qu'est ce que tu es ?

Il ne parlait pas de son nom... pas de son métier... ou de quoi que ce soit qui s'approchait de sa condition d'humaine. Il voulait comprendre ce que cette apparence humaine avait de plus que les autres.

Erwane Wina

Créature

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 7 lundi 12 novembre 2012, 19:07:17



Quand sa poigne s'abattit autour de sa gorge, Erwane couina. Ingrat ! songea t'elle, tandis qu'un réflexe animal prenait corps ; elle ouvrit la bouche et grogna, à la manière d'un félin agressé. Puis ses mains, vivement, se refermèrent sur son avant-bras, ses griffes s’enfoncèrent dans la peau du libéré. Enfin, ils tentèrent. Il avait l'épiderme ardue, voire carrément dure, aussi ne griffa t'elle que partiellement son corps. Ses genoux claquèrent en se cognant sur le sol, et de vives étincelles de douleur troublèrent sa vue un moment. Ah, quelle idiote ! Tout en se tordant, elle avalait des bouffées d'air tant bien que mal. Les hommes de Nexus n'avaient pas cette poigne ! Et sa peau était brûlante de rage, immolant presque la peau glacée de l'hybride. Enflure ! Elle ne pouvait pas parler, mais pensait avec virulence ces insultes cinglantes.

C'est lorsqu'il parla qu'elle se calma. Les ongles toujours plantés dans son bras, elle cessa cependant de remuer. Et elle remarqua alors que sa poigne n'était pas si agressive ; elle pouvait se défaire de son étreinte rapidement. Elle se sentait comme un stupide petit animal piégé.

- Ce que ... je suis ?

Répéta t'elle en toussotant. Putain, donnez-moi une clope, que je survive ! Même le souffle court, elle pensait à fumer. Vivement, elle se sépara de lui, écartant ses doigts pour s'extirper de cette entrave. Il lui fallut peu de temps, il ne semblait pas prompt à la briser. Elle remit tant bien que mal son manteau de fourrure blanche sur les épaules. Pas question qu'elle attrape la mort.

-Une pute  mi-Lion, mi-Vierge. Féline et femme. Ici, ils choisissent "une hybride", pour me désigner. C'est si important que ça ?

De sa main droite, elle massa sa gorge, récupérant sa voix doucement éraillée.

- Et toi, hein, t'es quoi ?

Lança t'elle dans un sourire, légèrement moqueur, avant de se relever. Sa tête lui tournait légèrement. Oh, et puis elle était un peu agacée par cette réaction agressive. C'était contre elle que ça se retournait, encore une fois. Ohlala. La douleur la lançait dans la nuque, et elle se préparait désormais à un éventuel affront : distance raisonnable entre eux deux, griffes sorties, yeux brillants, les muscles prêts à frapper, les jambes prêtes à la porter si elle devait s'enfuir. Voilà, la féline prenait l'ascendant sur l'humaine.


Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Rage

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 8 lundi 12 novembre 2012, 20:39:50

Rage la laissa se dégagé de sa poigne, laissant ses petits mains ôter lentement les doigts serrer autour de sa gorge... Son regard se perdit dans le vide mais il l'écouta attentivement.
Alors qu'elle s'éloigna de lui, il se redressa mais garda la tête vouté. Les muscles de son corps étaient tendus, marqué par de nombreuses veines qui dansaient lentement tendis qu'il écartait ses bras et serrait les poings.
Son souffle frémissait et s'emballa rapidement, un peu comme si il venait de courir une longue distance. Pourtant, il n'avait presque pas bougé. En réalité, il luttait... il luttait contre lui, contre cette rage revenu aux galops. Contre se loup qui ne l'a prenait que comme une proie. Elle qui n'était pas qu'un simple mouton.
Ses paroles étaient pleine de sens : Féline et Femme... une Hybride ? Il ne connaissait pas ce mot... il ne l'avait jamais entendu et il dépassait sa conception des choses. Comment pouvait on être Femme et Fauve ? Une lionne déguisé en homme ? Ou bien quelque chose qui se rapprochait plus de lui. Deux être dans un même corps. Et lui dans tout ça, qu'était il ? Elle avait sans doute poser cette question sous le coup de la colère, sans grande intention d'avoir une réelle réponse. Peut être était ce pour se jouer de lui. Mais cela lui travailla le cerveau, était il lui aussi un Hybride ? Une bête et un homme.

Son corps tremblait de toute part, comme se refusant à comprendre une évidence... se refusant à croire ses paroles. Une part de lui s'y refusait fortement, tandis que l'autre insistait pour l'assimiler. Il enrageait sur place, son corps dégageait une terrible chaleur et son corps se perla de sueur.
Il releva son visage et le plongea sur Erwane...

Elle se tenait en face de lui, en posture de de combat. Montrant les crocs et laissant apparaître ses griffes. Ses yeux avaient prit la même teinte que lui. Ils étaient devenu sauvage et bestiaux.
Il voyait la Lionne, il voyait l'animal. Cet être qui attirait sa curiosité, cette chose qui le poussa à ne pas la tuer.
Grand dieu ce qu'elle était devenue belle. Comme si c'était une autre femelle qui avait remplacé Erwane... Soudainement sa beauté c'était révélé aux yeux de Rage. Elle avait su lui dire les mots et se montrer telle qu'il voulait la voir... il ne la voyait plus comme un loup, mais comme une louve. Les courbes de son corps prenaient soudainement une signification sensuelle. Les fins et long muscles qu'elle bandait le laissaient songeur. Un instinct le transperça comme un millier d'épée, une sensation oublier et souvent mal interprété : Le désir !
Un désir puissant et fougueux, celui d'un mâle qui veut posséder sans attendre.

Il s'approcha d'elle, son corps se dressa de toute sa hauteur. Il gonfla son torse, pour se montrer tel qu'il était. Son souffle ressemblait plus au grognement d'un animal et chacun de ses pas faisait frémir les pavés de la rue.
Il s'imposa, faisant étalage de toute sa force. Non pas pour lui faire peur mais pour lui plaire... comme une sorte de parodie de parade animal.
Puis il s'élança. Toute sa masse se projeta vers elle, comme le bond d'un tigre. Il voulait l'immobiliser, la plaqué au sol, pour qu'elle ne s'enfuit plus... pour qu'elle lui appartienne.
Mais la lionne était rapide... elle esquiva son attaque d'un bon gracile vers l'arrière. Le colosse tomba lourdement sur le sol, en position de pompage, jambes écartées, bras le retenant pour ne pas qu'il s'écrase.
Sa main se jeta vers Erwane et il réussi inextrémiste à lui attrapé la cheville alors qu'elle sautait à nouveau en arrière. Elle retomba sur le sol, freiné par le bras de Rage et fut immédiatement traîné vers lui par ce même bras. Il lâcha sa cheville et se campa d'un geste brusque au dessus d'elle. Ses poings frappèrent de toute ses forces les pavés aux dessus de ses épaules et il s'appuya dessus. Elle était sous lui, entre ses jambes, entres ses bras... Son casque c'était rapproché de son visage, il la flairait lentement. Étonnant contraste avec la brutalité que son corps venait de lui faire subir et cela ne faisait que commencer.

Erwane Wina

Créature

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 9 samedi 17 novembre 2012, 15:02:49




Encore une fois, il fondit sur elle. Enfin, il chercha à fondre sur elle, les réflexes ayant raison de lui. D'un bond vif, Erwane évita sa prise, remerciant au passage sa nature féline. Elle avait toujours eu cette délicieuse capacité à s'enfuir aisément, d'un bond, comme le faisaient si bien les chats. Même si, pour le coup, elle manqua de ne pas retomber sur ses pattes. Et cet instant de faiblesse lui valut de se faire attraper. Elle eut littéralement l'impression qu'il allait lui briser la cheville, et elle couina quand il la fit glisser vers lui. Erwane se sentait comme une petite mouche qu'une araignée monumentale s'apprêtait à dévorer. L'adrénaline faisait battre son coeur bien plus vite, menaçant de le faire bondir hors de sa cage thoracique. Toutes griffes et tous crocs dehors, elle remuait comme un beau diable, jusqu'à ce qu'elle réalise qu'il ne comptait aucunement l'avaler ou l'assassiner. Il la flairait. Des réflexes animaux. La courtisane n'osa plus remuer, aussi surprise qu’inquiète. Elle, avait perdu ces réflexes, qui s'étaient effacés au fur et à mesure du temps. Mais quelque chose était décelable, dans la manière d'agir de cet inconnu ; il n'avait plus envie de la tuer, non. Ce qui se dégageait de lui, c'était bel et bien du désir. Pour une prostituée, c'était si simple à déceler. L'hybride laissa un sourire se poser sur ses lèvres.

Erwane remua, sans pour autant chercher à s'échapper. Cette créature, en face d'elle, était fascinante à ses yeux. Ses mains, qui étaient tantôt prêtes à griffer, se posèrent sur ses épaules. Dieu qu'il était massif. Il était aussi impressionnant qu'excitant. La féline ne sursauta pas, enfin, à peine, quand ses poings frappèrent le sol.

- ... Penses-tu m'effrayer ?

Ses yeux étincelèrent, joueurs, tandis qu'elle passait sa langue sur ses petits crocs. Erwane faisait davantage figure de jeune lionne que de prédatrice. Ses griffes s’enfoncèrent lentement dans sa peau, et elle remua à nouveau son bassin, sous lui, savourant l'ascendant qu'il avait sur elle. Ce n'est qu'aprés quelques secondes qu'elle se releva, prenant appui sur ses coudes, pour poser ses lèvres dans le cou de la créature ... avant de lui asséner une légère morsure, dans un sourire joueur.
Les orages ont balayés la plage, il ne reste plus qu'un pays sauvage ...

Tout s'écroule, je suis la pierre qui roule, et le château de sable, qui périt sous la vague ...

" Les songes ont des âmes que l'on trouve, égarées, aux creux de nos têtes, le visage masqué. Au creux de ma tête, ils sont lourds à porter. Mes songes font de moi une tête penchée ... "

T'aimes ?

Rage

Re : Un animal parmi les Hommes ! [Privé : Erwane Wina]

Réponse 10 lundi 19 novembre 2012, 13:30:04

- La crainte ne nous atteint pas… tu es une louve… tu es ma louve !

Sa gestuelle avait pris une signification plus naturelle, bien plus claire et simple que le langage humain. Dans cette posture, elle reconnaissait son état de mâle en puissance, elle se soumettait à sa bestialité d’une certaine façon. Comme si il l’avait conquis à la force des bras, écrasant les autres prétendants comme des mouches.
Elle lui appartenait l’espace d’un instant… pour une nuit probablement, peut-être un peu plus.

Tous autour de Rage semblait s’estompé. Il n’y avait plus qu’elle… elle et son regarde de fauve, ses crocs aiguisés, ses griffes qu’elle plantait dans sa chair et ce corps long et élancé… 
Il continua à la flairer, exprimant tout le désir qu’il éprouvait pour elle. Son odeur agissait comme d’un stimulant sexuel, un puissant aphrodisiaque qui ne cessait de l’enivré. Entre ses jambes, son membre se gonfla rapidement, son souffle s’alourdi et résonna contre l’intérieur de son casque.
Ce qu’elle était belle… une image proche de la perfection. Non seulement pour son aspect physique, subtil mélange entre la sauvagerie et la beauté simple et sans artifice d’une belle fleure, mais également pour ce qu’elle représentait.

Lorsqu’elle le mordit dans le cou, elle enclencha une réaction très impulsive et brutale. Il grogna comme une bête, laissant le loisir à Erwane d’entendre son désir.
Ensuite, il redressa son torse pour s’extirper de ce baiser bestial… leur regard se croisèrent une dernière fois, puis, un torrent de passion et de fougue s’abatis sur le couple animal.

Son casque s’approcha du cou de sa partenaire et une langue brûlante s’y glissa sans aucune forme de sensualité. Ce n’était là qu’une autre façon de la flairer, de la goûté. Au même instant, ses larges mains la tâtèrent, appréciant sa peau douce, ses formes bien fermes et en chair. Il ne ménagea pas ses doigts lorsqu’il lui malaxa la poitrine. Ceux-ci se glissèrent ensuite sous les bandes de tissu qu’ils arrachèrent d’un coup sec. Le tissu cria avant de céder, laissant la grosse poitrine se libérer, ballotant et frémissante. Sa main sans saisi et la pétrie fermement, l’autre sein échappa à cette poigne mais dû subir les assauts bestiaux de ses lèvres. L’acier glacial faisait contraste avec le souffle de braise de Rage qui se délectait de cette chair comme si il s’agissait d’une friandise. Il la léchait avec férocité, embrassant, suçant, happant et mordillant ses tétons. Son bassin c’était rapproché du corps d’Erwane. Elle pouvait sentir sa verge bandé à l’extrême, à peine dissimulé sous un pagne qui ne cachait pas grand-chose.

Mais Rage n’était pas un amant classique… si elle était attentive, elle pouvait clairement se rendre compte, qu’il ne faisait que se retenir. Ses gestes, bien que ferme et sans hésitation, tremblaient… comme sur le point d’exploser. Et au plus le temps passait, au plus cette sensation prenait réalité.
Aussi, ne fut elle sans doute pas étonné quand ses bras l’attrapèrent par les hanches et la soulevèrent comme un fétu de paille. Il la repoussa avec rage contre le mur et se rua sur elle. Son dos avait heurté la brique, sa poitrine c’étaient balancé sous l’impact et l’énorme masse de muscle était venu l’écraser contre ce même mur, ne lui laissant pas le temps de souffler.
Il resta la, coller contre son corps… on pouvait entendre le bas de son ventre gronder, alors qu’il venait le frotter contre le corps d’Erwane.


Répondre
Tags :