Kaala lui avoua qu’il était bien bâti, « à la hauteur » de sa stature. Il en eut un frisson, un élan de fierté. Pour un homme, le sexe n’était pas une chose négligeable. L’apatride n’avait fort heureusement rien à compenser. Oh, il était musclé et bien bâti, oui, mais il ne faisait pas dans le culturisme. Il avait une stature de guerrier, tout simplement, et cette stature, pour sa plus grande satisfaction, plaisait à la Terranide sauvage qui était devant lui. Il en avait bien des frissons de plaisir, mais aussi d’impatience. En effet, la Terranide, semblant aussi assoiffée que lui, caressait son membre, à travers son pantalon. Ses doigts glissaient sur sa bouche, et, comme pour le titiller encore plus, elle enfonçait ses ongles dans sa peau. Ceci donnait lieu à des frissons supplémentaires. Cahir adorait ça : sentir contre ses doigts cette peau douce et délicieuse, sentir la chaleur de leurs corps, cette peau proche et belle... Kaala était une très belle femme, et Cahir s’estimait, pour le coup, assez chanceux. A chaque chose, malheur est bon, comme on dit, et la souffrance de Kaala avait pour elle l’avantage de les avoir rapprochés.
Son sexe glissait contre le bassin de la jeune femme, et il alla attaquer avec ses lèvres l’un de ses seins, le gobant et le suçant avec envie. Il dut pour cela écarter les feuilles constituant le soutien-gorge de la femme, et, tout en jouant avec son téton, le titillant avec sa langue, ses mains se posèrent vigoureusement sur ses fesses, les écartant et les malaxant. Il s’en servit comme appui, avant de remonter l’une de ses mains, ses ongles frottant le dos de la Terranide pour se poser vers sa nuque. Il joua ainsi avec son sein, pendant un certain temps, savourant les sensations que cela lui donnait, à savoir ces fourmillements qui remontaient le long de son échine, et qui lui rappelaient à quel point le corps d’une femme était précieux... Et rare, en tout cas pour lui.
« Hum, Kaala... » réussit-il à soupirer, obnubilé par son plaisir.
Il remit sa tête en arrière, regardant la femme en souriant légèrement, puis s’écarta un peu, afin de retirer les nœuds des lacets de son pantalon. Ce dernier tomba sur le sol, entraînant son sous-vêtement dans la foulée, et il observa la femme, complètement nu. Il avait toujours aussi chaud, mélange de gêne, d’excitation, et de plaisir. Une curieuse soupe, mais envoûtante, irrésistible. Les frissons continuaient à parcourir son corps, alors qu’il l’observait, une lueur de désir dans les yeux. L’homme retourna alors la voir, posant une main dans ses cheveux, et se glissa contre elle, avant d’enfoncer son sexe dans son corps. Il avait en effet assez attendu comme ça, et l’heure était venue de passer aux choses sérieuses.
« Uuuurf... grogna-t-il en s’avançant. Oh putain, ce que c’est bon ! »