Premier cambriolage. (pv Suzaku) (fini)

La soirée était enfin là et Décatis allait pouvoir fermer sa boutique. Etant installer depuis peu, elle n'avait ut que peu de client et pas mal de curieux. Elle n'avait vendu pour l'instant que des babioles, des objets de curiosité rien de bien important. Mais ça ne l'inquiétait pas. Elle venait juste de s'installer à Ashnard et elle avait besoin de se faire une réputation. La fortune étant déjà là, Décatis avait tout son temps.

Pour mettre fin à cette journée de travail elle ferma la porte de la boutique et entreprit un petit rangement. Dans la vitrine du mur de droite elle rangeât les objets magiques servant pour le quotidien. C'était les objets les moins intéressants à son goût, mais les plus vendeur. On y trouvait par exemple des plats chauffants, des ciseaux qui coupaient toutes les matières, des tableaux animé ou encore des instruments qui jouaient tout seul. Sur le mur en face se trouvait une armoire sécurisé et protéger qu'elle seule pouvait ouvrir. A travers une vitre on pouvait voir des armes enchantés, des objets puissants et de grandes valeurs. L'armoire en question était enchanté par Décatis elle-même, de façon à la protéger. Déjà elle ne pouvait pas être forcée, les outils éventuellement utilisé se cassant dessus. La magie était reflétée dessus, pour pouvoir l'ouvrir, il fallait soit forcé Décatis à le faire ou alors être un mage très puissant. Et pour finir il y avait un grand comptoir qui faisait face à l'entrée. Le comptoir était en verres et protéger de la même façon que l'armoire des armes. A l'intérieur se trouvaient ses fiertés, les bijoux. Mit en valeur sur de petits cousins en velours, on trouvait des amulettes, des bague, des boucles et tout un tas d'autre objet. Les bijoux était ce qu'elle préféré, car elle pouvait créer de véritable œuvre d'art magique.

Son rangement terminé Décatis regardât la porte se trouvant derrière le comptoir, c'était une pièce particulière où se trouvaient les objets qu'elle ne pouvait pas exposer. On trouvait des objets trop puissants, ou aux effets dangereux qu'elle ne pouvait se permettre de vendre à n'importe qui. Elle sécurisa la pièce une fois de plus avec des objets pour la sécurité. Sur le sol se trouvait des chaînes d'acier qui capturaient d'éventuel intrus et accrocher au mur comme s'ils étaient de simples décorations se trouvaient des statuettes de diablotin qui s'attaquaient à toute personnes rentrer sans autorisations. Ce dernier contrôle effectuer, Décatis retourna dans la boutique pour prendre l'escalier qui menait dans sa maison se trouvant à l'étage.

L'enchanteresse était partie pour une bonne toilette, un bon repas et finir par une bonne nuit de sommeille.

La nuit tombait à peine que déjà cette silhouette évoluait dans les rues sombres d'Ashnard. Enveloppée dans le froid manteau de la nuit, elle progressait vivement vers son objectif, à l'abri des regards, grimpant les murs et glissant sur les toits, silencieuse comme un ange de la Mort. La boutique était enfin en vue, et Suzaku se focalisa sur son objectif, le souffle long et inaudible, alors que les premières gouttes de pluies tombaient dans sa chevelure rougeoyante. Il vérifia une dernière fois son matériel: kunaïs, OK. Makibishis, shurikens, OK. Crochets de serrurier, OK. Pokéballs, quatre à la ceinture, deux dans les manches, comme d'habitude. La mission était simple, bien rémunérée, et il était prêt, posté au somme du toit d'en face, à plat ventre. Temps estimé, vingt minutes. Entrer, piller, sortir.
C'était aussi con que ça: le gérant de la boutique d'objets magiques, deux rues plus loin, faisait affaire dans le quartier depuis des années. Son commerce était florissant, il était très apprécié et n'avait jamais souffert de concurrence. Seulement voilà, la concurrence avait finalement pointé le bout de son nez, et il avait cru entendre que certains de ses habitués se détournaient de lui par simple curiosité. Il suffisait donc de subtiliser les objets, et d'en donner une partie à l'employeur pour qu'il les revende au marché noir. La nouvelle arrivée serait obligée de fermer boutique faute d'objets à vendre, et Suzaku comme Mr. Higurashi son employeur n'en tiraient que des avantages.

Il scrutait les environs de son regard d'argent: pas de témoins dans la rue, et bien que la boutique venait de fermer, la vendeuse ne sortait pas. La lumière qu'on alluma à l'étage au-dessus lui indiqua que la propriétaire des lieux vivait au-dessus, il devrait donc se faire aussi discret qu'un chat noir par une nuit sans lune. Il se redressa et... Glissa sur une tuile mouillée, descendit la toiture sur les fesses et tomba au pied du bâtiment en se rétablissant tant bien que mal. Il avait gardé le contrôle de soi, et n'avait pas fait un seul bruit malgré cette première bourde. Il s'en sortait plutôt bien, mais avait un mauvais pressentiment. Il n'avait plus de temps à perdre: dégainant son matériel de crochetage, il traversa la rue en trombe et s'attela à la tâche: contrairement à ses attentes, la serrure était tout à fait banale, et ne comportait aucun glyphe de protection ou autres choses du genre. Le verrou ne lui opposa aucune résistance et le loquet coulissa: jusque-là, tout allait bien, c'était même assez facile.

En entrant, son regard fut tout de suite attiré par les armes magiques derrière la vitrine: elles étaient belles, elles étaient enchantées, elle lui donneraient beaucoup de style. Il dégaina un kunaï, et décrit un cercle sur le verre. Rien, pas une éraflure. Il tenta un coup plus violent, en étouffant le bruit avec quelques feuilles qu'il avait sur lui: rien. Il appela Lucario à ses côtés: l'avantage d'un Pokémon télépathe, c'était de pouvoir communiquer sans prononcer un mot.

Tu saurais me dissiper cette protection?

Le Pokémon semblait surpris: il ne s'attendait pas vraiment à ce que son maître ait comprit que la vitrine était enchantée. Suzaku était couillon, et ne connaissait pas grand chose à la magie, mis à part l'usage qu'en avaient ses compagnons et quelques trucs qu'il avait vus. Enfin bon, dans une boutique d'objets magiques, ça allait quand même de soi.

C'est du costaud, laisse-moi quelques minutes, Maître. Jette un oeil aux alentours, on ne sait jamais.

Après s'être parfaitement lavé et restauré, Décatis s'installa dans un son fauteuil. Un fauteuil luxueux en or, avec des coussins en velours. Confortablement installer, Décatis dégustait un verre de sang particulier. Elle s'était émerveiller de découvrir de tel trésor, c'est dans des moments comme cela qu'elle ne regrettait pas d'être devenue une vampire. Le goût était un véritable délice, ce qui lui donnait envie d'explorer d'autre millésime sanguin.

Alors qu'elle se détendait plus bas dans sa boutique se passait d'autre événement. Quand la porte fur ouverte, alors qu'elle était fermée. L'une des sécurités de la boutique s'enclenchât. Dans un angle de la pièce une petite araignée d'argent s'anima. La petite créature discrètement se mit en action pour monter à l'étage prévenir sa maitresse de l'intrusion. Comme tous les marchant fortuné d'Ashnard, Décatis c'était payé la surveillance des gardes. Donc une seconde créature s'engouffra sous la porte pour aller apporter les faits au poste de garde le plus proche.

Décatis ne fut pas surprise de sentir les petites pattes argenté monté sur son bras. La vampire se mit à sourire, un cambriolage avait lieu dans sa boutique en ce moment même. Un homme et une créature étrange sortie de nulle part. Elle s’attendait à se genre de chose, après tout sa boutique contenait des objet de valeur, puis elle n’était pas à l’abri d’avoir attiré les foudre d’une autre boutique. Décatis se leva de siège et déposa délicatement son verre. Elle était nue et enfila donc un manteau noir de fourrure. Le manteau était couvert de symbole magique tissé au fil d'or, malgré les apparences, il était une très bonne protection. Elle prit quelques bijoux servant à se protéger et à se défendre. Puis rejoignit l’escalier.

En tant que vampire, elle était supérieure à de simples humains et avec les objets qu'elle portait elle se sentait suffisamment protéger pour ne pas manquer de confidence face à l'intrus. Puis Décatis savait que la garde allait pas tarder à être au courant de l'attaque de sa boutique. Arrivé en bas de l'escalier qu'elle avait descendu en silence pour surprendre l'homme. Il était encore là, elle le sentait ou plutôt elle sentait son sang. Encore une capacité des vampires qu'elle appréciait. Dans le noir de la pièce elle ne le voyait pas, même avec ses yeux nocturnes de femme de la nuit. Lui aussi avait dû sentir sa présence à sa manière.

-Bonsoir cher client nocturne. Je sais très bien que vous êtes là, vous pouvez sortir vous et votre créature bleue.

Sa créature d'argent l'avait averti des détails, l'information est une arme redoutable. Surtout qu'il ne pouvait pas avoir découvert son espion, l'araignée était un objet et n'était pas être vivant. Seule une détection de magie pouvait la repérer, sauf que dans une pièce comme celle-ci la magie est tellement présente qu'elle ne pouvait pas être trouvée.

-Plutôt que de chercher à comment ouvrir mon armoire, si vous me disiez ce que vous chercher ? Je peux, peut être vous aider sans que vous ne cassiez tout.

Pour l'instant elle jouait sur le temps. Retenir l'homme en attendant les gardes.

Quelqu'un vient.

Suzaku l'avait entendu. A peine Lucario avait-il parlé que le ninja le faisait retourner à sa Pokéball. Il voyait déjà des pieds descendre les marches, et dût se cacher en silence, à l'endroit le plus accessible possible. C'est ainsi que d'un bond, il se nicha entre les poutres du plafond, maintenu uniquement par la pression de ses bras et de ses jambes. Tout ninja qui se respecte était capable de réaliser ça avec brio, et c'est ainsi qu'il dissimula parfaitement sa présence.
Manque de bol, la propriétaire des lieux savait déjà à qui elle avait à faire: qui l'avait balancé? Il était pourtant certain que personne ne l'avait vu entrer. Que faire? Le meurtre ne faisait pas partie du contrat, alors il n'avait aucune raison de tuer. Elle n'avait pas l'air armée, mais il se demandait tout de même ce qu'elle avait à cacher sous un si gros manteau. Ses mains moites glissaient contre les poutres. Et merde, autant tout lâcher que de s'écraser à pat ventre par terre.

Il apparut donc à la droite de la dame dans son grand manteau noir, son regard vif-argent dévoilant la froideur implacable d'un ninja en pleine mission. L'échec n'était pas envisageable. Il ne s'écoula qu'une seconde entre le moment où il posa le pied au sol et celui où il bondit sur elle, se plaçant dans son dos comme une ombre, la serrant contre lui en barrant les bras de la femme de son propre bras gauche, l'autre pressant cet objet métallique contre sa gorge. Il espérait juste qu'elle ne se rende pas compte que, dans la hâte, il avait confondu son kunai avec son crochet de serrurier: ce n'était pas une lame qui la menaçait, mais un petit bout de métal qui ne pouvait faire du mal qu'à une porte.

Je veux tout ce qu'il y a ici, sans exception. Je prendrai même la jolie joaillerie qui orne vos doigts. Rien de personnel, le boulot l'exige.

Il sut, à force de proximité, ce que la demoiselle gardait caché sous cette fourrure: absolument rien. Ses joues rosirent dans l'obscurité, son étreinte se fit subtilement moins oppressante. Il gardait néanmoins son ton professionnel.

Vous êtes la proprio, je suppose?

Oui, bien sûr qu'elle était la proprio: elle habitait au-dessus, elle portait des vêtements hors de prix, c'était soit ça, soit une employée mégalomane qui se prenait pour la patronne. Le fait était que la mission était compromise parce qu'il avait été grillé comme un bleu avant d'avoir pu voler quoi que ce soit. En clair, non seulement il avait l'air con, mais en plus il devait à la fois négocier sa survie et sa liberté: toujours pas question de tuer si ce n'était pas dans son contrat, et Suzaku ne tuait ni gratuitement ni arbitrairement. Où est-ce que ça a foiré, bordel?
Il se demandait si la meilleure solution n'était pas d'envoyer Feurisson pour créer une diversion avec un incendie, pendant lequel il en profiterait pour dérober quelques articles magiques avant de s'enfuir en ricanant. Le problème étant que les flammes pourraient tuer des innocents, et que les bijoux en métal, une fois chauffés, ça brûle les doigts. Il cherchait des yeux du matériel pour construire une catapulte, dans laquelle il pourrait monter pour s'enfuir très vite, très loin. Il omit le fait qu'il faudrait la construire à l'extérieur, dans la rue et qu'il lui faudrait au moins dix jours: pour lui la seule évidence était qu'on ne pouvait pas en construire à partir d'armoires, de vitrines, d'un comptoir et même de toutes les pierres précieuses du monde.

Décatis arriva dans le magasin, il ne fallut pas longtemps à l'homme pour la capturé et la menacer avec quelque chose. La chose en question ne semblait pas bien dangereuse, d'une première chose elle ne sentait pas de contact tranchant et ensuite elle sentait de la magie basique censé briser les sortilèges de verrouillage. Pourtant, elle ne prit pas le risque de se dégager, une personne compétente pouvait faire mal avec n'importe quel objet, même les plus inoffensifs à l'origine. Décatis ne paniquait pas pour autant, l'homme avait légèrement relâché son étreinte en sentant sa nudité dessous, ce qui était une bonne chose à noter, de plus elle savait que les gardes approchaient.

L'homme expliqua qu'il était là pour la voler voulant prendre tout même ce qu'elle avait sur elle. En entendant ses paroles elle se demanda s'il n'était pas malin, ou si le sous-entendu était volontaire.

-Je vois, vous êtes donc la pour un client. Se n'est pas un cambriolage à l'aveugle. Il y a-t-il un moyen de vous payer pour éviter les ennuies ? Prendre un nouveau contrat ?

Elle ne bougea pas, elle pouvait chercher à déclencher un des sorts qui protégeait la boutique, mais elle risquait de recevoir des représailles de l'homme. De plus il y avait cette étrange créature bleue qui tout simplement avait disparu. Elle ne ressentait aucune autre présence et donc elle préférait rester prudente. L'homme avait parlé de lui voler les bagues à ses mains. S'il le faisait elle pourrait redevenir entièrement humaine. Ainsi pendant sa transformation profitée de l'effet de surprise et de ses capacités de vampire pour retourner la situation. Mais l'homme avait peut-être des informations sur l'enchanteresse et avait peut-être connaissance sur sa nature nocturne et pouvait être équipé en conséquence. La situation pouvait être plus compliquée qu'elle ne l'avait imaginé.

Le plus prudent pour l'instant était donc de tenter de négocier avec le voleur, dans l'espoir qu'il ne soit pas un homme fidèle à son employeur. En plus elle pourrait peut-être même le convaincre de travailler pour elle. Avoir un homme du milieu des ombres était utile pour obtenir certain objet rare.

-Je peux vous fournir des objets de mon plein gré pour réussir votre mission. En échange vous ne cassez rien dans ma boutique et vous me laissez la vie sauve. Vous savez, certain de mes objets son dangereux si on ignore ce qu'ils font. Me les voler comme ça serait vous mettre en danger. Mais je ne vous propose pas ça que pour sauver ma peau.

Elle resta immobile, il fallait que l'homme se sente en position de force et soit sur de maîtriser pour l'instant la situation. Le poste de garde n'était pas spécialement loin, mais la créature magique était petite ce qui prenait un certain temps. Maintenant elle réaliser que c'était peut-être même trop long.

-Je vous propose de revenir me voir, je pourrais avoir besoin d'un homme comme vous. J'ai de quoi vous payer généreusement et je peux même vous fournir des objets magiques pour votre métier. Vous en dites quoi ?

S'il acceptait, elle avait l'intention de respecter ses paroles et donc le sauvé des gardes. Mais pour ça il fallait qu'il soit d'accort et c'était loin d'être sûr.

Il réfléchissait sérieusement à la question: il était prévu dans le contrat qu'il pouvait toucher une part du butin en plus de la récompense prévue, mais Suzaku était une vraie bille en objets magiques. La boutique semblait plus garnie que celle de son employeur, il y avait peut être une espèce d'artefact spécial, comme une boussole ou un compas qui permet de trouver les gens à qui on pense. Avec un objet pareil en poche, il aurait une piste pour mettre la main sur Lizzy. Il était sans doute impossible qu'une ninja légendaire comme elle soit retrouvée avec un grigri de ce genre, mais ça restait une bonne option, surtout qu'il n'avait aucune piste. Seulement pour que la mission soit réussie, il devait vider au maximum l'établissement, pour que la propriétaire fasse faillite. Ça, elle ne l'accepterait pas. En outre s'il se détournait de son objectif pour collaborer avec la cible, sa réputation prendrait du plomb dans l'aile. Il hésitait entre son boulot et sa réputation, et une piste pour atteindre son but.

Un bruit à l'extérieur mis fit à ses pensées. Des pas lourds et cadencés, des hommes en armure. Ils essayaient de se faire discrets, mais leurs épées et leurs rondaches trahissaient leur présence. Ainsi elle était venue d'elle-même pour détourner son attention le temps que la garde ne rapplique? C'était plutôt intelligent de sa part, il le reconnaissait. Cependant Suzaku marchait sur les traces de sa mère, et ses compétences n'étaient pas à prendre à la légère. Il lâcha son crochet de serrurier, lequel tomba au sol, tout en joignant les index au niveau du cou de l'enchanteresse.

Ninpô: Zéphyr.

Il fit le tour de son cou et garda les deux extrémités de la ficelle d'air dans la main gauche. Cette fois malgré les apparences, la menace était réelle, il n'aurait qu'à tirer rapidement pour lui trancher la gorge. Il profita de sa main libre pour attraper une PokéBall, et envoyer Mangriff juste devant la porte. Si le shinobi ne connaissait pas grand chose en magie, les Pokémon et leur dressage n'avaient aucun secret pour lui: dans une situation pareille, le bourrin de service était le plus adapté.

Les gardes dehors. Débarrasse-t-en.

Pour la discrétion, c'était déjà foutu. Et il n'aurait jamais le temps de finir son larcin avant que les renforts n'arrivent. Cependant il y avait encore une autre option, qui ravirait son employeur tout en lui garantissant la fuite: s'enfuir avec la proprio en laissant la porte ouverte, laissant à loisir les passants entrer et se servir. A Ashnard, les gens malveillants courent les rues, c'était l'affaire d'une heure ou deux à peine.
La porte justement, s'ouvrit. Mais pas comme prévu, vu qu'elle tomba à plat à l'extérieur: Mangriff l'avait enfoncée, et se jetait à corps perdu dans la mêlée, seul face aux gardes. Oh, bien sûr Suzaku lui avait enseigné qu'une porte s'ouvrait avec sa poignée, il avait même perdu quatre heures pour parvenir à un résultat acceptable. Mais Mangriff trouvait toujours ça plus drôle de tout démolir, c'est pourquoi seul face à six gardes d'Ashnard lourdement équipés et bien entrainés, il avait la totale confiance de Suzaku.

Le plan était parfait: alors que dehors se produisait une cacophonie de gargouillis, d'armures dépecées et autres crépitements d'éclairs, il lui suffisait d'embarquer la demoiselle et de s'éloigner un moment. Mais quand il passa sa main libre autour de son bassin, tout bascula. Le rouge lui monta aux oreilles subitement, et il eut un moment d'hésitation. La situation le prit d'un coup au dépourvu, il ne savait pas comment se comporter avec une femme presque entièrement dévêtue. Mais il avait besoin de l'apporter, car la fuite par les toits demeurait le chemin le plus discret et le plus sûr avec un otage.

Euh... On s'en va... Je vous emmène.

Son ton le trahissait. Son sang-froid et son indifférence avaient fondu comme neige au soleil pour laisser place à une voix hésitante et gênée. Ses lèvres séchaient très vite. Mais le Zéphyr qui enserrait le cou de Décatis était toujours là.
Il savait par où passer: les ruelles, les plus étroites et les plus sombres de préférence, en espérant trouver une échelle pour atteindre les toits.

Le temps qui s'écoula était bon signe. L'homme ne restait pas indifférent à la proposition. Décatis le laissa réfléchir espérant que son choix lui soit favorable. Mais elle ne saura jamais qu'elle aurait pu être sa réponse. Un bruit de pas lourd et métal se fit entendre, les gardes étaient déjà là. Elle voulut faire une nouvelle proposition rapide lui promettant de le faire échapper aux gardes, mais l'homme avait réagis plus vite et la menaçait déjà avec autre chose. Décatis ne voyait pas ce que c'était, mais cela semblait être une sorte de fil tranchant. L'enchanteresse commençait à se sentir vraiment en danger. L'homme sortit un étrange objet, du quel sorti une autre étrange créature. Voilà donc comment avait disparu la créature bleue. Décatis profita de ce petit moment pour faire glisser l'une de ses bague dans la poche de son manteau, le plus discrètement possible. Elle senti alors son corps retrouvé de sa puissance et ses yeux retrouvèrent leur aspect nocturne. Ainsi elle pouvait se préparer à riposté quand le moment sera venue et en plus elle y voyait bien mieux.

Après que la créature est défoncée la porte, l'homme l'embarqua en la soulevant pour l'emmener avec lui. Il se passa alors deux choses qui la rassurèrent. La première fut la réaction de l'homme, le fait qu'elle soit nue sous son manteau ne le laissait pas indifférant et le perturbait, sa voix l'avait trahi. La seconde fut de la sortir de la boutique. Décatis était une femme prudente et une enchanteresse de talent. Elle avait donc conçut de nombreux enchantements pour sécurisé sa boutique. Pour son métier, elle devait des fois partir pour plusieurs jours et laisser la boutique et son contenue à l'abandon. Pour éviter que des gens profitent de cela pour la voler, un enchantement se déclencher à chaque fois qu'elle quittait le bâtiment. A l'intérieur tous se recouvra d'un voile de lumière, ainsi tout disparu pour être remplacé par une simple illusion. Seule le retour de Décatis pouvais tout faire réapparaitre et ceci n'était qu'une des nombreuses protections.

Dans les bras de son ravisseurs, Décatis se retrouva transporté sur les toits de la ville. C'était un bon choix, les gardes en armure allaient avoir du mal à monter les rejoindre et la nuit les protégeait de l'observation depuis les tours. Toujours menacé par le fil qui entourait son coup, l'enchanteresse se demandait comment tout cela allait finir. Subitement son bijoux qui pendait à sa paupière remonta pour se placer devant son œil.

Elle put se voir dans les bras de l'homme, c'était la première fois qu'elle voyait à quoi il ressemblait. Il n'avait pas un physique cruel et était même mignon. Mais Décatis ne se concentra pas sur ce détail, si son bijoux avait réagi de lui-même c'était qu'il allait se passer quelque chose de grave. L'homme sauta d'un toit à un autre avec une agilité impressionnante, mais voilà l'endroit où il atterrit n'était pas aussi solide qu'il y paraissait. Les tuiles cassèrent sous leur poids et la chute débuta. La maison était en ruine à l'intérieur, pendant qu'ils tombaient, l'homme chercha à se rattraper et les fils tranchèrent la gorge de Décatis qui détoura les yeux de cette image L'homme quant à lui avec ses réflexes fini par se rattraper, mais il se blessa gravement avec une poutre brisée.

La vision de future se termina et Décatis rouvrit les yeux dans les bras de l'homme. Paniqué par ce qu'elle venait de voir, elle regarda devant elle et aperçut déjà la maison dangereuse. Décatis s'agrippa à l'homme ignorant les risques des files et le regarda paniqué.

-Ne sautez pas en fasse, je vous en pris sinon nous allons mourir, le toit est fragile.

Elle ne jouait pas la comédie et ne mentait pas. Si l'homme ne la croyait pas et continuer, elle allait mourir.

A peine avaient-ils quitté l'établissement que Suzaku avait rappelé à lui Mangriff et fuyait à toutes jambes. Certains gardes étaient encore en vie, et d'autres rappliquaient encore. Le ninja et sa captive s'enfoncèrent dans les ruelles ténébreuses d'Ashnard, dans le silence le plus total. Il avait profité d'un passage étroit pour bondir de murs en murs et continuer cette escapade nocturne sur les toits de la ville. Il gardait le pied léger et l’œil vif, voulant être certain de ne pas se ramasser comme il l'avait fait plus tôt. Il avait certainement semé ses poursuivants, mais il se devait de garder une marge de sécurité, et trouver une planque sûre pour cacher son butin.
Cette mission était une vraie catastrophe: il n'avait emmené aucun autre bijou que ceux qui paraient la propriétaire, il avait été surpris, par elle et par les gardes, et il avait le sentiment que la sécurité de la ville placeraient maintenant la boutique sous sa protection, au moins pendant un temps. Il s'en mordit la lèvre. La seule et unique solution qu'il avait été plutôt moche. Et injuste. Mais il n'aurait bientôt plus le choix.

Ne sautez pas en face, je vous en prie sinon nous allons mourir, le toit est fragile.

Il s'en était rendu compte, mais il n'avait pas réfléchi: un ninja expérimenté pouvait passer cet obstacle sans aucun problème en répartissant correctement son poids, et il le faisait de façon instinctive. Mais la situation est différente avec une autre personne dans les bras, et il s'arrêta net. Il observa davantage la bâtisse: elle était branlante, et ses seules occupants devaient être les rats, les termites et les araignées. Si la femme voyait la mort certaine, lui voyait le refuge qu'il cherchait. Il eut un sourire en coin:

Vous croyez au Destin? Parce que moi, non!

Et il s'élança sur le toit. Mais pas comme il l'escomptait au début. Non, il avait choisi un point précis de la toiture et s'y était jeté à pieds joints. Il traversèrent les ardoises et la cloison intérieure, mais se laisser bêtement tomber serait une énorme connerie, et il le savait. Comme il l'avait prévu, la charpente était apparente près de l'endroit par lequel ils entraient, et il appuya son pied sur la poutre pour s'écarter des débris et de leur point de chute. Il atterrit sur un genou un peu plus loin, alors que les débris de toiture et de mur trouaient le plancher là où ils étaient supposés tomber. Mais son point de chute n'était pas fiable non plus, ils sentait les lattes tanguer sous ses appuis. Il repéra l'escalier et le descendit en trombe, atteignant le rez-de-chaussée où le sol était sûr. Puis enfin, Zéphyr disparut, et il laissa Décatis sur ses pieds, allant s'asseoir contre la porte d'entrée pour reprendre un peu son souffle. Une question lui échappa, une question qu'un mercenaire ne pose d'ordinaire pas à la personne qu'il vient d'enlever.

Ça va aller, rien de cassé?

Décatis toujours dans les bras de l'homme regarda le toit en face d'eux. Le simple fait que l'homme s'arrête avant de sauter avait déjà modifié le futur, à partir de là comment pouvait t'elle croire au destin figer ? L'homme sauta, mais cette fois conscient de ce qui allait ce passé et tout se déroula correctement. L'homme maîtrisait sa chute à la perfection et Décatis ne mourra pas et lui fut épargner des blessures. Le ravisseur descendis au bas de l'escalier et la relâcha et se plaça de façon a sécurisé la porte. L'homme avait commit une erreur. La laissé loin de lui et sans la menacé.

Plusieurs options s'ouvraient à elle, déjà retiré les derniers bijoux et retrouvé entièrement son corps de femme de la nuit. A partir de là elle pouvait soit l'attaqué avec sa force et ses réflexe vampirique et de l'effet de surprise. Elle pouvait aussi profiter de cette force pour passer à travers les planches clouées de la fenêtre et courir rejoindre les gardes. En gardant son corps actuel, elle pouvait se servir de son collier de passage et ouvrir un portail pour se téléporté à l'abri et abandonné son ravisseur. Il y avait aussi sa bague contenant ses créatures de récolte qui pouvait l'aider à s'échapper. Mais alors qu'elle réfléchissait à la meilleure option, elle se fit surprise par la question de l'homme.

-Euh oui, je vais bien merci.

Elle le regarda plus attentivement profitant du calme. Elle s'assied sur le sol les genoux devant elle pour cacher ce que son manteau ne pouvait cacher de sa nudité. Décatis glissa ses mains dans ses poches simulant un état de fraicheur et retira tout les bijoux qui lui donnaient son apparence humaine. L’enchanteresse était redevenue une vampire et la nuit actuel lui était bénéfique. Profitant de sa vue nocturne, elle détailla plus précisément son ravisseur. Malgré ce qu'il venait de lui faire, elle n'avait pas envie de l'attaquer. Il n'avait pas l'air méchant et c'était même inquiété de son état. Décatis décida donc de fuir, mais elle devait faire attention, l'homme n'était peut être qu'un humain, mais il était entrainé et avait de bon réflexes. Pour arriver à lui échapper elle allait devoir agir sans la moindre hésitation.

Décatis se leva doucement décidé et concentré. Elle ne tenait plus son manteau et ce dernier étant ouverts révélé sa nudité. Son apparence faible et fragile n'était plus visible, son corps vampirique n'était portant pas différent pourtant on pouvait voir une femme forte. Avant qu'il ne réagisse elle sauta à travers les planches de la fenêtre se protégeant de ses bras. Elle atterrit dans la rue, un bref cou d'œil pour se repérer et voir que les gardes n'étaient pas là et elle se mit à courir. Sa vitesse était bien supérieure aux capacités humaines et en plus elle ne portait pas de robe pour entraver ses mouvements. Courant vers sa boutique, Décatis ne se retourna pas pour voir si elle était suivi. Pour assuré ses arrières, elle toucha sa bague pour faire apparaitre ses récolteurs. Des créatures métalliques représentant certaines des mantes religieuses, d'autres des fourmis et abeilles, firent leurs apparitions. Elle avait chacune la taille d'un petit chien. Chacune d'elle partirent dans la direction inverse de leur créatrice. Leurs objectifs ralentir le poursuivant en reversant devant lui, le leurrant en faisant des ombres et d'autre en allant chercher les gardes.

Sa boutique n'était pas loin, Décatis espérait l'atteindre avant de se faire rattraper, cette fois s'il s'en prenait de nouveau à elle, elle allait devoir se défendre.

PUTAIN DE M-

Une autre erreur. La nudité de la femme lui avait fait détourner le regard, l'espace d'un instant, même pas une seconde, et elle lui avait filé entre les doigts. Pire que ça, elle était passée à travers une fenêtre barricadée. L'employeur ne l'avait pas prévenu, qu'elle n'était pas humaine! Remarquez, il n'était pas supposé l'enlever. Il cumulait les conneries. Les risques du métier, hein? 'Chier!
S'élançant à son tour au travers de la fenêtre, il se lançait à sa poursuite. Ses talents de ninja avaient beau lui permettre de courir rapidement, elle réussissait quand même à rester à bonne distance. Aucun marchand lambda ne peut se déplacer aussi vite. Et aucune femme normale ne peut courir ainsi sans soutien-gorge, il en était persuadé. Silencieux comme une ombre, enveloppé dans son grand manteau noir, Suzaku gardait la bouche close et respirait calmement du nez. Ses sourcils froncés trahissaient sa colère d'avoir été berné aussi facilement, mais c'était pour lui une raison de se concentrer davantage. Son statut de fugitive faisait d'elle une cible prioritaire plutôt qu'un butin, et il ne se laisserait plus influencer. C'est juste une femme nue, merde! Quel shinobi se laisse distraire par une femme nue?

Elle répandait d'étranges créatures dans son sillage, certaines ressemblaient à des Fermites, à quelques détails près. Observateur, le jeune homme se rendit compte cependant que toutes ces bestioles ne venaient pas l'intercepter, ce qui impliquait qu'elles avaient d'autres tâches à accomplir. Mais contrairement à ce que laissaient à penser toutes les erreurs commises dans cette mission, Suzaku était loin d'être un amateur. Il écarta les bras sans freiner sa course, dévoilant de ses manches une Poké Ball et une Luxe Ball. Les choses sérieuses, le grand jeu. Elle ne lui échapperait plus, désormais. Luxray et Suicune apparurent à ses côtés, au pas de course. Alors que le Dresseur tirait deux kunaïs d'une sacoche, les deux Pokémon rivaux se débarrassaient des récolteurs avec une facilité effarante. La vision de Luxray lui permettait de ne pas perdre Décatis de vue malgré les fausses pistes des récolteurs restants, que Suicune abattait à vue à coups de laser glace, refusant de perdre la face devant son compagnon d'armes. Ils revenaient aux environs de la boutique, c'était mauvais signe. Le ninja avait cependant compris, et utilisait son environnement à son avantage. Il finit par piéger la joaillière au détour d'une ruelle. Devant elle, Suzaku, le regard glacial, armes en main. Derrière, Luxray et Suicune, sur le qui-vive. Elle était cernée. Encore une trentaine de mètres, et la boutique était visible. Il y avait sans doute beaucoup de gardes, aux alentours. La mission était plus que compromise. Mais elle n'était pas encore échouée, pour le moment.

Je vous prie de ne pas recommencer ça. J'ai déjà dû prendre beaucoup trop d'initiatives dans cette mission à cause de vous. Et vous faire disparaître définitivement n'est qu'un petit écart qui me permettrait de sauver l'honneur.

Il parlait à voix basse, mais son ton laissait transparaitre amertume et agressivité. Il préférait éviter d'en arriver là, mais il était bien décidé à s'exécuter séance tenante.

Je serai clair et je ne me répéterai pas. Obtempérez et tout ira bien, pour vous comme pour moi. Donnez-moi votre manteau.

Il avait bien compris qu'il y avait des bijoux magiques dans les poches. Mais il demeurait persuadé que c'était le manteau lui-même, qui lui avait permis de courir aussi vite.

Decatis courait porter par les biens faits de la nuit sur son corps de vampire. Pourtant, son poursuivant tenait malgré tout la route c'était impressionnant. Comme quoi l'entrainement et l'expérience pouvait rendre vraiment rendre les gens bien performent. Comme elle serait si avait développé ses capacités vampiriques et ce corps avec des entrainements sportifs ? Elle regarda sa bague qui s'illumina légèrement montrant que ses créatures se faisaient détruire une à une. Comment il s'y prenait pour les détruire aussi facilement ? Peut l'œuvre de ces étranges créatures. Alors qu'elle était presque arrivée à sa boutique Déctis se retrouva la route coupée par une créature qu'elle n'avait jamais vue, une étrange bête avec une fourrure noire et bleu. Elle voulut alors partir dans l'autre ruelle, mais une autre créature était là. Une bête magnifique à la fourrure bleu et violette, qui semblait aussi noble que dangereuse. Bien sûr dans son dos l'homme était arrivé. Les créatures posaient problème, Décatis ne savait pas se d'on elle était capable, c'était surement elle qui avait détruit ses propres serviteur.

L'homme semblait déterminé à la capturé et n'abandonnait pas. Il la menaçait même de la tuer, sa devenait compliquée. Il fallait qu'elle trouve une solution et vite. La première idée qui lui passa à l'esprit c'était d'ouvrir un portail et se téléporté vite loin d'ici. C'est ce qu'elle aurait dû faire plus tôt, au lieu de s'échapper par la fenêtre. Mais maintenant elle doutait y arriver, l'une des créatures pouvaient être suffisamment vive pour l'intercepté avant qu'elle ne passe le passage. Puis rentré à la boutique briserait les protections, ce qui serait pas forcément une bonne chose. La téléportation restera un atout à un moment plus favorable. Il lui restait des créatures, mais vue comme les précédente on était abattu ça ne serrait pas très efficace. Elle ne pouvait donc compter que sûr ses propres capacités, il était hors de question qu'elle se laisse capturé une nouvelle fois. L'homme persuader d'avoir l'avantage, lui réclama son manteau.

-Je suis désolé, mais c'est vous qui m'agressez. Vous pensez réellement que je vais me rendre comme ça ? Vous êtes mal renseigné sur moi, vous ne savez pas de quoi je suis capable. Croyait vous que je me contente de vendre de jolies objets magique ? Certain sont très puissants et c'est moi qui les est crée. Vous imaginez surement que n'importe quel mage peut concevoir de tel objet ?
 
Décatis attrapa dans sa main un tuyau de gouttière qui descendait du toit et langeai le mur pour récupérer l'eau dans un bac qui servait à récupérer l'eau depuis et à donner de l'eau à d'éventuel monture. Avec sa force de vampire elle tira dessus et un morceau se détacha. Il était plus long que ce qu'elle aurait voulu cela sera dure à manié. Elle devait agir vite, car l'homme n'allait pas rester à rien faire et ses réflexes comme ceux de ses créatures, étaient très rapide. Trois cercles de magie apparurent à ses pieds, elle allait poser trois enchantements sur ce morceau de tuyau. Plus aurait été trop long et lui aurait pris trop de magie. Premier enchantement, prenant source dans la matière du métal de l'objet, il se durcit pour pouvoir résister à n'importe quel assaut. Ainsi elle pouvait se défendre et attaqué avec lui, même si sa longueur limité les mouvements qu'elle arrivera à effectuer avec. Le second enchantement puisait dans l'utilité première de l'objet, à savoir faire circulé l'eau. Ainsi elle pouvait absorber avec des attaques projetées et les faire rentrer d'un côté pour les faire ressortir de l'autre. Mais il risquait d'être fragile, surement qu'elle ne pourrait pas le faire beaucoup de fois. Le dernier puisait aussi dans son utilité première et donc pouvait projeter des jets d'eau.

Maintenant il fallait vite agir, elle ne le regardait plus. Elle avait les yeux fermés et ses sens de vampire aux affûts. Tout ça avait duré que quelques secondes et surement qu'ils avaient réagi et dans quelque secondes ils allaient frapper. A se moment là, elle allait devoir l'intercepté avec tout ce qu'elle a. Son arme improvisée et son minimum de talent pour la manié ainsi que son avantage physique du à sa condition vampirique. Son tuyau levé, elle fit sortir un jet d'eau impressionnant vers le ciel. (Imaginé une borne à incendie qui a sauté) Le but ? Surprendre l'homme, mais aussi attiré l'attention des gardes et leurs indiqué sa position. L'eau était froide et retombée sur son corps nu. Elle murmura pour elle-même.

-Que sa finisse... Je veux rentrer.

Contrairement à ce qui avait pu sembler jusqu'alors, l'immense jet d'eau qui filait vers le ciel ne fit pas ciller le jeune ninja, et son regard d'acier n'avait plus d'yeux que pour Décatis. Ses sens ne la désignaient plus comme une cible, mais bien comme une adversaire. Alors que les gouttes d'eau retombaient sur son visage comme une fine averse, son expression demeurait stoïque. Il était évident que la garde allait rappliquer à vitesse grand V, après toute cette agitation et ce signal de détresse plus que remarquable. Néanmoins, Suzaku était plus concentré que jamais, et commençait à bouger lentement le bras pour caler l'un de ses kunaï entre ses dents. Il ne ferait aucun geste brusque, mais il veillait à ce qu'elle n'en fasse pas autant. Elle ne ferait rien d’inconsidéré en sachant que des renforts viendraient la soutenir d'ici quelques secondes, mais de son côté, le shinobi s'armait plus de patience que d'empressement. Luxray retournait à sa Pokéball, et Feurisson prit sa place. La garde investissait les deux côtés de la ruelle, mais rien au monde ne pouvait détacher les yeux de Suzaku de Décatis, quand bien même les hommes furent nombreux et armés. Il gardait toujours cette expression vide et concentrée alors qu'il rangeait finalement armes et Pokéballs.

Levons un mystère... Je ne suis pas un voleur ni un chasseur de primes. Mais un ninja. Comprenez mon déshonneur si j'en venais à perdre si aisément. Feurisson, Suicune! Kirigumo!

Les deux créatures s'exécutèrent sur le champ. C'était une tactique parmi tant d'autres qu'il avait mise au point afin d'utiliser au mieux ses talents et ceux de ses Pokémons. Et elle nécessitait la présence d'eau, une chance que Décatis lui en fournisse une quantité illimitée. Les Pokémons concentrèrent un lance-flamme et un laser glace à la base du jet d'eau, transformant le tout en une usine de vapeur qui investissait rapidement toute la zone. Les ninjas se meuvent dans les ombres et la brume. Fini de jouer. Dans ce brouillard qui s'épaississait sans cesse, même un nyctalope était aveugle. Nul ne pouvait se fier à sa vue, et un véritable shinobi savait feutrer ses pas et se mettre à l'abri du vent qui trahirait son odeur. Tout se passa très vite: les gardes pris au dépourvus s'engouffrèrent dans le nuage et tombaient les uns après les autres, des makibishis plantés dans les pieds. Feurisson et Suicune avaient disparu, l'enchanteresse était désormais isolée et vulnérable. Surgissant de la brume, un homme en manteau noir fondit sur elle, plaquant son coude contre son torse, et une main sur sa bouche alors qu'il l'emmenait vers le mur sans prendre la peine de la désarmer. Il avait dans les yeux cette lueur déterminée, presque hargneuse, qui vous crie "envoie moi une armée si ça te chante, je ne tomberai pas". Il allait encore échapper à la garde. Mais il ne ferait pas deux fois la même connerie.

Viens par là toi, on va mettre les points sur les i!

Il lui logea un poing rapide dans l'abdomen, puis pris appui sur le mur pour se propulser et s'élever en l'emportant avec lui. Une fois sorti de la brume et au-dessus du niveau des toits, il la jeta violemment contre les tuiles et se réceptionna à environ trois mètres d'elle. A nouveau, il tirait deux kunaï de sa sacoche et avançait d'un pas vif malgré la pente de la toiture.

Fini les tours de passe-passe, cette fois je vous élimine. Vous vous êtes assez foutue de moi.

Se gelant sous l’eau froide qui retombait lourdement sur ses épaules, Décatis  espérait que là fin soit proche n’en pouvant plus de cette histoire. Son signal était passé, on pouvait entendre les bruits des armures et les pas lourds des gardes qui venaient dans cette direction. Malheureusement pour elle l’eau qu’elle avait utilisée fut retournée contre elle. Cet homme avait de la ressource. L’eau était devenue brume et à travers cette brume il neutralisa plusieurs gardes. Sans qu’elle arrive à le voir arrivé, elle se prit plusieurs coups et fut de nouveau capturé. L’homme l’avait frappé directement à l’abdomen, son manteau n’avait donc pas put amortir les coups.  Sans trop comprendre se qui se passait Décatis fut projeté sur un toit atterrissant sur le dos. Heureusement cette fois le manteau absorba une grosse partie du choc.

La vampire se retrouvait étendu sur les tuiles et l’homme a quelque pas d’elle. Il était bien décidé de la tuer. Sans surprise le bijoux de son œil glissa devant elle et commença la vision de sa mort. Revenant à elle, Décatis ne pensait plus qu’a une chose, a sa fille. Le reste n’avait plus d’importance, pas même sa propre vie. Elle ne pensait qu’a elle, sa fille qu’elle n’avait plus vue depuis trop longtemps, sa fille qui avait disparut après son départ en voyage. Les larmes coulaient sur ses joues en pensant au fait qu’elle ne la verrait plus jamais si elle venait à mourir maintenant. Décatis se sentie explosé de chagrin, comme si quelque chose venais de se brisé en elle. En réalité il se passait deux chose, la premier elle venait de craqué psychologiquement face à son désespoir de plus voir sa fille et il y avait ses instinct qui reprenait le dessus. Etant une jeune vampire, elle ne se maitrisait pas sous sa forme vampirique, elle n’était plus qu’un être assoiffée de sang qui agissait que par instinct primaire.

D’un bond elle se releva et regarda l’homme comme si elle n’était plus qu’une bête. La femme charmante et belle avait totalement disparut laissant qu’une vampire dans son état de confusion. Décatis lui sauta dessus cherchant à le faire tombé d’un coup d’épaule avec toute sa force de vampire. Pour un ninja comme lui évité un tel coup n’était pas bien difficile. Elle profita donc de se moment d’esquive pour prendre appuis sur le toit et se propulsé de toute ses forces vers le ciel. Dans la direction de son saut il n’y avait aucun bâtiment, ni endroit pour se réceptionné. Une fois à plusieurs mètres du sol ou plutôt du toit, son corps se transforma devenant plus petit, ses bras se transformèrent en aile. Décatis n’était plus une femme, mais une chauve-souris. C’était la première fois qu’elle effectuait cette transformation, elle ne savait même pas qu’elle en était capable. Se fut instinctivement qu’elle l’avait fait.  Elle volât vers la lune sans vraiment savoir où elle fuyait.

Se ne fut que quelques jours plus tard qu’elle retrouva ses esprits et retourna à Ashnard. Traumatisé par cet évènement, Décatis renforça encore plus la sécurité de sa boutique. C’est aussi à se moment là qu’elle réalisa le manque qu’était sa fille dans sa vie. Elle voulait la retrouvé et lui exprimé tout son amour. Régulièrement des souvenirs d’elle lui revenais se rendant coups comment sans le vouloir, elle l’avait fait souffrir. Décatis sans voulait et passa plusieurs semaine en dépressions.