C'était encore une journée banale, il faisait beau et tant mieux, le mauvais temps avait tendance à rendre Iemichi de mauvaise humeur, il marchait avec son ami Furuichi, discutant simplement de tout et de rien lorsqu'il entendit une discussion des plus intéressantes
Alors, on s'croit tout permis tout ça pask'on a du fric ?
- Ouais, et ça veut même pas partager, en plus !
- Mais avec nous, c'est aut'chose, pas vrai ?
- Tu peux bien nous filer un peu de fric... Ou aut'chose...
- C'est qu'elle est pas dégueu, l'héritière...
- Elle va bien nous t'nir compagnie kek'temps, hein ? Qu'on fasse un brin d'causette...
Il s'agissait simplement de petits délinquants de seconde zone qui venaient harceler une jeune fille, ils étaient quatre, habillés comme des loques, franchement ils n'avaient rien de mieux à faire ? Iemichi aussi était considéré comme l'un de ses délinquants, à vrai dire parce qu'il se battait beaucoup, il n'était qu'en première année mais ça ne l'empêchait pas de flanquer une raclée à des élèves de deuxième année ou même de troisième, raflant au passage les filles qu'il n'hésitait pas à maltraiter de totues les façons... il était craint de la plupart des délinquants du lycée et ce n'était donc pas ces minables qui allaient lui faire peur...
Il s'approcha donc d'eux, allant vers celui le plus à gauche qui caressait avec un malin plaisir la cuisse de l'autre fille, il lui tapota alors l'épaule pour l'interpeler :
-Oye teme ?... (Eh l'aut' con ?)
- Hein ?
A peine eut-il tourné la tête vers notre jeune héros, que celui-ci remonta son pied vers le menton de la racaille avec une rapidité et une force hors du commun qui l'envoya bien vite valser à l'autre bout du couloir, il attrape ensuite le bras de la jeune fille et l'entraîna vers lui, la laissant légèrement en arrière, il tendit le bras, marquant une séparation entre elle et les autres enfoirés, les regardant d'un air sérieux et typique des racailles, l'un d'eux le reconnut :
-Ah..ah ! ça craint !C'est...c'est lui qui a tabassé toute une classe de troisième année à lui tout seul !
- Haha ! si t'as la trouille dégage ! nous on va se le faire et comme ça on se fera respecter de tout le monde !
Le dernier ayant pris la parole était le chef, chef qui s'avançant vers Iemichi couvert par ses deux potes, avant de tenter de lui asséner un violent coup de poing droit vers le visage, que le lycéen esquiva en se penchant simplement sur sa droite (donc à la gauche du délinquant), portant son sac de la main gauche, le laissant traîner en arrière, il le rabattit sur la tête de l'effronté, le faisant reculer, deux coup de pieds plus tard, ses amis étaient à terre, il s'approcha alors d'eux d'un air démoniaque et regarda leur leader sdroit dans les yeux :
Si tu veux te faire respecter, commence par t'entraîner, toi et tes potes vous avez rien dans le ventre m'enfin tant pis, c'est trop tard puisque...une fois entré en enfer...inutile d'essayer d'en sortir...
Il se mit à rire alors d'un air cruel et impitoyable, à un tel que ses adversaires prirent peur et s'enfuirent en rampant, il se retourna alors vers la jeune fille ayant perdu son air cruel
-C'est une mauvaise idée de traîner avec ce genre de type, bref ça va ? P'tite demoiselle ?
Furuichi, l'ami d'Iemichi ayant assisté à la scène, s'empressa d'attraper le jeune sauveur par le col et de le tirer vers lui avant de chuchoter :
- Hé ! tu sais qui c'est ? C'est la jeune héritière de la famille Onoki !
-Hein ? Onoki ? C'est quoi ça ?
-Hein ? Mais t'es un atardé ! C'est l'une des familles les plus riches du Japon ! En plus elle est pas mal du tout, je t'envie ! Salopard...
(Il parla donc à haute voix inconsciemment) Et alors ? C'est pas parce qu'elle est friquée que faut la traiter comme une alien, ça reste une meuf tu sais.
-ça...(celui-là matait sa poitrine d'un air pervers en chuchotant à nouveau)je le sais bien ! Bon je file en cours, on se rejoint plus tard !
Il s'approcha alors d'elle : Rien de cassé ?