Samara avait provoqué Esméralda. Elle l’avait fait en toute connaissance de cause, car elle savait que ce serait le seul moyen pour conduire la succube slime à se surpasser, afin d‘offrir une prestation qui resterait dans les annales. Esméralda n’attendit pas, et, suite à la suggestion de la démone de l’embrasser, elle posa ses mains sur les joues de la femme, qui se laissa faire. L’excitation crut encore dans le corps de Samara, qui eut droit à un magnifique baiser. Elle tendit sa main, et la posa sur les cheveux de la succube, afin de l’empêcher de se retirer. Elle avait une bouche particulièrement humide, glissante, mais également tendre et douce. Un curieux mélange, qui était plus ou moins la même chose sur tout son corps. La meilleure manière de décrire sa peau était de dire qu’elle était glissante. Samara gémit dans la bouche de cette femme, en sentant sa langue aqueuse grossir, doubler de volume, et s’étendre en elle. Elle trembla, et gémit à nouveau, la sentant filer dans sa gorge. Une femme entreprenante... La démone aimait ça. Avec une Slime, les dimensions ne comptaient plus, dans la mesure où une Slime pouvait volontiers étendre et multiplier son corps, ce que cette dernière faisait sans hésitation.
Les deux femmes prolongeait ainsi leur baiser, et Samara trembla à nouveau, frémissant de plaisir, en sentant la langue de la Slime se multiplier dans sa bouche, comme si un bouquet de langues s’enfonçait en elle, tournoyant sur ses parois buccales internes. Une humaine normale aurait probablement eu un haut-le-cœur, mais Samara était une démone, et elle gémissait de bonheur en sentant ces langues multiples s’enfoncer bien loin en elle.
*Quel heureux choix ! J’aurais du penser à t’invoquer plus tôt, ma jolie..., pensait-elle, son regard merveilleux se plantant sur celui d’Esméralda, également fascinant. Savoures-tu cela autant que moi ? Oh oui, je n’en doute pas, je peux le sentir... Tu es toute excitée, ma belle succube, toute frétillante et désireuse. Quel spectacle fascinant... Tu vas t’occuper de moi bien comme il faut, mais rassure-toi, je vais te rendre la pareille. Toutes les deux, nous avons un appétit sexuel insatiable, après tout.*
Esméralda n’en resta pas là, commençant à prendre les devants, et les longues bottes de l’Archimage glissèrent de ses jambes, roulant sur le sol. Des espèces de tentacules aqueux vinrent ensuite s’enrouler gracieusement autour de ses jambes, les caressant, les pressant, les tirant et les frottant. Elle les sentit se glisser entre ses doigts de pied, la caressant, à la limite du plaisir et du chatouillement. Des gloussements étouffés firent remuer les lèvres de Samara, qui témoigna le plaisir qu’elle ressentait en fermant les yeux de bonheur. Les tentacules sur ses jambes remontaient tout le long de ses jambes, les recouvrant. Samara se laissait faire, soupira à nouveau, et commença alors à réagir. Rouvrant lentement les yeux, elle fit parler sa magie, tout en déplaçant ses mains.
Elle les posa sur l’extrémité de la robe d’Esméralda, et tira un coup sec dessus, la déchirant en deux. Sa belle robe moulante fut arrachée en deux, et reposa sur el sol, révélant tout le corps de la Slime, son délicieux corps lumineux et bleuâtre. Elle étit bien plus belle ainsi, et l’une des mains de Samara vint caresser l’un des seins de la femme, son pouce s’enfonçant dans son téton, jusqu’à ce que le bout disparaisse dans sa peau. Ses autres doigts glissaient sur son sein, et elle retira rapidement sa pouce, essayant vaguement de pincer ce téton, se contentant en réalité de l’aplatir entre ses doigts, puis de le laisser se reformer. Si Samara appuyait trop, elle s’enfonçait dans ce corps liquide et instable. Il fallait donc bien doser, et c’est ce qu’elle s’évertuait à faire, tout en étirant également sa langue.
Sa langue devint une longue langue de serpent, qu’elle enfonça dans la bouche de la femme, forçant pour traverser toute l’eau ambiante. C’était comme s’enfoncer dans un mur de plus en plus épais. Le corps était de plus en plus résistant, mais Samara réussit, avec sa langue fourchue, à atteindre la gorge de la femme, et glissa le long de son conduit, continuant ainsi leur baiser. Elle avait reposé une main sur les cheveux d’Esméralda, et sentait l’eau tout autour d’elle, se mélanger à sa sueur. C’était merveilleux, divin, même. L’Archimage était follement heureuse, et terriblement excitée. Sa queue frottait et frappait sur le sol, rythmant son plaisir.
*Ne pense pas que tu me domineras si facilement, petite succube, songeait à nouveau Samara, avec sa langue qui remuait dans les profondeurs de la gorge de la femme, mes arguments ne sont pas que physiques et magiques... Je suis aussi une très bonne petite pute...*
Cette séance se poursuivait, et il était de plus en plus difficile de déterminer qui, réellement, contrôlait leurs ébats. Les deux se défiaient, sexuellement parlant... Et c’était précisément ce que Samara recherchait. La démone était donc folle de joie, ce qui se ressentait dans les frissons et les tremblements parcourant son corps parfait et merveilleux.