Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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The Maze [Libre]

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Uma Shura

Dieu

The Maze [Libre]

samedi 29 septembre 2012, 14:57:04

[Ce RP est libre et ouvert à tous, mais est soumis à un certain nombre de règles, que vous pourrez trouver ICI].
Bonne chance et ne vous perdez pas ^^

Cette nuit, quelque chose de parfaitement anormal s'est passé dans la Ville-Etat de Nexus. Anormal ? Peut être pas tant que ça, avec toutes les créatures étranges et puissante qui arpentaient le monde. Pourtant, les habitant de l'immense cité, ceux qui connaissaient son architecture, ses rues et ses recoins pouvaient le jurer : Cet énorme bâtiment n'était pas là avant. Une structure titanesque était apparue, comme par enchantement, en l'espace d'une soirée, sans que personne ne s'en soit rendu compte avant le levé du soleil. Le plus étrange, dans le phénomène, n'était pas tant cette génération spontanée, mais l'endroit où on elle s'était produite. Là où se dressaient les murs de roche grise, se trouvait tout un quartier, la veille. Pourtant, le quartier en question n'avait pas disparut, quelqu'un - ou quelque chose - l'avait "repoussé", changeant les maisons de place, comme on aurait balayé un tas de cailloux sur une table... et ce sans qu'aucune des habitations ne subisse le moindre dommage, sans qu'aucun meuble ne soit renversé, sans qu'aucune secousse ne se soit faite sentir lors du processus. Evidemment, la nouvelle ne tarda pas à se répandre, inquiétant autant la garde que les rebelles, les touristes et les simples citoyens. Beaucoup de monde s'était amassé autour de la structure, parfois par pure curiosité ou mus par un désir de découvrir de quoi il retournait.

Ce bâtiment, donc, était grand, très grand, ses parois - ou devrais-je dire sa paroi - formaient un cercle parfait, donnant à la structure une allure d'immense disque de pierre. La toiture se composait d'un immense dôme, du même gris granitique que le mur d'enceinte. Autre détail marquant, cette fameuse enceinte était couverte de bas reliefs finement taillés, au détail et à la perfection résolument impossible. Ces sculptures représentaient toutes la même femme, une créature ravissante à la crinière flottante et au corsage aguicheur. Chacune de ces représentations la montraient dans une posture différente, toutes semblant destinées à éveiller le désir chez le spectateur, de manière plus ou moins subtile. Quelqu'un faisant le tour de la bâtisse finirait par se rendre compte que ces bas reliefs se faisaient de plus en plus coquins, de moins en moins chastes, en convergeant vers les quatre points cardinaux. A force de chercher, n'importe qui finirait par trouver les quatre portes présentes...



Porte Nord.
La porte avait une forme particulière, formant un triangle massif qui montait jusqu'au sommet de la paroi. De part et d'autre, il ne s'agissait plus de simple reliefs sortant à peine du mur, mais bel et bien de statues entières. Elles représentaient toujours la même femme, placées en miroir. Leur taille dépassait largement la stature humaine car, même si ces dames de pierre étaient à genoux et outrageusement cambrées, un terranide normalement constitué se faisait dépasser d'une bonne tête. Cette posture soumise qu'adoptaient les femmes granitiques était couplée à une attitude pour le moins évocatrice : Mains jointes dans le dos, les statues levaient la tête, bouche ouverte et langue tirée. Inutile d'être particulièrement perspicace pour se rendre compte de la connotation sexuelle derrière cette représentation de pierre, d'autant plus lorsque l'on avait tourné autour du bâtiment... Outre ces deux belles pièces qui ornaient chaque côté de la porte, cette dernière était étrangement dépourvue de toute décoration. De par sa noirceur polie, veinée de blanc, l'on pouvait conclure qu'il s'agissait d'un unique panneau de marbre. Il n'y avait pas non plus de poignée ou de quelconque serrure, aucun moyen apparent de l'ouvrir.
Excepté... une bouche.
Une bouche, véritable bouche, aux lèvres charnues, résolument féminines, était posée sur la porte. Il ne s'agissait pas ici de sculpture, mais bel et bien de chair et de sang, un ajout vivant sur un minéral froid et sombre. D'ordinaire immobile, ces lèvres s'ouvraient parfois pour laisser échapper un bâillement, ou pour être léchées par une langue gourmande. Essayer de regarder à l'intérieur ne permettait que de voir ce qu'on pouvait trouver dans n'importe quelle bouche : des dents, des amygdales, une glotte... Ce gosier ne semblait pas relié à l'autre côté, rendant toute estimation d'une épaisseur de la porte plutôt difficile. Quand à sa position sur la porte, cette buche se situait à peu près au niveau du bassin des passants... une hauteur idéale.



Porte Sud.
Les choses étaient sensiblement différentes ici. L'ornement, notamment, n'était pas le même. Plutôt que de disposer de deux grandes dame de pierre, cette ouverture là n'était dôtée que d'une unique géante de granit. Cette statue massive représentait toujours la même personne mais qui, cette fois, avait perdu tout vêtement en dessous de la ceinture. Ses longues jambes nues demeuraient bien droites, parallèles aux côtés de la porte, vormant un délicieux triangle. Vu d'en bas, l'on ne pouvait voir l'intimité de la belle minérale, car cachée derrière une de ses mains fuselées. Par contre, l'autre main écartait l'une de ses magnifiques fesses, révélant à tous le mignon petit trou, comme une invitation. Du reste, la statue était penchée en avant, cambrée pour mieux offrir sa croupe aux spectateurs, tandis que sa poitrine était comprimée sur le dôme du bâtiment. Sa posture évoquait une femme penchée sur une table, attendant la saillie d'un amant inexistant.

La porte elle même était identique à sa jumelle nord, faite du même marbre, arborant la même forme triangulaire et dépourvue de toute serrure ou poignée. Cependant, à l'instar de sa jumelle, il existait un détail pour le moins étrange, situé exactement au même endroit, à la même hauteur. Mais plutôt que d'être une bouche, il s'agissait là d'un anus. Une jolie rosette, délicieusement plissée. Sa vie était perceptible par les quelques contractions et palpitations qui troublaient parfois son immobilisme. Cette petite porte placée dans la porte était, également, aussi chaude au toucher que l'étaient les lèvres de l'entrée Nord... et sa souplesse remarquable permettait l'intrusion de larges objets, sans aucun problème.



Porte Ouest.
Sur le même principe que les autres entrées, cette porte ci était ornée d'une statue symbolique, représentant toujours la même personne, dans une posture toujours aussi évocatrice. Ici, la sculpture était adossée à la parois, une bonne partie de son camouflant même le triangle de marbre qui devait servir d'ouverture. Complètement nue, la femme granitique se tenait les seins à pleine main, les faisant pigeonner, tout en pinçant l'un des mamelons. Accroupie, les cuisses largement écartées, cette statue là ne cachait rien de son intimité, semblant même provoquer les spectateurs de façon pour le moins vulgaire... Ici aussi, l'invitation était clair, la connotation sexuelle n'étant plus vraiment une connotation, mais plutôt une évidence.

Du reste, le panneau sombre avait, pour sa part, troqué gueule ou cul pour un con. Un sexe féminin ornait le marbre à hauteur idéal. Comme pour les autres portes, le beau fruit était fait de chair et de sang, sa chaleur palpable. Jouer avec pendant suffisamment ou avec assez de doigté pouvait même l'humidifier... et à en juger par les coulées présentes en dessous de ces lèvres intimes, quelqu'un s'était déjà prit au jeux.



Porte Est.
Cette entrée là était particulière, comparée aux trois autres. Elle comportait évidemment plusieurs similarités, mais un détail rendait le tout bizarre. Ici, la statue était debout devant la porte, aussi grande que la sculpture située au Sud ou à l'Ouest. Les jambes écartées, parallèles aux côtés de la porte triangulaire, cette femme minérale faisait face aux spectateurs, droite et fière. Tout aussi nue que sa jumelle située à l'ouverture opposée, cette statue était tout aussi féminine... si l'on oubliait le fait qu'à la place d'un joli abricot, cette représentation là était dotée d'un imposant service trois pièce : une verge fièrement érigée, accompagnée de ses deux bijoux de famille. La dame de pierre tenait son épieu de roc d'une main, se léchant un doigt de l'autre.

Quand à la porte en elle même, vous aurez deviné ce qui l'ornait : Un phallus lui aussi fait de chair et de sang. A première vu, l'organe mâle était flasque, mais le toucher et le stimuler ne tardait pas à le faire raidir. Et, à en juger par les petites flaques blanches devant l'entrée, quelqu'un s'était non seulement déjà amusé avec, mais ce sexe masculin semblait également parfaitement fonctionnel. Qui sait, peut être même qu'une femme pourrait tomber enceinte... d'une porte ?



Cet étrange bâtiment, donc était évidemment une œuvre de luxure. Il était difficile de savoir ce qu'il y avait à l'intérieur, l'on pouvait facilement deviner que ce ne serait pas chaste. Une des questions qui se posait, outre le comment pareille structure avait pu apparaitre de la sorte, était la raison de son existence : Pourquoi diable ce bâtiment était il là ? A quoi servait il ? Les plus curieux se demandaient surement comment entrer à l'intérieur, ouvrir les portes... les organes présents sur les grands panneaux triangulaires devaient très certainement avoir une lien avec le mécanisme d'ouverture. Mais parmis les habitants de Terra, il en serait forcément d'assez curieux pour essayer de s'y introduire... et d'autres suffisamment malins ou doués pour y parvenir.
« Modifié: samedi 29 septembre 2012, 15:08:18 par Uma Shura »

Kha Upic

Créature

Re : The Maze [Libre]

Réponse 1 dimanche 30 septembre 2012, 22:07:10

Ce jour là, Kha s'était levé de bonne humeur. Ces derniers temps, il avait passé la plupart de ses nuits dans de petits taudis aux toits percés, dans l'odeur infecte d'un entrepôt de viande, ou même directement dans la rue, sur les pavés sales. C'était son propre choix... indirectement. Dans un premier temps, il n'aurait jamais cru que trouver un logement était aussi difficile. Mais maintenant qu'il avait quitté son père, après l'avoir arrosé de jurons, il ne pouvait plus retourner dans sa chambre douillette, au premier étage du manoir familial. Pas que les serviteurs de la maison le lui aurait empêché, toutefois, sa fierté était en jeu. De quoi aurait-t-il eu l'air ? Et enfin, il avait trouvé la solution. Contre le couvert et un lit infesté de puces, il faisait videur dans une auberge miteuse. Le patron appréciait sa capacité à neutraliser les clients ayant trop bu sans pour autant les blesser sévèrement. Un travail qu'il exerçait surtout dans la soirée, lui laissant libre le reste de la journée.

C'est ainsi que, ne sachant trop quoi faire, il déambulait dans les rues de Nexus, en quête d'une quête. Il tendait ses oreilles pointues, espérant capter dans les discussions des passants une cause qu'il aurait pu défendre, un événement auquel il aurait pu participer. Bien vite, le jeune homme constata que toutes les conversations convergeaient vers un seul et même fait : l'apparition d'un grand bâtiment, pour le moins étrange, en pleine ville. Trouvant l'information incongrue, et y voyant un mystère à élucider, il s'élança vers la supposée position du BGNO. Hélas, les quartiers qui l'entouraient semblaient avoir changé. Il se perdit plusieurs fois, tourna en rond dans des carrefours qu'il était pourtant certain de connaître par cœur. Persévérant et repérant au loin la silhouette immense du dôme, il parvint néanmoins, au bout de plusieurs dizaines de minutes d'égarement, à la porte Ouest.

Devant lui se détachait du mur une grande statue de granit, dans une posture stupéfiante, taillé avec un luxe de détails à faire pâlir d'envie les plus grand sculpteurs. A cette seule vision, Kha sentit instantanément son entrejambe se raidir. Ses oreilles et sa queue pointèrent vers le ciel aussitôt ensuite, alors que de petits éclairs blancs jaillirent de ses pommettes roses en émettant des claquements sonores. Il grimaça, les grésillement ayant attiré l'attention d'un groupe de passants aussi intrigués que lui. Le jeune homme leur fit un signe gêné pour leur indiquer qu'il n'y avait rien à voir. Un homme barbu, l'air balourd, ne s'en formalisa pas et lui lança d'un ton gaillard :

-Si elle te fait de l'effet le jaune, t'as qu'à l'essayer ! C'est gratuit !

Tandis ce qu'il parlait, il montra du doigt la porte en elle-même. L'hybride ne comprit pas tout de suite ce qu'il voulait dire, puis remarqua qu'au centre du panneau de marbre trônait un sexe féminin. Son érection augmenta encore d'intensité, rendant le port de son pantalon en toile désagréable.

-Ah, t'es sûr ? Répondit-il, hésitant.
-T'as des couilles ou pas ?

Tous les regards n'auraient pas été sur lui qu'il aurait peut-être poliment décliné la proposition. Mais maintenant qu'un si grand nombre de personnes s'intéressaient à lui, il ne pouvait décidément pas se défiler. Si la rumeur de sa chaste décision se répandait, ses amis, qui n'avaient déjà pas une haute estime de lui dans le domaine, l'apprendraient certainement et se moqueraient de lui pour les siècles à venir. Kha le jaune deviendrait Kha la tante. Un autre argument courut dans son esprit déjà très excité. L'angle était trop improbable pour que l'on ait pu disposer, de l'autre côté de la porte, une femme. La position requise pour faire ainsi ressortir son organe ne lui paraissait pas possible pour un humain, du peu qu'il en connaissait en anatomie féminine. Aussi la vulve était-il très certainement implanté là par magie. C'était une occasion qu'il attendait depuis longtemps ! Pénétrer un vagin sans risquer de blesser quiconque.

Masquant sa timidité, il s'avança vers l'ouverture, jusqu'à presque s'y coller. D'ici, ce n'était pas très impressionnant, somme toute, une fente. Il ne prit pas garde aux liquides divers qui la souillait, témoignant d'une activité passée. L'adolescent souffla un grand coup et sortit son sexe tendu en le cachant sommairement du plat de sa main. Il n'avait aucune envie de dévoiler à la foule un phallus qu'il pensait, à juste titre, assez inférieur à la moyenne en terme de taille. Cette considération lui fit entrer très vite, de peur qu'on l'observe trop longtemps, sa verge à l'endroit attendu. Il n'avait que des idées imprécises, issues de ce que lui avaient rapportés ses amis de leurs expériences sexuelles, des préliminaires à exécuter pour faciliter l'insertion, et n'y avait guère songé. Aussi resta-t-il un instant bloqué au seuil de la grotte, avant de, sous la panique, donner un violent coup de rein qui fit céder la barrière de chair.

-Ah ouais, il y va comme ça lui !

Kha ne put s'empêcher de pousser un gémissement alors que son sexe s'enfonçait brusquement dans le vagin rêche. Il sentit son pénis se décalotter, son gland frotter contre les parois intimes assez sèches. Comme il s'y attendait, il constata également des picotements tout le long de son organe, signe que son corps déchargeait du courant aux zones de friction. Il espérait ne blesser personne, mais cette pensée lui semblait à présent loin, tout-à-fait secondaire. Fermant ses grands yeux, il recula lentement le bassin, profitant du mouvement contraint. Puis la chaleur monta très vite, et l'engrenage se mit en route, le forçant presque malgré lui à continuer les vas-et-viens. L'hybride savait que tenir trop peu de temps était vu comme une preuve de faiblesse, mais il ne pouvait ralentir l'allure. Le coït était beaucoup trop rapide pour qu'il en ait le contrôle. L'excitation augmentait bien plus vite que le plaisir. Il éjacula en moins d'une minute, déchargeant son sperme dans l'orifice en même temps qu'une importante quantité d'énergie électrique.

Quoique courte, il était temps que la pénétration s'arrête : une odeur de cochon grillé commençait à se dégager du sexe féminin. Essoufflé, l'adolescent fut presque déçu de l'expérience. Ce n'était donc que ça, l'amour, l'acte dont tout le monde vantait les mérites ? Il n'était plus si sûr, qu'au final, il méritait qu'on lui accorde tant d'attention. D'autant plus qu'à présent, la situation était gênante, il ne savait plus guère comment se retirer. Allait-il partir comme ça, l'air de rien ?
« Modifié: dimanche 30 septembre 2012, 22:24:14 par Kha Upic »

Hypocras

Créature

Re : The Maze [Libre]

Réponse 2 lundi 01 octobre 2012, 15:40:07

Rien ne se fait sans conséquences, tout acte a ses répercussions, et chaque événement produit son lot de remous : s'étendant au travers du temps et de l'espace, les échos qui en résultent se font connaître, la rumeur se répandant telle une traînée de poudre d'oreille en oreille et de bouche en bouche, appelant vers son point d'origine toute une horde de curieux, d'intrigués, d'opportunistes. Par un effet logique, plus l'importance du nouvel élément en question est grande, plus l'agitation qu'il fait naître est considérable, et a donc tendance à brasser une quantité d'intervenants toujours croissante. En l'occurrence et de façon évidente, rien d'étonnant à ce que l'apparition aussi subite qu'invraisemblable d'un énorme bâtiment tout d'un bloc taillé pût exercer un magnétisme non négligeable sur la population de Nexus, une véritable petite foule de badauds divers s'étant constituée autour de l'immense prodige d'architecture et échangeant désormais des conjectures de tous poils en un murmure ininterrompu.

Mais poursuivons notre corollaire : la perturbation en question, selon sa nature, tendra à attirer en majeure partie un type de population bien défini, selon les intérêts qu'elle suscite et les catégories dans lesquelles on peut la classer. Dans le cas qui retient notre attention, nous avons de toute évidence affaire à une sorte de gigantesque monument dédié à la luxure et aux plaisirs charnels, aussi l'attroupement alentours était constitué pour un pourcentage écrasant d'hédonistes, de jouisseurs et de pervers. L'atmosphère dominante dans la ville-état étant ce qu'elle est, on comprendra que beaucoup de ses habitants eussent vu leur imagination titillée et se fussent déplacés, se confondant désormais en un amas populeux de provenances diverses mais animé par la même passion viscérale pour les ébats érotiques. Toutefois, la prudence et la vergogne humaines, non dénuées d'un égoïsme cauteleux, n'exerçant pas un ascendant moins fort qu'à l'accoutumée sur la psyché de ces gens, peu d'entre eux s'étaient décidés à aller tâter directement de l'affaire en question, et la majorité s'était par conséquent astreinte au rang de spectateur, se contentant d'échanger commentaires et jugements.


Arrivés là de nos observations, penchons-nous donc sur un cas en particulier qui mérite une investigation plus poussée. Pour commencer, en préambule, établissons que certains êtres sont dotés d'une sensibilité particulière à un type donné de manifestations, ayant la capacité intuitive et étrange d'en sentir la proximité. Nous ne nous étendrons pas démesurément sur la question, mais d'un chien sentant une tornade arriver à un commercial expérimenté reniflant de loin une bonne affaire, les exemples abondent. Pour en revenir à la situation qui nous intéresse, nous avons précédemment établi que le plaisir charnel était le point de mire de la colossale apparition granitique ; or, il se présentait désormais dans ses parages un être rompu à de tels exercices, et qui n'avait pas été sans sentir dans ses entrailles l'espèce d'aura que cette spectaculaire construction dégageait.

Canotier sur le cap, ample chemise défraîchie sur le dos, pantalon de coton sur les jambes, et bottes aux pieds, le gaillard, présentement occupé à mâcher avec enthousiasme un morceau d'une large brochette dont il venait d'avoir fait l’acquisition, releva d'une chiquenaude du pouce le bord de son chapeau, apparemment pris dans une délibération intérieure qui ne parut pas prendre trop longtemps : se fendant d'un sourire crâneur, il s'avança carrément en direction de l'attroupement le plus proche qu'il put discerner, se faufilant adroitement à travers la muraille de chair pour voir de plus près ce qui retenait ainsi l'attention d'un si grand nombre d'individus. Ne retenant pas un sifflement admiratif devant la géante minérale dénudée qui se présenta alors à ses yeux et qui n'était pas sans lui évoquer ses moments de pygmalionisme les plus ardents, il mastiqua pensivement son casse-croûte en parcourant du regard les courbes inanimées mais non moins attirantes de la belle sculptée, détaillant avec appréciation les traits transfigurés de lascivité de son visage pour parcourir du haut vers le bas ses courbes alléchantes, qui se terminaient au niveau du sol par la partie la moins modeste de son anatomie, dont la vue lui fut présentement bloquée par une silhouette menue occupée à s'affairer dessus, audacieux solitaire à l'activité surveillée de près par la foule se confondant en commentaires et en goguenardises.


Se fendant alors d'un « Hum ! » sentencieux, et ne faisant guère cas des coups d’œil qu'on lui lança, le nouvel arrivant reprit sa progression précédemment interrompue par ses observations, et se dirigea vers la personne non identifiée qui s'avéra, de plus près, être manifestement un gamin des rues tels qu'on peut en voir tant arpenter furtivement les allées d'une grande ville comme Nexus. Vêtu de nippes rapiécées et pendouillantes, le garçonnet était occupé à triturer du doigt un orifice mis bien en évidence à environ un mètre du sol, et dans lequel il avait enfoncé une bonne partie des deux premières phalanges de son index. Le trou en question, une sorte d'anneau crénelé d'une couleur rosée sombre, réagissait manifestement à cette intrusion peu cérémonieuse, se contractant et se dilatant au contact de la tige de chair qui s'agitait en lui avec des bruits humides peu équivoques. Le gamin, apparemment pas âgé de plus d'une dizaine d'années d'après son minois enfantin crasseux recouvert d'une tignasse de cheveux d'un blond paille, ne semblait toutefois pas réaliser à quoi il avait affaire, poursuivant innocemment ses titillations maladroites, jusqu'à ce qu'un « Hum ! », de la même provenance que le premier, le détachât de son activité dans un sursaut alarmé.

Se retournant avec la vivacité de quelqu'un qui a reçu un choc, il se retrouva, en levant le visage, à faire face à un faciès bonhomme à moitié envahi par une foisonnante pilosité flamboyante, dont les yeux marrons et le sourire à moitié dissimulé derrière sa barbe renvoyaient de façon mêlée une désapprobation professorale et un amusement indulgent. L'inconnu, sans faire ni une ni deux, avec un sens de la cérémonie et du spectacle analogue à celui d'un prestidigitateur retirant ses gants pour en confier la garde à sa charmante assistante le temps de sa représentation, tendit sans mot dire une brochette encore bien garnie au gosse, lequel s'en saisit aussitôt avec une promptitude issue de l'esprit d'opportunisme que suscite en chacun les affres de la pauvreté. D'ordinaire, il aurait alors détalé avec son bien sans demander son reste, mais quelque chose de captivant dans les iris sombres de l'homme, ainsi que dans la tonalité de baryton de sa voix, l'incitèrent à seulement s'écarter de quelques pas lorsqu'il dit :

« Regarde et apprends. »

Contemplant alors d'un œil expert la petite rotonde purpurine qui avait repris un état d'inertie quasi-totale, il passa pensivement ses doigts dans sa toison faciale et, sans hésitation mais avec une sorte de révérence ordinairement attribuée aux agents sacerdotaux se présentant devant un autel, s'agenouilla devant l'ouverture sur laquelle il posa délicatement son index et son majeur, provoquant un tressaillement de la part de la masse organique indéfinie. Posément, avec une patience et une délicatesse dignes d'un artiste, et ne paraissant plus prêter aucune attention aux badauds qui l'entouraient, il se mit à stimuler l'objet de son intérêt en des gestes précis d'une lenteur délibérée. Là où le jeunot s'était péremptoirement mis à directement s'enfoncer dans cet antre miniature, l'être au canotier ne le pénétra pour l'heure pas, se contentant d'exercer sur son pourtour des pressions adroites et douces, massant avec doigté cette surface légèrement élastique qui, en réponse, s'agita avec une vivacité croissante au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient.

Tranquillement, tel un artisan opérant avec une certitude et une précision issues de l'expérience, l'étrange personnage continua d'administrer avec dévotion ce traitement à cette incongruité architecturale, jusqu'à ce qu'il enfonçât brièvement l'un de ses membres digitaux dans l'anneau de chair, lequel se resserra un instant avec force avant de se dilater de nouveau, laissant le gaillard aux allures de proctologue examiner rapidement ses outils naturels de palpation désormais recouverts d'une pellicule humide et odorante. Apparemment satisfait de cet état de faits, il passa à la phase suivante de ses attentions et, dans un hoquet de stupeur muet généralisé de la part des spectateurs présents, approcha le visage de la « serrure » toujours aussi envahie de palpitations, dans laquelle il ficha tout de go son appendice lingual.


Comme il s'y était attendu, l'entrée se contracta un instant violemment sous cet assaut renouvelé, puis, précédemment préparé et désormais comme rassuré par la texture douce et molle de ce pénétrait en lui, se détendit plus complètement encore qu'avant, laissant opérer le muscle qui s'était inséré en lui. Celui-ci, d'une dextérité et d'une hardiesse cultivées au fur et à mesure des expérimentations de son possesseur, s'épanouit à l'intérieur de ce conduit à la texture si familière et à la nature en même temps si inédite. Ce faisant, il prit le temps de s'imprégner de la saveur légèrement aigre et douceâtre qu'il dégageait, laquelle laissait toutefois également percevoir quelque chose de chaud et d'un chouïa épicé qui l'encouragea à redoubler d'ardeur dans ses investigations intimes. Virevoltant, lapant et glissant longuement et langoureusement, la langue ne diminuait pas ses efforts alors qu'au-dessus d'elle, les narines qui la surplombaient inspiraient et expiraient avec une régularité maîtrisée née de l'expérience.

Ne sachant sur quel pied danser devant ce spectacle de rue pour le moins peu banal, même à Nexus, la foule observait d'un air médusé, alors que les plus proches pouvaient voir l'anneau rosé littéralement gigoter avec un rythme digne d'une machinerie à pistons à plein régime. Quant à ceux dotés d'une bonne oreille, ou peut-être simplement d'une imagination fertile, ils purent ou crurent discerner au-delà du quasi-silence qui s'était fait une sorte de grondement tenu, ou peut-être de gémissement continu, provenant du gigantesque édifice contre la porte duquel l'inconnu poursuivait scrupuleusement ses dévotions.
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : The Maze [Libre]

Réponse 3 lundi 01 octobre 2012, 20:17:52

Par une belle journée d'été quelque part dans nexus je me rend a une sorte de concours, le but du jeux, étant d'arrivés au centre le plus rapidement possible, en évitant la mort et les pièges a la con m'enfin suis-je bête ! La mort c'est moi je ne peux pas me tuée j'en ai pas envie, je peux me faire passer pour morte si tel est mon désir mais j'en ai vraiment pas envie et vue le lieu je laisse mes yeux dont les pupilles sont blanche révélant ainsi ma face démoniaque. Me voilà arriver à destination après un petit moment de marche.

Le lieu est en fait une espèce de temple, et on dirait que je suis arrivée à la porte sud car il y a une statue représentant une femme qui attend un amant, avec la poitrine compresser contre le bâtiment, surement pour désigner une sorte de " table " ou quelque chose comme ça, déjà je dois dire que la déco est plutôt intéressante, je me demande ce qu’il Ya à l’intérieur, je pourrais évidemment trichée mais cela n’est pas très fair play de ma part, il faut que les autres participant aient une chance de s’en sortir sinon c’est pas marrant et cela gache  tout le suspense alors je soupire et je ne deviendrait pas transparente pour passer a travers les murs et me rendre directement au  centre. Mais ce ne serai pas fair play de ma part je suis là pour m’amuser et rien de plus.

Le lieu me plait, et me voilà donc face à ses grandes portes immense, qu’il faut ouvrir pour pouvoir rentrer dans le bâtiment je commence donc par réfléchir à comment je pourrais faire pour passer sans tout casser, j’m’avance vers les portes en montant les marches doucement et je les examine, ce sont de portes plutôt robuste et elles semblent bien gardée enfin vu le lieu je ne pense pas mais restons méfiante quand même… Car moi j’ai envie d’entrer je ne tiens plus du tout en place les règle sont après tout clair non ? Premier arrivé premier servi ! Je garde ma forme originelle pour cette fois, cela les effrayera un peu, j’aime voir la peur s’installer petit a petit, dans leur visage ce gout d’angoisse me plait au plus haut point !

Me voilà enfin a l’intérieur du bâtiment ! La déco est vraiment jolie pour un labyrinthe mais je me demande quel est le bon chemin car il y’en a, pleins dans tous les sens cela ne va pas être facile, ceci dit je ne suis pas la seule a participé je sens d’autre présence en ce lieu et il ne me tarde de les croisés ! Je choisis un chemin qui monte, et empreinte donc un escalier qui emmène a l’étage superieur la encore la déco est vraiment sympa, mais la luminosité agis de façon étrange plus on s’enfonce et moins bien on voit, cependant avec mes yeux sa n’est pas un problème. Ceci  dit je fais un pas en avant me mettant ainsi en garde, et je fais apparaitre ma faux rouge sang. Comme ça si jamais il se passe des choses je serai prête je pense m’amusée a les berner et jouer la petite fille qui ne sait que pleurer, mais au final le moment venu je reprendrai ma vraie forme et je les  battrais a ce jeux ! C’est une bonne stratégie je pense… Mais en attendant je laisse ma forme actuelle. Et j’attends de voir ce qui s’y passe en m’avançant dans le couloir tout sourire.

-Bon aller c’est parti.
« Modifié: lundi 01 octobre 2012, 20:35:59 par Yamie Kuroïe »

Uma Shura

Dieu

Re : The Maze [Libre]

Réponse 4 jeudi 04 octobre 2012, 12:00:50

Du côté de Kha Upic :
Le gamin électrique sembla déçu de sa première expérience. D'un autre côté, il venait de s'exciter sur une porte... jusqu'à quel point une plaque de marbre pouvait elle être considérée comme étant représentative de tous les délices de la luxure ? Certainement pas. D'un autre côté, ce panneau sombre n'était pas là pour satisfaire les désirs de celui qui s'en servait, mais davantage pour qu'on satisfasse ses besoins. La rapidité du coït, symptôme de l’inexpérience, ainsi que l'électricité déchargée par Kha Upic n'étaient pas tellement favorables à l'être crépitant. Toute personne normalement constituée aurait d'ailleurs accueillis pareille tentative comme un outrage, si tant est qu'elle y ai survécu. Et, de fait, la porte ne sembla pas beaucoup apprécier le traitement : Kha, au terme de son bref jeu de hanches, se retrouva avec le sexe coincé entre les muscles vaginaux. Ces derniers se contractèrent puissamment autour de sa trique tesla, l'empêchant résolument de se retirer. Pire, même, la sensation chaude, la souplesse naturelle de la chair s'évaporèrent, tandis que le froid du marbre les remplaçait. En quelques secondes, Kha Upic était prisonnier d'un vagin de pierre. Comme quoi, il fallait toujours se méfier de ce qui était gratuit, surtout lorsqu'on en ignorait l'origine...

Ainsi bloqué pendant une petite minute, qui dut probablement lui paitre une éternité, l'être jaune était observé par la populace présente. Des murmures s'élevèrent ainsi, certains se moquant, d'autres s'interrogeant sur la cause de son immobilisme. Quelques uns, enfin, n'avaient pas encore comprit qu'il se passait quelque chose d'anormal. Mais le bonhomme jaune, lui, dut bientôt faire face à de nouvelles évolutions de sa situation. La paroi, de marbre fut prise de remous, en plusieurs endroits, comme s'il s'était agit d'une mare dans laquelle on avait jeté une poignée de graviers. Du centre de ces vagues, sortirent des mains sombres, faites de la même matière, mais parfaitement agiles. Elles se saisirent de Kha Upic, le tirant contre la porte, l'y pressant, pour finalement l'y incruster. Pour un publique extérieur, la scène avait de quoi effrayer, mais l'inexpérimenté de la luxure n'en ressentait aucune douleur. Le marbre se fissurait, tout autour de lui, jusqu'à ce qu'il disparaisse totalement dans le panneau de pierre. Panneau qui, après son passage, se régénéra, comme si rien ne s'était passé...

Kha Upic se retrouva bien vite plongé dans l'obscurité, dans une mer de ténèbres enveloppante, presque rassurante. La sensation de se trouver dans un liquide était déroutante, à peu près autant que celle de ne rien voir, ni de rien entendre. Mais il respirait tout à fait normalement. Rapidement, le jeune homme eut la désagréable impression qu'on l'observait. Ce n'était pas seulement la sensation d'un regard posé sur lui, comme à l'extérieur, lorsque la populace l'observait. Quelque chose, quelqu'un, le sondait, scrutait son corps, détaillait son âme, analysait sa chair. Puis un sol dur se fit sentir sous ses pieds, avant que l'endroit. La créature électrique se trouvait au milieu d'un cercle de lumière. Les murs restaient invisible, l'obscurité s'étendant au delà à perte de vue. Au bout de quelques secondes, une forme se dessina dans cette obscurité, s'en détachant, pour avancer d'une démarche chaloupée vers Kha. Cette silhouette s'arrêta à la frontière de l'éclairage, permettant ainsi au bonhomme jaune de mieux la détailler : C'était une femme, au corps plantureux, aux formes avantageuses... qui n'était pas sans rappeler la grande statue que le garçon avait pu voir, malgré quelques différences notables. Sa peau était noire, veinée de blanc. Si elle n'avait été capable de bouger, l'on jurerait qu'elle était faite de marbre. Autre aspect particulier, la tête de la demoiselle était parfaitement lisse, aucun relief ne venant créer de quelconque faciès, aucun cheveux n'en sortant. Cette fille n'avait tout simplement pas de visage. Pourtant, tout le reste de sa plastique semblait sculpté avec le plus grand soin : chaque repli de peau, le grain éclaircis de ses mamelons, la ligne séparant ses lèvres intimes... Car oui, cette dame de marbre était nue. Après avoir regagné une immobilité de pierre, l'apparition prit la parole. Malgré son absence évidente de bouche, la voix suave, quoiqu'un peu froide, provenait très clairement d'elle.


- Je suis la Porte Ouest. Je suis la première gardienne du sanctuaire de ma Maîtresse et tu as piqué ma curiosité. Je ne m'ouvre que pour ceux qui sont dignes, ceux qui savent comment me donner du plaisir. Je ne m'ouvre pas pour toi. Je ne devrais pas. La demoiselle marqua un temps d'arrêt, sans bouger d'un pouce, avant de poursuivre : Tu manques d'expérience, voilà pourquoi tu as échoué. D'ordinaire, l'inexpérience ne devrait pas être considérée, mais ta nature en est la cause. Je t'offre une seconde chance. Une dernière chance... Donne moi du plaisir et je m'ouvrirais. Tout en parlant, la dame de marbre écarte les jambes, pour mieux dévoiler le fruit défendu sculpté dans son entre-cuisses. Les étincelles crépitantes de ta peau ne pourront me faire de mal car, après tout, je suis une porte de marbre.

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Du côté d'Hypocras :
Tandis que, d'un côté, se rejouait une pucelle célérité, un vieux loup de mer prenait son temps, navigant en terrain connu. L'orifice qui lui faisait face, la parcelle de cet édifice sensé mettre les curieux à l'épreuve était mise elle même à rude épreuve. Son doigté ravissait la rosette plissée, incrustée au milieu de la porte, lui provoquant relâchement et contractions incontrôlés. En véritable artiste, il ne se contentait pas de crocheter cette serrure de simples caresses, de simples intrusion digitales. S'aidant de tous ses atouts, l'individu ne tarda pas à joindre sa langue au jeu, faisant céder les derrières barrières, terminant d'assouplir l'anneau musculeux. L'immense panneau de marbre se permit même quelques grincements rauques, bruits caractéristique du raclement de la pierre contre la pierre. Hypocras pouvait même sentir le marbre frémir, comme si l'ensemble du panneau était vivant, comme si cet anus qu'il titillait habilement n'était que la composante d'un tout bien plus grand.

- Lui, il va entrer...

Ces paroles provenaient d'un des spectateurs qui, ayant déjà vu passer plusieurs concurrents, savait à peu près ce qui était nécessaire pour déverrouiller l'accès à l'intérieur de l'édifice. Le talent, l'expérience, voilà des armes qui assuraient le succès des participants. Et celui qui faisait gémir un morceau de marbre, celui là était assuré de sa victoire... Immédiate, tout au moins. Pourtant, la porte ne s'ouvrait pas, malgré toute la science de son assaillant. Peut être attendait elle qu'il continue, qu'il plonge plus loin dans les délices de la chair, s'enfonce plus profondément en elle. Véritable entité, ce panneau de pierre espérait que le bonhomme sorte sa verge pour lui en mettre un bon coup. Mais elle n'était qu'une porte, une porte avec un rôle à accomplir, une épreuve à faire passer. Et cette épreuve venait d'être réussie. Comme pour l'ouverture Ouest, cette grande plaque sombre se rida de vaguelettes, tandis que des mains ténébreuses en sortaient. Elle repoussèrent gentiment l'individu, caressant son visage, frôlant son torse, retraçant l’arête de sa mâchoire avec une douceur, une affection plutôt étrange. Puis, une fois que l'homme fut suffisamment éloigné, elles disparurent comme elles étaient apparues, replongeant dans le marbre froid et dur qui les avait vu naitre. Puis, dans un grincement sonore, le panneau pierreux commença à se soulever.

Hypocras pouvait très bien attendre, l'accès demeurait libre et personne n'essayait de profiter de l'occasion pour s'introduire dans le bâtiment. Peut être que certains avaient déjà essayé, sans succès, ce genre de tricherie... Ce ne fut qu'une fois passé son seuil que la porte se referma, enfermant le satyre à l'intérieur de l'immense édifice, sans possibilité de fuite. S'il avait prévu de ne faire que jeter un coup d'oeil, l'orfèvre de la luxure se retrouvait désormais piégé de l'étrange endroit. D'un autre côté, si toute la bâtisse se révélait aussi accueillante qu'à l'entrée, il n'y avait aucun soucis à se faire.

En attendant, l'aventurier se retrouvait dans une large pièce circulaire, qui ne disposaient, à part la porte par laquelle il était arrivé, ne disposait que de trois ouvertures. Chacune d'elle menait à un escalier descendant, menant vers les profondeurs obscures de l'édifice. L'une conduisait au Nord, tandis que les deux autres bifurquaient respectivement au Nord Ouest et au Nord Est. La décoration était on ne peu plus sobre, puisqu'il n'y en avait presque aucune. Mis à part les statues de taille humaine qui trônaient entre chacune des arches, rien. L'éclairage lui même provenait d'une source inconnue, plongeant le lieux dans une ambiance tamisée. Les dites sculptures représentaient des corps féminin, gracieux, aux courbes étrangement similaires à l'immense dame de pierre qui surplombait l'entrée. Leurs postures étaient différentes cependant. Toutes deux à genoux, le dos bien cambré, la croupe relevée, elles offraient leur petite porte à la vue d'Hypocras d'une main, en miroir, tandis que l'autre dissimulait avec avec pudeur leurs intimités, en interdisant ainsi l'accès. Partiellement encastrées dans le mur, ces statues ne disposaient ainsi que de dos aux reliefs sensuels. Même leur poitrine demeuraient inaccessibles, se terminant elles aussi dans la paroi. A l'instar de la porte d'entrée, ces demoiselles de pierre semblaient pourvues d'un anus véritable, palpitant, coloré. Leurs fesses, même, étaient d'une couleur sensiblement différentes du reste de la pierre qui les composait. Leur texture même, pour peu que l'homme décide de venir toucher, rappelait étrangement un épiderme tout ce qu'il y avait de plus normal...

Aucun des accès n'était bloqué, cependant et il n'était nul besoin de s'arrêter sur ces étranges œuvres d'art, taillées dans une roche visiblement magique.


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Du côté de Yamie Kuroïe :
Et, tandis que certain se prêtaient au jeu d'une divinité à l'esprit tordus, d'autres faisaient ce pourquoi ils existaient. Pensant et agissant d'une manière totalement étrangère aux raisons de l'existence de la curieuse bâtisse, la déesse de la mort s'introduisit dans le bâtiment. Comment était elle entrée, alors que la porte ne s'était pas ouverte ? Où avait elle trouvé les escaliers montants, après avoir emprunté un passage supposé s'enfoncer vers les profondeurs de la terre ? Peut était ce juste là l'expression de sa puissance divine. Après tout, le monde fonctionnait différemment pour les dieux. Ou peut être que le bâtiment lui même, ses entrailles, n'était pas clairement définit.

Au fur et à mesure qu'elle avançait, Yamie était scrutée, observée au plus profond de son être par la maîtresse des lieux. Le chemin qu'elle empruntait était issus de son propre esprit. Tout ce qu'elle voyait, jusqu'à la décoration, venait de son imagination... Jusqu'à ce que ses pas la conduisent dans une pièce vide, dépourvue de la moindre porte, de la moindre fenêtre. En se retournant, la déesse de la mort put se rendre compte que même cette entrée qu'elle avait emprunté pour arriver là n'existait plus. Après quelques secondes de silence, une voix féminine raisonna :


- Tu n'as pas ta place ici.

Le silence retomba, puis une flamme s'alluma au centre de la pièce. Cette flamme se changea bien vite en brasier, flamboyant, chauffant Yamie de manière presque douloureuse. Cette grande langue crépitante sembla se courber, se compresser, prenant peu à peu une forme, une silhouette... la silhouette d'une femme aux formes plantureuses. Après quelques secondes, des yeux s'ouvrirent sur ce qui devait être le visage de cette cuisante incarnation. Des yeux parfaitement normaux, si ce n'était leurs iris de rubis... qui tranchaient bizarrement avec le reste de ce corps éthéré. Tendant la main vers Yamie, pointant un doigt crépitant, accusateur, dans sa direction, la dame de feu reprit la parole :

- Tu n'as pas ta place ici. Tu es une créature de mort, une incarnation de la destruction. Tu es faible, limitée à un seul thème, lui même tourné vers le Néant, la Fin et la Pourriture. Tu n'as pas ta place en ce lieu, car c'est un lieu de vie et de découverte. Tu n'as pas ta place, car tu as triché. Sans passer par la porte, tu es pourtant entrée. Sans te soumettre à mes conditions tu as décidé d'avancer. Tu n'as pas ta place, car telle est ma volonté.

Ses paroles, bien que suave, brûlaient d'une fureur un rien inquiétante. Peut être que Yamie n'éprouvait pas la moindre peur, étant, après tout, la déesse de la mort... Le sol sous ses pieds se mit à "couler" sur son corps divin, remontant ses chevilles, défiant les lois de la gravité, défiant les lois de la nature. Pourtant, malgré son aspect liquide, il s'agissait bel et bien de pierre et ses jambes se retrouvaient bientôt emprisonnées dans un carcan parfaitement solide. Et ce sol fluide continuait de monter contre son corps, changeant peu à peu la déesse en statue. En cet instant, ses pouvoirs divins lui faisaient cruellement défaut. Yamie avait beau essayer d'invoquer sa puissance, mais quelque chose clochait... Ils ne répondaient plus. L'incarnation de flammes baissa le bras, poursuivant sa tirade, impitoyable.

- Ne résiste pas, Déesse de la Finitude, car tu ne le peux. Ton concept est définit, limité, je suis Infinie, Illimitée... je te suis supérieure en tout et tu es à l'intérieur de mon être. Tu n'as pas ta place ici, tu ne vas pas rester. Ne reviens pas réclamer vengeance pour l'affront que tu m'as imposé, n'essaie pas de tourmenter ceux qui se plient à mes règles. Je ne serais pas aussi clémente la prochaine fois. Mais si tu reviens, sache que les portes ne te seront pas fermées... pas plus qu'à n'importe qui. Trouve le moyen et tu pourrais entrer, explorer les entrailles de ma demeure.

Et, sur ces dernières paroles, la fournaise s'éteignit, disparaissant aussi brusquement qu'elle était apparue. De son côté, Yamie était presque totalement recouverte de cette oppressante pellicule de pierre. Quand finalement il n'y eut plus que les ténèbres et l’immobilisme, quelque chose se fissura. Sa coquille se fendilla, avant de tomber en pièces. La déesse de la mort sentait tous ses pouvoirs revenus, de nouveau maîtresse de sa puissance et de son corps. Et, en regardant tout autour d'elle, Yamie se rendit compte qu'elle n'était plus dans le labyrinthe... elle n'était même plus dans la Ville-Etat de Nexus.
« Modifié: jeudi 04 octobre 2012, 15:06:26 par Uma Shura »

Hypocras

Créature

Re : The Maze [Libre]

Réponse 5 jeudi 04 octobre 2012, 17:34:38

Pourrait-on dire qu'Hypocras officiait avec application, dévotion et dévouement ? Certes oui, car à avoir été lui-même issu de l'existence d'un être divin, il avait cultivé dès son plus jeune âge un respect et une déférence de bon aloi envers ces êtres supérieurs dont il restait un des enfants malgré le passage des siècles. Pour autant, le faisait-il avec humilité, modestie et ingénuité ? Certes non : orgueilleux, crâneur et bateleur, le vieux satyre se départissait rarement d'une fierté possédée depuis ses plus vertes années, car à mesure qu'il avait développé ses talents et affiné la maîtrise de ses domaines de prédilection, il s'était pénétré d'une assurance grandissante en ses capacités, qui lui interdisait de faire montre du moindre signe d'incertitude ou d'indécision. Ainsi, qu'on ne s'étonne pas que lorsqu'il lui parvint aux oreilles un commentaire assuré de la part d'un membre de la foule à laquelle il tournait le dos, un sourire matois et triomphal s'étira sur ses lèvres, alors même que les grondements qui semblaient sourdre de l'édifice même certifiaient ce jugement. Un détail toutefois lui mit la puce à l'oreille, et fit naître une pointe d'âcreté dans le petit lait suave qu'il buvait : le ton autant que la formulation choisie par l'illustre inconnu laissait entendre que d'autres avant lui avaient pris les devants, et lui avaient par conséquent retiré le plaisir de l'exclusivité. Par Bacchus, voilà qui ne pouvait assurément pas convenir, et il allait falloir qu'il s'empresse de compenser ce retard de sa part pour montrer de quoi était capable un pur produit de la Grèce Antique, foi de faune !

Cette manifestation de son ego ne rompit toutefois pas la concentration qu'il investissait dans la tâche à laquelle il vaquait, et ce d'autant plus qu'il pouvait sentir, contre ses joues de même que contre ses paumes toutes les quatre plaquées contre la surface fessière de granite, une agitation qui ne se limitait nullement à l'orifice organique qu'il cajolait avec attention. Ne se détournant par conséquent pas de sa peu commune bénéficiaire, dont il sentait sans peine l'excitation sexuelle proche de son paroxysme, il alla pour un dernier élan à la pointe de sa lance linguale, pourléchant de bout en bout l'intérieur et le pourtour de cette rondelle pourprée et désormais bien humidifiée. La géante de pierre au sphincter de chair ayant été maintenant proprement travaillée au corps, il convenait alors de porter pour ainsi dire l'estocade, aussi se disposa-t-il pour ce faire à retirer son pantalon déjà orné d'une belle bosse, car si sa partenaire était de roc, lui-même n'était pas de bois !


Cependant, à peine eut-il le temps de commencer à triturer sa ceinture que dans un sursaut de surprise, il vit son avant-bras se faire soudainement emprisonner par une main au grain de peau uniforme d'un noir de nuit... bien que d'une finesse et d'une douceur remarquables, ne put s'empêcher de remarquer le galant gaillard même en cet instant tendu. Se voyant de la sorte pris dans une position pour le moins peu avantageuse, Hypocras fut un moment saisi de la crainte de payer cher cette énième audace téméraire de sa part, mais bien vite, la lueur d'incertitude qui avait pris corps dans ses yeux s'effaça pour laisser de nouveau place à l'étincelle d'ardeur qui les habitait habituellement. En effet, bien que manifestement pourvus d'une force terrible puisque parvenant à le repousser sans peine, les multiples appendices qui sortirent de la face jadis lisse agirent à son égard avec douceur et même avec tendresse, leurs poussées fermes mais affables s'entrecoupant de suaves caresses. Un sourire complice et bienveillant étirant la bouche du bon vivant à ces démonstrations de délicate attention, il porta vivement à ses lèvres une de ces étranges visiteuses éphémères, ayant tout juste le temps de l'embrasser avec cœur avant de les voir toutes réintégrer leur matrice originelle, non sans une pointe de regret de la part de leur favori.

La partie n'était toutefois pas prête de s'arrêter là, car comme de juste, la porte s'éleva alors devant l'assistance présente à la manière d'une herse, laissant fuir ce faisant un courant d'air tiède chargé de parfums exotiques et légèrement envoûtants, comme la promesse muette et implicite de mille trésors et de mille délices contenus dans cette caverne d'Ali Baba dont l'ouverture béante et sombre se profilait dans une majesté silencieuse. La suite des événements s'imposait comme une évidence criante, aussi le satyre s'apprêta-t-il à franchir sans flancher le seuil de ce palais sans pareil, mais pas sans faire honneur à son public : faisant face à la foule toujours figée sur place et pénétrée d'une sorte de fièvre latente d'enthousiasme, il s'inclina profusément tout en retirant son chapeau comme le voulait le principe de la gestuelle, suscitant ce faisant exclamations étouffées, jurons plus ou moins contenus et même quelques rires devant la révélation des pas banales ornementations qui ceignaient son front. Enfin, en conclusion de sa représentation, il se tourna vers l'enfant qui avait auparavant pris le devant de la scène, lequel se tenait toujours à ses côtés comme deux ronds de flan, mais non sans s'être départi de la présence d'esprit de profiter subrepticement du bâtonnet orné de boulettes de viande qui lui avait été confié. Se préparant à décamper en se voyant de nouveau dans le collimateur du curieux barbu, il ne put que rester bouche bée lorsque, dans un éclat de rire, il lui lança avec une tape sur l'épaule :

« Prends-en de la graine ! »

Et en à peine quelques enjambées, le voici qui fut aux regards dérobé, sa silhouette se fondant dans l'obscurité avant que sur son passage le lourd pan de pierre ne vienne se refermer, le portail reprenant son apparence passée dans l'attente de nouveaux postulants. De son côté, Hypocras, évacuant un peu de la tension qu'il avait emmagasinée dans une expiration relaxée, s'éventa brièvement et machinalement de son canotier avant de le revisser sur son crâne et de jeter un œil plus attentif à ses alentours. De façon peu surprenante, l'intérieur du monument était lui aussi taillé dans le roc, à la manière massive et immémoriale de ces temples aztèques ou égyptiens, et affichait du sol au plafond une sobriété imposante qui ne fut pas sans laisser l'esthète cornu sur sa faim. Le tout était envahi d'une pénombre dosée avec science ; assez prononcée pour suggérer l'intimité, mais à l'intensité mesurée de façon à ne pas aller jusqu'à faire revêtir à ce manque de luminosité un caractère intimidant. Bien entendu, la question de la lumière entraînait celle de sa source, invisible pour le visiteur présent, mais celui-ci ne s'en formalisa nullement : il vivait et avait vécu des expériences suffisamment originales et invraisemblables pour qu'un problème aussi banal que celui-ci ne fît que vaguement l'interpeller.

Deux objets vinrent toutefois retenir son attention, et pour cause, puisqu'il s'agissait de répliques quasi-parfaites de la colossale gardienne qui surplombait la porte d'entrée, seule la posture ayant changé pour les afficher cette fois-ci de dos, l'angle n'en étant que plus avantageux pour profiter de la rondeur affriolante de leurs fondements. Car oui, en ce qui concernait ces statues-ci, non seulement leurs orifices arrières mais également l'ensemble de leurs postérieurs affichaient une différence de couleur qui contrastait de façon peu équivoque avec le gris uniforme du granite dont elles étaient constituées. Lui qui n'avait l'instant précédent pas pu aller jusqu'au bout de ses ébats, ce dont il ressentait encore la frustration dans son entre-jambe, le voilà qui trouvait sur un plateau d'argent de quoi le contenter !


Toutefois, bien que tenté, notre satyre n'alla pas jusqu'au bout de son envie : il avait de toute évidence été convié au sein de cette fantastique bâtisse pour venir en explorer les mystères, et la politesse autant que la curiosité lui interdisaient pour l'heure de s'arrêter au premier prétexte venu ! Non pas que la possibilité offerte ne fût pas attrayante, loin de là, mais en amour comme à la guerre, il convenait de savoir ne pas griller toutes ses cartouches, et le vieux baroudeur savait bien que s'il était d'une vigueur dont il n'avait pas à rougir, il avait tout de même ses limites. Qui plus était, il s'en serait voulu de se jeter sans autre forme de procès et sans nuls égards sur ces demoiselles qui, pour minérales qu'elles pussent être, ne semblaient pas dénuées de la capacité de désirer, de ressentir et d'éprouver, comme son expérience toute récente paraissait l'avoir démontré. Ainsi, s'inclinant en une révérence obligée et galante, et mettant au feu le ridicule qu'on aurait ainsi pu lui trouver à parler à des interlocutrices inanimées, il s'exprima en ces termes :

« Belles Galatées, je vous prie humblement de m'excuser de vous fausser séance tenante compagnie, mais j'ai comme qui dirait reçu une invitation, et ne saurais commettre l'impolitesse de faire attendre l'hôte de ces lieux. Soyez en revanche assurées que si le loisir m'en est laissé, je me ferai un plaisir de revenir honorer comme il se doit vos ravissants appas. »

En effet, le vieux roublard, qui n'était pas né de la dernière pluie en matière de mise en scène, sentait qu'il y avait au cœur de cet étrange théâtre dressé du jour au lendemain quelqu'un, ou quelque chose, qui appelait autrui à lui, mettait tout possible volontaire au défi de venir à sa rencontre. Quant à savoir exactement qui et pourquoi, le mystère restait entier, et cela aiguillonnait justement le vagabond qui sentait bouillonner en lui l'envie de savoir, de voir ! Ainsi donc, sur ces paroles, annonçant son départ en faisant altièrement claquer sur le sol le talon de ses bottes, il se lança purement au hasard et sans se donner la peine de réfléchir à la question dans le couloir situé à sa droite (ce qui signifie par conséquent l'Ouest, entendons-nous bien), ne pouvant au passage se priver d'un ultime regard languissant vers le duo d'entités callipyges.
« Modifié: jeudi 04 octobre 2012, 17:40:57 par Hypocras »
Ah, les gars d'aujourd'hui ne savent plus faire la fête. Les Bacchanales d'avant, ça c'était le bon temps ! Maintenant, tout ça s'est perdu. Consternant.
Fiche de personnage

Yamie Kuroïe

Dieu

Re : The Maze [Libre]

Réponse 6 vendredi 05 octobre 2012, 21:44:14

Alors que je m’avance dans le couloir comme je le pense le lieu s’assombrit de plus étrange, révélant ainsi la lueur de mes yeux maléfique, rouge vif ! Bah qu’importe je suis toute seule de toute façon et avec ma faux en main je suis le portrait de la mort en personne, cependant il y’a quelque chose en ses lieux que je n’apprécie guère. Je me sent scrutée / observée / espionnée / Scannée. Même au fin fond de mes pensées ce qui n’est pas normal d’ailleurs, il semblerait que ce lieu renferme un pouvoir très puissant, ce qui devient de plus plaisant.
Arrivée au bout du couloir j’entre alors dans une pièce vide, je me retourne et je vois le couloir disparaitre devant moi, a qui ais-je affaire ? Encore un de ses pièges à la con pensais-je mais pas toute a fait. Car une voix désagréable féminine vint briser mon interrogation

- Tu n'as pas ta place ici.


Pas ma place ici ? Qui a dit cela et pourquoi ? Pour une fois que je viens me divertir un peu a leur jeux idiot, il faut toujours qu’il y est des emmerdes comme pas deux. C’est vraiment décevant franchement… C’est même pathétique oser s’en prendre a moi, faut soit être une autre déesse soit être fou. Car sinon c’est la mort assurée remarque même le fou a peu de chance de survie après coup qu’a cela ne tienne je l’attends toujours la maitresse des lieux.

-ah te voilà ! Petite déesse te voilà enfin !

Dis-je en souriant une flamme apparait alors minuscule au début, mais celle-ci grandit alors prenant petit à petit la forme de quelqu’un de féminin elle essaye alors de bruler inutilement ma chair avec un brasier très chauffant je dois dire et il me fait plus rire que pleurer, bien qu’il est une grande puissance je ne peux mourir ainsi ! Celle-ci me voyant résister elle prend alors la parole. Elle me pointe du doigt et elle me dit ceci cette petite déesse enrager.

-- Tu n'as pas ta place ici. Tu es une créature de mort, une incarnation de la destruction. Tu es faible, limitée à un seul thème, lui même tourné vers le Néant, la Fin et la Pourriture. Tu n'as pas ta place en ce lieu, car c'est un lieu de vie et de découverte. Tu n'as pas ta place, car tu as triché. Sans passer par la porte, tu es pourtant entrée. Sans te soumettre à mes conditions tu as décidé d'avancer. Tu n'as pas ta place, car telle est ma volonté.


-C’est bien continue de me haïr ta haine accroit ma force… Et je trouverais bien le moyen d’entrée.  Comment oses-tu parler de moi ainsi !? Moi qui suis la déesse de la mort je ne suis pas faible du tout  non mais oh ! Tu veux mon poings sur ta gueule ou quoi ? Tu va voir si je suis faible !!!

 Ah ses mots je charge alors une boule noir dans ma main, les ténèbres sont miens il est donc normal que je sache m’en servir a la perfection, et justement il semble que j’en aie besoin. Le brasier continue de me chauffer et je l’absorbe alors dans les flammes noirs des ténèbres et je referme ma main, ayant absorbée une partie de ses flammes je me sens revigorée bien que je le sois déjà ce gain d’énergie est très bon quand ça arrive et je compte bien en profiter. Mais cette déesse ne m’en laisse pas le temps, elle me paralyse avec une espèce de liquide bizarre dur comme de la pierre. Mes pouvoirs sont «  bloqués » je ne sais pas comment elle a fait sa mais c’est très gênant.
 
- Ne résiste pas, Déesse de la Finitude, car tu ne le peux. Ton concept est définit, limité, je suis Infinie, Illimitée... je te suis supérieure en tout et tu es à l'intérieur de mon être. Tu n'as pas ta place ici, tu ne vas pas rester. Ne reviens pas réclamer vengeance pour l'affront que tu m'as imposé, n'essaie pas de tourmenter ceux qui se plient à mes règles. Je ne serais pas aussi clémente la prochaine fois. Mais si tu reviens, sache que les portes ne te seront pas fermées... pas plus qu'à n'importe qui. Trouve le moyen et tu pourrais entrer, explorer les entrailles de ma demeure.

Elle n’a pas a me dire ce que je dois faire, je résiste si je veux et sans ce pouvoir qui bloque les miens dans ses entrailles, elle a de la chance sinon je lui aurais fait la peau avec ma faux, avec mes pouvoirs elle aurait beaucoup eut du mal a m’immobiliser ainsi, attend un peu qu’elle sorte de sa misérable cachette que je la tabasse ! Sa changera la donne  tu verras, ce bâtiment spécial la protège et elle en a bien de la chance mais qu’elle m’insulte ainsi je ne le permets absolument pas ! Et même moi je ne l’ai guère insultée aussi. Elle méritera une bonne leçon cette déesse, car de la a dire qu’elle m’est supérieur c’est impossible, on ne peut pas être supérieur a la mort ! Le dieu de la vie peut être oui, mais pas les autres….  Non certainement pas les autres.

Ce liquide m’envahit entièrement et je suis devenue figée comme une statue, drôle d’expérience et désagréable j’avais l’impression d’étouffer. A l’intérieur non mais vraiment what the fuck… Lorsque qu’elle me libère je ne suis plus à nexus, mais très loin de là. C’est bête alors ceci dit-elle m’a dit ceci : trouve la façon d’entrer et mes portes s’ouvriront ; Alors je n’ai qu’a aller la voir en trouvant la clé de l’énigme. Mais pour l’heure je charge une boule d’énergie que je jette par terre  qui explose, contenant ma colère, détruisant ainsi tout ce qui se trouve a porter de la boule. Elle ma mise e, colère alors je pense que je vais retourner la voir et en effet…

D’un claquement de doigts je me retrouve a nouveau a cette porte sud, avec la statue attendant qu’on lui face quelque chose, mais si je veux rentrer je vais devoir jouer le jeu idiot de cette cruche. Elle ma mise en colère avec ses paroles. Je vais lui en dire deux mots. 
Bon c’est pas tout cela, mais cette fois je cherche vraiment l’énigme, cette déesse représente l’amour, et je serais prête a parier que la statue a un rôle à jouer voyons voir, les humains ont tendances a masquer les parties intimes hors la elles sont bien visible et bien détaillée, et je regarde a l’entrée du vagin de la statue et il y a un trou…  Un trou hein, voilà qui devient intéressant…  madame veut de l’affection hein ? et bien que dirais tu de cela ? Je charge un peu de ténèbres dans ma main et je me recule, je fais grandir l’énergie noire et elle prend alors la forme d’une lance, mais sans pointe.  N’ayant pas de sexe masculin pour ce genre de chose bien que j’ai la capacité de me métamorphoser en n’importe qui je préfère rester moi-même ! J’enfonce alors ma lance dans le trou le plus profondément possible,  lui envoyant une décharge comme si c’était quelqu’un qui la pénétrait. J’le pense cela devrait fonctionner je n’ai plus qu’à attendre sa réaction, le sourire me revient a mes lèvres moi qui suis immortelle. 


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