Il suffisait parfois d’un baiser pour changer le monde... Un simple frottement des lèvres pour changer des perspectives, pour que tout s’écroule, et pour que plus rien ne soit comme avant. Depuis que l’Homme savait écrire et imaginer, les poètes chantaient l’ardeur d’un baiser, et les conteurs s’enchantaient sur la puissance d’un baiser. Le baiser changeant la grenouille en belle Princesse... Ou, en l’état, changeant la Louve sauvage en amante docile et aimante. Cahir l’avait embrassé avec tout le tact dont il était capable, car il sentait qu’il y avait, chez cette femme, une sorte de résistance, de peur profonde, comme une sorte de terreur profondément enfouie. L’apatride était bien placé pour savoir à quel point le monde des hommes était dangereux. Un monde cruel, un monde fou, mais, malgré tout, un monde beau. Tala était en train de réaliser cette troisième caractéristique... Mais elle pouvait aussi le repousser.
Tout allait se jouer pendant ces quelques secondes où ses lèvres se retrouvèrent séparées de celles de Tala. Qu’allait-elle faire ? Il eut à peine le temps de se poser cette question que les secondes, qui semblaient s’être figées dans les prunelles noires des yeux de Tala, se rompirent... Et ce fut elle qui l’embrassa, se pressant contre lui. Surpris, agréablement surpris, Cahir accepta ce contact. Tala avait une bouche merveilleuse, et elle lui offrit un baiser plus fougueux, s’écrasant contre lui, relevant ses belles jambes sombres. Une magnifique indigène, qui couchait et dansait avec les loups... Cahir était clairement subjugué. Jadis, il l’aurait pris pour une vulgaire sauvageonne. Maintenant... Il était moins étroit d’esprit, plus enclin à accepter d’autres visions, d’autres personnes, d’autres cultures. Tala se pressait amoureusement contre lui, ses agréables seins heurtant son torse, et il se laissa pousser, se retrouvant rapidement sur le dos, couché sous Tala, qui se redressa, rompant le baiser.
« Haaaa... »
Sa respiration était lourde, précipitée, accélérée, trahissant son excitation. S’étant relevée, elle se caressa les lèvres, et, sans pouvoir se l’expliquer, Cahir trouva ce spectacle magnifique. Ses mains caressaient ses hanches, appuyant dessus, et, sous sa respiration lourde, sa poitrine qui se soulevait et le feu qui crépitait, il sentit sa verge se redresser, une érection qui était en train de venir. Oui, oui, le plaisir était là. Ils s’étaient embrassés pendant plusieurs minutes, et il avait à peine eu le temps d’approcher sa langue. Ce baiser l’av ait assoiffé, et l’ombre des flammes continuait à brûler sur le corps de Tala, la rendant encore plus belle, encore plus attirante, avec une sorte de charme exquis, sauvage et sensuel. Oh, pour ça, Cahir était conquis ! La regardant lentement, il vit alors une lueur dans ses yeux, et la laissa empoigner ses mains.
Elle les redressa vers ses seins, et il soupira en les sentant... Durs, avec les tétons tendus. Des seins gonflés sous l’effet du plaisir, et la femme se mit encore à parler, d’une voix tremblotante, éraillée par le désir.
« Et ça... tu aimes ? demanda-t-elle. Ta peau me fait du bien à cet endroit... »
Un délicieux sourire éclaira les lèvres de l’apatride.
« Oui... Je les sens, Tala. Tes seins lourds... Ils m’appellent. Est-ce qu’on te les a déjà caressés ainsi, Tala ? »
Ses mains jouaient sur ses seins, faisant preuve de toute cette expérience qu’il avait su faire preuve en explorant les méandres de Terra. L’homme n’aurait jamais cru pouvoir autant apprécier le sexe, lui qui le voyait autrefois comme un simple mode de procréation, ne voyant dans ceux qui aimaient coucher uniquement des dépravés sans intérêt... Et maintenant... Maintenant, il était là, face à Tala, palpant ses seins, ses pouces appuyant sur ses tétons. Il appuyait dessus comme s’il s’agissait d’un bouton, tandis que ses autres doigts se crispaient sur sa chair, écartant ainsi chacun de ses seins, vers l’extérieur, avant de les ramener, et de les malaxer. Cahir clignait lentement des yeux, absorbé dans sa tâche.
« Ils sont si doux, Tala... Si doux, si beaux... »
Le temps passait lentement, au fur et à mesure qu’il les pressait et les malaxait. Il appuyait donc dessus, et pinça ensuite ses tétons, les coinçant entre deux doigts, et tira sur ces derniers, soulevant ainsi ses seins. Il les relâcha, puis continua à les caresser, les frottant tendrement, puis de plus en plus fermement, enfonçant ses doigts contre sa poitrine. Cahir les remua encore.
« Il y a encore quelque chose qu’on peut faire avec tes seins, Tala... »
Il se redressa alors, posant l’une de ses mains en appui sur le bas de son dos, et sa bouche s’approcha de son sein droit, venant alors lécher son téton. Il embrassa cette belle bosse, puis, tout en levant les yeux vers le visage de Tala, approcha ses dents. Appliqué, en sentant une belle érection naître, sa verge caressant les fesses de Tala, il suçota son téton, et le mordilla légèrement... Et, pendant ce temps, la main qui caressait le bas de ce délicieux et chaud corps vint palper ses fesses.
Cahir adorait ça. Tout simplement.