Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Lily Hayes

Invité

  • Messages:
Sale journée. Non seulement pleuvait-il comme si le ciel était en peine d'amour, mais en plus, il fallait que de son seul congé, Lily doive le passer à régler des problèmes politico-sociaux, et pour cause; trois vampires du clan des Vrahilel, celui de Lily, s'étaient frottés à ceux d'un autre clan, et maintenant, c'était la Reine qui se prenait le blâme. Pour quelle raison? Aucune; elle n'avait juste pas empêché la mort de deux jeunes vampires, fraîchement mordus par des représentants très haut placé de la hiérarchie clanique adverse, parce qu'elle n'était pas présente sur les lieux. Pour la peine, elle devait mettre les trois vampires à mort, mais le problème, c'était que ces vampires étaient les enfants de deux des trois Généraux de Lily, ce qui reviendrait à se mettre à dos deux des plus puissants vampires de son clan. Même s'ils semblaient comprendre les enjeux, sacrifier leurs enfants mettrait une tension entre Lily et eux qui pourrait durer des siècles, et Lily, en tant que Reine, ne pouvais se le permettre. Pour l'amour de Dieu, à quoi ces gamins avaient-ils pensé? Quel sorte de vampire irait volontairement mettre les pieds de leur dirigeante bien-aimée dans le plat en faisant quelque chose qui était strictement interdit et qui leur avait été enseigné depuis qu'ils sont aussi grands que des crevettes?

Bref, la seule chose qui pouvait maintenant lui remonter le moral, c'était une seule et unique chose; aller prendre une bonne marche et faire les boutiques et se trouver de nouvelles fringues. Elle prit donc la direction du centre commercial de Seikusu; pas qu'elle aima sincèrement s'y rendre, elle avait un petit problème avec la population; elle souffrait d'agoraphobie, mais à petite échelle. Malheureusement pour elle c'était probablement l'un des meilleurs endroits où elle pouvait potentiellement s'acheter des accessoires punk et peut-être se faire faire un beau petit tatouage dans le dos. Oh, oui, un tatouage. Ça, ça serait bien. Elle ne savait pas encore ce qu'elle aimerait, peut-être un pentacle ou un truc du genre. Mais elle n'avait pas vraiment l'argent pour s'offrir un tel cadeau; elle se contenterait donc probablement d'un nouveau short ou un chandail qu'elle se ferait un plaisir d'enfiler.

Elle s'arrêta devant une boutique de vêtements punk, sortit de la voiture et gagna le bâtiment. Elle poussa un large soupir alors qu'elle se rendait compte que son magasin préféré était de l'autre côté du magasin, ce qui, malheureusement, était vraiment une source de découragement pour elle. Elle se mit donc à marcher, sirotant sa "slush" à la framboise dans laquelle elle avait mêlé une petite quantité de sang de façon à la rendre comestible, en essayant de visualiser quelque chose de positif, comme danser devant tous ces imbéciles qu'elle exploitait et dépouillait de centaines de billets si durement gagnés. C'était un peu sale comme pensée, mais c'était ce qui lui passait souvent par la tête, et cela la réconfortait de s'imaginer quelque part qu'elle connaissait. C'est ainsi qu'elle gagna un de ses magasins préférés; une boutique de lingerie à caractère punk.

Elle tenta moult fois de choisir une tenue, mais elle ne semblait jamais satisfaite. La vendeuse elle-même en fut découragée car peu importe sa sélection, la cliente n'achetait rien, comme si elle dédaignait le moindre article qui ne convenait pas à ses standards. Lassée, elle se tourna vers un jeune homme qui semblait, comme elle, visiter la boutique, et, sans la moindre manière, elle l'aborda en le tournant vers elle, un sourire charmant sur les lèvres.

-Hé, toi. Choisis des sous-vêtements que tu trouves sexy pour moi.

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Sale journée, c'était le moins qu'on puisse dire. Le moral un peu à plat, le ciel pluvieux n'arrangeait rien à l'humeur du professeur de métaphysique. Il avait demandé un jour de congé, pour raison médical, sa déprime l'affectant un peu. C'était osé, mais Jad n'y tenait plus : l'attitude des parents-d'élèves à son égard et à l'égard de son enseignement rendait ses journées difficiles. Presque désastreuse. La raison de cet acharnement contre lui ? Aucune; il avait juste instauré dans l'esprit de quelques jeunes que les possibilités du monde étaient grandes, et que tout peut se produire, parce que rien n'a prouvé que ce n'était pas possible. De ce fait, la réaction déjà des professeurs de physique, de biologie et de mathématiques fut violente, puisque pour eux, les élucubrations du professeurs tenaient d'une réflexion théologique infondée plus que d'une pensée scientifique rigoureuse. Alors, forcement, les élèves qui l'appréciaient se sont révoltés et ont déserté le cours de ces professeurs, et la faute fut rejeté sur Jad, selon l'idée qu'il avait concocté ce plan depuis des mois.

Bref, la seule chose à faire, c'était de se promener, d'oublier un peu ce qu'il se passait au lycée, et de se recentrer sur ce qui importait : vivre et enseigner son savoir, sa réflexion, pour ensuite pouvoir discuter avec les élèves ET les parents-d'élèves sur ce sujet. Il profita donc de l'après-midi, bien qu'humide, pour se promener dans le centre commercial. Il flânait tranquillement, habillé d'une grand kimono blanc et de sandales en lin. En le voyant dans cet accoutrement, ses long cheveux blancs tombant dans son dos et son collier de jade sur la poitrine, on pouvait se demander s'il ne venait pas d'un autre age. Mais cela importait peu, pour le jeune homme. Tout ce qu'il voulait, c'était profiter de son jour de congé.

Il traversa le magasin, s'arrêtant à quelques boutiques de livres, de vêtements et de sucreries, sans vraiment rien chercher, jusqu'à atteindre un magasin étrange : le nom assez provocateur, la musique assez violente et la tenue dégradée de ses vendeuses laissa Jad pensif. Après une hésitation, il se décida à y pénétrer. Le contraste entre sa tenue et celle vendu dans le magasin avait quelque chose d'amusant, d'insolite. C'était comme voir un membre du groupe Kiss dans un salon de thé pour octogénaire. Cependant, le professeur avec une grande ouverture d'esprit aimait découvrir, et laissait aller sa curiosité sur le style punk. Bien qu'il n'en était pas friand, il se laissa conquérir par un bracelet en cuir qu'il avait mis à son poignet. Il était simple, avec deux accroches de ceinture pour le serrer, dans un brun tirant sur le noir. Il s'observa un instant avec ce bracelet : il était le Yang du taijitu, avec sa prédominance blanche et son point noir. Il était le soleil, la lumière, le bleu, comme ses yeux. Un sourire s'étira sur ses lèvres : dans la sérénité se cache toujours un brin de rébellion, et Jad l'illustrait avec ce bracelet.

Sa réflexion fut interrompue par une voix : une jeune fille se tourna vers lui, brusquement, et l'aborda sans aucune mesure, avec un sourire doux et charmant.


« Hé, toi. Choisis des sous-vêtements que tu trouves sexy pour moi. »

Que voulez-vous répondre à ça ? Jad, bien qu'il s'était améliorer avec sa psychologue privée, avait toujours du mal à être abordé par les femmes, et surtout par celle qui lançait directement le sujet sur quelque chose d'intime. Il ne put s'empêcher de rougir légèrement. Il observa la demoiselle : son style vestimentaire était en accord avec tout le reste du magasin. Jad resta silencieux quelques secondes, pensifs. Puis, il regarda la vendeuse, qui semblait désespéré : de tout évidence, la demoiselle lui faisait la vie dur. Jad soupira doucement, puis se tourna vers elle : il posa une main sur la poitrine de la demoiselle, sans plus, retenant la mensuration, rougissant légèrement tout de même, tentant de relativiser là encore.

« Du 95C... »

A force de voyage, Jad en avait appris des choses, dont reconnaitre une taille de bonnet rien qu'en tenant le sein dans sa main. Bien entendu, cela s'arrêter aux bonnet "raisonnables", puisque les plus gros ne tenaient pas entièrement dedans. Il observa autour de lui, apercevant le coin lingerie. Comme un fantôme, laissant les manches de son kimono flotter derrière lui, il traversa la pièce pour se poser devant le présentoirs. Il regarda dedans, fouillant les différents ensemble : cuir, dentelle noire... pour cette femme, la chose qui aurait été séduisant, c'est de lui faire changer de style. Il trouva son bonheur : un ensemble soutien-gorge-culotte blanche légèrement transparent. Le soutien-gorge était en push-up, ce qui faisait en général ressortir les poitrines celles de la demoiselle, et la culotte était percé de trous minuscules, laissant un touché étrange sous doigt. C'était parfait.

Jad se retourna vers la demoiselle et lui amena l'ensemble. Il le tendit, légèrement rouge : décidément, il n'était pas spécialement doué pour communiquer avec les femmes, sans un bon verre dans l'estomac. Il resta planté devant elle, ses mains cachés dans ses manches larges et flottantes. En y repensant, quelque chose lui semblait bizarre, vis-à-vis de cette fille, mais il ne savait pas dire quoi.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:
-95C...

-Non mais... Ah...

"Merde, comment il a fait pour deviner?" se demanda-t-elle en dévisageant l'inconnu, les bras croisés dans son mécontentement silencieux.

Elle allait répondre à cette déclaration en défendant le point selon lequel elle portait du D, et non du C. Mais à ce moment-là, elle se rappelait que la dernière fois qu'elle avait effectivement porté du D, c'est à la naissance de sa fille. Et cela lui rappelait de très mauvais souvenir, parce que cette petite ingrate avait quitté le foyer familial sans jamais revenir, tout en arborant le titre de Princesse du Royaume Vampirique des Vrahilel. Bref, elle se résigna à la déclaration de Jad en grognant silencieusement, attendant qu'il revienne avec les vêtements. Cet homme visitait une boutique de lingerie punk et il rougissait comme un enfant lorsqu'il s'agissait des femmes? Décidément, le monde était rempli de gens très intéressants... et paradoxaux. Mais qui était-elle pour juger? N'était-elle pas une Reine, d'un Royaume qui n'existait pas aux yeux des représentants de la race humaine, qui s'habillait comme une fille des rues et qui bossait comme barmaid et strip-teaseuse dans un bar, certes classe et agréable, mais tout de même à effeuilleuses, alors qu'elle pourrait facilement vivre dans le luxe et le glamour? Enfin, elle avait beau beaucoup s'intéresser à elle-même et à n'importe quoi, elle s'attarda tout de même à ce que le jeune homme venait lui présenter. Elle ne put s'empêcher d'elle-même rougir à sa proposition qui était, pour le moins, très osée. Elle prit la tenue légère entre ses mains et le regarda. Derrière lui, la vendeuse semblait retenir son souffle et, lorsque la Vampire acquiesça et s'empara des vêtements en se dirigeant vers la cabine d'essayage, elle poussa un grand soupir de soulagement. Lorsque la jeune femme disparut derrière le rideau, la vendeuse s'approcha de Jad et posa une main pleine de gratitude sur son épaule.

-Merci infiniment. J'ai cru qu'elle ne partirait jamais!

Pour lui prouver sa gratitude, elle lui colla une bise sur la joue puis le laissa tranquille pour aller s'occuper d'une autre indécise. Entretemps, dans la cabine, la Reine enfilait la petite culotte et le soutien-gorge que Jad lui avait donné, après s'être débarrassée de tous ses vêtements. Après un moment, elle se contempla dans le miroir, admirant ses charmantes fesses bien fermes et sa poitrine très bien soulignée. Mais malgré tout, elle ne semblait pas satisfaite, elle ne savait pas pourquoi. Elle regarda un moment ses formes puis elle sortit la tête de sa cabine. Elle agrippa donc Jad et l'attira dans la cabine, sans lui demander son avis. Elle le regarda droit dans le yeux et lui adressa un sourire amusé alors qu'elle se retournait pour le laisser admirer son choix.

-J'aime beaucoup. Tu es très compétent!

Elle s'approcha alors de lui et l'emprisonna entre elle et le mur en plaquant ses bras de chaque côté de la tête du pauvre professeur, qui devait se sentir bien intimidé... du moins, le joueur, qui est un homme, le serait énormément, à sa place, mais bon, chacun son niveau de timidité. Leurs corps se touchèrent, légèrement, ainsi que leurs visages, alors que la jeune femme cherchait volontairement à le mettre mal à l'aise. Et puisqu'il lui avait impunément touché les seins, elle comptait bien le sanctionner, parce que toucher ainsi les seins d'une femme, c'était très grossier, surtout que certaines femmes considéraient leur corps comme une zone interdite à la plupart des êtres vivants sur cette planète (vous savez, ces emmerdeuses qui dédaignent tout et qui se considèrent plus importantes que les autres? Non, n'essayez pas, on en connait tous une bonne dizaine). Elle le dévisagea un long moment, avec intensité, puis elle frôla ses lèvres d'un baiser avant de reculer en souriant coquinement.

-Alors? Que penses-tu de ton choix? Est-ce que cela me va bien?

Pour qu'il puisse se faire une idée, elle s'adossa contre le mur, se mordit l'index en fléchissant les genoux, écartant un peu les pieds, une main sur une de ses cuisses, alors qu'elle resserrait un peu les bras pour faire davantage rebondir sa poitrine et lui laisser un excellent point de vue sur son décolleté, dans une pause qu'elle voulait. Oui, Lily était une coquine, une vampire à la fois joueuse et perverse, mais hé, elle était de ces femmes qui adoraient prendre leur pied aux dépens des autres. Chacun ses défauts, et malheureusement pour Jad, Lily avait bien l'intention de faire en sorte qu'il passe beaucoup de temps avec elle, même s'il s'en plaignait et qu'il voudrait rentrer chez lui, elle ne le laisserait pas repartir avant de l'avoir siphonné à sec... enfin, pas de son sang, on s'entend... elle n'était pas une meurtrière. Une prédatrice, oui, mais jamais une mauvaise personne... quoi qu'elle reste peu recommandable pour les adolescents. Une mauvaise influence.

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Il avait fais ce qu'elle lui avait demandé, cela s'arrêtait là. Elle semblait avoir voulus protester lorsqu'il la pelota, mais cela s'arrêtait là. Bref, autant dire que Jad espérait vite retourner à ses occupations : la jeune demoiselle le rendait déjà suffisamment mal à l'aise. Elle observa quelques secondes l'ensemble qu'il lui avait apporté, avec un mou entre la déception et l'étonnement. Jad entendit la vendeuse se crisper, espérant que la demoiselle ait finalement trouvé de quoi se satisfaire, sans doute. Finalement, la demoiselle se dirigea vers une cabine d'essayage, apparement satisfaite de son choix. La vendeuse soupira avec soulagement avant de s'approche de Jad et de déposer un baiser sur sa joue, en le remerciant de son aide. Il n'y fit pas vraiment attention : après ce baiser, son impression que quelque chose de bizarre venait de la demoiselle qui était en train de ce changer se renforçait.

Jad resta plongé dans ses pensées quelques secondes dans ses pensées, puis haussa les épaules et se dirigea vers la sortie. Malheureusement, sur son chemin, il fut intercepté par la demoiselle qui l'entraîna dans la cabine, avec une vitesse et une force surhumaine. Elle le plaqua ensuite contre l'un des murs d'adjacent à la sortie, et le fixa dans les yeux. Il était bloqué : les deux bras de la demoiselle l'empêcherait de sortir sans devoir forcer, et vu la force avec laquelle elle l'avait agrippé, l'idée semblait stupide. Elle s'était légèrement plaquée contre lui, il rougissait avec force. Une fois qu'il avait un peu d'alcool dans le sang, ce genre d'attitude ne le déplaisait pas, ou alors fallait-il que ça vienne de la psychologue de ses rêves. Mais là, dans l'état d'esprit dans lequel il se trouvait, il était d'avantage intimidé par les femmes aussi entreprenante. Après un temps où elle le dévisagea, elle approcha ses lèvres des siennes, provoquant un recule du professeur qui se cogna contre le mur derrière lui. Elle le frôla simplement, mais ce simple geste pétrifia le jeune homme : décidement, sans alcool, il était complètement sans défense.

Elle se recula et demanda son avis sur son choix, dévoilant des courbes avantageuses, en adoptant une position explicitement excitante. Jad restait rouge de honte, incapable de savoir quoi faire : son corps réagissait de lui-même au niveau de son entrejambe, et impossible de nier que la demoiselle était attirante. Mais reste qu'il était vraiment mal à l'aise avec cette femme. Il remarqua alors qu'elle avait libéré le passage, et qu'il pouvait sortir. Il fit un mouvement vers la porte, mais une de ses sandales glissa sur le paquet ciré. Il partit sur le côté, retenant un cri de surprise, et plongea tête la première sur la femme qui l'avait secrétée.

L'instant d'après, il se retrouvait la tête dans la poitrine de la femme. La situation devenait vraiment gênante, au possible. Ses mains était d'ailleurs plaqué sur les deux monts de plaisir dans lequel il avait fourré son nez, accidentellement. Lorsqu'il le put, il reculant brusquement, se plaquant de lui-même contre le mur derrière lui. Son excitation était à présent bien visible au travers de son pantalon de lin, formant une bosse assez prononcé. Pour couronner le tout, il était tellement excité que son nez se mit à saigner, sans avertissement. Il plaqua sa main contre le liquide rouge, s'en mettant plein les mains, avant de dire, la voix étouffé par la cette main :


« Je... vous ne croyez pas que je ferai mieux de partir ? »

Mais il se doutait qu'elle n'allait pas le laisser s'en aller comme ça, pas après l'avoir peloté, et avoir mis son nez directement entre ses seins.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:
Si la jeune femme avait déjà été enthousiaste de voir quelqu'un d'aussi coincé, elle ne s'en souvenait pas. Les réactions de Jad étaient disproportionnées, il se comportait comme si c'était la première fois qu'il voyait une femme en petite tenue qui lui faisait un petit spectacle. Elle le regarda avec attention rougir, trembler, la fixer comme si elle était une démone qui essayait de lui voler son âme... Et sur ce dernier point, il n'avait pas totalement tort; elle était bien un monstre de la nuit apparentée aux démons, mais son âme était la dernière chose à laquelle elle aspirait. Elle glissa doucement une main sur la joue du petit effarouché et lui remonta doucement une de ses mèches qui masquait son beau visage. Lily n'était pas le genre de femme à mettre délibérément quelqu'un dans une position inconfortable pour une période prolongée, mais juste assez pour voir qu'elle plaisait, parce qu'il y avait des signes chez le jeune homme qui ne pouvaient mentir. Elle allait essayer de le rassurer quand il se mit à paniquer et qu'il tenta de sortir, sa main retombant un moment, avant que le jeune homme ne trébuche en tentant de partir, ou du moins sa jambe fit un sacré numéro, et il tomba sur elle, l'entrainant dans sa chute.

-Aah! s'exclama-t-elle alors qu'elle perdait l'équilibre.

Elle glissa contre le mur et se retrouva là, sur le sol, ses longues jambes ouvertes autour du jeune homme, le dos collé au sol. Même pour elle, c'était une position terriblement embarrassante. Elle tenta de se relever, et remarqua la tête du jeune homme sur sa poitrine. Et pas seulement sa tête, mais ses mains également la pelotaient. Elle se mit à rougir, autant que sa peau blanche comme la neige pouvait possiblement rougir. Entre ses cuisses, passées malencontreusement de chaque côté de celles de l'autre jeune homme, elle sentait une étrange petite bosse qui lui semblait étrangement bien agressive. Elle le regarda un moment alors qu'il se rendait graduellement compte d'où il se trouvait, et il recula d'un coup brusque, couvrant quelques instants plus tard son nez qui commençait à saigner (je me demande encore si c'est un phénomène réel ou inventé par les japonais, parce que cela ne m'est jamais arrivé, en fait...). Elle le regarda un moment essayer de partir, mais elle leva aussitôt une jambe entre lui et la sortie. Tout doucement, elle la recourba, lui faisant signe qu'il ne pouvait pas partir, alors qu'elle se redressa et lui prenait doucement la main pour lécher avec un appétit visible sa main ensanglantée, dévoilant malgré elle un petit croc tout blanc, et tout pointu. Elle lui lécha chaque doigt, puis la paume de la main et finalement, elle se porta à son visage, léchant son menton, ses lèvres puis sa lèvre supérieure, tendrement. Malgré elle, elle ne s'en rendit d'ailleurs presque pas compte, elle commença à coller son corps à celui du jeune homme, sentant sa pudeur, qui était déjà quasi inexistante, s'effacer de plus en plus. Mais elle finit par se rendre compte qu'elle était très près de le violer, et cela, même si elle était une reine, cela ne l'empêcherait pas de se retrouver en prison.

Elle recula donc un peu, léchant une dernière fois le nez du jeune homme, et lui adressa un sourire qui se voulait rassurant, même s'il semblait plutôt être le sourire d'une femme satisfaite de son repas. Elle leva doucement une main pour lui caresser la joue, une nouvelle fois, mais cette fois sans avoir l'intention de lui faire regretter sa présence.

-Hé... J'suis désolée, t'as pas à paniquer autant.

Avec une douceur dénaturée, elle retira sa main de la joue du jeune homme et l'aida à se lever, avant de sortir des poches de son shorty, qu'elle ne portait pas, une petite liasse de mouchoir. Elle en tira un et lui épongea doucement le nez avant de le lui donner. Ensuite, elle se retourna et retira les sous-vêtements pour réenfiler les siens, son shorty, son haut tout déchiré et sa manche indépendante. Elle remit ensuite ses bottes à talons hauts puis elle se rappela qu'elle se tenait dans la même cabine qu'un homme qui était très coincé. Elle en rougit d'embarras à cause de son manque de compassion et se retourna une nouvelle fois, une fois habillée, et elle glissa une main dans celle du jeune humain, l'invitant à sortir avec elle de la cabine. Elle alla tout d'abord payer la tenue, sachant que maintenant qu'elle l'avait porté, elle ne pourrait de toute façon pas faire autrement après avoir été aussi excitée par sa nouvelle découverte, puis elle revint vers sa pauvre victime, passant un bras autour du sien en souriant.

-Allez, viens. Je te paie un repas où tu veux, pour me faire pardonner, d'accord?

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Jad était gêné, tellement embarrassé qu'il s'apprêtait à fuir. Mais le pied de la demoiselle l'empêcha d'atteindre le rideau, encore un obstacle à sa fuite précipitée. Il se tourna, un peu craintif vers elle : jusqu'où comptait-elle aller ? Quand même pas le violer, si ? L'idée, bien que la base ne soit pas déplaisante, n'était pas du goût du jeune professeur. Elle se redressa et s'approcha de lui, et alors qu'il s'attendait au pire, elle prit délicatement sa main, et commença à le lécher, doucement, doigt après doigt, jusqu'à ce qu'il ne reste aucune goûte de sang. Jad semblait alors fasciné : cette peau blanche comme l'ivoire, la chaire dont il se rendait compte de la fraicheur inhabituelle, et se petit bout de croc blanc qu'il entraperçu du coin des lèvres de la demoiselle. Le professeur de métaphysique n'était pas au courant que des créatures comme elle existait, que ce n'était pas qu'un simple mythe. Et en même temps, il n'osait pas croire la chance qu'il avait d'en rencontrer une : un vampire. Ou alors, c'était une gothique qui prenait son rôle très à cœur.

Elle s'approcha de son visage, et Jad, loin d'être craintif, se laissa lécher le sang qui avait coulé jusqu'à son menton. Elle collait son corps, si proche, si froid. Il se concentra sur cette sensation, ce mélange de peur, de fascination et de désir qu'elle avait soudainement éveillé. Jad aimait ce qui sortait de l'ordinaire, sans aller jusqu'à l'exciter, certes, mais les créatures de la nuit, c'était une chose que tout le monde ne savait pas forcement. L'existence d'une vampire, ou tout du moins, d'une créature ayant certaines caractéristiques similaires. Elle se recula légèrement, après avoir happé un peu du sang qu'il restait sur son visage, et lui fit un sourire léger. Elle lui caressa la joue : sa peau était un peu plus chaude, mais encore fraîche comme la neige. Il la laissa faire, la fixant dans les yeux. Elle fut d'un seul coup moins provocatrice, plus gentille. Jad soupira doucement lorsqu'il constata qu'elle avait changé d'attitude. Il n'allait finalement pas finir par passer à la casserole.

Elle l'aida à se lever, avant de se retourner et de prendre un paquet de mouchoir avec lequel il épongea le nez qui saignait encore un peu. Il lui fit un sourire en prenant le mouchoir d'une de ses mains libres. Il s'éponga un peu nez, tandis qu'il se retournait et retirait doucement les sous-vêtements, sous les yeux du professeur qui les écarquilla : pendant qu'elle enlevait la petite culotte, il eut un aperçu de son... jardin secret. Heureusement, ça allait : il avait déjà vu une femme nue, donc voir cela n'était rien. Cependant, c'était quand même excitant : son sexe n'en finissait pas d'être tendu.


« Je... désolé si j'ai paniqué... je... enfin ne le prenez pas mal, c'est out ce que je voulais dire. »

Elle sembla se rendre compte de ce qu'elle dévoilait, car elle se redressa rapidement et termina de se rhabiller rapidement, prenant avec elle la tenue et s'aggrippant au jeune homme, avant de l'inviter à dîner. Il l'observa quelques instants : il était maintenant intrigué, et sa gêne semblait avoir disparu avec cet intérêt pour cette femme. Elle se colla contre lui en le prenant par le bras, et pourtant, il semblait pas vraiment affecté. Il répondit à l'invitation :

« J'accepterai avec plaisir, mais je déteste manger seul. Vous avez apparemment eu votre repas, non ? »

En général, il ne gardait pas ses conclusions pour lui, même si cela était des conclusions hatives. Même si cela lui apportait des problèmes. Mais là, il ne pouvait pas garder ça secret : il venait de découvrir quelque chose, il devait approfondir. Quitte à se mettre en danger de mort.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 6 vendredi 13 juillet 2012, 21:41:17

Jad semblait vraiment très embarrassé, mais ce qu’elle trouvait encore plus amusant, c’était l’érection qu’il avait. Elle avait failli croire qu’elle le laissait indifférent sur ce plan, et son petit soldat venait de lui prouver le contraire. Alors qu’elle l’invitait à aller manger un morceau, il accepta, mais précisa qu’il serait mal à l’aise de manger seul, spécifiant qu’elle avait probablement déjà prit son repas, avec le sang qu’elle venait de lécher sur lui. Cela lui arracha un petit sourire coquin et elle lui adressa un clin d’œil.

-Si peu? Contrairement à ce que tu crois, le sang n’est pas un repas… appelons plus cela une « boisson nutritive ».

Elle colla un peu plus sa poitrine contre son bras et l’entraina vers la caisse pour qu’elle puisse payer ses achats, qui furent enfournés dans un sac que la vendeuse visiblement mécontente lui tendit en lui pressant le poing contre l’épaule, en signe d’hostilité. Elle lui adressa en retour à sa brusquerie un sourire des plus sardoniques et malveillants qu’elle se connaisse. Elle quitta la boutique avec Jad. Si elle était effectivement accrochée à son bras, elle était tout de même celle qui menait la danse, parce qu’elle n’était pas tout à fait sûre qu’il serait capable de l’emmener dans un bon restaurant, et de toute façon, ce n’était pas vraiment dans un restaurant qu’elle voulait l’emmener. En fait, elle le dirigea vers une partie plus adulte du centre commercial, surveillée par deux grands et costauds hommes. C’était une partie VIP du centre commercial, inaccessible à moins d’avoir des relations haut placées ou d’être de la famille, et le plus souvent, les gens qui s’y trouvaient avaient été invités par l’un d’entre eux. Il y avait environ trente personnes communes pour un seul VIP. Et le fait qu’une petite punkette aux grands airs possède une telle invitation était réellement hors du commun. N’importe qui pourrait la prendre pour une petite frappe avec des parents riches. Si seulement ils savaient… oh, s’ils savaient.

Elle leva une carte qu’elle avait tirée de sa poche et les deux hommes s’écartèrent rapidement et ouvrirent la porte au duo. Derrière cette porte, hormis la basse qui était très proche de provoquer une crise cardiaque, il se révélait une boite de nuit au son presque assourdissant, à un tel point qu’il fut étonnant que l’insonorisation arrive à ne pas le faire entendre dans toute la boite de nuit. Dans cette boite, tous ou presque dansaient, collé à un tel degré qu’on ne pouvait définitivement jamais retrouver quelqu’un dans toute cette masse. Fort heureusement pour Jad, ce n’était pas dans la partie dansante qu’elle voulait l’emmener, mais plutôt dans un des petits restaurants qui l’entouraient. Il y avait de tout; du mcdo, un restaurant spécialisé dans la viande, une autre pour les végétariens, une autre plus santé encore. Elle glissa sa main dans la sienne et le tira au travers de la foule, serrant les doigts pour ne pas le perdre de vue et ne pas le revoir de la soirée. Elle avait cru pouvoir conserver un peu de distance avec lui, mais dès qu’elle passait, elle avait l’impression d’être un corps étranger entre les ligaments d’un muscle; dès qu’elle passait le corps, elle sentait ceux des autres se presser contre son bras, manquant de lui faire très sérieusement mal, aussi se rapprocha-t-elle de plus en plus de Jad, jusqu’à se retrouver collée à lui alors qu’ils traversaient cette masse mouvante. De là où elle était, elle pouvait sentir l’odeur musquée de son eau de cologne, la densité cachée de ses muscles sous un corps aussi svelte, et… son petit soldat se pressant contre sa cuisse. Elle dut se mordre sérieusement la lèvre pour ne pas lui sauter dessus et lui faire l’amour au beau milieu de ces gens, qui n’auraient probablement jamais rien remarqué de toute façon tant ils étaient… mentalement absents.

Ils parvinrent tout de même à faire leur chemin et ils atteignirent un « Baton Rouge », qui était un restaurant spécialisé dans les côtelettes de porc, un met dont Lily raffolait, et celle-ci put enfin prendre un peu de distance avec Jad pour calmer ses propres pulsions en prenant de grandes inspirations. Après une minute ou deux à reprendre son souffle, elle guida Jad dans le restaurant et s’installa avec lui à une table, où elle croisa les bras et posa sa tête dessus pour se reposer un peu.

-Mauvaise idée de sortir en boite un jeudi… commenta-t-elle, épuisée.

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 7 dimanche 15 juillet 2012, 10:52:47

La demoiselle semblait à moitié avouer sa nature, bien que la manière dont elle parlait de son sang laisser entendre qu'il s'agissait au plus d'un complément, comme les cachets de vitamines. Jad voulut préciser sa pensée, mais la femme s'appuya d'avantage contre lui, en l'emportant près des caisses et payant son vêtement. Il entre-aperçu une certaine hostilité venant de la caissières, mais n'y prêta pas attention, son regard principalement dirigée sur son interlocutrice qui, presque aussitôt qu'elle était venue dans sa vie, sortie du magasin avec le professeur au bras. Il se laissa guider à travers l'immense galerie commerciale, perdu dans ses propres pensées.

Si elle était bien une vampire, qu'allait-elle lui faire ? Allait-il découvrir de nouvelles choses, aujourd'hui encore ? Allait-il apercevoir la mort, au détour d'un baisé froid au creux de son cou ? Quelque chose lui disait que la demoiselle avait un autre projet en tête pour lui. Il arrivèrent devant une zone pour adulte, avec quelques magasins assez clairs sur leurs produits spécialisé pour les adultes. Elle l'amena vers une porte encadrée par deux colosses qui les observaient s'avancer vers eux. A proximité d'eux, elle sortie une carte de sa poche, faisant s'écarter les deux gardes qui ouvrirent la porte ensemble. Jad reconnaissait là une partie assez uppée du magasin, accessible uniquement au gratin. Ce la voulait dire qu'elle était importante. Une fois à l'intérieur, le son des basses faisait penser à une boîte de nuit, de même que les nombreux danseurs totalement possédé par la musique. Mais ils ne s'arrêtèrent pas là.

Gardant une certaine distance avec lui, elle le tenait fermement par la main et l'entraînait à l'écart. Mais après quelques temps, où il sentait qu'elle avait quelques difficultés à le maintenir ainsi, elle le rapprocha d'avantage. Son corps collé au sien, il pouvait sentir la fraîcheur de sa peau clairement, sur l'ensemble de son corps, surtout dans la température ambiante très élevée. Il ne remarquait pas que son membre était en contact avec le corps de la demoiselle, trop préoccupé par le monde environnant. Finalement, ils arrivèrent à un restaurant nommé le Baton Rouge. Drôle de nom, mais bref : l'odeur de viande était forte dans ce coin du club. Elle s'écarta, soupirant d'aise, laissant Jad pensif, avant de finalement arriver à une table où elle s'installa. Jad fit de même en soupirant d'aise : la chaleur ici était intenable.


« Par contre, je ne connais toujours pas votre nom, mademoiselle... »

Un garçon arriva, avec un stylo en main et un sourire artificiel sur le visage. Il espérait bien être autre part, lui aussi. Il déposa deux cartes avec écrit "MENU" en grand dessus, et sortit un calepin de son veston :

« Souhaitez-vous un apéritif avant de commander ?

« Hum... Je prendrai un white russian, si vous avez cela. Autrement, une bière suffira. »


Oui, de l'alcool : il serait plus détendu de cette manière. L'homme prit la commande de la demoiselle avant de s'éloigner, leur laissant le temps de consulter la carte. Mais Jad n'avait pas la tête à ça : il pensait à la nature intriguant de son interlocutrice. Il se sentait comme ce journaliste dans le livre "Interview with a vampire", prêt à découvrir toute la beauté et en même temps l'horreur que cachait la demoiselle. Il la regardait avec une certaine profondeur, droit dans les yeux. Après sa gêne dans le magasin de vêtement, cela pouvait prêter à confusion.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:
Le Bâton Rouge était célèbre pour ses cuisiniers. Que des spécialistes ayant travaillé une bonne partie de leur vie à examiner, apprêter, assaisonner et cuisiner de la viande la plus tendre à la plus farouche, tout en étant capable de la rendre délicieuse. Depuis son accession à la tête de son clan, après la mort de son parrain vampirique, et puisqu'elle était une Reine de sang pur, Lily avait très tôt été privée de deux de ses sens au profit du reste; elle avait perdu une bonne partie de son touché, ne pouvant ressentir que la pression, sans ressentir ni la douleur ni la texture (pour elle, le bois et aussi lisse que de la soie) et de son goût, devenant en même temps capable d'entendre les battements des ailes d'une mouche à cent mètres, de compter chaque gouttelette de pluie qui s'écrase près d'elle, de sentir l'odeur du sang d'une personne transporté par le vent et de ressentir l'hostilité ou l'attention d'une personne grâce à un sixième sens sur-développé. Mais quand le goût d'une chose était aussi bon, elle ne pouvait que savourer.

Elle regarda le jeune homme avec un certaine attention. Si quelqu'un lui demandait pourquoi elle avait un intérêt pour lui, elle ne saurait dire. Il est timide, facilement embarrassé, et il est terriblement humain, ce qu'elle considère, plus par la force des choses que par son propre avis critique, comme une race inférieur, mais elle n'avait jamais senti un être aussi bouillant de vie, même si cela est refoulé. La chaleur de son corps contre sa fraicheur naturelle, son odeur masculine se mêlant au sucré de la sienne, son corps vivant se frottant au sien, on ne peut plus mort, tout cela éveillait en elle des images qui aurait fait rougir une personne ayant suffisamment de sang dans les veines pour le faire. Elle étira un sourire malgré elle et attendit que le serveur vienne les rejoindre. En la voyant, bien sûr qu'il voudrait être autre part; la femme qui se tenait devant lui était sa Reine, comment faire autrement?

-Souhaitez-vous un apéritif avant de commander? demanda-t-il, sentant sur lui le regard de sa Reine
-Hum... Je prendrai un white russian, si vous avez cela. Autrement, une bière suffira.
-Un white russian pour monsieur, et vous, madame?

La Reine étira un sourire sardonique en se demandant si elle allait le torturer un peu ou le laisser filer. Finalement, elle décida que si elle s'attaquait à lui, elle finirait par négliger son partenaire de soirée et elle se contenta de s'adosser avant de passer sa commande.

-Apporte-moi un daquiri framboise, Kyle. Et n'oublie pas d'y rajouter mon ingrédient. Et si tu me fais une farce, tu sais ce qu'il t'en coutera, tu as été prévenu.

Kyle était ce genre de gars qui faisait des farces très noires, macabres voire hautement dépravées aux gens qu'il n'aimait pas, du genre à mettre de son foutre dans la crème glacée de quelqu'un. Or, Lily n'était pas du genre à se laisser pourrir la soirée par une petite frappe au cerveau complètement défoncé par les drogues payées avec un salaire de misère. Lily avait été claire; s'il tentait de lui faire un mauvais coup, il pourrait fuir où il voudrait, deux Élites seraient envoyés à ses trousses pour le mettre à mort. Le bannissement aurait pu être envisageable dans le cas d'une tentative d'assassinat, mais le manque de respect est passible de mort. Lorsque le jeune vampire dérangé se détourna, elle se tourna vers Jad et étira un sourire avant de se pencher sur lui, à deux décimètres de son visage.

-Si je te disais qui je suis, tu fuirais la queue entre les jambes et je finirais la soirée toute seule. Et si tu arrives à me l'arracher... je pourrais songer à m'intéresser un peu plus à ta personnalité.

Elle ne disait pas cela méchamment, c'était une manière de le pousser à faire ses preuves, tout simplement. Plus il passerait de temps avec elle, plus il serait intéressé par elle, et plus les chances qu'ils se dirigent tranquillement vers un endroit plus intimes deviendraient grandes, où la langue de ce jeune homme se délierait. Et puis, son nom le ferait effectivement fuir; Lilianne Bridgess Hayes était une femme réputée pour avoir fait, au moyen âge, des meurtres et des massacres dignes des pires monstres de carnage existant. Si cette rumeur avait un fond de vérité...

Jad Kyotsuke

Humain(e)

La femme connaissait bien cette endroit, maintenant Jad en était sûr : elle connaissait le nom de Kyle, et sa menace semblait clairement sous-entendre que le serveur était du genre à faire des farces, et qu'elle en avait subis une, ou constaté une en tout cas. C'était intriguant : tant de pouvoir pour une femme froide comme la mort, avec un accoutrement la faisant sortir des film pour pré-adolescent. Soit elle était une gothique fille d'un riche milliardaire, soit une vampire d'un certain rang. Pour avoir lu pas mal de livre sur les vampire, il avait pus comprendre que, dans la majorité des société vampiriques, il y avait des hiérarchies sociales clairement établis entre eux. Normal, pour de grands prédateurs comme eux.

Jad faisait fumer son cerveau après qu'elle se pencha vers lui en lui affirmant que son nom l'aurait sans doute fais fuir. Cela intriguait d'avantage Jad. Il se mit à analyser la demoiselle en détail, imperceptiblement, affichant un léger sourire sur le visage : découvrir une nouveauté était sans doute son plaisir caché. S'il pouvait en découvrir plus sur elle, il pourrait peut-être même renforcer sa conviction que le monde n'était pas pré-établis. C'était le moment de trouver les réponses.

Il observa le restaurant : la majorité des serveurs étaient aussi pâle qu'elle. Parmi les autres clients, des personnes lui ressemblant, en d'autres termes "vivants", dirons-nous, et d'autres personnes ressemblant d'avantage à son interlocutrice. Un quidam moyen, concentré sur la belle, n'aurait pas constaté ces faits. Jad se frotta le menton en s'enfonçant dans son siège quelques instants. Il réunissait toutes les preuves qu'il avait, les mélangeait et tentait de leur donner un sens : une société vampirique, une femme de pouvoir, importante, assez pour se permettre d'appeler un serveur par son prénom, un nom qui pourrait potentiellement le faire fuir, son goût pour cette "boisson nutritive"... Ce que Jad aimait cette sensation de toucher un secret du bout du doigt.

Il se pencha en avant en souriant : quitte à prendre le risque, il allait s'amuser un peu :


« Vous êtes une femme importante, ça c'est clair. Vous semblez être connue par certaines personnes, mais pas par tout le monde, personne ne s'étant retourné vers nous durant notre promenade vers ce restaurant. Donc, vous n'êtes pas une célébrité, ni une fille de milliardaire... Je remarque un schéma assez net dans ce restaurant : deux clients par table, toujours des couples, l'un avec une peau plutôt comme la mienne, l'autre avec votre couleur albâtre. »

Il était sur la bonne voie, il en était sûr. Il ne lui manquait pas grand chose. Il poursuivit donc :

« Vous dîtes que votre nom devrait m'effrayer, mais comme vous ne semblez pas être quelqu'un d'important chez les "humains", dirons-nous, vous ne parlez pas de détruire ma vie ou ma carrière. Ce doit être une peur plus primaire, plus claire, plus forte que la destruction d'une réputation... Et surtout, vous avez un goût prononcé pour cette "boisson nutritive"... Sans doute cet ingrédient secret dont vous parliez au serveur. »

Une chose l'interloqua alors : ce terme "boisson nutritive" n'était pas anodin. Il l'avait déjà entendu, ou lus quelque part. Dans l'histoire des plus grands meurtriers, des plus légendaires tueurs, il y avait une seule personnalité qui avait utilisé ce terme, d'après la légende. Même si c'était plutôt dans d'autres mots, l'idée restait la même.

« J'oserai dire... que vous êtes une enfant de la nuit. Une importante créature suceur de sang. Et dans l'histoire de ce monde, beaucoup de personnalité ont reçu ce surnom de "vampire". »

Il prononça ce mot de manière imperceptible, mais plusieurs discussions s'arrêtèrent dans le restaurant, les visages pâles se tournant presque tous dans sa direction. Jad n'y faisait pas attention, fixant la demoiselle avec intensité : il touchait au but, il le savait. Il se jeta alors à l'eau :

« Vous n'êtes évidement pas Vlad Tepes, cela va de soit. Ni Elizabeth Bathory, cette dernière ayant une tendance monomaniaque, égocentrique et cherchant plutôt les jouvencelles que les hommes. Vous avez un nom à faire fuir le don juan moyen, et le seul nom qui me vient en tête, dans votre cas, c'est... Bridgess Hayes, Lily la Sanglante, si c'est bien ce surnom dont je me souviens. »

Jad déglutit doucement : il allait sans doute être tué pour sa curiosité, mais qu'importe, il voulait percer ce mystère. Il la regardait toujours droit dans les yeux, comme s'il voulait lui dire qu'il était inutile de cacher son jeu.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 10 mercredi 18 juillet 2012, 04:54:24

L'intelligence de cet être humain était ce que Lily décida d'apprécier le plus, encore davantage que sa vulnérabilité. Elle le regarda, patiemment, observer l'endroit, hausser un sourcil par moment en remarquant la sorte de population qui se rassemblait ici, les serveurs et tout. Son sourire s'étira davantage lorsqu'il se lança dans son raisonnement, commençant par éliminer certains aspects ou illusions qu'elle maintenait autour d'elle. Graduellement, il se mit à déterrer son secret, avec une volonté admirable qui ne fit que davantage émoustiller la Reine. Mentalement, elle l'encourageait à continuer, car cela lui apportait énormément de plaisir. Elle sentit alors que quelqu'un déposait quelque chose sur la table. Elle y trempa doucement un doigt et le passa sur le verre en écoutant à la fois le raisonnement de son bel invité et le son de sa boisson pour être sûre que son sous-fifre avait écouté ses instructions. Il l'avait fait, et il s'évitait donc la mort. Elle prit donc doucement une gorgée de sa boisson et s'approcha davantage de Jad, un sourire de plus en plus amusé sur les lèvres. Il la distrayait, et elle aimait énormément cela. Il arriva enfin à la partie où il parlait des vampires, ce qui fit pouffer malgré elle la Reine, sachant que des têtes s'étaient très rapidement retournées pour le regarder. Elle l'écouta malgré tout jusqu'à la fin, et lorsqu'il répéta son nom complet, il put remarquer les étoiles de plaisir qui se trouvaient dans le regard de la Reine, ces mêmes étoiles qui brillaient dans le regard d'une enfant lorsqu'on lui apportait la poupée qu'elle voulait avoir depuis si longtemps (dans le cadre d'une petite fille, par contre, trois jours, c'est très long). Alors que tous s'attendaient à la voir le tuer sur-le-champ, elle préféra passer ses bras autour du cou de Jad en souriant, se relevant de sa chaise.

-Bravo, mon ami. Tu es aussi futé que tu sembles l'être. Permets-moi de te récompenser à ma manière.

Elle le poussa doucement du front contre le sien pour le contraindre à relever la tête et, profitant de sa surprise probable, elle posa ses lèvres à la saveur de framboise (En fait, c'est à la fraise, mais j'ai du mal à faire la différence entre "strawberry" et "raspberry", donc, quand j'ai écrit le post, forcément...) sur les siennes, d'abord simplement, puis elle forca le passage de ses lèvres et de ses dents pour que sa langue puisse venir rejoindre la sienne et elle la caressa doucement du bout, puis entama un ballet endiablé de leurs deux appareils linguaux. La vision de Lily par rapport à une récompense tournait souvent autour de ce genre de choses, puisqu'elle était très souvent sans moyens, car elle refusait de prendre une part dans la trésorerie de son clan, même si cela serait parfaitement légitime. Ce baiser fut long. Diablement long, et la position des bras de la jeune femme empêchait le pauvre professeur de la repousser, tant leurs corps étaient collés et son visage contre le sien, et elle ne le relâcha que lorsqu'elle le considéra comme dûment récompensé. Ce long baiser acheva de rassurer les autres vampires qui se détournèrent et retournèrent simplement à leur conversation, comme s'ils n'avaient rien entendu. La Reine se recula doucement après qu'elle fut sûre que le jeune homme ne se ferait pas agresser dès qu'il s'absentera pour aller aux toilettes. Elle le regarda dans les yeux.

-Mon nom est effectivement Lilianne Bridgess Hayes. Lily la sanglante, par contre, date de beaucoup plus récemment, à l'époque de Jack l'Éventreur. Ce con à cru qu'il était malin de me mettre en rogne, après qu'il ait tué mon amante du moment.

L'évocation de ce souvenir la rendait visiblement un peu ronchonne. Pas qu'elle soit fâchée contre lui, voir même pas du tout, mais tout de même, c'était de mauvais souvenirs.

-Mais je tiens à préciser une chose; tous les membres de mon clan ne sont pas des prédateurs. Nous avons nos fournisseurs dans de multiples hopitaux et organismes qui nous autorisent à prendre ce que nous nécessitons en échange de certains services... monétaires. Les organismes à but non-lucratif ont tous leurs petites... faiblesses, et ceux-là... c'est le financement, ce dont je ne manque nullement. Le sang est, pour nous, une boisson nutritive qui permettent à nos corps, morts depuis des années, de continuer à fonctionner. Ne dit-on pas que le sang est le reflet de l'âme?

À cette remarque, elle étira un sourire. Une créature sans âme, voilà ce qu'elle était. Mais elle en était fière. Si Dieu existait, il l'a regardée mourir sans lever le petit doigt pour la sauver, alors, en quoi devait-elle lui être reconnaissante? Le Diable méritait davantage son âme que lui. Bref, elle n'allait quand même pas faire part de ses pensées satanico-chrétienne juste pour transmettre son dégoût au reste du monde. Elle se pencha sur Jad et lui embrassa la joue.

-Mais comme tu peux le voir, moi, contrairement à cette gloutonne de Bathòry, je suis plutôt du genre raisonnable, et très capable de me conserver sans aller faire trempette dans le sang des pucelles... -elle marqua une pause, puis lâcha sa blague- Quoique, avec cette génération de gamins hypersexualisés, j'aurais très certainement manqué de pitance si je devais en laisser une partie à cette grognasse.

Elle prit alors le white russian et le versa dans un verre avant de le lui tendre joyeusement, comme une habituée de bar.

-Maintenant, bois! Cul-sec, blanc-bec!

Et elle s'envoya une bonne rasade de son propre cocktail.

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 11 mercredi 18 juillet 2012, 07:44:20

Jad était intenable, alors : cette impression de toucher l'interdit, de frôler la nouveauté, l'incroyable découverte, c'était un plaisir intense. Jad aimait ce qui sortait de l'ordinaire, et surtout les femmes sortant de l'ordinaire. Mais son excitation prit fin lorsqu'il remarqua que tout le restaurant c'était retourné vers lui et la demoiselle qu'il avait nommé Lilianne. Il déglutit doucement, même s'il n'avait pas peur de la mort, mais de la douleur.

Pourtant, la vampire ne montra aucun signe d'animosité, au contraire : elle le "récompensa". Elle posa ses lèvres contre les siennes et enfonça sa langue à l'intérieur de sa bouche. Jad, au départ surpris, se laissa aller au goût de fraise, doux et délicat. C'était agréable, mêlée à la fraicheur de la demoiselle. Jad ne résista aucunement : la sensation d'un contact physique aussi intime avec une créature mythique, c'était déjà en soit un bonheur.

Elle relâcha cette étreinte, laissant Jad un peu penaud, retomber sur sa chaise doucement. Après un temps de flottement, il se racla la gorge et essuya un goutte de sueur tombé de son front : il était déjà très excité.


« Je... vous remercie de cet honneur, mademoiselle Hayes. »

Les regards s'étaient détournés d'eux. Jad était en partie soulagé, il n'allait finalement pas être dévoré. Il réajusta sa tenue et sa chevelure, écoutant son interlocutrice parler, attentif a chacune de ses paroles. Elle parla de son surnom, de son "clan", qui était normalement le nom attribué aux confréries vampiriques liés par une ou plusieurs dogmes, et plaisanta sur Elisabeth Bathory. Jad sourit à cette farce, bien qu'il ne la trouva pas particulièrement drôle.

Elle lui tendit son white-russian. Il avait été tellement absorbé par son monologue qu'il n'avait pas remarqué qu'on le lui avait apporté. Jad le prit et le but cul-sec, s'infligeant un frisson désagréablement fort. Il n'était pas habitué aux alcools fort comme celui-ci, mais face à cette vampire, il voulait se désinhiber, pour en apprendre le plus sur elle.


« Je dois reconnaître que je suis en partie surpris... pas désagréablement, bien entendu. Après tout, rencontrer le même jour une créature mythique, voir mythologique, et une des plus belles et des plus cruelles femmes connus, au point que sa légende se perpétua dans le temps, c'est tout simplement fascinant. »

L'alcool faisait vite effet, tant mieux. Jad se sentait détendu, serein et plutôt heureux d'être avec cette femme.

« Vous êtes bien différente de ce que les livres racontent : on parle de vous comme d'un monstre de cruauté, de sadisme et de vice charnel. Pour le moment, à part ce troisième point, je ne vous reconnais pas dans cette description. Oserai-je vous demander de m'en dire plus sur vous, dans votre ensemble ? Cela m'intrigue au plus au point. »

Il se sentait vraiment comme ce journaliste dans le livre d'Anne Rice : animé par le désir de découvrir ce monde différent du sien, et par l'intérêt physique de son interlocutrice aussi charmante qu'affriolante. L'alcool faisant effet, sa gêne disparaissait rapidement.
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 12 mercredi 18 juillet 2012, 12:57:12

Son air un peu penaud manqua d'arracher une taquinerie à la Reine, mais lorsqu'elle observa son embarras, elle jugea qu'il serait plus accommodant pour eux deux de garder cela sous silence et elle se contenta de savourer l'effet qu'elle avait sur son invité. Alors qu'il parlait, après avoir vidé son verre, elle lui en versa un nouveau et le regarda dans les yeux pour voir quel effet avait l'alcool sur lui. Il sembla immédiatement moins stressé, moins... passez-moi l'expression, "balai dans le cul", et il se détendait, ce qui fit rudement plaisir à la Reine, qui voulait que le jeune homme prenne autant de plaisir à sa compagnie qu'elle en avait à la sienne. Elle le regarda un long moment, à tenter de savoir qui il était en réalité; un homme lâche mais malin ou un homme particulièrement téméraire et extrêmement perspicace? Elle ne saurait dire pour le moment, mais il n'était pas vide de surprises, loin de là, et il la distrayait merveilleusement bien. Elle n'aurait pu rêvé d'un meilleur compagnon pour cette soirée qui s'annonçait, avant son apparition, comme étant une vraie corvée, car s'occuper de Lucius pendant sa métamorphose était vraiment quelque chose qu'elle préférait éviter, car il était très grognon et préférait rester dans sa chambre toute la nuit à attendre de reprendre sa forme humaine. Déjà que le passage humain-loup était désagréable, l'inverse l'était encore plus.

-Nous ne sommes pas mythologiques, et encore moins mythiques. La société vampirique existe dans le monde entier. Certains sont des politiciens, d'autres des hommes d'affaires très importants, ou des chefs de gang de rue. Moi... je suis au dessus de tout cela. La Reine a comme devoir de s'assurer que les vampires ne dévoileront pas stupidement leur existence à la plupart du monde. Fort heureusement pour toi, et je suis heureuse que tu ne sois pas assez stupide pour tenter de le faire, si tu aimes bien découvrir des choses, tu te retiens d'en parler à gauche et à droite. Si mon jugement s'avère faux, je ferai le nécessaire pour protéger ma famille. Absolument "tout".

Cela n'était pas une menace, et Jad n'avait aucune raison de la craindre. C'était un avertissement. Le secret des enfants de la nuit devait rester secret pour éviter le chaos, car bien des vampires ont pris un compagnon humain comme amant, parfois même comme époux. Or, certains n'ont pas vraiment le courage de dévoiler le secret de leur nature profonde, ce qui les place dans une position délicate si cela venait à se savoir. Malgré tout, elle se pencha à nouveau sur lui et l'embrassa tendrement du bout des lèvres sur les siennes pour le rassurer sur ses intentions; elle n'avait aucun désir de couper cours à son existence, et d'ailleurs, elle croyait très honnêtement qu'elle avait tout honneur à le garder en vie pour son usage personnel. Il était intéressant, et pas seulement sur le plan intellectuel, mais aussi au plan physique, car s'il était un peu lâche sur les bords, elle remarquait chez lui de grandes qualités, comme une bravoure et un courage qui lui vaudrait bien des éloges. Il ne manquait plus qu'il puisse faire danser le feu entre ses doigts pour qu'elle le croit définitivement magicien.

-Vous êtes bien différente de ce que les livres racontent : on parle de vous comme d'un monstre de cruauté, de sadisme et de vice charnel. Pour le moment, à part ce troisième point, je ne vous reconnais pas dans cette description. Oserai-je vous demander de m'en dire plus sur vous, dans votre ensemble ? Cela m'intrigue au plus au point.

-Vice charnel? Non. Selon le temps, je n'ai que rarement eu un compagnon, et je n'ai été mariée qu'une seule fois. Mais... cinq cents ans à parcourir le monde, on s'entend que même si je n'ai qu'un amant tous les deux ans, ca en fait une bonne quantité. Je n'ai jamais compris, d'ailleurs, pourquoi je serais obligée d'avoir un seul compagnon pendant des siècles alors que déjà, les mortels ont du mal pendant quelques mois, et considèrent même que ces quelques mois méritent d'être célébrés. Coutume stupide, si tu veux mon avis. Ensuite... comme modèle de cruauté et de sadisme? J'ai vécu au moyen-âge, j'ai traversé l'Inquisition du début à la fin, j'ai été persécutée et j'ai été forcée de me défendre, mais ce n'est pas l'autodéfense que tu veux savoir, je me trompe? Non. J'ai tué maintes fois, j'ai torturé des hommes par colère et de mes propres mains, j'ai mis le monde à feu et à sang. On m'a donné milles noms, et parfois même celui de d'autres, mais ma plus grande réalisation, ce fut le Bûcher des Prêtres, un événement qui fut passé sous silence par ordre de l'Église, lorsque j'ai empalé une centaine de prêtres devant la demeure du pape et que j'y ai mis le feu. Pour quelle raison, me demanderas-tu. Pour la raison qu'ils ont mis ma fille à l'épreuve et qu'ils ont tenté de la mettre à mort en ignorant mes avertissements. Après l'avoir secourue de l'Épreuve de l'Eau, je l'ai ramenée chez moi et j'ai retracé et traqué tous les prêtres qui avaient été présents et qui avaient ignoré mes avertissements, ainsi que leurs pages.

Elle avait cité ces événements en plantant son regard dans celui de Jad. Elle n'avait pas honte de ses agissements. Pour une femme comme elle, la colère est une raison suffisante pour exécuter moult personnes, et faire du mal à sa fille, c'était le summum du blasphème à ses yeux, qui pouvait la pousser à faire des actes abominables. Elle s'était toujours considérée comme une femme très modérée sortie d'un monde qui l'était beaucoup moins.

-Me crains-tu, maintenant? Où veux-tu en savoir davantage?

Jad Kyotsuke

Humain(e)

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 13 mercredi 18 juillet 2012, 13:19:06

Jad buvait les paroles de Lily comme il buvait son white-russian : à grandes et profondes gorgées. Il y avait donc bien une "société" vampirique haut placée, parmi les membres du gouvernement. L'intérêt de Jad pour la demoiselle s'intensifia à mesure qu'elle expliquait les cordages de cet société secrète. Elle révéla aussi qu'elle était la Reine des vampires, peut-être une des reines, mais une personne de haut rang, et qu'elle ferait tout pour protéger ce secret. Jad ne se sentait absolument visé, trop concentré sur cette sensation de toucher l'interdit. Elle l'embrassa du bout des lèvres, ce qu'il répondit avec autant de délicatesse, beaucoup moins "balais dans le cul", comme devait le penser son interlocutrice.

Elle continua sur ce qu'il avait dis sur elle. Jad croisait les bras, en la regardant droit dans les yeux, appuyé sur la table par ses coudes, penché en avant. Cette intérêt pour la femme tenait plus sur sa véritable nature que sur autre chose, mis à part l'alcool qui développait un peu cet intérêt, et l'en détournai par moment. La description des évènements ne choqua pas le garçon : il n'y avait, dans les paroles de Lily, aucun attitude de désordre mental, tout n'était qu'émotionnel dans ce qu'elle expliquait. Cette colère qu'elle avait dû ressentir lorsque les prêtes eurent mis sa fille à l'épreuve, le sentiment de vengeance qui avait dû l'habiter. Bien que Jad ne l'eut jamais ressentis, il comprenait tout cela parfaitement.

Les yeux de Jad brillaient, aussi bien à cause de l'ivresse montante que de la femme qui se trouvait en face de lui et qui éveillait un peu plus sa curiosité à chaque seconde.


« Vous craindre ? Pourquoi aurais-je peur de vous ? Vous ne montrez aucune animosité envers moi, vous êtes douce, attentive, et apparemment passionnée. Bien que je ne cautionne pas la mort de plusieurs ecclésiastique par esprit de vengeance, mon opinion reste la mienne : quelqu'un ne faisant pas partis de cette histoire. Je ne porte aucun jugement sur vous : vous êtes comme vous êtes, et tout ce qui m'intéresse, c'est d'en savoir plus. »

Le serveur arriva, et demanda s'ils avaient choisis leur repas. Jad sortis de sa rêverie et bredouilla. Il n'avait pas regardé la carte. Il se tourna vers Lily et dit, en souriant :

« Eh bien, puisque vous connaissez mieux le menu, je vous laisse choisir... votre majesté. »

Il lui souriait toujours. C'était bien Jad ça : trouver les filles sortant de l'ordinaire plus attirante que la demoiselle moyen, la fille de tous les jours. Il préférait les femmes exceptionnelles, trouvait que ce qui était hors du commun était plus attirant. Il se confessa lorsque le serveur s'éloigna :

« Vous savez, j'ai toujours eu un... intérêt pour la mort. Ma route spirituelle s'est basée sur cette question : qu'est-ce que la mort ? Et je n'ai jamais eu de réponses définitives, juste des idées, des théories, des bouts de réponses. Et vous ajoutez votre pierre à cette édifice. Loin de moi l'idée de vouloir révéler votre secret, mais pouvoir comprendre l'étendu de cet univers qui... »

Jad s'interrompit : il devait être saoulant. Il se râcla la gorge en buvant de nouveau de white-russian.

« Excusez-moi, mais depuis que ... j'ai compris qui vous étiez, je me sens l'âme d'un enfant devant son cadeau de Noël. Vous êtes actuellement la femme la plus belle que j'ai vu aujourd'hui. »

Son regard se faisait doux, charmeur. L'alcool faisait définitivement effet. Sa gêne laissait place au flirt, et son esprit normalement blanc était animé par des images, aussi bien anodins que salasses. Il avança sa main et la posa sur celle de la vampire, déclara :

« Désolé si vous me trouvez trop aventureux, mais... vous êtes passionnante, magnifique Lily. Dans le sens où vous déchaînez mon être par votre simple présence, votre simple parole. Je ne sais résister à ces sensations là. »
Si vous voyez dans une de mes réponses une partie du texte barrée suivit d'un texte en pourpre, veuillez le signaler dans cette section

Tout savoir sur Jad Kyotsuke

Ensemble de mes personnages disponibles à cette page :
Mes plaisirs, mes trames, mes RPs

Lily Hayes

Invité

  • Messages:

Re : La Reine... dans une boutique de vêtements? O.O [PV Jad Kyotsuke]

Réponse 14 mercredi 18 juillet 2012, 20:41:28

-Oh là, Don Juan, tu n'as pas honte? Je pourrais facilement être ton arrière-grand-mère une trentaine de fois! plaisanta-t-elle alors qu'il lui lançait ses roses au nez.

Lily n'éprouvait aucun déplaisir à être courtisée de la sorte, mais pour elle, les mots n'avaient que très peu de valeurs. C'était les actes. Combien d'hommes dangereux son mari avait-il dû exécuter et combattre en duel pour satisfaire la sombre Reine? Combien de fois avait-il dû combattre moult dangers en échange d'un simple baiser? La demoiselle ne saurait dire. Mais heureusement pour Jad, elle n'avait pas besoin de ce genre de preuves. De toute façon, à part les clubs et compétitions de Kendo, rien ne ressemblait à un bon et vieux duel à l'épée, et la plupart de ces mauviettes n'arriveraient même pas à la cheville de la Reine, alors, pour l'impressionner, c'est pas encore ça. Elle retira néanmoins sa main, non pas en signe de refus, mais simplement parce que les contacts de ce genre la mettaient franchement mal à l'aise. Elle n'était pas le genre de femmes suffisamment naïve pour se faire piéger avec des mots doux et des caresses. Et de toute façon, elle-même n'était pas une femme douce; elle n'était que tonnerre et tempêtes avec des moments d'éclaircies.

Le serveur leur avait demandé alors ce qu'ils voulaient manger. Lily l'avait regardé un instant, avait penché la tête sur le côté puis avait commandé la spécialité du chef; des côtelettes d'agneaux. Bien qu'utiliser la chair tendre et douce d'un animal en bas-âge comme son repas lui retournait un peu l'estomac, elle devait admettre que c'était particulièrement délicieux. Le serveur avait prit les jambes à son coup lorsqu'il remarqua le regard courroucé de sa Reine, constatant qu'il interrompait sa Reine en plein moment de flirt. Une fois le serveur parti, la jeune femme se tourna vers le sujet de son intérêt puis elle se redressa, contourna la table et grimpa sur les cuisses de Jad en le regardant droit dans les yeux. Elle voulait savoir s'il avait aussi envie qu'elle d'aller autre part, quoi que la bosse qui naissait dans son pantalon lui donnait une franche idée de ce qu'il désirait secrètement. Elle posa à nouveau ses lèvres sur les siennes, profitant du fait que tout le monde soit occupé et que leur alcôve soit relativement bien isolée des autres pour faire des avances un peu plus directes. C'était l'avantage d'être dans une partie plus adulte et plus chic d'un centre commercial; tout était équipé pour un peu d'intimité. Elle appuya sur un bouton et une porte dissimulée dans le mur séparant leur alcove de celui de leurs voisins coulissa pour cacher à moitié la table, les dissimulant totalement aux yeux des autres convives.

-Si tu dis des paroles aussi douces avec cette langue irresponsable, tu devrais être capable d'en assumer les conséquences.

Oui, Lily était directe. Avec elle, les demi-mesures n'existaient pas ou presque. Autant essayer de raisonner avec une lionne. Elle posa ses bras sur l'appui-tête derrière Jad en lui coupant toute retraite et posa à nouveau ses lèvres contre les siennes, collant un peu plus son corps contre le sien. Si elle était brûlante de désir, elle n'en était pas moins toujours aussi fraiche que la mort. Cette fois, elle ne fut pas aussi brutale que lors de leur premier baiser. Elle savait qu'il n'essaierait pas de se faire violence. L'alcool avait la triste habitude de révéler la personne que tous s'évertuaient à cacher, mais comme Lily n'avait pas de sang, elle était très difficile à enivrer. Elle quitta ensuite ses lèvres et fit descendre ses mains vers et sur le corps de Jad, caressant son torse, ses épaules, ses flancs, remontant ensuite vers sa gorge, qu'elle caressa avec tendresse, même si le mouvement pouvait laisser croire qu'elle mourrait d'envie de lui briser le cou, voire de l'étrangler pour se satisfaire de son sang. Elle laissa un moment le baiser se prolonger avant de rompre le contact buccal, même si elle s'amusa à sucer et mordiller la lèvre inférieure de Jad.

-Oh... et pour ce qui est de la mort, je ne veux pas te gâcher le plaisir, mais ce qu'on raconte sur le paradis et l'enfer, c'est des conneries, juste pour que tu ne fasses pas l'erreur de supplier les derniers sacrements avant de mourir. Ca rend la transition beaucoup plus difficile.

Sur ces mots, elle déboutonna lentement la chemise de Jad, découvrant lentement mais surement son torse musclé, sans être trapu, écartant les pans pour y poser ses mains glacées et ses lèvres. Pour rendre l'expérience encore plus érotique, elle s'amusa à accentuer les sons des baisers sur sa chair de telle sorte que n'importe qui qui tendait un peu l'oreille dans leur direction puisse effectivement entendre ces bruits ma foi très indécents.


Répondre
Tags :